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Chaussée des Géants et sa côte

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord
Facteurs affectant le bien en 2013*
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Vastes infrastructures et/ou installations touristiques / de loisirs
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

Développement d’un terrain de golf

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2013
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2013**

Février 2013 : mission de conseil de l’UICN

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2013

Dans sa décision 36 COM 7C, le Comité du patrimoine mondial a demandé à l'État partie de stopper le projet de développement d’un hôtel et d’un terrain de golf au voisinage du bien jusqu'à la réalisation d'une évaluation de l'impact potentiel du projet d'aménagement sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien. Avant la décision du Comité, le Centre du patrimoine mondial, par une lettre datée du 31 mai 2012, a suggéré à l’État partie d’inviter une mission de conseil eu égard à l’échelle de ce projet de développement. Du 20 au 22 février 2013, à l’invitation de l’État partie, une mission de conseil de l’UICN a visité le bien afin d’évaluer l’état de conservation général du bien et fournir un conseil technique sur sa conservation et un développement respectueux du patrimoine.

a)  Etat de conservation général

La mission de conseil de l’UICN a trouvé que la VUE du bien relativement au critère (viii) a été conservée. Elle a noté que le nouveau centre de visiteurs, qui remplace une structure existante sur le bien au moment de l’inscription, et qui avait été l’objet de rapports au Comité lors de ses 27e (UNESCO, 2003), 29e (Durban, 2005) et 32e sessions (Ville de Québec, 2008), est bien intégré dans le paysage environnant. Elle note cependant qu’aucune zone tampon n’a été définie malgré les recommandations de la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN de février 2003 qui suggérait l’établissement d’une zone tampon clairement définie qui offrirait la meilleure protection des valeurs et de l’intégrité du bien, étant donné que celui-ci est également inscrit au titre du critère (vii) pour sa beauté naturelle exceptionnelle. La mission de conseil de l’UICN rappelle aussi que la mission de 2003 avait signalé que le cadre paysager était crucial pour la conservation de la beauté naturelle du bien et avait par conséquent recommandé d’examiner avec soin toutes les dispositions de zonage afin de préserver les valeurs paysagères de l’aire de beauté naturelle exceptionnelle (AONB) qui entoure le bien. Elle avait aussi recommandé de n’autoriser aucun développement potentiellement susceptible de menacer ces valeurs.

b)  Projets de développement

La mission de conseil de l’UICN a examiné l’état de conservation du bien. Elle a considéré que le projet de développement d’un hôtel et d’un terrain de golf dénommé Runkerry ne respectait pas les principes d’un développement respectueux du patrimoine étant donné son ampleur et sa localisation dans l’environnement immédiat du bien et son impact négatif potentiel sur la VUE et l’intégrité du bien. Le projet de développement est situé à 550 mètres de distance de la limite du bien, dont la superficie est de 70 ha, et s’étend sur 148 ha dans une aire de beauté naturelle exceptionnelle qui comprend un haut plateau et un paysage rural exposé de pâturage.

La mission de conseil a noté qu’à ce jour, aucune évaluation spécifique de l’impact du développement sur la VUE n’a été entreprise. Sur la base d’un examen des informations disponibles, la mission considère que le projet de développement d’un terrain de golf créerait un changement irréversible du caractère du paysage et aurait un impact sur des vues importantes dans l’environnement du bien. La mission a noté que l’impact sur le paysage comprend l’incorporation d’un paysage de dunes et d’un paysage rural dans un environnement extrêmement apprêté. De plus, le parcours de golf de 18 trous et les différents bâtiments associés, notamment 75 bungalows, l’immeuble de l’académie de golf de 10 mètres de haut et un hôtel de 120 chambres comptant de grandes surfaces vitrées, auraient un impact sur les vues importantes du cadre paysager.

