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Monuments historiques de Mtskheta

Géorgie
Facteurs affectant le bien en 2013*
  • Activités de gestion
  • Erosion et envasement / dépôt
  • Installations localisées
  • Modification du régime des sols
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

a)  Absence de mécanisme de gestion (problème résolu) ;

b)  Absence de définition du bien et de ses zones tampons (problème résolu) ;

c)  Coordination insuffisante entre l'Église géorgienne et les autorités nationales (problème résolu) ;

d)  Privatisation de terres autour du bien ;

e)  Érosion naturelle de la pierre ;

f)  Perte d’authenticité lors de travaux effectués récemment par l’Église ;

g)  Développement urbain inadapté dans un environnement historique sensible.

Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
  • Absence de mécanisme de gestion ;
  • Privatisation de terres autour du bien ;
  • Perte d’authenticité de certains éléments suite à des travaux de restauration accomplis avec des méthodes inacceptables.
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2013
Demandes approuvées : 4 (de 1997-2010)
Montant total approuvé : 96 160 dollars E.U.
2010 Improving Management of the Historic Monuments of ... (Approuvé)   25 660 dollars E.U.
1999 Study and Development of the Mtskheta Heritage and ... (Approuvé)   35 000 dollars E.U.
1999 Implementation of the Masterplan for Mtskheta, Georgia (Approuvé)   19 000 dollars E.U.
1997 Launching of a rehabilitation programme for Mtskheta (Approuvé)   16 500 dollars E.U.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2013

Le 31 janvier 2013, l’État partie a soumis un rapport détaillé sur l’état de conservation du bien, traitant de l’avancement réalisé dans la mise en œuvre des mesures correctives en vue du futur retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril.

a)  Problèmes de limites

Le projet de plan de gestion élaboré en 2012 et soumis au Centre du patrimoine mondial en novembre 2012 prévoit une définition de la zone de gestion qui est également proposée comme zone tampon du bien. Aucune modification mineure des limites n’a encore été proposée car ce projet de plan de gestion est en cours d’étude par les Organisations consultatives. L’Agence nationale pour la préservation du patrimoine culturel géorgien prévoit de continuer les levés topographiques et archéologiques en surface.

b)  Plan de gestion

L’établissement du projet de plan de gestion a été supervisé par un Comité de direction et réalisé avec la participation d’un grand nombre de partenaires concernés. Les autorités envisagent de signer un accord entre les partenaires pour assigner des responsabilités précises pour la mise en œuvre de ce plan. L’État partie souligne dans son rapport que le nouveau Gouvernement géorgien, en place depuis octobre 2012, envisage la possibilité de formuler une loi sur le patrimoine mondial. L’État partie prévoit aussi d’inclure le plan de gestion dans la législation géorgienne concernée et d’en faire un instrument obligatoire pour la gestion des biens géorgiens du patrimoine mondial.

L’ICOMOS, dans ses remarques sur le plan, rappelle la nécessité de définir clairement les attributs de valeur universelle exceptionnelle qui constitueront la base du plan, ainsi que la nécessité d’une protection juridique et d’une planification. Le plan insiste sur l’importance de l’environnement « naturel », « culturel » et « urbain » mais s’il faut protéger ces trois types d’environnement, il faudra mieux comprendre leur portée et leurs relations par rapport à la valeur universelle exceptionnelle (VUE), ainsi que les outils juridiques et de planification proposés.

c)  Pression due au développement urbain et plan directeur urbain et d’aménagement du territoire

Le rapport de l’État partie précise que les aménagements à l’intérieur du bien et de son cadre ont été arrêtés et que différentes possibilités sont à l’étude pour limiter l’impact des interventions déjà réalisées. On étudie également comment faire cesser tous les travaux d’aménagement au voisinage du bien, dans la zone sensible des berges du Mtkvari, entre la cathédrale Svetitskhoveli et l’église de Jvari. Le système de zones de protection du patrimoine culturel, établi en 2006, a été amendé le 17 septembre 2012 par décret du Premier Ministre géorgien, pour permettre des aménagements contrôlés dans certaines parties de la ville. L’État partie indique aussi que la rédaction d’un plan directeur urbain, temporairement suspendue en 2012, sera finalisée en 2013.

Le 21 février 2013, l’État partie a soumis au Centre du patrimoine mondial, pour étude par l’ICOMOS, une évaluation d’impact environnemental pour le projet d’usine de traitement des eaux usées pour la ville de Mtskheta, l’usine étant prévue dans une zone sensible sur la rive droite de l’Aragvi.

