Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

Liste du patrimoine mondial

Catégorie: Biens culturelsclose
En danger : ouiclose
Afficher par : pays
Éléments :Tousclose
41
Biens
0
Transfrontaliers
19
États parties avec biens sur 196
0
Délistés
En péril
Culturels
0
Naturels
0
Mixtes

Afghanistan

  • Minaret et vestiges archéologiques de Djam

    Haut de 65m, le minaret de Djam est une construction gracieuse et élancée datant du XIIe siècle. Recouvert d’une décoration complexe en briques et portant une inscription de tuiles bleues au sommet, il est remarquable par la qualité de son architecture et de ses motifs décoratifs, qui représentent l’apogée d’une tradition artistique propre à cette région. Son impact est renforcé par un environnement spectaculaire : une vallée profonde qui s’ouvre entre d’imposantes montagnes au cœur de la province du Ghor.

  • Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan

    Le paysage culturel et les vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan illustrent les développements artistiques et religieux qui, du Ier au XIIIe siècle, ont caractérisé l’ancienne Bactriane, intégrant diverses influences culturelles pour former l’école d’art bouddhique du Gandhara. Le site contient plusieurs ensembles monastiques et sanctuaires bouddhistes, ainsi que des édifices fortifiés de la période islamique. Il témoigne également de la tragique destruction des deux bouddhas debout par les taliban, qui ébranla le monde en mars 2001.

Autriche

  • Centre historique de Vienne

    Vienne s’est développée à partir des premiers établissements celtes et romains, en passant par la ville médiévale puis baroque, jusqu’à devenir la capitale de l’Empire austro-hongrois. Elle a joué un rôle fondamental en tant que haut lieu de la musique européenne et demeure associée aux grands compositeurs, du classicisme viennois à la musique moderne. Le centre historique de Vienne abrite une grande variété d’éléments architecturaux, notamment des palais baroques et des jardins ainsi que l’ensemble de la Ringstrasse datant de la fin du XIXe siècle.

Bolivie (État plurinational de)

  • Ville de Potosí

    L’endroit était considéré au XVIe siècle comme le plus grand complexe industriel du monde. L’extraction du minerai d’argent était assurée par une série de moulins à eau. L’ensemble actuel comprend les monuments industriels du Cerro Rico, où l’eau est amenée par un système compliqué d’aqueducs et de lacs artificiels, la ville coloniale avec la Casa de la Moneda, l’église de San Lorenzo, des demeures nobles et les « barrios mitayos » qui étaient les quartiers ouvriers.

Égypte

  • Abou Mena

    Ville sainte paléochrétienne, Abou Mena, bâtie sur la tombe du martyr Ménas d'Alexandrie, mort en 296, a conservé son église, son baptistère, ses basiliques, ses établissements publics, ses rues, ses monastères, ses maisons et ses ateliers.

État de Palestine

  • Palestine : terre des oliviers et des vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir

    Ce site est situé à quelques kilomètres au sud-ouest de Jérusalem, dans les hautes terres entre Naplouse et Hébron. Le paysage de collines de Battir comprend une série de vallées agricoles, widian, caractérisées par des terrasses de pierre, certaines irriguées pour la production maraîchère, d’autres sèches et plantées de vignes et d’oliviers. Le développement de ces terrasses cultivées, dans un environnement très montagneux, s’est appuyé sur un réseau de canaux d’irrigation alimenté par des sources souterraines. L’eau collectée grâce à ce réseau est attribuée selon un système traditionnel de répartition équitable entre les familles du village de Battir, situé à proximité de ce paysage culturel.

  • Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil

    L’utilisation d’une pierre calcaire locale a marqué la construction de la vieille ville d’Hébron/Al-Khalil au cours de la période mamelouke, entre 1250 et 1517. Le centre d’intérêt de la ville était le site de la mosquée Al-Ibrahim/le tombeau des Patriarches, dont les édifices se trouvent dans l’enceinte construite au ier siècle de notre ère pour protéger les tombes du patriarche Abraham/Ibrahim et de sa famille. Ce lieu devint un site de pèlerinage pour les trois religions monothéistes : judaïsme, christianisme et islam. La ville était située au croisement de routes commerciales de caravanes cheminant entre le sud de la Palestine, le Sinaï, l’est de la Jordanie et le nord de la péninsule arabique. Bien que la période ottomane (1517-1917) qui a suivi ait annoncé une extension de la ville aux zones environnantes et qu’elle ait apporté de nombreux ajouts architecturaux, en particulier la surélévation des maisons avec la construction d’étages supplémentaires, la morphologie globale de la ville mamelouke a persisté dans l’organisation hiérarchique des quartiers, déterminés par des rassemblements autour de l’origine ethnique, de la religion ou de la profession, et des maisons dont les pièces sont organisées selon un système d’arborescence.

