Réserves de la cordillère de Talamanca-La Amistad / Parc national La Amistad
Facteurs affectant le bien en 2008*
- Habitat
- Infrastructures hydrauliques
- Modification du régime des sols
- Élevage de bétail / pacage d’animaux domestiques
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
a) Construction de barrages hydroélectriques près du bien au Panama et effets connexes (présence humaine accrue près du bien, interruption du couloir de migration des espèces aquatiques) ;
b) Empiètement (humain, élevage bovin extensif).
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2008
Montant total approuvé : 276 350 dollars E.U.
1997 |
Technical assistance for Talamanca-La Amistad (NOT ...
(Approuvé)
Réapprobation : 08 Apr, 1998 (n°925 - 19900 dollars E.U.)
|
19 900 dollars E.U. |
1992 | Repair of damage to housing of staff at Talamanca -La ... (Approuvé) | 10 000 dollars E.U. |
1990 | La Amistad: construction of 3 guard posts, purchase of ... (Approuvé) | 50 000 dollars E.U. |
1990 | Various conservation and training activities for La ... (Approuvé) | 50 000 dollars E.U. |
1988 | Equipment and financial contribution for strengthening ... (Approuvé) | 30 000 dollars E.U. |
1985 | Improvement of infrastructure, implementation of the ... (Approuvé) | 40 000 dollars E.U. |
1985 | Strengthening the protection and management of ... (Approuvé) | 32 150 dollars E.U. |
1983 | Training programme, improvement of infrastructures and ... (Approuvé) | 30 000 dollars E.U. |
1982 | In situ training of wardens of La Amistad Reserve (Approuvé) | 14 300 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 2008**
Février 2008 : Mission Centre du patrimoine mondial / IUCN
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2008
Le rapport de l'État partie du Panama a été reçu par le Centre du patrimoine mondial le 20 février 2008. Ce rapport, réponse à la pétition établie par le Projet international juridique environnemental de 2007, demandant l’inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril, et reçue par le Centre du patrimoine mondial, a été rédigé comme une réfutation point par point des déclarations de la pétition. L'État partie du Costa Rica a également soumis un rapport sur l'état de conservation du bien à l'équipe de mission, abordant les problèmes soulevés dans la précédente décision du Comité du patrimoine mondial et faisant état des progrès accomplis à l'égard des recommandations du rapport binational de 2004 sur la gestion du bien. Les deux rapports étaient rédigés en espagnol, ce qui a limité leur accessibilité aux parties prenantes de la Convention.
Les États parties ont convié une mission conjointe Centre du patrimoine mondial / IUCN à visiter le bien, mission qui a eu lieu en février 2008. Le rapport de mission dans son intégralité peut être consulté en ligne à l'adresse suivante : https://whc.unesco.org/archive/2008. Les problèmes et recommandations suivants sont issus du rapport de mission et du rapport d'analyse de l'État partie :
a) Barrages hydroélectriques et infrastructures afférentes
Deux projets de barrages hydroélectriques au Panama ont été approuvés – un grand barrage sur la rivière Changuinola, qui est déjà en construction, et un barrage plus petit sur la rivière Bonyic, encore au stade de planification. Aucune partie de ces barrages, de leurs réservoirs respectifs ni des infrastructures de construction ne sera située dans le périmètre du bien.
Les deux barrages en question créeront des barrières insurmontables pour la migration de sept espèces aquatiques non endémiques migratrices (notamment une espèce d'anguilles et des espèces de gobies et de crevettes) entraînant leur disparition locale dans un nombre important de cours d'eau qui prennent leur source dans le périmètre du bien, avec des conséquences possibles sur les réserves alimentaires pour les espèces qui, au sein du bien, se nourrissent de cette vie aquatique.
Les barrages entraîneront le déplacement de cinq communautés indigènes (soit près de 1 000 personnes) du Ngobe et Naso. Des efforts sont actuellement déployés pour proposer de nouvelles habitations (à l'extérieur du bien) à ces personnes, bien qu'une résistance active ait été observée parmi un pourcentage non précisé de membres de ces communautés et ait été à l'origine de plusieurs manifestations, sur le site de construction, qui ont fait parler d'elles. Des inquiétudes ont été formulées quant à la volonté de certains membres de se réinstaller plus près du bien, voire dans ses limites.
L'équipe de mission a observé que la topographie et l'hydrologie de la région pouvaient accepter la construction d'un autre barrage. Bien que cette éventualité ait été mentionnée par les autorités du Panama, aucun projet définitif n'est pour l'instant envisagé.