La mission de conseil de l’UICN recommande que, étant donné l’impact considérable sur le cadre paysager et les vues importantes qui soutiennent la VUE du bien, ce développement ne soit pas autorisé, du moins à l’échelle et dans le lieu proposé actuellement.

c)  Politiques d’aménagement du territoire liées à la protection et au développement respectueux du patrimoine

L’UICN rappelle que la politique nationale d’aménagement du territoire du Royaume-Uni comprend des dispositions pour la protection des biens inscrits au patrimoine mondial, en particulier la Déclaration de politique d’aménagement du territoire N°6 (PPS6) du ministère de l’environnement d’Irlande du Nord (DoENI), qui définit clairement que “tout développement qui porterait atteinte [aux biens du patrimoine mondial] ou à l’intégrité de leur environnement ne sera autorisés que dans des circonstances exceptionnelles”. L’UICN note aussi le projet de politique COU12 relatif au ‘Cadre paysager distinctif’ du bien où se situe le projet de développement, qui prévoit qu’“aucun développement proposé dans le ‘Cadre paysager distinctif’ en dehors des limites d’un développement urbain ne sera approuvé, à l’exception d’équipements de taille extrêmement modeste, sans préjudice pour le paysage, qui répondent strictement aux besoins des visiteurs du [bien]”.

Concernant le cas précis du projet du golf de Runkerry, l’UICN considère qu’il ne semble correspondre ni à la qualification d’“équipement de taille extrêmement modeste” ni au cas de “circonstances exceptionnelles” qui autoriserait le développement dans le cadre de la PPS6.

L’UICN note que le jugement écrit du contrôle juridictionnel autorisant le développement se réfère au dossier de février 2012 soumis au Secrétaire d’État recommandant l’approbation du projet de développement, indiquant que ce développement aurait “un impact visuel et paysager important sur le cadre du bien”, lequel serait toutefois compensé par des considérations d’ordre économique et touristique. L’UICN note aussi que le jugement écrit contient des réserves importantes concernant l’approche choisie par les autorités responsables du Royaume-Uni concernant l’évaluation d’impacts sur la VUE. Le jugement note également que les autorités responsables du Royaume-Uni auraient adopté une position "surprenante à bien des égards" concernant la consultation et "le rôle de l’UNESCO", notamment lorsqu’il considère que, “une fois notifiée, une décision s’accorde avec le paragraphe 172 des Orientations [devant guider la mise en œuvre de la Convention], dans la mesure où […] l’objet de l’exercice est de dialoguer avec le [Comité du patrimoine mondial] [...] avant que la décision soit prise.”

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2013

Le Centre du patrimoine mondial et l’UICN notent la demande du Comité dans sa décision 36 COM 7C et considèrent que le processus de planification du projet d’un terrain de golf de Runkerry n’a pas permis de prendre correctement en considération les impacts sur la VUE du bien. Ils rappellent que le projet de développement est situé à 550 m en dehors des limites du bien, dans une aire de beauté naturelle exceptionnelle protégée au niveau national (AONB).

Le Centre du patrimoine mondial et l’UICN notent par ailleurs qu’aucune zone tampon n’est définie pour permettre la protection des valeurs et de l’intégrité du bien, en particulier sa beauté naturelle exceptionnelle, en préservant les valeurs paysagères de l’aire de beauté naturelle exceptionnelle (AONB) qui entoure le bien.

Étant donné les caractéristiques du projet de développement d’un terrain de golf, il est recommandé que celui-ci ne soit autorisé ni à cette échelle ni à cet emplacement afin d’éviter de porter toute atteinte au cadre paysager et aux vues importantes du bien qui contribuent à sa valeur universelle exceptionnelle. Le Comité peut par conséquent souhaiter réitérer sa demande à l’État partie de stopper le développement jusqu’à ce que les impacts aient été évalués en détail.

Notant les inquiétudes soulevées par la mission et la justice britannique concernant la manière actuelle de consulter le Comité du patrimoine mondial, le Centre du patrimoine mondial et l’UICN recommandent de plus que le Comité encourage fortement l’État partie à envisager de renforcer ses dispositions légales et son cadre de planification afin de permettre aux autorités nationales d’assurer leurs responsabilités en matière d’application de la Convention du patrimoine mondial au niveau national, en établissant une priorité claire et cohérente en faveur de la protection de la VUE des biens d patrimoine mondial situés au Royaume-Uni. 