L’ICOMOS considère que ce projet d’usine aurait un très fort impact négatif sur l’ensemble du panorama de la région entre l’église de Jvari et la ville de Mtskheta. L’usine serait située à un endroit plat et dégagé entre l’église Svetiskhoveli, l’église de Jvari qui est l’un des monuments religieux les plus respectés de Géorgie et le troisième élément monumental important de Mtskheta : l’acropole d’Armaztikhe. En cas de construction, la vue de cette usine serait pratiquement impossible à cacher depuis l’église de Jvari, point le plus élevé de la région, indépendamment de la hauteur de l’usine ou des 400 arbres prévus, car les réservoirs de l’usine seraient directement visibles. L’importante signification du site choisi est encore plus mise en exergue par le document intitulé A Heritage and Tourism Master Plan for Mtskheta, Georgia, UNESCO/UNDP Pilot Project, Final report, 2003, Paris, qui décrit le site comme remarquable par ses relations entre l’environnement naturel et les éléments monumentaux du bien, ainsi que par le plan de gestion.

d)  Mesures de consolidation, conservation et suivi à long terme

Monastère de Jvari

L’État partie a indiqué que le programme de conservation de la pierre de ce monument, organisé sur deux ans par l’ICCROM, avait été mené à bien en 2012. La conservation des reliefs de l’église principale de Jvari, ainsi que d’autres importants fragments, a été achevée selon les plus hautes normes internationales. Le projet impliquait (a) la conservation du relief représentant des anges portant la Sainte-Croix au-dessus de l’entrée de l’église, (b) du travail de conservation des larmiers au-dessus des fenêtres de la façade est de l’église et (c) l’évaluation de l’efficacité de la conservation des reliefs de l’abside de l’église.

Cathédrale Svetitskhoveli

L’État partie a indiqué qu’un programme de conservation de la pierre à long terme est prévu pour la cathédrale Svetitskhoveli. En 2012, l’évaluation préliminaire et l’étude des différents types de pierre ont été effectuées. La conservation des parties les plus urgentes aura lieu en 2013 et se poursuivra selon le calendrier prévu. Des experts internationaux, dont un expert de l’ICCROM, ont été engagés pour élaborer des plans d’action à court et long terme pour différents problèmes de conservation de la cathédrale. Les conclusions de la première mission d’évaluation de 2012 ont été soumises par l’État partie et figurent dans son rapport. Une évaluation de la sécurité est prévue pour 2013. Les travaux de consolidation d’urgence des parties en pierre les plus menacées (notamment la partie supérieure de la façade ouest) devraient être menés par l’expert de l’ICCROM en 2013.

Site archéologique d’Armaztsikhe-Bagineti

L’Agence nationale pour la préservation du patrimoine culturel géorgien, avec le soutien financier de l’US Ambassadors Fund for Cultural Preservation, a mené à bien des travaux de conservation et de réhabilitation de ce site archéologique : (a) conservation des thermes royaux, (b) conservation du gymnase, (c) nettoyage du site, et (d) aménagement de l’infrastructure du site.

e)  Programme de l’État pour le patrimoine culturel de la Géorgie – vers une programmation stratégique nationale pour le patrimoine mondial

Le rapport de l’État partie souligne l’intérêt du nouveau Gouvernement pour l’établissement, en coordination avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, d’un Programme stratégique sur le patrimoine mondial axé sur les « 5C ».

f)  Questions diverses

En vue d’obtenir une protection renforcée de Mtskheta en vertu du Second Protocole de la Convention de la Haye pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé, les autorités gouvernementales ont également préparé un dossier sur le bien du patrimoine mondial de Mtskheta pour le Projet Villes du patrimoine mondial de l’humanité à l’abri de la guerre, dans le cadre du programme « Coopération en matière de Dévéloppement Urbain et de Dialogue »  (CIUDAD).

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2013

Le Centre du patrimoine mondial et les organisations consultatives notent les efforts de l’État partie dans la mise en œuvre des mesures correctives, notamment l’élaboration d’un plan de gestion et la réalisation du programme de conservation à plusieurs volets. Ils notent également que la définition de la zone tampon sera soumise pour approbation une fois le plan de gestion adopté.