  • Monastère de Saint Hilarion/ Tell Umm Amer

    Situés sur les dunes côtières de la municipalité de Nousseirat, les vestiges du monastère de Saint Hilarion/Tell Umm Amer, représentent l’un des sites monastiques les plus anciens du Moyen-Orient, datant du IVe siècle. Le monastère, fondé par Saint Hilarion, accueillit des ermites avant de devenir le lieu de vie d’une communauté cénobitique. Première communauté monastique en terre sainte, elle permit la diffusion des pratiques monastiques dans la région. Le monastère occupait une position stratégique, au carrefour des principales routes de commerce et d’échanges entre l’Asie et l’Afrique. Cette localisation favorable en fit un centre d’échanges religieux, culturels et économiques, illustrant la prospérité des centres monastiques désertiques de la période byzantine.

Iraq

  • Hatra

    Grande cité fortifiée sous l'influence de l'Empire parthe et capitale du premier royaume Arabe, Hatra résista deux fois aux Romains, en 116 et en 198, grâce à sa muraille renforcée de tours. Les vestiges de la ville, et en particulier les temples où l'architecture grecque et romaine se combine avec des éléments de décor d'origine orientale, témoignent de la grandeur de sa civilisation.

  • Assour (Qal'at Cherqat)

    La cité antique d’Assour se trouve sur les rives du Tigre, dans le nord de la Mésopotamie, dans une zone géo-écologique particulière, à la frontière séparant l’agriculture avec système d’irrigation de celle qui n’en possède pas. La ville est née au troisième millénaire avant J.-C. Du XIVe au IXe  siècle avant J.-C., en tant que première capitale de l’Empire assyrien, elle fut une ville-État et un carrefour commercial international. Elle fut aussi la capitale religieuse des Assyriens, associée au dieu Assour. La ville fut détruite par les Babyloniens mais renaquit de ses cendres à l'époque parthe, aux Ie r et IIe  siècles.

  • Ville archéologique de Samarra

    Siège d’une puissante capitale islamique qui régna sur les provinces de l’Empire abbasside, qui s’étendit pendant un siècle de la Tunisie à l’Asie centrale, la ville est située sur les berges du Tigre, à 130 km au nord de Bagdad. Elle s’étend sur 41,5 km du nord au sud pour une largeur qui varie entre 4 et 8 km. Elle témoigne d’innovations architecturales et artistiques qui se sont développées ici et se sont répandues dans les autres régions du monde islamique et au-delà. La Grande Mosquée et son minaret en spirale, datant du IXe siècle, est l’un des nombreux monuments remarquables du site ; 80 % de la ville reste à mettre au jour.

Jérusalem (site proposé par la Jordanie)

  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts

    Ville sainte du judaïsme, du christianisme et de l'islam, Jérusalem a toujours eu une valeur symbolique. Parmi ses 220 monuments historiques, se détache le formidable Dôme du Rocher, construit au VIIe siècle et décoré de beaux motifs géométriques et floraux. Il est reconnu par les trois religions comme le lieu du sacrifice d'Abraham. Le mur des Lamentations sert de limite aux quartiers des différentes communautés religieuses, tandis que la Rotonde de la Résurrection abrite le tombeau du Christ.

Liban

  • Foire internationale Rachid Karameh-Tripoli

    Située au nord du Liban, la Foire Internationale Rachid Karameh de Tripoli a été conçue à partir de 1962 par l’architecte brésilien Oscar Niemeyer sur un terrain de 70 hectares situé entre le centre historique de Tripoli et le port Al Mina. Le bâtiment principal de la foire est constitué d’une immense halle couverte en forme de boomerang de 750 mètres de longueur par 70 mètres de largeur sous laquelle les différents pays pouvaient installer librement leurs espaces d’exposition. Cette Foire a constitué le projet phare de la politique de modernisation du Liban dans les années 1960.  La collaboration étroite entre Oscar Niemeyer, architecte de l’opération, et les ingénieurs libanais ont constitué un exemple remarquable d’échanges entre les différents continents. Par son échelle et la richesse de son expression formelle, elle constitue l’une des œuvres majeures représentatives de l’architecture moderne du XXe siècle dans le Proche-Orient arabe.