Décisions adoptées par le Comité en 2013
37 COM 7B.28
Chaussée des géants et sa côte (Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord) (N 369)

Le Comité du patrimoine mondial,

1.  Ayant examiné le document WHC-13/37.COM/7B.Add,

2. Rappelant la décision 36 COM 7C , adoptée à sa 36e session (Saint-Pétersbourg, 2012),

3. Regrette que l’État partie n’ait pas tenu le Comité pleinement informé du développement du golf de Runkerry avant que soient prises des décisions difficilement réversibles, conformément au paragraphe 172 des Orientations  ;

4. Réitère sa demande à l’État partie de stopper le projet de développement d’un terrain de golf jusqu'à la réalisation d'une évaluation de l'impact potentiel du projet d'aménagement sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;

5. Invite l’État partie à consulter le Centre du patrimoine mondial et l’UICN sur les modifications et autres solutions de rechange envisageables pour le projet de développement d’un terrain de golf afin d’éviter tout impact négatif sur la VUE du bien ;

6. Encourage fortement l’État partie à envisager de renforcer ses dispositions légales et son cadre de planification afin de permettre aux autorités nationales d’assurer leurs responsabilités en matière de mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial au niveau national concernant des projets de développement susceptibles d’avoir un impact sur les biens du patrimoine mondial, de veiller à ce que les impacts potentiels de tels développements sur la VUE de tout bien du patrimoine mondial situé sur son territoire soient correctement évalués dans le cadre d’une évaluation de l’impact sur l’environnement (EIE), ou d’une évaluation spécifique de l’impact sur le patrimoine (EIP), et enfin de s’assurer que les développements ayant un impact négatif sur la VUE ne soient pas autorisés ;

7. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2014 , un rapport sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre de ce qui précède, ainsi qu’une copie de la EIE du projet de développement d’un terrain de golf de Runkerry, y compris une évaluation complète de son impact sur la VUE du bien. 

37 COM 8E
Adoption des déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle
Le Comité du patrimoine mondial,

1.  Ayant examiné les documents WHC-13/37.COM/8E et WHC-13/37.COM/8E.Add,

2.  Félicite les États Parties pour l’excellent travail accompli dans l’élaboration de déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle pour les biens du patrimoine mondial dans leurs territoires ;

3.  Adopte les déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle,  telles que présentées dans l’Annexe I du Document WHC-13/37.COM/8E, pour les biens du patrimoine mondial suivants :