Le Centre du patrimoine mondial et les organisations consultatives soulignent que, malgré le fait que l’État partie ait cessé les aménagements dans le périmètre du bien et dans son cadre, et que différentes possibilités aient été étudiées pour limiter l’impact des interventions déjà effectuées, il doit également, conformément aux mesures correctives adoptées : (a) Établir des plans de fonctionnement précis et des limites strictes aux droits d’aménagement, ainsi qu’une réglementation de gestion à l’intérieur du bien et de sa zone tampon pour assurer la protection et la conservation à long terme du bien ; (b) Veiller à ce que les droits d’aménagement sur les terrains privés ou loués existants soient clairement définis et strictement contrôlés ; (c) Adopter et mettre en œuvre le plan directeur urbain de la Ville de Mtskheta, incluant tous les aspects de la réhabilitation de l’infrastructure, la réglementation sur le zonage et plus particulièrement l’établissement de zones non constructibles ; (d) Rendre accessible au public l’information sur l’aménagement du territoire pour tous les terrains situés à l’intérieur du bien et de sa zone tampon, sous un format facilement accessible, afin d’assurer la transparence de l’aménagement du territoire et de ses affectations.

Ils notent également le fort impact négatif potentiel du projet d’usine de traitement des eaux usées sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, et considèrent que malgré l’intérêt que pourrait présenter cette usine, il faut lui trouver un autre emplacement qui n’ait pas d’impact sur les liens extrêmement importants entre les monuments religieux et le paysage des berges du fleuve, qui constituent le contexte essentiel du bien, comme le précise le plan de gestion.

Étant donné que le bien est un ensemble de monuments religieux dans un environnement historique très sensible, le Centre du patrimoine mondial et les organisations consultatives recommandent que le Comité du patrimoine mondial maintienne les Monuments historiques de Mtskheta (Géorgie) sur la Liste du patrimoine mondial en péril jusqu’à l’adoption du plan directeur urbain qui prendra en considération la valeur universelle exceptionnelle du bien, son cadre paysager particulier, ainsi que ses perspectives et associations importantes.

Décisions adoptées par le Comité en 2013
37 COM 7A.33
Monuments historiques de Mtskheta (Géorgie) (C 708)
Le Comité du patrimoine mondial,

1.  Ayant examiné le document WHC-13/37.COM/7A,

2.  Rappelant les décisions 34 COM 7A.27 , 35 COM 7A.30 et 36 COM 7A.31 , adoptées respectivement à sa 34e session (Brasilia, 2010), 35e session (UNESCO, 2011) et 36e session (Saint-Pétersbourg, 2012),

3.  Prend acte des informations détaillées fournies par l’État partie sur l’avancement réalisé dans la mise en œuvre des mesures correctives et prie instamment l’État partie de poursuivre son travail sur toutes les mesures correctives adoptées à sa 34e session (Brasilia, 2010) ;

4.  Renouvelle sa demande à l’État partie de soumettre un projet de modification mineure des limites d’une zone tampon unifiée du bien pour renforcer la protection du bien et permettre une compréhension claire des zones archéologiques et visuellement sensibles qui l’entourent ;

5.  Note qu’un projet de plan de gestion a été soumis par l’État partie et encourage l’État partie à renforcer ce plan en définissant clairement les attributs de la valeur universelle exceptionnelle qui constituent la base de la protection juridique, des processus de planification et de la gestion ;

6.  Note également que l’État partie a arrêté les aménagements inappropriés à l’intérieur du bien et de son cadre et prie aussi instamment l’État partie de finaliser le schéma directeur urbain et d’aménagement du territoire, y compris la réglementation de zonage et notamment l’établissement de zones non constructibles, de limites strictes aux droits d’aménagement et d’un plan directeur de conservation qui devra prendre en considération la valeur universelle exceptionnelle du bien, son cadre paysager particulier, ainsi que ses perspectives et associations importantes ;

7.  Encourage l’État partie à d’adopter d’urgence le schéma directeur urbain et d’aménagement du territoire, en tant que mesure essentielle en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril ;

8.  Note avec préoccupation que l’emplacement proposé pour l’usine de traitement des eaux usées aurait un très fort impact négatif sur le paysage fluvial sensible qui constitue le cadre des monuments, et demande à l’État partie de transférer l’usine à un endroit qui n’affecte pas la valeur universelle exceptionnelle du bien ;

9.  Note que l’État partie prévoit d’élaborer une loi nationale sur les biens du patrimoine mondial en Géorgie, ainsi qu’une « Stratégie de programmation 5C sur le patrimoine mondial » ;

10. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2014 , un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre de ce qui précède, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 38e session en 2014 ;

11.Décide de maintenir les Monuments historiques de Mtskheta (Géorgie ) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

37 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

1.  Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC-13/37.COM/7A, WHC-13/37.COM/7A.Add et WHC-13/37.COM/7A.Add.2),

2.  Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :

