Parc national des Virunga
Facteurs affectant le bien en 1996*
- Activités illégales
- Exploitation minière
- Identité, cohésion sociale, modifications de la population locale / des communautés
- Modification du régime des sols
- Pêche/collecte de ressources aquatiques
- Ressources financières
- Troubles civils
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Incertitudes politiques,
- Nouveaux groupes de populations se sont établis dans le Parc,
- Recherches d'or,
- Pâturage de bétail,
- Destruction de la végétation,
- Braconnage,
- Incursions agricoles,
- Surexploitation des populations de poissons,
- Manque de ressources financièresb
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1996
Montant total approuvé : 177 160 dollars E.U.
1994 | Financial contribution for the protection of ... (Approuvé) | 25 000 dollars E.U. |
1993 | Financial contribution for the purchase of equipment ... (Approuvé) | 20 000 dollars E.U. |
1992 | Review of the state of conservation of World Heritage ... (Approuvé) | 3 750 dollars E.U. |
1991 | Purchase of a motor boat and of spare parts for motor ... (Approuvé) | 40 000 dollars E.U. |
1990 | Training of 2 specialists each from Salonga and Virunga ... (Approuvé) | 4 750 dollars E.U. |
1988 | Equipment to improve protective measures in Virunga ... (Approuvé) | 40 000 dollars E.U. |
1980 | Assistance for Virunga National Park (equipment and ... (Approuvé) | 43 660 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 1996**
avril 1996: mission centre du patrimoine mondial / UICN / WWF
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1996
Le Parc national des Virunga a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril en décembre 1994, à la suite des événements tragiques intervenus au Rwanda et de l'afflux massif de réfugiés en provenance de ce pays. Le Parc national des Virunga, qui est situé à la frontière entre le Rwanda et l'Ouganda, a été déstabilisé par l'arrivée incontrôlée de réfugiés qui a entraîné une déforestation et un braconnage dans son périmètre.
Le Centre a écrit aux autorités pour leur demander que le Comité du patrimoine mondial soit informé de toute mesure à entreprendre pour mettre un terme aux activités de braconnage à l'intérieur du site et pour améliorer le contrôle dans le Parc. Le Centre et l'UICN sont en contact avec plusieurs ONG qui travaillent dans la région. Le Centre et le WWF ont organisé une mission sur place afin d'évaluer l'état de conservation du site et renforcer la coopération entre les différents organismes d'assistance travaillant à la protection du site. La mission sera effectuée du 15 au 30 avril 1996 et un rapport sera fourni au Bureau.
Action requise
Prenant en considération la présence de milliers de réfugiés, le Bureau s'est déclaré préoccupé par la dégradation continue du Parc et a recommandé au Comité de maintenir le site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1996
Le Parc national des Virunga a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril en décembre 1994, à la suite des événements tragiques intervenus au Rwanda et de l'afflux massif de réfugiés en provenance de ce pays. Le Parc national des Virunga, qui est situé à la frontière entre le Rwanda et l'Ouganda, a été déstabilisé par l'arrivée incontrôlée de réfugiés qui a entraîné une déforestation et un braconnage dans son périmètre.
Le Centre a écrit aux autorités pour leur demander que le Comité du patrimoine mondial soit informé de toute mesure à entreprendre pour mettre un terme aux activités de braconnage à l'intérieur du site et pour améliorer le contrôle dans le Parc. Le Centre et l'UICN sont en contact avec plusieurs ONG qui travaillent dans la région et une mission a été organisée sur place avec le WWF afin d'évaluer l'état de conservation du site et renforcer la coopération entre les différents organismes d'assistance travaillant à sa protection. La mission a été effectuée du 15 au 30 avril 1996 et ses conclusions ont été présentées à la vingtième session du Bureau, ainsi que des priorités pour l'octroi d'une assistance internationale. Aucune demande d'assistance n'avait été reçue de la part des autorités zaïroises lors de la préparation du présent document.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 1996
Le Comité pourrait vouloir adopter le texte suivant :
"Prenant en considération la présence de milliers de réfugiés, le Bureau pourrait vouloir se déclarer préoccupé par la dégradation continue du Parc et pourrait vouloir recommander au Comité d'encourager les autorités à préparer les demandes d'assistance internationale appropriées et maintenir le site sur la Liste du patrimoine mondial en péril."
