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Parc national de la Salonga

République démocratique du Congo
Facteurs affectant le bien en 2014*
  • Activités illégales
  • Chasse, récolte et ramassage traditionnels
  • Guerre
  • Pétrole/gaz
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Troubles civils
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Conflit armé, insécurité et instabilité politique ;
  • Braconnage par des militaires et des groupes armés ;
  • Conflits avec les communautés locales à propos des limites du parc ;
  • Impact des villages situés sur le territoire du bien.
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
  • Impact du conflit armé
  • Accroissement du braconnage et de l'empiétement illégal portant atteinte à l’intégrité du site
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

Adopté, voir page https://whc.unesco.org/fr/list/280/documents  Il reste cependant à quantifier les indicateurs de base des résultats d’un recensement des espèces emblématiques.

 

Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
En cours d’établissement
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2014

Montant total accordé: 320 000 dollars EU par la Fondation des Nations Unies et les gouvernements de l’Italie et la Belgique

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2014
Demandes approuvées : 9 (de 1985-2000)
Montant total approuvé : 149 900 dollars E.U.
2000 Emergency assistance to World Natural Heritage of the ... (Approuvé)   5 400 dollars E.U.
1999 Emergency support for Parc National de la Salonga (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1992 Review of the state of conservation of World Heritage ... (Approuvé)   3 750 dollars E.U.
1990 Reinforcement of protection for Salonga National Park: ... (Approuvé)   60 000 dollars E.U.
1990 Training of 2 specialists each from Salonga and Virunga ... (Approuvé)   4 750 dollars E.U.
1987 Financial contribution for the preparation of a ... (Approuvé)   6 000 dollars E.U.
1987 Additional costs of equipment for Salonga National Park (Approuvé)   12 000 dollars E.U.
1985 Equipment and financial contribution towards the ... (Approuvé)   28 000 dollars E.U.
1985 18-month training for a specialist from Salonga ... (Approuvé)   10 000 dollars E.U.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2014

L’Etat partie a transmis, le 1er février 2014, le rapport sur l’état de conservation du bien, disponible (page 29 à 40) à l’adresse suivante : https://whc.unesco.org/fr/list/280/documents.

Le rapport note une nette amélioration de la sécurité dans et autour du bien grâce à la mise en place de patrouilles mixtes ICCN (Institut Congolais pour la conservation de la Nature) et FARDC (Forces Armées de la République démocratique du Congo). Le rapport indique que ces patrouilles ont permis une réduction du braconnage professionnel et note des indices d’augmentation de la population des éléphants, ainsi qu’un taux de rencontre élevé des nids de bonobo. Le rapport indique qu’il reste cependant des poches de résistance et de nouvelles incursions. Une reprise des inventaires systématiques de faune serait prévue pour 2014.

L’Etat partie donne aussi des informations concernant la mise en œuvre d’autres mesures correctives, en particulier :

  • reprise du contrôle des dernières zones sous l’emprise des rebelles et des braconniers : destruction des campements, saisis d’armes et de gibier ;
  • installation de postes de patrouilles, et réhabilitation des infrastructures, dans les deux blocs du bien ;
  • mise en place du logiciel de suivi SMART et formation de vingt gardes à cet outil, ainsi qu’à MIST ;
  • poursuite du processus de délimitation participative des limites du Parc (30 km) et mise en place d’une plateforme de cogestion avec l’association des pêcheurs ;
  • déploiement de patrouilles dans de nouveaux secteurs du Parc.

Le rapport fait état des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des mesures correctives, notamment:

  • éloignement des principaux chefs-lieux et l’absence de moyens financiers ;
  • collaboration insuffisante entre les institutions politiques, judiciaires et administratives ; et
  • conflits entre l’ICCN et les populations locales concernant la démarcation du bien et la gestion des ressources halieutiques.

Enfin, l’Etat partie envisage, en 2014, d’étendre les plateformes de pêcheurs vers d’autres territoires du bien et de réaliser les études socio-économiques afin d’évaluer l’impact écologique des communautés établies au sein du bien.