  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 37 COM 7A.29 )
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 37 COM 7A.30 )
  • Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 37 COM 7A.16 )
  • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 37 COM 7A.37 )
  • Colombie, Parc national de Los Katíos (décision 37 COM 7A.17 )
  • Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé (décision 37 COM 7A.2 )
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 37 COM 7A.3 )
  • Egypte, Abou Mena (décision 37 COM 7A.23 )
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision  37 COM 7A.15 )
  • Ethiopie, Parc national du Simien (décision 37 COM 7A.10 )
  • Géorgie, Cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati (décision 37 COM 7A.32 )
  • Géorgie, Monuments historiques de Mtskheta (décision 37 COM 7A.33 )
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 37 COM 7A.18 )
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 37 COM 7A.14 )
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 37 COM 7A.24 )
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 37 COM 7A.25 )
  • Jérusalem, Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (décision 37 COM 7A.26 )
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 37 COM 7A.11 )
  • Mali, Tombouctou (décision 37 COM 7A.19 )
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 37 COM 7A.20 )
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 37 COM 7A.12 )
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 37 COM 7A.21 )
  • Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 37 COM 7A.27 )
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo – San Lorenzo (décision 37 COM 7A.36 )
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 37 COM 7A.38 )
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 37 COM 7A.1 )
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 37 COM 7A.4 )
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 37 COM 7A.5 )
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 37 COM 7A.6 )
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 37 COM 7A.7 )
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 37 COM 7A.8 )
  • République-Unie de Tanzanie, Ruines de Kilwa Kisiwani et de Songo Mnara (décision 37 COM 7A.22 )
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 37 COM 7A.35)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 37 COM 7A.13 )
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 37 COM 7A.34 )
  • Venezuela, Coro et son port (décision 37 COM 7A.39)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 37 COM 7A.28 )
Projet de décision :  37 COM 7A.33

Le Comité du patrimoine mondial,

1.  Ayant examiné le document WHC-13/37.COM/7A,

2.  Rappelant les décisions 34 COM 7A.27, 35 COM 7A.30 et36 COM 7A.31,adoptées respectivement à sa 34e session (Brasilia, 2010), 35e session (UNESCO, 2011) et 36e session (Saint-Pétersbourg, 2012),

3.  Prend acte des informations détaillées fournies par l’État partie sur l’avancement réalisé dans la mise en œuvre des mesures correctives et prie instamment l’État partie de poursuivre son travail sur toutes les mesures correctives adoptées à sa 34e session (Brasilia, 2010) ;

4.  Renouvelle sa demande à l’État partie de soumettre un projet de modification mineure des limites d’une zone tampon unifiée du bien pour renforcer la protection du bien et permettre une compréhension claire des zones archéologiques et visuellement sensibles qui l’entourent ;

5.  Note qu’un projet de plan de gestion a été soumis par l’État partie et encourage l’Etat partie à renforcer ce plan en définissant clairement les attributs de la valeur universelle exceptionnelle qui constituent la base de la protection juridique, des processus de planification et de la gestion ;

6.  Note également que l’État partie a arrêté les aménagements inappropriés à l’intérieur du bien et de son cadre et prie aussi instamment l’Etat partie de finaliser le plan directeur urbain et d’aménagement du territoire, y compris la réglementation de zonage et notamment l’établissement de zones non constructibles, de limites strictes aux droits d’aménagement et d’un plan directeur de conservation qui devra prendre en considération la valeur universelle exceptionnelle du bien, son cadre paysager particulier, ainsi que ses perspectives et associations importantes ;

7.  Engage l’État partie à d’adopter d’urgence le plan directeur urbain et d’aménagement du territoire, en tant que mesure essentielle en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril ;

8.  Note avec préoccupation que l’emplacement proposé pour l’usine de traitement des eaux usées aurait un très fort impact négatif sur le paysage fluvial sensible qui constitue le cadre des monuments, et demande à l’État partie de transférer l’usine à un endroit qui n’affecte pas la valeur universelle exceptionnelle du bien ;

9.  Note que l’État partie prévoit d’élaborer une loi nationale sur les biens du patrimoine mondial en Géorgie, ainsi qu’une « Stratégie de programmation 5C sur le patrimoine mondial » ;

10.  Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2014, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre de ce qui précède, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 38e session en 2014 ;

11.  Décide de maintenir les Monuments historiques de Mtskheta (Géorgie) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

 

Année du rapport : 2013
Géorgie
Date d'inscription : 1994
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)(iv)
Liste en péril (dates) : 2009-2016
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 37COM (2013)
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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