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Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan

Afghanistan
Facteurs affectant le bien en 2019*
  • Développement commercial
  • Habitat
  • Infrastructures de transport de surface
  • Autres menaces :

    Risque d’effondrement des niches des bouddhas géants; Détérioration irréversible des peintures murales

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Développement commercial, Habitat (Pression du développement autour du bien et dans la zone tampon)
  • Infrastructures de transport de surface
  • Autres (Risque d’effondrement des niches des Bouddhas géants ; Détérioration irréversible des peintures murales)
  • Pillage, trafic illicite et fouilles illégales d’éléments du patrimoine culturel (problème résolu)
  • Entraînement militaire (Usage continu et inapproprié de certaines zones patrimoniales pour des postes militaires) (problème résolu)
  • Mines antipersonnel et engins non explosés (ex. munitions) (problème résolu)
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
  • Sécurité du site non assurée 
  • Manque de stabilité à long terme des niches des bouddhas géants 
  • État de conservation inadéquat des vestiges archéologiques et des peintures murales 
  • Plan de gestion et schéma directeur culturel (plan de zonage protecteur) non appliqués
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2019
Montant total accordé : 7 324 120 dollars EU (2003-2018) du Fonds-en-dépôt UNESCO/Japon ; 159 000 dollars EU (2011-2012) du Fonds-en-dépôt UNESCO/Suisse ; 6 845 121 dollars EU (2013-2021) du Fonds-en-dépôt UNESCO/Italie ; 7 336 166 dollars EU (2013-2019) du Fonds-en-dépôt UNESCO/République de Corée ; 1 500 000 dollars EU (2017-2026) du gouvernement afghan
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2019
Demandes approuvées : 1 (de 2002-2002)
Montant total approuvé : 30 000 dollars E.U.
2002 Training for national and local authorities in the ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2019**
Novembre 2010 : mission de conseil Centre du patrimoine mondial/ICCROM ; Avril 2011 : mission de conseil UNESCO Kaboul/ICOMOS ; Mai2014 : missions technique de conseil ICOMOS ; missions d’experts UNESCO dans le cadre de la mise en œuvre de projets spécifiques
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2019

L’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation le 9 février 2019, disponible à http://whc.unesco.org/fr/list/208/documents et qui présente les informations suivantes :

  • En 2018, l'État partie a réalisé des travaux préliminaires de consolidation pour certaines parties de la niche du Bouddha ouest (qhol ghoza). La consolidation de 8 autres sites, dont celui de la vallée de Foladi, a été reportée à 2019. La Délégation archéologique française en Afghanistan (DAFA) et des experts nationaux ont fouillé une partie de Shahr-i-Gholghola, dans le cadre du projet du Fonds-en-dépôt UNESCO/Italie. Un plan de traitement est en cours d'élaboration pour lutter contre l'érosion sur le site et sur certains bâtiments importants en briques de terre crue, qui s'effondrent progressivement ; ce plan visera également à assurer un accès plus sûr et à mettre à disposition du public des points d'information ;
  • Du 1er au 3 octobre 2018, le ministère de l'Information et de la Culture (MIC) et l'UNESCO ont organisé, avec le soutien du Fonds-en-dépôt UNESCO/Japon, un atelier sur le plan de gestion avec les parties prenantes gouvernementales afin d’harmoniser le plan de gestion avec le schéma directeur culturel et le schéma directeur stratégique (SDS) de Bamiyan, récemment achevé. Un plan d'action pour l’élaboration du plan de gestion est en cours de préparation. Le rôle croissant du ministère du Développement urbain et du Logement a été mentionné dans la perspective de l'extension proposée des limites du bien. Le SDS a été élaboré avec le soutien de l'Agence italienne pour la coopération au développement et de l'Université de Florence, et l'État partie indique qu'il a été approuvé par le Président de l'Afghanistan ;
  • Du 3 au 5 décembre 2018, la Réunion technique internationale sur l'avenir du bien du patrimoine mondial de Bamiyan s'est tenue à Salalah, Oman, co-organisée par l'UNESCO et le MIC avec le soutien du Japon, de l'Université allemande de technologie (GUtech) de Mascate et de son Centre de recherche de l'Océan Indien, du bureau du conseiller pour les Affaires culturelles de Sa Majesté le Sultan et de l'ICOMOS Oman. La réunion a émis un ensemble de recommandations qui définissent les actions nécessaires pour une meilleure coordination et gouvernance de la gestion du bien. Une décision et un plan d'action concernant le traitement à venir des statues et des niches des Bouddhas de Bamiyan, créés par un Comité de travail technique national, ont également été mentionnés;
  • Le déploiement de plusieurs gardes à Shahr-i-Gholghola a été rendu possible grâce à un financement de l’Italie. Vingt policiers ont été nommés par le ministère de l'Intérieur pour surveiller et sauvegarder les composantes du bien dans la vallée de Bamiyan ;
  • Plusieurs ateliers sur la gestion du patrimoine ont été organisés à Bamiyan en 2018 afin de faire participer les communautés locales à la gestion de leur patrimoine ;
  • Il est prévu que le Carrefour culturel créatif à Bamiyan (Centre culturel de Bamiyan), financé par le Fonds en dépôt UNESCO/République de Corée, soit achevé à la fin 2019 ;
  • L’État partie reconnaît un manque de ressources financières pour mettre en œuvre des actions de conservation simultanément dans chaque composante du bien, et demande à la communauté internationale de continuer son assistance ;
  • L’État partie considère également un projet d’aménagement de grande envergure et ses multiples impacts comme un des plus grands défis auxquels la conservation du bien devra faire face.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2019