Le Rapport ne donne aucune indication quant aux projets d’exploration et d’exploitation pétrolière dans la cuvette centrale qui pourraient chevaucher le bien.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2014

Les efforts de l’Etat partie pour pérenniser la sécurisation du bien et pour faire diminuer le braconnage professionnel, notamment des éléphants méritent d’être salués. Les efforts de patrouilles et de lutte anti-braconnage se concentrent sur les zones névralgiques du bien mais les moyens financiers et humains restent limités pour assurer une gestion effective du bien et une couverture de surveillance plus conséquente pour un parc de cette superficie. Bien qu’il ait été soumis depuis des années, le Plan de Gestion du Parc National de la Salonga n’a toujours pas été validé par la Direction Générale de l’ICCN, alors que les conditions sécuritaires actuelles permettraient à l’autorité de gestion de commencer sa mise en œuvre.

Des indices positifs d’une augmentation de la population des éléphants ont été rapportés mais ces analyses restent restreintes compte tenu de la superficie observée, car elles ne permettent pas de disposer de données générales concernant l’état de la faune. C’est pourquoi, il est important de réaliser un nouvel inventaire des espèces clefs afin de quantifier l’état de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et de pouvoir quantifier l’Etat de conservation souhaité en vue du retrait de la Liste du patrimoine mondial en péril ainsi qu’un calendrier réaliste.

Les difficultés rencontrées sont bine notées, particulièrement celles concernant la délimitation du parc et la gestion participative. Il est en effet important de mettre en œuvre une stratégie de conservation communautaire qui impliquera l’ensemble des parties prenantes tant pour la démarcation des limites du parc que pour la gestion des ressources halieutiques. Par ailleurs, il est recommandé que l’Etat partie lance rapidement les études concernant les communautés installées dans le parc et formaliser le statut de protection du couloir écologique entre les deux secteurs du parc.

En l’absence d’information au sujet des projets d’exploration et d’exploitation pétrolière dans la cuvette centrale du bien, il est recommandé que le Comité du patrimoine mondial réitère sa demande à l’Etat partie de fournir des informations sur ces projets, conformément aux décisions 36 COM 7A.7 et 37 COM 7A.7, adoptées en 2012 et en 2013. 

Il est également recommandé que le Comité maintienne le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril et poursuive l’application du mécanisme de suivi renforcé.

Décisions adoptées par le Comité en 2014
38 COM 7A.40
Parc national de Salonga (République démocratique du Congo) (N 280)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 37 COM 7A.7 adoptée lors de sa 37e session (Phnom Penh, 2013),
  3. Accueille avec satisfaction les efforts importants de l’État partie pour la sécurisation du bien et les efforts de patrouilles pour faire diminuer le braconnage professionnel des éléphants, et encourage l’État partie à continuer ces efforts, et les augmenter là où il reste encore des poches de résistance ;
  4. Prend note des difficultés rapportées par les gestionnaires du bien concernant la gestion participative des ressources naturelles et leurs implications dans la démarcation du bien et encourage également l’État partie à mettre en place une stratégie de conservation communautaire ;
  5. Prie l’État partie de continuer à mettre en œuvre les mesures correctives, telles qu’actualisées par la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN de 2012 pour réhabiliter la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
  6. Lance un appel aux bailleurs de fonds pour apporter les appuis financiers et techniques nécessaires au gestionnaire du site pour mettre en œuvre les mesures correctives ;
  7. Réitère sa demande à l’État partie d’entreprendre des inventaires des espèces emblématiques afin de quantifier l’état de la VUE du bien et l’état de conservation souhaité en vue du retrait de la Liste du patrimoine mondial en péril et d’établir un calendrier réaliste ;
  8. Regrette que l’État partie n’ait pas fourni d’informations détaillées sur les projets d’exploration et d’exploitation pétrolière dans la cuvette centrale et qui risquent de chevaucher le bien, comme demandé par le Comité à ses 36e et 37e sessions et prie instamment l’État partie de fournir ces informations ;
  9. Rappelle sa position sur le fait que l’exploitation minière est incompatible avec le statut de patrimoine mondial, politique soutenue par la Déclaration de politique internationale du Conseil international des mines et métaux (ICMM) de ne pas entreprendre de telles activités dans les biens du patrimoine mondial ;
  10. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2015, un rapport actualisé, incluant un résumé exécutif d’une page, sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points mentionnés ci-dessus, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 39e session en 2015 ;
  11. Décide de continuer à appliquer le Mécanisme de suivi renforcé ;
  12. Décide également de maintenir le Parc national de la Salonga (République démocratique du Congo) sur la Liste du patrimoine en péril.