  • Allemagne : Weimar classiqus ; Site fossilifère de Messel ; Trèves – monuments romains, cathédrale Saint-Pierre et église Notre-Dame ; Cathédrale d'Aix-la-Chapelle ; Cathédrale de Cologne ; Ville hanséatique de Lübeck ; Centres historiques de Stralsund et Wismar ; Museumsinsel (Île des musées), Berlin ; Vieille ville de Ratisbonne et Stadtamhof ; Cathédrale de Spire ; Hôtel de ville et la statue de Roland sur la place du marché de Brême ; Ville de Bamberg ;
  • Andorre : La Vallée du Madriu-Perafita-Claror ;
  • Afrique du Sud : uKhahlamba / Parc du Drakensberg ;
  • Argentine : Cueva de las Manos, Río Pinturas ; Ensemble et estancias jésuites de Córdoba ; Quebrada de Humahuaca ; Parc national de l'Iguazu ;
  • Australie : Baie Shark, Australie occidentale ; Région des montagnes Bleues ; Palais royal des expositions et jardins Carlton ; Région des lacs Willandra ; Parc national de Kakadu ;
  • Autriche/ Hongrie : Paysage culturel de Fertö / Neusiedlersee ;
  • Bangladesh : Les Sundarbans ; Ruines du Vihara bouddhique de Paharpur ; 
  • Belgique : La Grand-Place de Bruxelles ;
  • Belgique/France : Beffrois de Belgique et de France ;
  • Bolivie : Fort de Samaipata ; Tiwanaku : centre spirituel et politique de la culture Tiwanaku ; Ville historique de Sucre; Missions jésuites de Chiquitos ;
  • Brésil : Parc national de Serra de Capivara ;
  • Chili : Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura ; Parc national de Rapa Nui ; Églises de Chiloé ; Ville minière de Sewell ; Quartier historique de la ville portuaire de Valparaiso ;
  • Chine : Région d’intérêt panoramique et historique de Huanglong ; Mont Huangshan ; Résidence de montagne et temples avoisinants à Chengde ; Vieille ville de Ping Yao ; Jardins classiques de Suzhou ; Palais d'Été, Jardin impérial de Beijing ; Anciens villages du sud du Anhui – Xidi et Hongcun ; Grottes de Longmen ; Grottes de Yungang ; Yin Xu ; Tombes impériales des dynasties Ming et Qing ; Centre historique de Macao ; Mausolée du premier empereur Qin ;
  • Colombie : Port, forteresses et ensemble monumental de Carthagène ; Centre historique de Santa Cruz de Mompox ; Parc archéologique de San Agustín ; Parc archéologique national de Tierradentro ;
  • Costa Rica : Zone de conservation de Guanacaste ; 
  • Cuba : Trinidad et la vallée de Los Ingenios ; Parc national Desembarco del Granma ; Parc national Alejandro de Humboldt ; Vieille ville de La Havane et son système de fortifications ;
  • Chypre : Choirokoitia ; Eglises peintes de la région de Troodos ; 
  • Danemark : Château de Kronborg ;
  • El Salvador : Site archéologique de Joya de Cerén ;
  • Equateur : Ville de Quito ; Centre historique de Santa Ana de los Ríos de Cuenca ; Îles Galápagos ;
  • Ethiopie : Axoum ; Fasil Ghebi ;
  • Finlande/Suède : Haute Côte / Archipel de Kvarken ;
  • Guatemala: Parc archéologique et ruines de Quirigua ; Antigua Guatemala ;
  • Grèce : Mont Athos ;
  • Honduras : Site maya de Copán ;
  • Hongrie : Hollókő, le vieux village et son environnement ; Abbaye bénédictine millénaire de Pannonhalma et son environnement naturel ; Nécropole paléochrétienne de Pécs (Sopianae) ; Paysage culturel historique de la région viticole de Tokaj ; Parc national de Hortobágy - la Puszta ; Budapest, avec les rives du Danube, le quartier du château de Buda et l’avenue Andrássy ;
  • Hongrie/Slovaquie : Grottes du karst d'Aggtelek et du karst de Slovaquie ;
  • Inde : Temple du Soleil à Konârak ; Ensemble monumental de Hampi ; Ensemble du temple de la Mahabodhi à Bodhgaya ; Grottes d'Elephanta ; Les grands temples vivants Chola ; Gare Chhatrapati Shivaji (anciennement gare Victoria) ; Chemins de fer de montagne en Inde ;
  • Indonésie : Parc national de Ujung Kulon ; Parc national de Komodo ; Parc national de Lorentz ; Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra ; Site des premiers hommes de Sangiran ;
  • Iran (République islamique d') : Pasargades ; Takht-e Sulaiman ;
  • Irlande : Ensemble archéologique de la vallée de la Boyne ;
  • Italie : Venise et sa lagune ;