Les récents progrès réalisés dans les consultations sur le plan de gestion et son harmonisation avec les autres outils de gestion sont accueillis avec satisfaction. Il est pris note des recommandations de la réunion technique internationale sur l’avenir du bien. Toutefois, des progrès restent d’abord à accomplir, notamment en ce qui concerne les points suivants :

  • Le SDS de Bamiyan doit être officiellement soumis par l’État partie pour examen par les Organisations consultatives. Le plan de circulation ainsi que le projet d’une route de contournement inclus dans le SDS nécessitent des études complémentaires de faisabilité technique, géologique et économique, et notamment des évaluations d’impact environnemental et sur le patrimoine (EIE/EIP) réalisées conformément à la réglementation nationale et au Guide de l'ICOMOS et à la Note de l’UICN sur les études d’impact ;
  • L’utilisation d’une cartographie culturelle et d’informations de zonage fondées sur un système d’information géographique (SIG), comme celles recueillies pour le schéma directeur culturel, est recommandée pour l’élaboration à venir d’outils de planification à Bamiyan. La carte utilisée pour le dossier de proposition d’inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en 2003 doit, par exemple, être révisée ;
  • Une collaboration plus étroite entre les parties prenantes est nécessaire afin de garantir un déploiement coordonné des efforts de sauvegarde du bien et la prise en compte de différents problèmes liés à l’aménagement et au développement ;
  • Des mécanismes de régulation efficaces pour faire face à la croissance démographique et au développement industriel à proximité du bien demeurent essentiels, bien que le rapport de l’État partie ne permette pas d'évaluer les progrès réalisés sur ce point.

Il est recommandé que le Comité réitère sa demande à l'État partie de procéder à une modification des limites et à une révision de sa législation nationale afin de renforcer la protection permanente des ressources du patrimoine, notamment le paysage culturel de la vallée de Bamiyan qui n’est pas actuellement inclus dans la zone protégée.

Il est suggéré que le Comité recommande vivement que toutes les décisions adoptées, ainsi que le plan d'action concernant le traitement à venir des statues et des niches des Bouddhas de Bamiyan, soient soumises à l’examen du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives, une fois la décision du Comité de travail national approuvée par les autorités. Ces décisions devraient garder à l'esprit les résultats de la réunion de septembre 2017 tenue à Tokyo, Japon, qui a souligné la nécessité de poursuivre les études sur toute reconstruction possible, mais n'a toutefois formulé aucune recommandation spécifique ou finale quant au traitement à venir des niches et/ou statues des Bouddhas de Bamiyan, considérant que « le gouvernement local et national devrait mener de vastes consultations avec les communautés locales, la société civile ainsi que les chefs religieux afin de garantir la prise en considération des intérêts de toutes les parties prenantes ».

L'une des plus grandes préoccupations demeure le manque de ressources pour la préservation du patrimoine, en particulier l'absence de budgets additionnels pour poursuivre la stabilisation de la niche du Bouddha ouest et mener d'autres actions de conservation indispensables pour les composantes du bien qui sont gravement menacées d'effondrement. Ces actions seraient nécessaires pour parvenir à l'état de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) tel qu’adopté.