Libye

  • Site archéologique de Cyrène

    Colonie des Grecs de Théra, Cyrène fut l'une des principales villes du monde hellénique. Romanisée, elle resta une grande capitale jusqu'au tremblement de terre de 365. Un millénaire d'histoire est inscrit dans ses ruines, célèbres depuis le XVIIIe siècle.

  • Site archéologique de Leptis Magna

    Embellie et agrandie par Septime Sévère, enfant du pays devenu empereur, Leptis Magna était l'une des plus belles villes de l'Empire romain, avec ses grands monuments publics, son port artificiel, son marché, ses entrepôts, ses ateliers et ses quartiers d'habitation.

  • Site archéologique de Sabratha

    Comptoir phénicien drainant les produits de l'Afrique intérieure, Sabratha fit partie de l'éphémère royaume numide de Massinissa avant d'être romanisée et reconstruite aux IIe et IIIe siècles.

  • Sites rupestres du Tadrart Acacus

    À la frontière du Tassili n'Ajjer algérien, également site du patrimoine mondial, ce massif rocheux est riche de milliers de peintures rupestres de styles très différents dont les plus anciennes remontent à 12 000 ans environ av. J.-C., les plus récentes pouvant être datées du Ier siècle de l'ère chrétienne. Ces peintures reflètent les modifications profondes de la faune et de la flore, ainsi que les divers modes de vie des populations qui se sont succédé dans cette partie du Sahara.

  • Ancienne ville de Ghadamès

    Bâtie dans une oasis, Ghadamès, « la perle du désert », est une des plus anciennes cités présahariennes et un exemple exceptionnel d'habitat traditionnel. Son architecture domestique se caractérise par les différentes fonctions assignées à chaque niveau : rez-de-chaussée servant de réserve à provisions, étage familial surplombant des passages couverts aveugles qui permettent une circulation presque souterraine dans la ville et terrasses à ciel ouvert réservées aux femmes.

Mali

  • Villes anciennes de Djenné

    Habité depuis 250 av. J.-C., le site de Djenné s'est développé pour devenir un marché et une ville importante pour le commerce transsaharien de l'or. Aux XVe et XVIe siècles, la ville a été un foyer de diffusion de l'islam. Ses maisons traditionnelles, dont près de 2 000 ont été préservées, sont bâties sur des petites collines toguere et adaptées aux inondations saisonnières.

  • Tombouctou

    Dotée de la prestigieuse université coranique de Sankoré et d'autres medersa, Tombouctou était aux XVe et XVIe siècles une capitale intellectuelle et spirituelle et un centre de propagation de l'islam en Afrique. Ses trois grandes mosquées (Djingareyber, Sankoré et Sidi Yahia) témoignent de son âge d'or. Bien que restaurés au XVIe siècle, ces monuments sont aujourd'hui menacés par l'avancée du sable.

  • Tombeau des Askia

    La spectaculaire structure pyramidale du tombeau des Askia, édifiée par Askia Mohamed, Empereur du Songhaï, en 1495 dans sa capitale Gao, témoigne de la puissance et de la richesse de l’empire qui s’épanouit aux XVe et XVIe siècles grâce au contrôle du commerce transsaharien, notamment du sel et de l’or. L’ensemble, y compris la tombe pyramidale, les deux mosquées à toit plat, le cimetière de la mosquée et l’espace des assemblées en plein air, fut édifié lorsque Gao devint la capitale de l’Empire songhaï et après qu’Askia Mohamed eut fait de l’islam la religion officielle de l’Empire à son retour de La Mecque.

Micronésie (États fédérés de)

  • Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale

    Nan Madol est une série de plus de 100 îlots artificiels formés de murs de basalt et de blocs de corail, située au large de la côte sud-est de Pohnpei. Ces îlots abritent les vestiges de palais, de temples, de sépultures et de domaines résidentiels en pierre, érigés entre 1200 et 1500 ans de notre ère. Ces vestiges représentent le centre cérémoniel de la dynastie Saudeleur, une période dynamique de la culture insulaire du Pacifique. L’échelle colossale de ces édifices, le perfectionnement technique et la concentration des structures mégalithiques témoignent de la complexité des pratiques sociales et religieuses des sociétés insulaires de l’époque. Le site a été inscrit simultanément sur la Liste du patrimoine mondial en péril en raison de menaces, notamment l'envasement des voies navigables qui favorise la croissance incontrôlée de la mangrove et fragilise les constructions existantes.

