Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-09/33.COM/7B,
2. Rappelant la décision 32 COM 7B.36, adoptée à sa 32e session (Québec, 2008),
3. Note les progrès accomplis par l'État partie pour améliorer la gestion du bien, y compris le soutien en faveur d'une véritable capacité de gestion du bien ;
4. Se réjouit également du soutien accordé par le Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM), WWF Canada et d'autres ONG internationales en faveur des activités et des programmes de gestion mis en oeuvre dans le cadre du nouveau plan de gestion pour 2009-2013 ;
5. Note avec inquiétude que l'État partie n'a pas confirmé son engagement à fermer les concessions minières autorisées dans le périmètre du bien, ou celles situées à sa périphérie, qui risquent d'affecter le bien, comme cela a été spécifiquement demandé par le Comité du patrimoine mondial dans sa décision 32 COM 7B.36, et dont la permanence représente un danger potentiel pour le bien, comme le stipule le paragraphe 180 des Orientations ; ces activités, si elles étaient entreprises, entraîneraient la perte de la valeur universelle exceptionnelle du bien ;
6. Réitère sa demande à l'État partie de s'engager de façon claire et sans équivoque à fermer les concessions minières accordées dans le périmètre du bien ou celles situées à sa périphérie, susceptibles d'avoir des conséquences graves et irréversibles sur sa valeur universelle exceptionnelle et son intégrité, si elles étaient en activité ;
7. Demande à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2010, un rapport sur les mesures spécifiques qui ont été prises en ce qui concerne les questions susmentionnées.