Divers autres projets d'infrastructure et de développement, tels que routes et couloirs de service, sont réalisés ou envisagés dans les secteurs situés entre la littoral caribéen et le littoral pacifique, et le bien. Ces projets peuvent représenter une menace pour la connectivité écologique de l'écosystème dans son ensemble, notamment à la lumière des conséquences du changement climatique prévues pour la région.
b) Élevage bovin extensif
L'élevage bovin extensif est fréquent dans certaines parties du bien, notamment au Panama, que les éleveurs doivent traverser avec leur bétail, au-delà de la ligne de partage des eaux (Continental Divide), pour atteindre les marchés. Ce faisant, les éleveurs semblent avoir créé un nombre croissant de pâturages au sein du bien, visibles par images satellite, dans l'objectif d'engraisser les bêtes avant de les présenter sur les marchés. Plusieurs milliers d'hectares à l'intérieur du bien (au Panama et dans une moindre mesure au Costa Rica) sont déjà des terrains appartenant à des propriétaires privés utilisés pour l'élevage bovin.
c) Pêche commerciale illégale, pollution
La mission a reçu des rapports faisant état d'un déclin de l'abondance des espèces aquatiques migratrices dans la rivière Changuinola, d'aucuns expliquant cet état par les activités de pêche commerciale illégales pratiquées dans le cours inférieur de la rivière, par la pollution dans le delta de la rivière, due à l'utilisation de fertilisants et de pesticides dans les plantations de bananes environnantes ainsi que par le manque d'installations de traitement des eaux usées dans les communautés voisines.
d) Empiètement et braconnage
Un survol du bien a révélé un empiètement actuel manifeste de ses limites par des groupes épars de populations indigènes du côté caribéen (Costa Rica), où des préoccupations ont été exprimées quant à la faible abondance d'espèces vertébrées en raison d'un braconnage intensif.
e) Gestion
La présence et l'efficacité de l'autorité de gestion dans les deux États parties au sein du bien sont faibles et ne semblent pas refléter les besoins réels de gestion, étant donné notamment les capacités de l'un et l'autre États parties à se doter en personnel technique et à maintenir leurs activités dans leurs réseaux d'aires protégées.
Il a plusieurs fois été dit, par des particuliers, que le suivi des dénonciations des infractions environnementales était faible, réduisant les chances que de tels événements soient rapportés (Panama).
Des structures de coordination transfrontalière sont en place et ont reçu un fort soutien politique. Elles sont cependant limitées à l'échange d'informations entre responsables gouvernementaux et dépendent largement du financement de donateurs extérieurs. Bien que le bien soit le cœur d'une réserve de biosphère de l'UNESCO, rien ne prouve l'existence d'un comité de réserve de biosphère fonctionnel, pouvant servir de cadre et d'instrument pour une implication binationale de toutes les parties prenantes dans les problèmes de gestion. Grâce essentiellement à des fonds extrabudgétaires, notamment du Nature Conservancy et du Fonds pour l'environnement mondial (GEF), des projets sont en préparation pour renforcer la coopération transfrontalière du côté caribéen, mais il semble être encore largement possible d'en améliorer l'efficacité de base et d'y inclure les acteurs de terrain.
L'État partie du Costa Rica a signalé une série d'initiatives récentes destinées à consolider et renforcer la gestion du bien situé dans ses limites nationales, avec le soutien financier d'ONG, de fondations et d'organismes financiers multilatéraux.
Des plans de gestion sont en place et mis en œuvre dans les deux États parties, même s'il y a peu de coordination binationale dans leur élaboration.
