Parc national Alejandro de Humboldt
Facteurs affectant le bien en 2009*
- Exploitation minière
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
Impacts potentiels résultant de l’exploitation minière
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2009
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2009**
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2009
En réponse à la décision 32 COM 7B.36 du Comité du patrimoine mondial, l’État partie a soumis le 27 janvier 2009 un rapport sur l’état de conservation de ce bien. Le rapport note qu’un nouveau plan de gestion pour la période 2009-2013 a été préparé et que sa mise en œuvre a commencé. Le bien a l’avantage de disposer d’une unité de gestion spécialisée et très qualifiée, composée de 65 employés qui travaillent à la mise en application du plan de gestion. Un certain nombre de projets internationaux, financés par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), WWF-Canada et d’autres ONG internationales, contribuent aux activités de gestion comme les programmes de lutte contre les incendies, le contrôle et l’éradication d’espèces exotiques, le reboisement et l’éducation environnementale des acteurs clés et des communautés qui vivent à l’intérieur ou dans les zones tampons du parc. Dans le même temps, les infrastructures et l’équipement destinés à soutenir l’efficacité de la gestion ont été renforcés.
Le rapport signale également que le bien a été endommagé en septembre 2008 par le cyclone « Ike » qui a touché des étendues de forêts dans plusieurs secteurs du parc ; toutefois, les dommages causés n’ont pas créé d’impacts graves ou irréversibles pour les valeurs et l’intégrité du bien dont la récupération après les cyclones antérieurs s’est faite par des processus naturels. Il est indiqué qu’hormis les dégâts causés par le cyclone, il n’y a pas d’autres problèmes de conservation dans le bien. Le rapport ajoute également qu’il n’y a aucune activité de prospection ou d’exploitation minière dans le périmètre du bien.
En dépit des garanties renouvelées quant à la capacité et l’efficacité de la gestion, en partie corroborées par les rapports que l’UICN a reçus d’autres sources, le fait est que l’État partie n’a pas abordé la question centrale posée par le Comité du patrimoine mondial (décision 32 COM 7B.36), à savoir : « s'engager de façon claire et sans équivoque à fermer les concessions minières accordées dans le périmètre des limites du bien ou celles situées à sa périphérie susceptibles d'avoir des conséquences sur le bien ». Une lettre à cet effet a été envoyée à l’État partie le 1er avril 2009. La présence permanente de concessions minières à l’intérieur du bien représente, selon le Centre du patrimoine mondial et l’UICN, une expression des visées d’exploitation minière sur ces zones. Si la question n’est pas clairement traitée par l’État partie, la permanence des concessions minières devra être considérée comme une menace potentielle pour le bien, conformément au paragraphe 180 des Orientations.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 2009
33 COM 7B.36
Parc national Alejandro de Humboldt (Cuba) (N 839 rev)
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-09/33.COM/7B,
2. Rappelant la décision 32 COM 7B.36, adoptée à sa 32e session (Québec, 2008),
3. Note les progrès accomplis par l'État partie pour améliorer la gestion du bien, y compris le soutien en faveur d'une véritable capacité de gestion du bien ;
4. Se réjouit également du soutien accordé par le Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM), WWF Canada et d'autres ONG internationales en faveur des activités et des programmes de gestion mis en oeuvre dans le cadre du nouveau plan de gestion pour 2009-2013 ;
5. Note avec inquiétude que l'État partie n'a pas confirmé son engagement à fermer les concessions minières autorisées dans le périmètre du bien, ou celles situées à sa périphérie, qui risquent d'affecter le bien, comme cela a été spécifiquement demandé par le Comité du patrimoine mondial dans sa décision 32 COM 7B.36, et dont la permanence représente un danger potentiel pour le bien, comme le stipule le paragraphe 180 des Orientations ; ces activités, si elles étaient entreprises, entraîneraient la perte de la valeur universelle exceptionnelle du bien ;
6. Réitère sa demande à l'État partie de s'engager de façon claire et sans équivoque à fermer les concessions minières accordées dans le périmètre du bien ou celles situées à sa périphérie, susceptibles d'avoir des conséquences graves et irréversibles sur sa valeur universelle exceptionnelle et son intégrité, si elles étaient en activité ;
7. Demande à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2010, un rapport sur les mesures spécifiques qui ont été prises en ce qui concerne les questions susmentionnées.
Projet de décision : 33 COM 7B.36
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-09/33.COM/7B,
2. Rappelant la décision 32 COM 7B.36, adoptée à sa 32e session (Québec, 2008),
3. Note les progrès accomplis par l’État partie pour améliorer la gestion du bien, y compris le soutien en faveur d’une véritable capacité de gestion du bien ;
4. Se réjouit également du soutien accordé par le FEM, WWF Canada et d’autres ONG internationales en faveur des activités et des programmes de gestion qui sont mis en œuvre dans le cadre du nouveau plan de gestion pour 2009-2013 ;
5. Note avec inquiétude que l’État partie n’a pas confirmé son engagement à fermer les concessions minières autorisées dans le périmètre du bien, ou celles situées à sa périphérie, qui risquent d’affecter le bien, comme cela a été spécifiquement demandé par le Comité du patrimoine mondial dans sa décision 32 COM 7B.36, et dont la permanence représente un danger potentiel pour le bien, comme le stipule le paragraphe 180 des Orientations ; ces activités, si elles étaient entreprises, entraîneraient la perte de la valeur universelle exceptionnelle du bien ;
6. Réitère sa demande à l'État partie de s'engager de façon claire et sans équivoque à fermer les concessions minières accordées dans le périmètre du bien ou celles situées à sa périphérie, susceptibles d'avoir des conséquences graves et irréversibles sur sa valeur universelle exceptionnelle et son intégrité, si elles étaient en activité ;
7. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2010, un rapport sur les mesures spécifiques qui ont été prises en ce qui concerne les questions susmentionnées.
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.