Palais royaux d'Abomey
Facteurs affectant le bien en 2019*
- Gouvernance
- Installations d’interprétation pour les visiteurs
- Système de gestion/plan de gestion
- Autres menaces :
Incendie sur le site
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Absence d’un mécanisme législatif national régissant la protection du patrimoine culturel (problème résolu)
- Dégradation importante de près de 50 % des éléments physiques construits en terre (problème résolu)
- Absence et perte de la documentation concernant la gestion du bien (problème résolu)
- Absence de mise en valeur et d’interprétation du bien
- Absence de communication entre les gestionnaires du bien et les autorités locales et nationales
- Absence de distinction entre le musée et le bien du patrimoine mondial
- Absence de mesures efficaces de lutte contre les incendies
- Nécessité d'améliorer la gouvernance, l’organisation et la mise en œuvre des mécanismes de suivi, de coordination et d’implication des différentes parties prenantes
- Nécessité de réviser le plan de gestion des risques, ainsi que le plan de gestion, de conservation et de mise en valeur
- Nécessité de prendre des mesures prioritaires de prévention des risques d’incendie
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2019
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2019
Montant total approuvé : 118 000 dollars E.U.
2014 | EVALUATION DU PLAN DE CONSERVATION, DE GESTION. MISE EN ... (Approuvé) | 5 000 dollars E.U. |
1997 | Royal Palaces of Abomey (Approuvé) | 20 000 dollars E.U. |
1995 | ICCROM/Abomey Palace: analysis of architectural ... (Approuvé) | 20 000 dollars E.U. |
1994 | ICCROM/CRATerre: Training for a professional team and a ... (Approuvé) | 33 000 dollars E.U. |
1989 | Financial contribution to the restoration works on the ... (Approuvé) | 20 000 dollars E.U. |
1985 | Financial contribution to restoration works concerning ... (Approuvé) | 20 000 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 2019**
Mai-juin 2004 : mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS de suivi réactif ; février 2006 : mission conjointe Centre du patrimoine mondial/CRAterre-ENSAG/Getty Conservation Institute ; février 2007 : mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; décembre 2012, avril 2016 : mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM de suivi réactif ; octobre 2018 : mission ICOMOS de conseilProblèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2019
Une mission consultative de l’ICOMOS, demandée par l’État partie dans un courrier en date du 11 octobre 2018, s’est rendue sur le territoire du bien en octobre 2018. L’État partie a ensuite soumis un rapport sur l’état de conservation le 31 janvier 2019. Le rapport de mission et le rapport sur l’état de conservation sont disponibles à http://whc.unesco.org/fr/list/323/documents/. L’État partie souligne ce qui suit :
- La zone du musée, qui couvre plus de 30 % de la superficie du bien, est dans un état de conservation relativement bon mais certains bâtiments sont dans un état avancé de détérioration (infestation active d’insectes, manque d’entretien, présence de tas d’ordures, canalisations bouchées) ;
- L’état de conservation du reste du bien est préoccupant, avec des dégradations occasionnées par la fragilité des matériaux de construction traditionnels, le manque d’entretien, des feux de brousse intentionnels et malveillants, le vandalisme, le manque de rigueur lors des interventions, et le recours à des matériaux neufs et à des techniques de construction ou des modèles architecturaux modernes ;
- Le quartier de Dosseme n’est plus occupé par les Dadassi, deux cours intérieures et le palais du roi Houégbadja sont envahis par les mauvaises herbes, la toiture de la tombe des 41 épouses du roi Glèlè est en ruine ;
- De nouveaux bâtiments appartenant aux membres de la famille royale, et des occupations illégales exercent une importante pression foncière ;
- Des experts de l’UNESCO ont dispensé des conseils sur l’actualisation du Plan de gestion, de conservation et de mise en valeur (2007-2011) et les gestionnaires ont entamé le processus d’élaboration ;
- Un programme spécial a été conçu pour la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine culturel qui permettra d’accorder un soutien complémentaire au musée d’Abomey.
La mission consultative a examiné les grands projets touristiques envisagés sur le territoire du bien et dans trois sites inscrits sur la Liste indicative : Ganvié, Ouidah et Porto-Novo. Sur le territoire du bien, un projet de musée destiné à présenter le royaume du Dahomey et un projet d’arène pour les célébrations de culte vaudou sans masque ont été examinés. Ils seraient tous deux situés dans la grande cour ouverte des Amazones entre les vestiges de deux palais. Les bâtiments du musée s’étendraient sur 4 000 m2 et couvriraient la presque totalité de la cour, la partie restante étant utilisée comme parking, directement derrière le palais du roi Glèlè.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2019
L’état de conservation du bien demeure très préoccupant. La mission de 2018 a constaté des conditions très semblables à celles observées par la mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM de 2016, et nombre de faiblesses et de vulnérabilités similaires apparaissent également dans les rapports de l’État partie (de cette année et des années précédentes). En outre, malgré de récents incendies, un système de protection incendie et des extincteurs en état de marche font défaut au musée.