À la suite de la mission, une série de recommandations classées par ordre de priorité a été faite et reportée ci-dessous dans le projet de décision.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 2008
32 COM 7B.35
Réserves de la cordillère de Talamanca-La Amistad / Parc national La Amistad (Costa Rica / Panama) (N 205 bis)
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-08/32.COM/7B.Add,
2. Rappelant la décision 31 COM 7B.36, adoptée à sa 31e session (Christchurch, 2007),
3. Regrette que les États parties n'aient pas soumis leurs rapports dans l'une des deux langues de travail de la Convention du patrimoine mondial (français et anglais) ;
4. Note avec inquiétude les observations rapportées par la mission Centre du patrimoine mondial / IUCN sur le bien, en particulier :
a) Absence de mesures envisagées pour atténuer l'impact des barrages hydroélectriques sur les sept espèces aquatiques qui, sans cela, disparaîtront des rivières concernées ;
b) Incidence significative de l'élevage bovin à l'intérieur du bien, notamment création de pâturages illégaux au sein de ses limites ;
c) Risque à plus long terme pour le bien posé par l'urbanisation sporadique potentielle due aux barrages hydroélectriques et à leurs infrastructures connexes ;
d) Risque que les communautés déplacées par la construction des barrages migrent au sein du bien si leur besoins ne sont pas convenablement satisfaits ;
e) Faible présence de l'autorité de gestion sur le bien ;
f) Absence d'un processus de gestion participative efficace impliquant la société civile et les autorités gouvernementales ;
5. Demande aux États parties du Panama et du Costa Rica de traiter conjointement ces points préoccupants en mettant de toute urgence en oeuvre les recommandations suivantes, et en priorité les points a) à e) :
a) Elaborer, mettre en oeuvre et suivre l'efficacité des mesures d'atténuation relatives à la nécessité de préserver les couloirs de migration des rivières Changuinola et Bonyic pour les espèces aquatiques affectées ; mettre en oeuvre des mesures en aval pour réduire la mortalité du fait de la pollution et de la pêche illégale (Panama) ;
b) Élaborer et mettre en oeuvre un plan pour contrôler et gérer le bétail au sein du bien, en intégrant les terrains privés dans le bien d'ici 2018 (Costa Rica, Panama), et faire cesser ou rigoureusement contrôler et gérer les déplacements du bétail à travers le bien (Panama) afin d'éviter tout effet sur la valeur universelle exceptionnelle et l'intégrité du bien ;
c) Veiller à ce que les besoins de tous les membres des communautés susceptibles d'être déplacées en raison de la construction des barrages hydroélectriques soient convenablement satisfaits, tout en veillant à ce que le bien ne soit pas affecté de manière négative (Panama) ;
d) Identifier et mettre en oeuvre des mesures appropriées pour accroître la présence de l'autorité de gestion afin de consolider l'efficacité de la gestion du bien (Costa Rica, Panama) ;
e) Réactiver et soutenir le Comité binational de réserve de biosphère pour le bien, en faisant participer les parties prenantes gouvernementales et non gouvernementales, en apportant une contribution efficace à l'échelle du paysage dans la planification de la gestion, et en utilisant les accords de coopération binationale existants, notamment ceux qui existent en vertu de la CCAD, pour mettre davantage en valeur ce travail (Costa Rica, Panama) ;
f) Effectuer une analyse des effets cumulés de la construction potentielle d'un autre barrage à l'extérieur du bien (Panama) et du développement d'autres infrastructures (Costa Rica, Panama) sur la valeur universelle exceptionnelle et l'intégrité du bien pour mieux orienter les prises de décision futures et les programmes de restauration/atténuation ;
g) Mettre en oeuvre un système de suivi écologique systématique pour améliorer la compréhension de la réduction des populations d'animaux rapportée (Costa Rica, Panama) ;
h) Effectuer une évaluation détaillée de l'empiètement observé du côté caribéen (Costa Rica), et mettre en oeuvre une réponse appropriée pour arrêter tout autre empiètement et garantir que les limites du bien sont respectées et leur contrôle appliqué ;
i) Évaluer l'efficacité du suivi des signalements de délits environnementaux et mettre en oeuvre des mesures correctives le cas échéant (Panama) ;
6. Réitère sa demande aux États parties d'élaborer conjointement, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les organisations consultatives, un projet de Déclaration de valeur universelle exceptionnelle incluant les conditions d'intégrité, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 34e session en 2010 ;
7. Demande également à l'État partie du Panama de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2009, un rapport sur les progrès accomplis en ce qui concerne l'identification et la mise en oeuvre des mesures d'atténuation relatives à la nécessité de préserver les couloirs de migration des rivières Changuinola et Bonyic pour les espèces aquatiques affectées comme précisé au point 5a) ci-dessus, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 33e session en 2009 ;
8. Demande en outre aux États parties du Costa Rica et du Panama de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2009, un rapport conjoint sur l'état de conservation du bien et sur la mise en oeuvre des recommandations mentionnées aux points 5a) à i) ci-dessus, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 33e session en 2009.