Ouzbékistan

  • Centre historique de Shakhrisyabz

    Le centre historique de Shakhrisyabz compte des édifices monumentaux exceptionnels et des quartiers anciens témoignant du développement séculaire de la ville, et tout particulièrement de son apogée, sous le règne d'Amir Temour et des temourides, du XVe au XVIe siècle.

Panama

Pérou

  • Zone archéologique de Chan Chan

    Le royaume chimu, dont Chan Chan fut la capitale, connut son apogée au XVe siècle, peu avant de succomber à la puissance inca. L'aménagement de cette ville, la plus importante de l'Amérique précolombienne, reflète une stratégie politique et sociale rigoureuse, marquée par sa division en neuf « citadelles » ou « palais » formant des unités indépendantes.

République arabe syrienne

  • Ancienne ville de Damas

    Fondée au IIIe millénaire av. J.-C., c'est l'une des plus anciennes villes du Moyen-Orient. Au Moyen Âge, Damas était le centre d'une industrie artisanale florissante (sabres et dentelles). Parmi les 125 monuments des différentes périodes de son histoire, la Grande Mosquée des Omeyyades du VIIIe siècle, édifiée sur le site d'un sanctuaire assyrien, est l'un des plus spectaculaires.

  • Ancienne ville de Bosra

    Jadis capitale de la province romaine d'Arabie et importante étape sur l'ancienne route caravanière de La Mecque, Bosra conserve, enserrées dans ses épaisses murailles, un magnifique théâtre romain du IIe siècle, des ruines paléochrétiennes et plusieurs mosquées.

  • Site de Palmyre

    Oasis du désert de Syrie au nord-est de Damas, Palmyre abrite les ruines monumentales d'une grande ville qui fut l'un des plus importants foyers culturels du monde antique. Au carrefour de plusieurs civilisations, l'art et l'architecture de Palmyre unirent aux Ier et IIe siècles les techniques gréco-romaines aux traditions locales et aux influences de la Perse.

  • Ancienne ville d'Alep

    Au carrefour de plusieurs routes commerciales depuis le IIe millénaire av. J.-C., Alep a successivement subi la domination des Hittites, des Assyriens, des Arabes, des Mongols, des Mamelouks et des Ottomans. Sa citadelle du XIIIe siècle, sa Grande Mosquée du XIIe siècle et plusieurs medersa, palais, caravansérails et hammams du XVIIe siècle donnent au tissu urbain d'Alep un caractère harmonieux et unique, maintenant menacé par la surpopulation.

  • Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din

    Ces deux châteaux illustrent l’échange d’influences culturelles et le développement de l’architecture militaire au Proche-Orient à l’époque des Croisades, du XIe au XIIIe siècles. Le Crac des Chevaliers a été construit par l’ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem de 1142 à 1271. Une deuxième vague de travaux a été le fait des Mamelouks à la fin du XIIIe siècle. Il figure parmi les châteaux des Croisades les mieux préservés. Bien que partiellement en ruines, le Qal’at Salah El-Din (Forteresse de Saladin) constitue un autre exemple remarquable de ce type de forteresse, tant en terme de qualité de la construction que de survie de la stratigraphie historique, avec des éléments de l’époque byzantine au Xe siècle, les transformations réalisées par les Francs à la fin du XIIe siècle et les défenses ajoutées par les Ayyoubides (fin du XIIe et XIIIe siècles).

  • Villages antiques du Nord de la Syrie

    Situés au nord-ouest de la Syrie, une quarantaine de villages, regroupés au sein de huit parcs, offrent un témoignage remarquable des modes de vie ruraux et villageois de l'Antiquité tardive et de l'époque byzantine. Abandonnés au cours des VIII-Xe siècles, ces villages, qui datent du Ier au VIIe siècles, offrent un paysage et des vestiges particulièrement bien conservés : maisons d'habitation, temples païens, églises, citernes collectives, thermes, etc. Ces paysages culturels reliques constituent une illustration importante de la transition entre le monde antique païen de l'Empire romain et le christianisme byzantin. Les vestiges témoignant des techniques hydrauliques, des murets de protection et du parcellaire romain nous montrent à quel point les habitants maîtrisaient la production agricole.