Peu de progrès, que l’on puisse estimer être à la mesure de l’ampleur des problèmes, semblent avoir été réalisés. Bien que des mesures aient été prises pour actualiser le plan de gestion et qu’un programme spécial ait été conçu pour la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine culturel, il n’y a pas de structures ou de ressources adéquates pour faire face aux problèmes divers et variés qui sont presque impossibles à résoudre pour le personnel. Pour faire avancer la situation, l’ensemble de la gestion du bien doit prendre une nouvelle dimension, avec plus de ressources et de meilleures structures afin que le personnel dispose des pouvoirs nécessaires.
Des interventions urgentes sont indispensables car les bâtiments, dont un grand nombre est construit de murs en briques de terre crue et couvert de toits de chaume, sont menacés de disparition et de remplacement par des structures modernes en raison d’un manque d’entretien ou du vandalisme, voire de feux de brousse.
Reflet d’un paysage symbolique et politique intégré du royaume du Dahomey entre le XVIIe et le XIXe siècles, le bien rassemble les vestiges de dix palais qui ont servi de résidence au roi et aux personnes à sa charge, dont le nombre est estimé entre deux et huit mille. Les cours, des lieux de représentation situés dans ces palais, étaient aussi importantes que les bâtiments. De nos jours, avec des cours envahies de mauvaises herbes, des bâtiments en ruine et de nouvelles constructions qui ne tiennent pas compte du contexte historique, il est difficile de saisir pleinement le sens de ce paysage culturel intégré.
En contraste flagrant avec le manque de ressources allouées aux palais, les projets de nouveau musée, situé dans l’enceinte du bien, s’inscrivent dans le cadre d’un grand programme d’investissements intitulé « Bénin révélé » qui rassemble 50 projets répartis entre neuf secteurs dont le tourisme. Afin de réaliser les objectifs de ce secteur, une Agence nationale de promotion des patrimoines et de développement du tourisme (ANPT) a été créée en 2016. La partie touristique du projet serait financée à hauteur de 650 millions d’euros, avec le soutien de la Banque mondiale et d’autres contributeurs externes.
Un musée consacré au royaume du Dahomey serait certes tout à fait souhaitable et bénéfique. Toutefois, le site actuellement proposé pour le projet couvrirait la majeure partie de la grande cour des Amazones, située entre le principal palais royal et le palais de Behanzin, un élément qui, historiquement, fait partie intégrante de ce paysage urbain politique et symbolique. Le choix de cet emplacement serait tout à fait préjudiciable car il masquerait la signification historique de l’organisation spatiale. Il en va de même en ce qui concerne la proposition d’utiliser, pour ce projet, des formes traditionnelles, élargies en taille mais avec des matériaux modernes tels que de la paille artificielle pour la toiture, ce qui pourrait contribuer à une fausse interprétation des palais historiques.
Du point de vue de la valeur universelle exceptionnelle (VUE), le site envisagé et le projet de conception du musée ne sont pas acceptables. Il convient d’entreprendre des recherches complémentaires afin d’identifier un site plus approprié, à l’extérieur des limites de l’ensemble monumental des palais, ou à l’intérieur sous réserve que l’échelle et l’envergure du musée soient considérablement réduites et que son emplacement soit à l’extrémité de la cour. La conception du musée devrait également être revue afin de bien le différencier de l’architecture des palais.
Afin d’assurer sa gestion durable, sur le long terme, il semble essentiel que le projet de nouveau musée, quel que soit son emplacement, soit envisagé non pas comme un site indépendant mais comme faisant partie du bien dans son ensemble, et que le financement du projet inclue la réhabilitation et la restauration du bien et de sa zone tampon. Une telle structure pourrait également permettre à la gestion du bien de disposer d’une meilleure assise.