Projet de décision : 32 COM 7B.35
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-08/32.COM/7B.Add,
2. Rappelant la décision 31 COM 7B.36, adoptée à sa 31e session (Christchurch, 2007),
3. Regrette que les États parties n'aient pas soumis leurs rapports dans l'une des deux langues de travail de la Conventiondu patrimoine mondial (français et anglais) ;
4. Note avec inquiétude les observations rapportées par la mission Centre du patrimoine mondial / IUCN sur le bien, en particulier :
a) Absence de mesures envisagées pour atténuer l'impact des barrages hydroélectriques sur les sept espèces aquatiques qui, sans cela, disparaîtront des rivières concernées ;
b) Incidence significative de l'élevage bovin à l'intérieur du bien, notamment création de pâturages illégaux au sein de ses limites ;
c) Risque à plus long terme pour le bien posé par l'urbanisation sporadique potentielle due aux barrages hydroélectriques et à leurs infrastructures connexes ;
d) Risque que les communautés déplacées par la construction des barrages migrent au sein du bien si leur besoins ne sont pas convenablement satisfaits ;
e) Faible présence de l'autorité de gestion sur le bien ;
f) Absence d'un processus de gestion participative efficace impliquant la société civile et les autorités gouvernementales ;
5. Demande aux États parties du Panama et du Costa Rica de traiter conjointement ces points préoccupants en mettant de toute urgence en œuvre les recommandations suivantes, et en priorité les points a) à e) :
a) Elaborer, mettre en œuvre et suivre l'efficacité des mesures d'atténuation relatives à la nécessité de préserver les couloirs de migration des rivières Changuinola et Bonyic pour les espèces aquatiques affectées ; mettre en œuvre des mesures en aval pour réduire la mortalité du fait de la pollution et de la pêche illégale (Panama) ;
b) Élaborer et mettre en œuvre un plan pour contrôler et gérer le bétail au sein du bien, en intégrant les terrains privés dans le bien d'ici 2018 (Costa Rica, Panama), et faire cesser ou rigoureusement contrôler et gérer les déplacements du bétail à travers le bien (Panama) afin d'éviter tout effet sur la valeur universelle exceptionnelle et l'intégrité du bien ;
c) Veiller à ce que les besoins de tous les membres des communautés susceptibles d'être déplacées en raison de la construction des barrages hydroélectriques soient convenablement satisfaits, tout en veillant à ce que le bien ne soit pas affecté de manière négative (Panama) ;
d) Identifier et mettre en œuvre des mesures appropriées pour accroître la présence de l'autorité de gestion afin de consolider l'efficacité de la gestion du bien (Costa Rica, Panama) ;
e) Réactiver et soutenir le Comité binational de réserve de biosphère pour le bien, en faisant participer les parties prenantes gouvernementales et non gouvernementales, en apportant une contribution efficace à l'échelle du paysage dans la planification de la gestion, et en utilisant les accords de coopération binationale existants, notamment ceux qui existent en vertu de la CCAD, pour mettre davantage en valeur ce travail (Costa Rica, Panama) ;
f) Effectuer une analyse des effets cumulés de la construction potentielle d'un autre barrage à l'extérieur du bien (Panama) et du développement d'autres infrastructures (Costa Rica, Panama) sur la valeur universelle exceptionnelle et l'intégrité du bien pour mieux orienter les prises de décision futures et les programmes de restauration/atténuation ;
g) Mettre en œuvre un système de suivi écologique systématique pour améliorer la compréhension de la “défaunisation” rapportée (Costa Rica, Panama) ;
h) Effectuer une évaluation détaillée de l'empiètement observé du côte caribéen (Costa Rica), et mettre en œuvre une réponse appropriée pour arrêter tout autre empiètement et garantir que les limites du bien sont respectées et leur contrôle appliqué ;
i) Évaluer l'efficacité du suivi des signalements de délits environnementaux et mettre en œuvre des mesures correctives le cas échéant (Panama) ;
6. Réitère sa demande aux États parties d'élaborer conjointement, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les organisations consultatives, un projet de déclaration de valeur universelle exceptionnelle incluant les conditions d'intégrité, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 34e session en 2010 ;
7. Demande également à l'État partie du Panama de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2009, un rapport sur les progrès accomplis en ce qui concerne l'identification et la mise en œuvre des mesures d'atténuation relatives à la nécessité de préserver les couloirs de migration des rivières Changuinola et Bonyic pour les espèces aquatiques affectées comme précisé au point 5a) ci-dessus, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 33e session en 2009 ;
8. Demande en outre aux États parties du Costa Rica et du Panama de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2009, un rapport conjoint sur l'état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des recommandations mentionnées aux points 5a) à i) ci-dessus, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 33e session en 2009.
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.