Roumanie

  • Paysage minier de Roșia Montană

    Situé dans les monts Apuseni au sein de la chaîne des monts Métallifères, dans l’ouest de la Roumanie, Roșia Montană constitue le complexe d’exploitation de mine d’or souterraine romaine le plus important, le plus vaste et le plus diversifié sur le plan technique actuellement connu au moment de l’inscription. Ce site connu sous le nom d’Alburnus Maior était une mine d’or importante sous l’Empire romain. Pendant plus de 166 ans, dès 106 apr. J.-C., les Romains ont extrait quelque 500 tonnes d’or au sein du site, avec des ouvrages d’une haute technicité, différents types de galeries s’étendant sur 7 km et plusieurs roues à eau dans quatre sites souterrains choisis pour leur concentration en minerais à haute teneur. Des tablettes d’écritures en bois enduites de cire ont fourni des informations juridiques, socio-économiques, démographiques et linguistiques détaillées sur les activités minières romaines à Alburnus Maior, mais aussi dans toute la province de Dacie. Ce site illustre une fusion entre la technologie minière romaine importée et les techniques développées localement, ailleurs inconnues à une époque aussi reculée. L’exploitation minière du site a également été pratiquée dans une moindre mesure entre l’époque médiévale et l’ère moderne. Ces lieux d’extraction plus tardifs ont été localisés autour et au travers des galeries romaines. L’ensemble s’inscrit dans un paysage agropastoral qui témoigne en grande partie de la structure des populations qui ont exploité les mines en activité entre le XVIIIe siècle et le début du XXe siècle.

Serbie

  • Monuments médiévaux au Kosovo

    Les quatre éléments du site reflètent l'apogée de la culture ecclésiastique byzantine et romane avec un style particulier de peintures murales qui s'est développé dans les Balkans entre les XIIIe et XVIIe siècles. Le Monastère Dečani a été construit à la moitié du XIVe siècle par le roi de Serbie Stefan Dečanski ainsi que son mausolée. Situé à la périphérie de Peć, le Patriarcat du Monastère de Peć se compose d'un groupe de quatre églises avec dômes et comportant des peintures murales. Les fresques du XIIIe siècle de l'Eglise des Saints-Apôtres reflètent la phase mature d'un style de peinture monumental sans équivalent. Les fresques du début du XIVe siècle de l'Eglise de la Sainte Vierge de Ljeviša marquent l'apparition d'un nouveau style, le style de la Renaissance des Paléologues de Byzance, qui combine des éléments orthodoxes orientaux et romans occidentaux. Le style a joué un rôle décisif dans le développement de l'art dans les Balkans.

Ukraine

  • Kyiv : Cathédrale Sainte-Sophie et ensemble des bâtiments monastiques et Laure de Kyiv-Petchersk

    Conçue pour rivaliser avec l'église Sainte-Sophie de Constantinople, la cathédrale Sainte-Sophie de Kyiv symbolise la « nouvelle Constantinople », capitale de la principauté chrétienne créée au XIe siècle dans une région évangélisée après le baptême de saint Vladimir en 988. Le rayonnement spirituel et intellectuel de la laure de Kyiv-Petchersk contribua largement à la diffusion de la foi et de la pensée orthodoxes dans le monde russe aux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles.

  • Lviv – ensemble du centre historique

    La ville de Lviv, fondée à la fin du Moyen Âge, s''est épanouie en tant que centre administratif, religieux et commercial pendant plusieurs siècles. Elle a conservé virtuellement intacte sa topographie urbaine médiévale, et en particulier la trace des communautés ethniques distinctes qui y vivaient, ainsi que de magnifiques bâtiments baroques et plus tardifs.

  • Le centre historique d’Odesa

    Le centre historique d’Odesa fait partie d’une ville portuaire de la mer Noire développée sur le site Khadzhybei. Il s’agit d’une zone densément construite, planifiée selon les canons du classicisme, caractérisée par des bâtiments de deux à quatre étages et de larges rues perpendiculaires bordées d’arbres. Les bâtiments historiques témoignent du développement économique rapide de la ville à la fin du XIXe au début du XXe siècle. Le site comprend des théâtres, des ponts, des monuments, des édifices religieux, des écoles, des palais privés et des immeubles, des clubs, des hôtels, des banques, des centres commerciaux, des entrepôts, des bourses, ainsi que d’autres bâtiments publics et administratifs conçus par des architectes et des ingénieurs, venant pour la plupart d’Italie dans les premières années, mais aussi d’autres pays. L’éclectisme est la caractéristique dominante de l’architecture du centre historique de la ville. Le site témoigne de la grande diversité des communautés ethniques et religieuses de la ville et constitue un exemple exceptionnel d’échanges interculturels et de l’essor des villes multiculturelles et multi-ethniques d’Europe de l’Est au XIXe siècle.