Le déploiement permanent de gardes dans toutes les composantes du bien demeure vital. Étant donné que presque toutes les activités importantes pour le bien ont été mises en œuvre grâce à l'assistance internationale, et bien qu'il ne faille pas sous-estimer les contraintes financières existantes, il est recommandé que le Comité rappelle à l’État partie d'élaborer une stratégie à long terme pour garantir la mise à disposition durable des ressources nécessaires aux opérations les plus importantes.

Il est regrettable qu’aucune information n’ait été communiquée sur le Centre culturel de Bamiyan malgré les dispositions du paragraphe 172 des Orientations et les demandes réitérées du Centre du patrimoine mondial et du Comité (cf. décisions 38 COM 7A.15, 39 COM 7A.39 et 41 COM 7A.54). Le bâtiment, qui sera bientôt achevé, pourrait également servir de centre d’interprétation pour le bien du patrimoine mondial, dispensant des informations sur les valeurs du patrimoine bâti ainsi que sur ses valeurs associatives.

Enfin, le Comité pourra peut-être noter avec regret qu’un calendrier révisé de la mise en œuvre des mesures correctives n’a pas été présenté.

Décisions adoptées par le Comité en 2019
43 COM 7A.41
Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (Afghanistan) (C 208 rev)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7A,
  2. Rappelant la Décision 42 COM 7A.1, adoptée à sa 42e session (Manama, 2018),
  3. Note les initiatives prises par l’État partie et les partenaires internationaux en faveur de la conservation d’importantes composantes de ce bien en série ;
  4. Accueille avec satisfaction l’établissement et les réunions régulières du Comité de travail national, en charge de l’examen des propositions relatives aux statues des Bouddhas de Bamiyan, et rappelant également les résultats du symposium international sur l’avenir des statues des Bouddhas de Bamiyan, qui s’est tenu à Tokyo, au Japon, en septembre 2017, demande que l’État partie soumette au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, toute future décision adoptée et tout plan d'action concernant le traitement des statues et des niches des Bouddhas de Bamiyan ;
  5. Accueille également avec satisfaction les progrès réalisés dans l’élaboration du plan de gestion et son harmonisation avec les autres outils de gestion, en particulier le schéma directeur stratégique (SDS), approuvé par le Président de l’Afghanistan, et demande également à l’État partie de :
    1. Maintenir des consultations étroites avec toutes les parties prenantes pour garantir une approche intégrée de la sauvegarde du patrimoine en lien avec le développement urbain et d'autres initiatives de développement et d’aménagement de plus grande envergure ;
    2. Soumettre le SDS au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives, et ;
    3. Soumettre au Centre du patrimoine mondial toute la documentation nécessaire en ce qui concerne le plan de circulation et le projet de route de contournement inclus dans le SDS, qui nécessitent des études complémentaires de faisabilité technique, géologique et économique, notamment des études d’impact environnemental et sur le patrimoine réalisées conformément à la réglementation nationale et au Guide de l'ICOMOS et à la Note de l’UICN à ce sujet;
  6. Demande en outre à l’État partie d’utiliser une cartographie culturelle et des informations de zonage obtenues au moyen d’un système d’information géographique, comme ce fut le cas pour le schéma directeur culturel, pour toute élaboration à venir d’outils de planification à Bamiyan ;
  7. Accueille en outre avec satisfaction les recommandations de la Réunion technique internationale sur l’avenir du bien du patrimoine mondial de Bamiyan (Salalah, Oman, 3-5 décembre 2018) ;
  8. Note toutefois avec regret que l’État partie n’a pas communiqué de calendrier révisé pour la mise en œuvre des mesures correctives adoptées par le Comité à sa 32esession (Québec, 2008) ;
  9. Regrette l’absence de progrès réalisés dans l’élaboration de mécanismes efficaces de régulation destinés à faire face à la croissance à venir de la population et au développement industriel futur à proximité du bien, et réitère sa demande auprès de l’État partie afin qu’il procède à une modification des limites, conformément aux paragraphes 163-164 des Orientations, et à une révision de la législation nationale afin de renforcer la protection permanente des ressources du patrimoine, et notamment le paysage culturel de la vallée de Bamiyan, qui n’est pas actuellement inclus dans la zone protégée, ainsi que son cadre ;
  10. Note avec une grande préoccupation que les travaux de stabilisation de la niche du Bouddha ouest sont en suspens et lance un appel à la communauté internationale afin qu’elle accorde un soutien technique et financier à la conservation des composantes qui menacent de s’effondrer, afin d’aider l’État partie à parvenir à l'état de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) tel qu’adopté ;
  11. Note par ailleurs que le personnel de sécurité est actuellement financé par le biais d’une coopération internationale et prie instamment et fermement l’État partie d’identifier et d’avoir recours à des ressources financières nationales pour que du personnel de sécurité soit affecté de façon permanente à toutes les composantes du bien ;
