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Centre historique de Riga

Lettonie
Facteurs affectant le bien en 2008*
  • Cadre juridique
  • Habitat
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

a) Projets de construction de grande hauteur dans la zone tampon qui menacent l’intégrité visuelle du bien

b) Règlementations des permis de construire et directives pour les nouveaux projets de construction dans Riga et sa zone tampon

Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2008

Montant total accordé au bien : activités des missions d'experts de la Convention de coopération France-UNESCO en 2002, 2004, 2005, 2007, 2008 – 45 000 euros

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2008
Demandes approuvées : 5 (de 1996-2002)
Montant total approuvé : 99 500 dollars E.U.
2002 Restoration of the Columns in the Column Hall, Riga (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
2000 Digitizing Works on Computers for all existing ... (Approuvé)   27 000 dollars E.U.
2000 Carrying out Archeological and Historical ... (Non approuvé)   0 dollars E.U.
1999 Restoration of the Interior of the Reutern House, Old ... (Approuvé)   25 000 dollars E.U.
1997 Inventory of the Old town of Riga (NOT IMPLEMENTED) (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1996 Preparatory assistance request to prepare the ... (Approuvé)   7 500 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2008**

Mars 2008 : mission conjointe Centre du patrimoine mondial / ICOMOS

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2008

Le rapport de l'État partie, préparé par l'Inspection publique lettone pour la protection du patrimoine, et daté du 20 décembre 2007, répond à la demande du Comité du patrimoine mondial, à sa 31e session, de rendre compte de l'avancement du « projet de conception » de la rive gauche de la Daugava et de fournir les détails de tout projet qui pourrait avoir un impact sur l'intégrité visuelle du bien, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 32e session en 2008, en vue d’une éventuelle inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Le rapport a été complété par de nouveaux éléments d'information en date du 14 avril 2008 provenant de l’Inspection publique et de la Municipalité.

En ce qui concerne la demande du Comité du patrimoine mondial de mettre en application les résultats de l'analyse d'impact visuel des immeubles de grande hauteur en projet dans la zone tampon pour éviter tout impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle du bien et de sa zone tampon, ainsi que sur les perspectives remarquables depuis et vers le bien, l’Inspection publique informe que des mesures de planification pour le centre historique de Riga et sa zone tampon ont été approuvées par le Conseil municipal le 7 février 2006.

Le rapport note également qu'un plan élaboré par l’Inspection publique pour la protection du patrimoine diffère la construction d'immeubles de grande hauteur sur la rive droite de la Daugava jusqu'à ce que le projet de conception du paysage urbain de la rive gauche soit finalisé et que ces immeubles ne soient autorisés qu'aux emplacements précisés dans les documents de planification antérieurs, y compris le plan détaillé de Ķīpsala, à l’unique exception de la tour Hansabanka. L’Inspection publique note que les autres projets n’ayant pas respecté les normes requises en matière de protection des monuments culturels ont été stoppés dans leur phase initiale et qu'elle a demandé instamment au Conseil municipal de se prévaloir de ces prescriptions et de poursuivre les travaux d'amélioration du plan d’aménagement de la rive gauche de la Daugava.

En ce qui concerne la requête du Comité du patrimoine mondial qui prie l'État partie de « continuer à renforcer la législation actuelle sur la conservation et la protection du centre historique de Riga en limitant la hauteur des nouveaux immeubles dans les zones centrale et tampon du bien du patrimoine mondial, et au-delà, si nécessaire », le rapport de l’Inspection publique note que « la loi sur la conservation et la protection du centre historique de Riga » et la réglementation ultérieure du Cabinet des ministres corroborent l’insistance de l’Inspection publique à ériger des immeubles de plus grande hauteur en dehors du centre historique et veiller à ce qu’ils n’aient pas d’impact sur les perspectives du centre historique.