  • Japon : Yakushima ; Shirakami-Sanchi ; Monuments bouddhiques de la région d'Horyu-ji ; Shiretoko ; Monuments historiques de l'ancienne Kyoto (villes de Kyoto, Uji et Otsu) ; Sanctuaires et temples de Nikko ; Sites sacrés et chemins de pèlerinage dans les monts Kii ; Sanctuaire shinto d'Itsukushima ; Himeji-jo ;
  • Lettonie : Centre historique de Riga ;
  • Lituanie : Centre historique de Vilnius ;
  • Luxembourg : Ville de Luxembourg : vieux quartiers et fortifications ;
  • Malaisie : Parc du Kinabalu ;
  • Maurice : Aapravasi Ghat ;
  • Mexique : Cité préhispanique de Teotihuacan ; Centre historique de Morelia ; Premiers monastères du XVI e siècle sur les versants du Popocatepetl ; Zone de monuments historiques de Querétaro ; Ville historique fortifiée de Campeche ; Missions franciscaines de la Sierra Gorda de Querétaro ; Paysage d’agaves et anciennes installations industrielles de Tequila ; Sanctuaire de baleines d’El Vizcaino ; Ancienne cité maya de Calakmul, Campeche ; Zone de monuments archéologiques de Xochicalco ; Zone de monuments historiques de Tlacotalpan ; Ville préhispanique de Chichen – Itza ; Centre historique de Zacatecas ; Centre historique de Oaxaca et zone archéologique de Monte Alban ; Sian Ka’an ; Maison-atelier de Luis Barragán ; Peintures rupestres de la Sierra de San Francisco ; Zone archéologique de Paquimé, Casas Grandes ; Centre historique de Puebla ; Ville historique de Guanajuato et mines adjacentes ; Ville précolombienne d’Uxmal ; Hospice Cabañas, Guadalajara ; Îles et aires protégées du Golfe de Californie ; Centre historique de Mexico et Xochimilco ; Cité préhispanique et parc national de Palenque ; El Tajin, cité préhispanique ;
  • Nicaragua : Ruines de León Viejo ;
  • Nigeria : Paysage culturel de Sukur ;
  • Norvège : Art rupestre d’Alta ; « Stavkirke » d’Urnes ; Quartier de « Bryggen » dans la ville de Bergen ;
  • Oman : Sites archéologiques de Bat, Al-Khutm et Al-Ayn ;
  • Ouzbékistan : Itchan Kala ;
  • Pakistan : Taxila ; Monuments historiques à Makli, Thatta ; Fort de Rohtas ; Ruines bouddhiques de Takht-i-Bahi et vestiges de Sahr-i-Bahlol ;
  • Panama : Parc national du Darien ; Site archéologique de Panamá Viejo et district historique de Panamá ;
  • Paraguay : Missions jésuites de la Santísima Trinidad de Paraná et Jesús de Tavarangue ;
  • Pays-Bas : Ir. D.F. Woudagemaal (station de pompage à la vapeur de D.F. Wouda) ; Schokland et ses environs ; Droogmakerij de Beemster (Polder de Beemster) ; Rietveld Schröderhuis (Maison Schröder de Rietveld) ;
  • Pérou : Ville de Cuzco ; Site archéologique de Chavin ; Centre historique de Lima ; Sanctuaire historique de Machu Picchu ;
  • Philippines : Ville historique de Vigan ;
  • République démocratique populaire lao : Ville de Luang Prabang ;
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord : Paysage industriel de Blaenavon ; Palais de Blenheim ; Cathédrale, abbaye Saint-Augustin et église Saint-Martin à Cantorbéry ; Châteaux forts et enceintes du roi Édouard Ier dans l'ancienne principauté de Gwynedd ; Ville de Bath ; Cathédrale et château de Durham ; Chaussée des Géants et sa côte ; Coeur néolithique des Orcades ; Gorge d'Ironbridge ; Maritime Greenwich ; New Lanark ; Vieille ville et Nouvelle ville d'Edimbourg ; Stonehenge, Avebury et sites associés ; Parc de Studley Royal avec les ruines de l'abbaye de Fountains ; Tour de Londres ; Île de St Kilda ; Palais de Westminster, l'abbaye de Westminster et l'église Sainte-Marguerite ;
  • Suisse :  Abbaye de Saint-Gall ; Couvent bénédictin Saint-Jean-des-Sœurs à Müstair ; Vieille ville de Berne ; Trois châteaux, muraille et remparts du bourg de Bellinzone ;
  • Thaïlande : Complexe forestier de Dong Phayayen-Khao Yai ; Sanctuaires de faune de Thung Yai-Huai Kha Khaeng ; Ville historique de Sukhothaï et villes historiques associées ; Site archéologique de Ban Chiang ;
  • Turquie : Parc national de Göreme et sites rupestres de Cappadoce ; Nemrut Dağ ; Grande mosquée et hôpital de Divriği ; Hierapolis-Pamukkale ;
  • Uruguay : Quartier historique de la ville de Colonia del Sacramento ;
  • Venezuela : Coro et son port ; Ciudad Universitaria de Caracas ;