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 1996
20 BUR IV.7
Parc national des Virunga (Zaïre)
Le Bureau a rappelé que le Parc national des Virunga a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril en décembre 1994, à la suite des événements tragiques intervenus au Rwanda et de l'afflux massif de réfugiés en provenance de ce pays. Le Parc national des Virunga, qui est situé à la frontière entre le Rwanda et l'Ouganda, a été déstabilisé par l'arrivée incontrôlée de réfugiés qui a entraîné une déforestation et un braconnage dans son périmètre.
Le Centre a écrit aux autorités pour leur demander que le Comité du patrimoine mondial soit informé de toute mesure à entreprendre pour mettre un terme aux activités de braconnage à l'intérieur du site et pour améliorer le contrôle dans le Parc. Le Centre et l'UICN sont en contact avec plusieurs ONG qui travaillent dans la région et une mission a été organisée sur place avec le WWF afin d'évaluer l'état de conservation du site et renforcer la coopération entre les différents organismes d'assistance travaillant à sa protection. La mission a été effectuée du 15 au 30 avril 1996 et le rapport fait état de graves menaces pesant sur le site, y compris les impacts dus à la présence dans le voisinage de camps abritant plus de 700.000 réfugiés (déforestation, braconnage, etc.). Le rapport présente des recommandations détaillées pour un plan de sauvegarde d'urgence, une collaboration entre différentes organisations (WWF, GTZ, HCR, PNUD, FEM et UNESCO) ainsi que des recommandations spécifiques pour des demandes d'assistance internationale à soumettre par les autorités.
Prenant en considération la présence de milliers de réfugiés, le Bureau s'est déclaré préoccupé par la dégradation continue du Parc et a recommandé au Comité de maintenir le site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
20 BUR IX.A
20 COM VII.C.22
SOC : Parc national des Virunga (Zaïre)
VII.22 Parc national des Virunga (Zaïre)
Le Comité a rappelé que le Parc national des Virunga a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril en décembre 1994, à la suite des événements tragiques intervenus au Rwanda et de l'afflux massif de réfugiés en provenance de ce pays. Le Parc national des Virunga, qui est situé à la frontière entre le Rwanda et l'Ouganda, a été déstabilisé par l'arrivée incontrôlée de réfugiés qui a entraîné une exploitation illégale du bois et un braconnage dans son périmètre.
Le Centre a écrit aux autorités pour leur demander d'informer le Comité du patrimoine mondial de toute mesure à entreprendre pour mettre un terme aux activités illégales à l'intérieur du site et pour améliorer le contrôle dans le Parc. Le Centre et l'UICN sont en contact avec plusieurs ONG qui travaillent dans la région et une mission a été organisée sur place avec le WWF afin d'évaluer l'état de conservation du site et renforcer la coopération entre les différents organismes d'assistance internationale travaillant à sa protection. La mission a été effectuée du 15 au 30 avril 1996 et ses conclusions ont été présentées à la vingtième session du Bureau, ainsi que des priorités pour l'octroi d'une assistance internationale.
Le Secrétariat a informé le Comité de la situation actuelle qui s'est détériorée en raison de l'afflux de réfugiés dans le Parc. Différentes institutions des Nations Unies et organismes d'assistance humanitaire présents dans la région ont été contactés par le Centre et une réunion avec les représentants de la GTZ s'est tenue le 2 décembre 1996 au siège de l'UNESCO. Des pourparlers ont eu lieu avec le Gouvernement canadien pour savoir s'il fallait mettre un spécialiste de la conservation à la disposition des forces placées sous l'autorité canadienne et des équipes du HCR.
Le Comité a longuement débattu de cette tragédie humaine et a rappelé le discours d'ouverture du Directeur général, qui soulignait entre autres que tout en protégeant les sites naturels et culturels, il ne fallait jamais perdre de vue que la protection des vies humaines demeure la priorité essentielle. Le Comité a souligné la situation particulière au Zaïre et a lancé un appel à la communauté internationale pour aider à résoudre cette situation tragique.
Prenant en considération la présence de milliers de réfugiés, le Comité s'est déclaré profondément préoccupé par la dégradation continue du Parc et la tragédie humaine et a encouragé le Centre à travailler avec les autorités pour coordonner l'assistance internationale et maintenir le site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.