En conclusion, on estime que le temps est compté pour stabiliser et conserver tout ce qui devrait être sauvé des dix palais du bien, qui risque désormais de perdre sa VUE. En conséquence, compte tenu du péril prouvé pour la VUE du bien, il est recommandé que le Comité demande à l’État partie de prendre des mesures d’urgence pour mettre en œuvre les recommandations des missions de 2016 et 2018, et qu’il envisage, en l’absence de progrès significatifs dans la mise en œuvre de ces recommandations, l’éventuelle inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril à sa prochaine session en 2020, conformément au paragraphe 179 des Orientations.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 2019
43 COM 7B.103
Palais royaux d'Abomey (Bénin) (C 323bis)
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7B.Add,
- Rappelant la décision 41 COM 7B.66, adoptée à sa 41e session (Cracovie, 2017),
- Accueille avec satisfaction le lancement du travail d’actualisation de l’actuel plan de gestion (2007-2011) et la mise en place d’un programme spécial pour la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine culturel, qui permettra d’accorder un soutien complémentaire au musée d’Abomey ;
- Exprime néanmoins sa plus vive préoccupation suite à la constatation faite par la mission de conseil de l’ICOMOS de 2018 que l’état du bien était très semblable à celui observé par la mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM de 2016, avec un état de conservation inquiétant, la dégradation de nombreuses composantes, un sérieux manque de supervision, de contrôle et d’actions structurées en ce qui concerne l’entretien, ainsi qu’une absence de mesures de conservation et de sécurité pour le site ;
- Note que tous ces facteurs négatifs sont confirmés par le rapport de l’État partie, ainsi que par les détails communiqués sur l’importante pression foncière induite par les nouveaux bâtiments des membres de la famille royale, les constructions de piètre qualité et l’occupation illégale des lieux ;
- Estime qu’il devient de plus en plus difficile de saisir pleinement l’entière signification du bien en tant que reflet d’un paysage symbolique et politique intégré du royaume du Dahomey du XVIIe au XIXe siècles, étant donné les bâtiments en ruine de ses dix palais, les nouvelles constructions qui ne tiennent pas compte du contexte et les cours envahies de mauvaises herbes et jonchées de déchets ;
- Estime également qu’il y a une urgence absolue à mettre en œuvre des interventions appropriées compte tenu de la nature des bâtiments, dont un grand nombre est construit de murs en briques de terre crue et couvert de toits de chaume, car ils pourraient atteindre un stade auquel une conservation significative n’est plus possible, ce qui aurait pour conséquence la perte de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) ;
- Note également la proposition de création d’un grand musée consacré au royaume du Dahomey, un projet s’inscrivant dans le cadre d’un programme de développement et d’investissement plus vaste intitulé « Bénin révélé », élaboré avec l’approbation de la Présidence et concernant de nombreux projets répartis entre neuf secteurs, sur fonds propres nationaux et avec des ressources négociées auprès de divers partenaires ;
- Estime en outre qu’un nouveau musée consacré au royaume du Dahomey pourrait être tout à fait bénéfique pour le bien et pour l’interprétation à destination des visiteurs ;
- Recommande que l’État partie veille à ce que, dans sa réalisation finale, le nouveau musée renforce effectivement la perception du bien et l’interprétation à destination des visiteurs ;
- Recommande également que l’emplacement, de même que les formes du futur musée, soient choisis en faisant attention à ne pas porter préjudice à la VUE du bien ;
- Recommande en outre à l’État partie de veiller à ce que le nouveau projet de musée englobe la conservation des palais existants et en particulier, que les revenus futurs générés par celui-ci puissent soutenir aussi la conservation et la gestion du bien ;
- Recommande par ailleurs à l’État partie d’étudier la mise en place d’une stratégie globale de financement soutenable et pérenne de la conservation du bien ;
- Demande que l’État partie présente le projet architectural final du futur musée au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, avant sa mise en œuvre ;
- Demande également à l’État partie d’élaborer un plan spécial de sécurité incendie pour le bien et d’installer, dans un avenir immédiat, des systèmes de détection des incendies dans les bâtiments principaux, et de veiller à ce que tous les extincteurs soient opérationnels ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2020, un rapport sur l’état de conservation du bien et sur les mesures prises pour mettre en œuvre les recommandations ci-dessus mentionnées, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020.
