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Rennell Est

Îles Salomon
Facteurs affectant le bien en 2009*
  • Chasse commerciale
  • Exploitation forestière/production de bois
  • Exploitation minière
  • Pêche/collecte de ressources aquatiques
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

a) Exploitation minière

b) Exploitation forestière

c) Exploitation excessive du crabe du cocotier et des ressources marines

d) Espèces envahissantes

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2009
Demandes approuvées : 1 (de 2006-2006)
Montant total approuvé : 26 350 dollars E.U.
2006 Exchange visit between East Rennell and Tetepare Island ... (Approuvé)   26 350 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2009**

Mars - avril 2005 : mission de suivi UNESCO/UICN.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2009

Comme le Comité du patrimoine mondial l’avait noté précédemment, l’État partie a produit un plan de gestion et a mis en place une organisation communautaire chargée de l’administration et de la gestion du bien. Rennell Est est protégé en tant que zone de conservation sur un sol coutumier régi par le droit coutumier et n’est pas protégé par le droit national, car il n’y a pas de législation nationale pour désigner les aires protégées. Un projet de loi relatif à la protection du patrimoine mondial a été décrit succinctement par un consultant international au moment de l’inscription du bien et l’État partie a signalé qu’il manquait de fonds et de compétences techniques pour le finaliser. Le Comité du patrimoine a également noté avec inquiétude que le projet de loi sur la protection du patrimoine mondial destiné à soutenir la protection du bien et d’autres biens éventuels du patrimoine mondial, n’a toujours pas été adopté et que des capacités financières et techniques supplémentaires sont nécessaires. Il a lancé un appel à la communauté internationale des donateurs pour qu’elle fournisse de nouvelles aides financières et techniques pour la conservation et la gestion du bien, et a recommandé à l’État partie d’envisager de demander l’assistance internationale du Fonds du patrimoine mondial afin de mettre en œuvre les actions nécessaires pour assurer la protection et la gestion du bien.

L’État partie a déjà bénéficié de l’assistance du Fonds du patrimoine mondial pour élaborer un plan de gestion en 2006. Au cours de la préparation du plan, l’État partie a pris conscience de l’absence de législation de protection adaptée et du manque de capacité du gouvernement pour gérer le bien de façon durable. Le plan de gestion identifie plusieurs menaces potentielles pour le bien qui sont indiquées ci-dessus.

A la date de rédaction de ce rapport (mai 2009), l’État partie n’a pas soumis le rapport sur l’état de conservation du bien demandé par le Comité du patrimoine mondial à sa 31e session. Des informations reçues par le Centre du patrimoine mondial et l’UICN donnent à penser que le bien a bénéficié d’un regain d’initiatives et d’attention au cours des deux dernières années. Il semble qu’une nouvelle association ayant pour vocation de renforcer et de mettre en œuvre les activités de protection du patrimoine mondial touchant Rennell Est ait remplacé deux conseils de fiducie rivaux du patrimoine mondial de Rennell Est. Deux ONG australiennes (Live and Learn Environmental Education & Australian Volunteers International) auraient apporté une assistance technique à l’État partie pour organiser huit réunions publiques et de nombreuses autres discussions dans les quatre villages de Rennell Est, en se basant sur le plan de gestion. Selon les informations disponibles, quatre communautés auraient accepté de dissoudre les deux conseils rivaux, de constituer une association et d’élire un nouveau comité pour représenter la population de Rennell Est. Deux États parties, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, auraient fourni une aide au bien pour soutenir cette activité.

L’UICN croit également comprendre que l’ONG Live and Learn Environmental Education a détaché deux volontaires auprès des autorités de gestion pour les aider à renforcer les capacités et que le WWF, qui a reçu une aide de l’Australie pour un projet de renforcement des capacités concernant les communautés, travaille avec le conseil administratif.

Le Centre du patrimoine mondial et l’UICN considèrent que l’adoption du projet de loi relatif à la protection du patrimoine mondial reste une nécessité critique pour assurer la conservation du bien à long terme. Bien que les informations diffusées par les médias soient positives, aucune évaluation objective de l’état de conservation, de la valeur universelle exceptionnelle et de l’intégrité du bien n’est possible sans des informations détaillées émanant de l’État partie.

Décisions adoptées par le Comité en 2009
33 COM 7B.19
Rennell Est (Iles Salomon) (N 854)

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-09/33.COM/7B.Add,

2. Rappelant la décision 31 COM 7B.21, adoptée à sa 31e session (Christchurch, 2007),

3. Regrette que l'État partie n'ait pas soumis le rapport sur l'état de conservation du bien demandé par le Comité du patrimoine mondial à sa 31e session ;

4. Note la mise en place d'une seule et unique association pour la gestion du bien, mais se dit préoccupé par l'absence de confirmation de l'adoption du projet de loi relatif à la protection du patrimoine mondial et le manque d'informations récentes sur les autres problèmes auxquels est confronté le bien ;

5. Réitère sa recommandation que l'État partie demande l'assistance internationale du Fonds du patrimoine mondial pour mettre en place un système plus efficace de protection et de gestion du bien ;

6. Demande à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2010, un rapport détaillé sur l'état de conservation du bien, accompagné d'informations sur l'état d'avancement du projet de loi relatif à la protection du patrimoine mondial ainsi que sur les demandes antérieures du Comité du patrimoine mondial, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 34e session en 2010.

Projet de décision : 33 COM 7B.19

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-09/33.COM/7B.Add,

2. Rappelant la décision 31 COM 7B.21, adoptée à sa 31e session (Christchurch, 2007) ;

3. Regrette que l’État partie n’ait pas soumis le rapport sur l’état de conservation du bien demandé par le Comité du patrimoine mondial à sa 31e session ;

4. Note la mise en place d’une seule et unique association pour la gestion du bien, mais se dit préoccupé par l’absence de confirmation de l’adoption du projet de loi relatif à la protection du patrimoine mondial et le manque d’informations récentes sur les autres problèmes auxquels est confronté le bien ;

5. Réitère sa recommandation que l’État partie demande l’assistance internationale du Fonds du patrimoine mondial pour mettre en place un système plus efficace de protection et de gestion du bien ;

6. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2010, un rapport détaillé sur l’état de conservation du bien, accompagné d’informations sur l’état d’avancement du projet de loi relatif à la protection du patrimoine mondial ainsi que sur les demandes antérieures du Comité du patrimoine mondial, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 34e session en 2010.

Année du rapport : 2009
Îles Salomon
Date d'inscription : 1998
Catégorie : Naturel
Critères : (ix)
Liste en péril (dates) : 2013-présent
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 33COM (2009)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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