38 COM 7A.42
Décision générale sur les biens de la République démocratique du Congo

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7A.Add,
  2. Rappelant la décision 37 COM 7A.9, adoptée à sa 37e session (Phnom Penh, 2013), et réaffirmant la nécessité de mettre en œuvre la Déclaration de Kinshasa adoptée en 2011,
  3. Note que la situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) s’est améliorée depuis la dernière session mais qu’elle reste toujours instable et salue le courage du personnel de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) et ses efforts pour protéger les biens du patrimoine mondial ;
  4. Prie instamment l’État partie de garantir la mise en œuvre des engagements pris dans la Déclaration de Kinshasa et de s'assurer de la réalisation du Plan d'Action Stratégique et demande à l’État partie d’approuver le décret pour officialiser la création d’un comité interministériel pour suivre la mise en œuvre de la Déclaration de Kinshasa et d’allouer les moyens techniques et financiers nécessaires ;
  5. Réitère sa vive préoccupation quant au projet de Code des hydrocarbures qui pourrait rendre possible des activités d’exploitation pétrolière dans les aires protégées et prie aussi instamment l’État partie d’assurer que le statut de protection des biens du patrimoine mondial soit maintenu ;
  6. Demande également à l’État partie de revoir les autorisations d’exploration et d’exploitation minière et pétrolière pour exclure les biens du patrimoine mondial et de ne pas en accorder à l’intérieur des limites des biens de la RDC et rappelle sa position quant à l’incompatibilité de l’exploration et de l’exploitation minière et pétrolière avec le statut de patrimoine mondial ;
  7. Félicite la compagnie Total pour son engagement à ne pas mener d’activités d’exploration et d’exploitation pétrolière ou gazière dans les sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, principe auquel avait déjà adhéré la compagnie Shell;
  8. Prend note du communiqué de presse de SOCO de n’entreprendre ou de ne mandater aucune exploration ou forage au sein du Parc national de Virunga à moins que l’UNESCO ou le gouvernement de la RDC ne conviennent que ces activités ne sont pas incompatibles avec son statut de patrimoine mondial, de n’entreprendre aucune opération sur un autre site du patrimoine mondial et de veiller à ce que toute activité courante ou future dans les zones tampons adjacentes aux sites du patrimoine mondial ne mette en péril la Valeur universelle exceptionnelle pour laquelle ces sites ont été inscrits ;
  9. Accueille avec satisfaction le soutien des pays donateurs à la conservation des cinq biens de la RDC et lance un appel à la communauté internationale afin de continuer d’apporter son appui à la mise en œuvre des mesures correctives et du plan d’action stratégique pour créer les conditions nécessaires à la réhabilitation de la Valeur universelle exceptionnelle des cinq biens de la RDC ;
  10. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2015, un rapport détaillé, incluant un résumé exécutif d’une page, sur la mise en œuvre de la Déclaration de Kinshasa, la situation des autorisations d’exploration et d’exploitation minière et pétrolière qui chevauchent les biens du patrimoine mondial, ainsi que le Code des hydrocarbures, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 39e session en 2015.
38 COM 8C.2
Mise a jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (sites maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC-14/38.COM/7A et WHC-14/38.COM/7A.Add),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 38 COM 7A.14)
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 38 COM 7A.15)
  • Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 38 COM 7A.31)
  • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 38 COM 7A.21)
  • Colombie, Parc national de Los Katíos (décision 38 COM 7A.32)
  • Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé (décision 38 COM 7A.35)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 38 COM 7A.36)
  • Égypte, Abou Mena (décision 38 COM 7A.1)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 38 COM 7A.30)
  • Éthiopie, Parc national du Simien (décision 38 COM 7A.43)
  • Géorgie, Cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati (décision 38 COM 7A.16)
  • Géorgie, Monuments historiques de Mtskheta (décision 38 COM 7A.17)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 38 COM 7A.33)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 38 COM 7A.29)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 38 COM 7A.28)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 38 COM 7A.2)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 38 COM 7A.3)
  • Jérusalem, Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (décision 38 COM 7A.4)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 38 COM 7A.44)
  • Mali, Tombouctou (décision 38 COM 7A.24)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 38 COM 7A.25)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 38 COM 7A.45)
  • Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 38 COM 7A.5)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo – San Lorenzo (décision 38 COM 7A.20)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 38 COM 7A.22)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 38 COM 7A.12)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 38 COM 7A.12)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 38 COM 7A.12)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 38 COM 7A.12)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 38 COM 7A.12)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 38 COM 7A.12)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 38 COM 7A.34)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 38 COM 7A.37)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 38 COM 7A.38)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 38 COM 7A.39)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 38 COM 7A.40)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 38 COM 7A.41)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 38 COM 7A.46)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 38 COM 7A.18)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 38 COM 7A.26)
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 38 COM 7A.19)
  • Venezuela, Coro et son port (décision 38 COM 7A.23)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 38 COM 7A.13)
Projet de décision :   38 COM 7A.40