Projet de décision : 43 COM 7B.103
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7B.Add,
- Rappelant la décision 41 COM 7B.66, adoptée à sa 41e session (Cracovie, 2017),
- Accueille avec satisfaction le lancement du travail d’actualisation de l’actuel plan de gestion (2007-2011) et la mise en place d’un programme spécial pour la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine culturel, qui permettra d’accorder un soutien complémentaire au musée d’Abomey ;
- Exprime néanmoins sa plus vive préoccupation suite à la constatation faite par la mission consultative de l’ICOMOS de 2018 que l’état du bien était très semblable à celui observé par la mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM de 2016, avec un état de conservation inquiétant, la dégradation de nombreuses composantes, un sérieux manque de supervision, de contrôle et d’actions structurées en ce qui concerne l’entretien, ainsi qu’une absence de mesures de conservation et de sécurité pour le site ;
- Note que tous ces facteurs négatifs sont confirmés par le rapport de l’État partie, ainsi que par les détails communiqués sur l’importante pression foncière induite par les nouveaux bâtiments des membres de la famille royale, les constructions de piètre qualité et l’occupation illégale des lieux ;
- Estime qu’il devient de plus en plus difficile de saisir pleinement la signification du bien en tant que reflet d’un paysage symbolique et politique intégré du royaume du Dahomey du XVIIe au XIXe siècles, étant donné les bâtiments en ruine de ses dix palais, les constructions nouvelles qui ne tiennent pas compte du contexte et les cours envahies de mauvaises herbes et jonchées de déchets ;
- Estime également qu’il y a une urgence absolue à mettre en œuvre des interventions appropriées compte tenu de la nature des bâtiments, dont un grand nombre est construit de murs en briques de terre crue et couvert de toits de chaume, car ils pourraient atteindre un stade auquel une conservation significative n’est plus possible, ce qui aurait, pour conséquence, la perte de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) ;
- Note également la proposition de création d’un grand musée consacré au royaume du Dahomey, un projet s’inscrivant dans le cadre d’un programme d’investissement plus vaste intitulé « Bénin révélé », élaboré avec l’approbation de la Présidence et concernant cinquante projets répartis entre neuf secteurs, avec le soutien de la Banque mondiale et d’autres sources de financement extérieures ;
- Estime en outre qu’un nouveau musée consacré au royaume du Dahomey pourrait être tout à fait bénéfique pour le bien et pour l’interprétation des visiteurs ;
- Estime par ailleurs, néanmoins, que l’emplacement envisagé pour le musée, dans la cour des Amazones, entre deux palais, serait inacceptable compte tenu de l’impact négatif sur l’organisation spatiale historique du paysage urbain symbolique des palais royaux, et que la proposition d’utiliser des formes traditionnelles, élargies en taille et avec de la paille artificielle pour la toiture, pourrait contribuer à une fausse interprétation de l’architecture historique, et estime donc enfin que le projet actuel, à l’emplacement envisagé, porterait gravement préjudice à la VUE du bien ;
- Recommande que l’on étudie des emplacements alternatifs, de préférence à l’extérieur des limites du bien, par exemple sur l’ancien site de l’IFAN, ou à l’intérieur du bien sous réserve que l’envergure du musée soit considérablement réduite et qu’il soit situé à l’extrémité de la cour, et recommande également que le projet d’arène pour les spectacles de vaudou soit dissocié du musée ;
- Note avec préoccupation le contraste extrême entre un « musée à la pointe du modernisme » et le bien très dégradé, et le fait que le projet de musée et le bien soient dissociés en ce qui concerne la planification, la gestion et le financement ;
- Prie instamment l’État partie de reconsidérer les bases du projet de musée afin d’élargir ses attributions et de faire en sorte qu’il englobe la conservation des palais existants, de restructurer le projet afin que la gestion du musée soit intégrée dans la gestion du bien existant, et de veiller à ce que le financement alloué au musée et les revenus générés par celui-ci puissent soutenir la conservation et la gestion du bien ;
- Suggère qu’une telle réorganisation, assortie de la promesse de ressources supplémentaires pour la conservation et la gestion du bien, semble être le seul moyen de faire face au déclin irréversible du bien qui conduit actuellement à la perte de sa VUE ;
- Demande que l’État partie soumette de nouveaux projets de plans pour le musée, une fois ces recommandations examinées et envisagées, avec les éléments détaillés des futures dispositions en matière de financement et de gestion, au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, dans les meilleurs délais et avant que tout engagement ne soit pris ;
- Demande également à l’État partie d’installer, dans un avenir immédiat, des systèmes de détection des incendies dans le bâtiment principal, et de veiller à ce que tous les extincteurs soient opérationnels ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2020, un rapport sur l’état de conservation du bien et sur les mesures prises pour mettre en œuvre les recommandations ci-dessus mentionnées, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020, afin de considérer, en l’absence de progrès significatifs dans la mise en œuvre de ces recommandations, et dans le cas de la confirmation d’un péril prouvé pour la valeur universelle exceptionnelle, l’éventuelle inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.