Venezuela (République bolivarienne du)

  • Coro et son port

    Construite dans un style de construction en terre unique aux Caraïbes, la ville est le seul exemple qui subsiste d'une synthèse réussie de traditions locales et de techniques architecturales mudéjares espagnoles et néerlandaises. L'une des premières villes coloniales, elle a été fondée en 1527 et possède quelque 602 bâtiments historiques.

Yémen

  • Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte

    Entourée de son mur d’enceinte, cette ville du XVIe siècle offre l’un des plus anciens et des meilleurs exemples d’un urbanisme rigoureux fondé sur le principe de la construction en hauteur. Ses impressionnantes structures en forme de tours qui jaillissent de la falaise lui ont valu son surnom de « Manhattan du désert ».

  • Vieille ville de Sana'a

    Édifiée dans une vallée de montagne à 2 200 m d’altitude, Sana’a a été habitée depuis plus de 2 500 ans. Aux VIIe et VIIIe siècles, la ville est devenue un important centre de propagation de l’islam. On retrouve ce patrimoine religieux et politique dans ses 106 mosquées, ses 12 hammams et ses 6 500 maisons qui datent tous d’avant le XIe siècle. Les maisons-tours aux nombreux étages et les maisons de pisé anciennes ajoutent encore à la beauté du site.

  • Ville historique de Zabid

    L'architecture domestique et militaire de cette ville et son tracé urbain en font un site d'une valeur archéologique et historique exceptionnelle. Outre le fait d'avoir été la capitale du Yémen du XIIIe au XVe siècle, Zabid a eu une grande importance dans le monde arabe et musulman pendant des siècles en raison de son université islamique.

  • Hauts lieux de l'ancien royaume de Saba, Marib

    Les hauts lieux de l'ancien royaume de Saba, Marib, sont un bien en série comprenant sept sites archéologiques qui témoignent du riche royaume sabéen et de ses réalisations architecturales, esthétiques et technologiques, du 1er millénaire avant notre ère jusqu’à l'arrivée de l'islam vers l’an 630 de notre ère. Ils témoignent de l'administration centralisée très complexe du Royaume lorsqu'il contrôlait une grande partie de la route de l'encens à travers la péninsule arabique, jouant un rôle clé dans le réseau plus large d'échanges culturels favorisé par le commerce avec la Méditerranée et l'Afrique de l'Est. Situé dans un paysage semi-aride de vallées, de montagnes et de déserts, ce bien englobe les vestiges de grands établissements urbains avec des temples monumentaux, des remparts et d'autres édifices. Le système d'irrigation de l'ancienne Ma'rib reflète des prouesses technologiques en matière d'ingénierie hydrologique et d'agriculture à une échelle inégalée dans l'ancienne Arabie du Sud, qui a permis la création de la plus grande oasis artificielle ancienne.

Légende
Catégorie du bien

Culturel Naturel Mixte

Bien inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

Culturel Naturel Mixte

Avertissement

Les dossiers de proposition d’inscription produits par les États parties sont publiés par le Centre du patrimoine mondial sur son site Internet et/ou dans des documents de travail afin de garantir la transparence, l’accès à l’information et de faciliter la préparation d’analyses comparatives par d’autres États parties soumissionnaires.

Le contenu de chaque dossier de proposition d’inscription relève de la responsabilité exclusive de l'État partie concerné. La publication d’un dossier de proposition d’inscription, y compris les cartes et les noms, ne saurait être interprétée comme exprimant une prise de position de la part du Comité du patrimoine mondial ou du Secrétariat de l'UNESCO à propos de l’histoire ou du statut juridique d'un pays, d'un territoire, d'une ville ou d'une zone, ou de ses frontières.

Plateforme de cartes en ligne du patrimoine mondial

La Plateforme de cartes en ligne du patrimoine mondial, financée par le fonds-en-dépôt flamand de l'UNESCO (FUT), est un système d'information géographique en ligne affichant des cartes géoréférencées des biens du patrimoine mondial et de leurs zones tampon.

Les sites du patrimoine mondial dans d’autres formats
Statistiques

Statistiques sur la Liste du patrimoine mondial

Commander la carte du patrimoine mondial

La carte grand format en couleurs, 78cm par 50cm, est disponible en version française, anglaise et espagnole.

top