4.  Décide que les déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle des biens du patrimoine mondial en péril seront passées en revue par les Organisations consultatives en priorité ;

5.  Décide également que, compte tenu du grand nombre de déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle à examiner, l’ordre dans lequel elles seront passées en revue par les Organisations consultatives suivra le deuxième cycle de soumission de Rapports périodiques, tel que :

  • biens du patrimoine mondial dans les États arabes ;
  • biens du patrimoine mondial en Afrique ;
  • biens du patrimoine mondial en Asie et Pacifique ;
  • biens du patrimoine mondial en Amérique latine et aux Caraïbes ;
  • biens du patrimoine mondial en Europe et Amérique du Nord ;

6.  Demande au Centre du patrimoine mondial d'harmoniser l'ensemble des sous-titres dans les Déclarations adoptées de valeur universelle exceptionnelle lorsque cela s’avère approprié et lorsque les ressources et le temps du personnel permettent d’effectuer ce travail ;

7.  Demande également aux États parties, aux Organisations consultatives et au Centre du patrimoine mondial de s’assurer de l’utilisation d’un langage neutre à l’égard du genre dans les Déclarations proposées pour l’adoption par Comité du patrimoine mondial ;

8.  Demande en outre au Centre du patrimoine mondial de s’assurer que les Déclarations adoptées sont conformes aux décisions ultérieures du Comité du patrimoine mondial concernant les modifications de noms des biens du patrimoine mondial et les refléter dans la totalité du texte des Déclarations concernées, en consultation avec les États parties et les Organisations consultatives ;

9.  Demande par ailleurs aux États parties de fournir un soutien au Centre du patrimoine mondial pour la traduction des Déclarations adoptées de valeur universelle exceptionnelle vers l’anglais ou le français selon les cas, et demande finalement au Centre de les publier sur son site Internet.

Projet de décision :  37 COM 7B.26

Le Comité du patrimoine mondial,

1.  Ayant examiné le document WHC-13/37.COM/7B.Add,

2.  Rappelant la décision 36 COM 7C, adoptée à sa 36e session (Saint-Pétersbourg, 2012),

3.  Regrette que l’État partie n’ait pas tenu le Comité pleinement informé du développement du golf de Runkerry avant que soient prises des décisions difficilement réversibles, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;

4.  Réitère sa demande à l’État partie de stopper le projet de développement d’un terrain de golf jusqu'à la réalisation d'une évaluation de l'impact potentiel du projet d'aménagement sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;

5.  Invite l’État partie à consulter le Centre du patrimoine mondial et l’UICN sur les modifications et autres solutions de rechange envisageables pour le projet de développement afin d’éviter tout impact négatif sur la VUE du bien ;

6.  Encourage fortement l’État partie à envisager de renforcer ses dispositions légales et son cadre de planification afin de permettre aux autorités nationales d’assurer leurs responsabilités en matière de mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial au niveau national concernant des projets de développement susceptibles d’avoir un impact sur les biens du patrimoine mondial, de veiller à ce que les impacts potentiels de tels développements sur la VUE de tout bien du patrimoine mondial situé sur son territoire soient correctement évalués dans le cadre d’une évaluation de l’impact sur l’environnement (EIE), ou d’une évaluation spécifique de l’impact sur le patrimoine (EIP), et enfin de s’assurer que les développements ayant un impact négatif sur la VUE ne soient pas autorisés ;

7.  Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2014, un rapport sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre de ce qui précède, ainsi qu’une copie de la EIE du projet de développement d’un terrain de golf de Runkerry, y compris une évaluation complète de son impact sur la VUE du bien.

 

Année du rapport : 2013
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord
Date d'inscription : 1986
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(viii)
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 37COM (2013)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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