  12. Note en outre que les plus importantes interventions techniques pour le bien ont été réalisées grâce à des mécanismes d’assistance internationale, et encourage fermement l’État partie à préparer une stratégie à long terme destinée à garantir durablement des ressources pour les plus importantes opérations, et à coordonner les fonds de la coopération internationale afin de permettre la mise en œuvre d’actions de haute priorité ;
  13. Réitère son profond regret que des décisions irréversibles concernant le Centre culturel de Bamiyan et le musée aient été prises sans en informer le Comité, malgré les dispositions du paragraphe 172 des Orientations et les multiples demandes préalables du Comité, et que la construction se soit poursuive sans qu’une évaluation d’impact sur le patrimoine n’ait été réalisée et soumise à l’examen des Organisations consultatives, et recommande que l’État partie envisage avec beaucoup de soin le contenu du Centre culturel en présentant aux visiteurs non seulement les valeurs culturelles de la région, mais également le bien du patrimoine mondial sur le territoire duquel se trouve le Centre culturel ;
  14. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020 ;
  15. Décide de maintenir le Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (Afghanistan) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
43 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/19/43.COM/7A, WHC/19/43.COM/7A.Add, WHC/19/43.COM/7A.Add.2, WHC/19/43.COM/7A.Add.3 et WHC/19/43.COM/7A.Add.3.Corr),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 43 COM 7A.41)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 43 COM 7A.42)
  • Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 43 COM 7A.45)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 43 COM 7A.48)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 43 COM 7A.6)
  • Égypte, Abou Mena (décision 43 COM 7A.17)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 43 COM 7A.3)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 43 COM 7A.4)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 43 COM 7A.2)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 43 COM 7A.1)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 43 COM 7A.18)
  • Iraq, Hatra (décision 43 COM 7A.19)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 43 COM 7A.20)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 43 COM 7A.22)
  • Kenya, Parcs nationaux du Lac Turkana (décision 43 COM 7A.12)
  • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 43 COM 7A.26)
  • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 43 COM 7A.23)
  • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 43 COM 7A.24)
  • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 43 COM 7A.25)
  • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 43 COM 7A.27)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 43 COM 7A.13)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 43 COM 7A.55)
  • Mali, Tombouctou (décision 43 COM 7A.54)
  • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 43 COM 7A.53)
  • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 43 COM 7A.43)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 43 COM 7A.14)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 43 COM 7A.56)
  • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 43 COM 7A.44)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 43 COM 7A.30)
  • Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 43 COM 7A.29)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 43 COM 7A.50)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 43 COM 7A.51)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 43 COM 7A.31)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 43 COM 7A.32)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 43 COM 7A.33)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 43 COM 7A.34)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 43 COM 7A.35)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 43 COM 7A.36)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 43 COM 7A.5)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 43 COM 7A.7)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 43 COM 7A.8)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 43 COM 7A.9)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 43 COM 7A.10)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 43 COM 7A.11)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 43 COM 7A.16)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 43 COM 7A.15)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 43 COM 7A.46)
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 43 COM 7A.47)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 43 COM 7A.52)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 43 COM 7A.38)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 43 COM 7A.39)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 43 COM 7A.40)
Projet de décision : 43 COM 7A.41