Le Comité du patrimoine mondial,

1.  Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7A,

2.  Rappelant la décision 37 COM 7A.7 adoptée lors de sa 37e session (Phnom Penh, 2013),

3.  Accueille avec satisfaction les efforts importants de l’Etat partie pour la sécurisation du bien et les efforts de patrouilles pour faire diminuer le braconnage professionnel des éléphants, et encourage l’Etat partie à continuer ces efforts, et les augmenter là où il reste encore des poches de résistance ;

4.  Prend note des difficultés rapportées par les gestionnaires du bien concernant la gestion participative des ressources naturelles et leurs implications dans la démarcation du bien et encourage également l’Etat partie à mettre en place une stratégie de conservation communautaire ;

5.  Prie l’Etat partie de continuer à mettre en œuvre les mesures correctives, telles qu’actualisées par la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN de 2012 pour réhabiliter la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;

6.  Lance un appel aux bailleurs de fonds pour apporter les appuis financiers et techniques nécessaires au gestionnaire du site pour mettre en œuvre les mesures correctives ;

7.  Réitère sa demande à l’Etat partie d’entreprendre des inventaires des espèces emblématiques afin de quantifier l’état de la VUE du bien et l’Etat de conservation souhaité en vue du retrait de la Liste du patrimoine mondial en péril et d’établir un calendrier réaliste ;

8.  Regrette que l’Etat partie n’ait pas fourni d’informations détaillées sur les projets d’exploration et d’exploitation pétrolière dans la cuvette centrale et qui risquent de chevaucher le bien, comme demandé par le Comité à ses 36e et 37e sessions et prie instamment l’Etat partie de fournir ces informations ;

9.  Rappelle sa position sur le fait que l’exploitation minière est incompatible avec le statut de patrimoine mondial, politique soutenue par la Déclaration de politique internationale du Conseil international des mines et métaux (ICMM) de ne pas entreprendre de telles activités dans les biens du patrimoine mondial ;

10.  Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2015, un rapport actualisé, incluant un résumé exécutif d’une page, sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points mentionnés ci-dessus, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 39e session en 2015 ;

11.  Décide de continuer à appliquer le Mécanisme de suivi renforcé ;

12.  Décide également de maintenir le Parc national de la Salonga (République démocratique du Congo) sur la Liste du patrimoine en péril.

Année du rapport : 2014
République démocratique du Congo
Date d'inscription : 1984
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(ix)
Liste en péril (dates) : 1999-2021
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2014) .pdf
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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