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7A,
  2. Rappelant la Décision 42 COM 7A.1, adoptée à sa 42e session (Manama, 2018),
  3. Note les initiatives prises par l’État partie et les partenaires internationaux en faveur de la conservation d’importantes composantes de ce bien en série ;
  4. Accueille avec satisfaction l’établissement et les réunions régulières du Comité de travail national, en charge de l’examen des propositions relatives aux statues des Bouddhas de Bamiyan, et rappelant également les résultats du symposium international sur l’avenir des statues des Bouddhas de Bamiyan, qui s’est tenu à Tokyo, au Japon, en septembre 2017, demande que l’État partie soumette au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, toute future décision adoptée et tout plan d'action concernant le traitement des statues et des niches des Bouddhas de Bamiyan ;
  5. Accueille également avec satisfaction les progrès réalisés dans l’élaboration du plan de gestion et son harmonisation avec les autres outils de gestion, en particulier le schéma directeur stratégique (SDS), approuvé par le Président de l’Afghanistan, et demande également à l’État partie de :
    1. Maintenir des consultations étroites avec toutes les parties prenantes pour garantir une approche intégrée de la sauvegarde du patrimoine en lien avec le développement urbain et d'autres initiatives de développement et d’aménagement de plus grande envergure ;
    2. Soumettre le SDS au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives, et ;
    3. Soumettre au Centre du patrimoine mondial toute la documentation nécessaire en ce qui concerne le plan de circulation et le projet de route de contournement inclus dans le SDS, qui nécessitent des études complémentaires de faisabilité technique, géologique et économique, notamment des études d’impact environnemental et sur le patrimoine réalisées conformément à la réglementation nationale et au Guide de l'ICOMOS et à la Note de l’UICN à ce sujet;
  6. Demande en outre à l’État partie d’utiliser une cartographie culturelle et des informations de zonage obtenues au moyen d’un système d’information géographique, comme ce fut le cas pour le schéma directeur culturel, pour toute élaboration à venir d’outils de planification à Bamiyan ;
  7. Accueille en outre avec satisfaction les recommandations de la Réunion technique internationale sur l’avenir du bien du patrimoine mondial de Bamiyan (Salalah, Oman, 3-5 décembre 2018) ;
  8. Note toutefois avec regret que l’État partie n’a pas communiqué de calendrier révisé pour la mise en œuvre des mesures correctives adoptées par le Comité à sa 32esession (Québec, 2008) ;
  9. Regrette l’absence de progrès réalisés dans l’élaboration de mécanismes efficaces de régulation destinés à faire face à la croissance à venir de la population et au développement industriel futur à proximité du bien, et réitère sa demande auprès de l’État partie afin qu’il procède à une modification des limites, conformément aux paragraphes 163-164 des Orientations, et à une révision de la législation nationale afin de renforcer la protection permanente des ressources du patrimoine, et notamment le paysage culturel de la vallée de Bamiyan, qui n’est pas actuellement inclus dans la zone protégée, ainsi que son cadre ;
  10. Note avec une grande préoccupation que les travaux de stabilisation de la niche du Bouddha ouest sont en suspens et lance un appel à la communauté internationale afin qu’elle accorde un soutien technique et financier à la conservation des composantes qui menacent de s’effondrer, afin d’aider l’État partie à parvenir à l'état de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) tel qu’adopté ;
  11. Note par ailleurs que le personnel de sécurité est actuellement financé par le biais d’une coopération internationale et prie instamment et fermement l’État partie d’identifier et d’avoir recours à des ressources financières nationales pour que du personnel de sécurité soit affecté de façon permanente à toutes les composantes du bien ;
  12. Note en outre que les plus importantes interventions techniques pour le bien ont été réalisées grâce à des mécanismes d’assistance internationale, et encourage fermement l’État partie à préparer une stratégie à long terme destinée à garantir durablement des ressources pour les plus importantes opérations, et à coordonner les fonds de la coopération internationale afin de permettre la mise en œuvre d’actions de haute priorité ;
  13. Réitère son profond regret que des décisions irréversibles concernant le Centre culturel de Bamiyan et le musée aient été prises sans en informer le Comité, malgré les dispositions du paragraphe 172 des Orientations et les multiples demandes préalables du Comité, et que la construction se soit poursuive sans qu’une évaluation d’impact sur le patrimoine n’ait été réalisée et soumise à l’examen des Organisations consultatives, et recommande que l’État partie envisage avec beaucoup de soin le contenu du Centre culturel en présentant aux visiteurs non seulement les valeurs culturelles de la région, mais également le bien du patrimoine mondial sur le territoire duquel se trouve le Centre culturel ;
  14. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020 ;
  15. Décide de maintenir le Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (Afghanistan) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2019
Afghanistan
Date d'inscription : 2003
Catégorie : Culturel
Critères : (i)(ii)(iii)(iv)(vi)
Liste en péril (dates) : 2003-présent
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2019) .pdf
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Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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