En ce qui concerne la requête du Comité du patrimoine mondial d’examiner tous les projets actuels et futurs dans la zone centrale et la zone tampon et, en particulier, « de mettre fin aux chantiers de construction d'immeubles élevés en cours et autres plans inappropriés sur la rive gauche de la Daugava, jusqu'à ce qu'une analyse indépendante et approfondie des impacts potentiels sur les valeurs, l'authenticité et l'intégrité du centre historique ait été entreprise et que le projet de conception ait été entièrement révisé », l’Inspection publique note dans son rapport qu'elle a fixé les conditions du projet de conception du paysage urbain de la rive gauche de la Daugava qui respecte la valeur du bien du patrimoine mondial, et qu’elle a fait pression sur l'avancement des projets à venir. Le rapport de l’Inspection publique relève qu'en 2007, les initiatives de l'architecte de la Ville de Riga visant à entamer des négociations avec les propriétaires et les promoteurs ont conclu au « développement harmonisé de la baie d'Āgenskalns à l'extrême sud de Ķīpsala ». Par la suite, après l'évaluation des impacts sur les vues du centre historique, tous les chantiers de construction d’immeubles de grande hauteur non réglementaires ont été interrompus, à l’exception des projets envisagés à l'extrême sud de Ķīpsala, dont le plan de développement avait été établi lors de l’inscription de Riga sur la Liste du patrimoine mondial.

En ce qui concerne la requête du Comité du patrimoine mondial qui demande à l'État partie d'entreprendre une « étude d'impact visuel global du bien et de ses abords afin de prévoir un cadre pour les nouveaux aménagements proposés en veillant à ce qu'ils respectent pleinement la valeur universelle exceptionnelle du bien », le rapport de l’Inspection publique se réfère aux précédentes évaluations d’impact visuel réalisées en 2005 et 2006 et suggère que le suivi du site a été suffisamment renforcé pour la préservation et la protection de sa valeur culturelle et historique. Le rapport note également que des évaluations d'impact similaires se poursuivront pour le projet de conception du paysage urbain de la rive gauche de la Daugava.

En ce qui concerne la requête du Comité du patrimoine mondial qui demande à l'État partie de soumettre un rapport sur « l'avancement du projet de conception concernant la rive gauche de la Daugava et de fournir les détails sur tout projet qui pourrait avoir un impact sur l'intégrité visuelle du bien, pour examen par le Comité à sa 32e session en 2008 en vue d’une éventuelle inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril », l’Inspection publique se déclare convaincue que les mesures prises par l'État partie donnent un bon exemple d'utilisation de différents moyens pour protéger un patrimoine menacé contre les pressions du développement économique. Le rapport affirme sans équivoque que « la menace potentielle qui pèse sur la valeur universelle unique du bien du patrimoine mondial a été éliminée ».

Il a aussi été demandé à l'État partie d'inviter une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial / ICOMOS à évaluer l'état de conservation du bien. Cette mission a eu lieu du 25 au 28 mars 2008 et le rapport complet est disponible sur le site https://whc.unesco.org/archive/2008

Le rapport de la mission tire des conclusions dans un certain nombre de domaines :

a) L’état général de l'administration, de la gestion et de la conservation s'améliore

Le fondement législatif de la protection du patrimoine est relativement stable : une loi spéciale pour la protection du centre historique de Riga (adoptée en 2003) et un Conseil sur la protection et l’aménagement du Riga historique, avec des représentants des autorités locales et nationales, la Commission nationale pour l'UNESCO et l'Union des Architectes, se sont engagés (également en 2003) à renforcer le soutien de la conservation du patrimoine de Riga en aidant l’Inspection publique pour la protection du patrimoine, surchargée de responsabilités, à approuver tous les projets de modification à l'intérieur du site du patrimoine mondial. Le rapport de la mission recommande de mettre pleinement en application la nouvelle législation et de conférer un surcroît d’autorité au Conseil nouvellement créé pour examiner les projets qui portent atteinte à la valeur universelle exceptionnelle du bien du patrimoine mondial.

L’exécution des travaux de restauration et d’entretien des structures du centre historique de Riga « va dans le bon sens », mais la qualité de beaucoup de projets de remplacement de l’architecture contemporaine - en dépit de nombre de conférences, ateliers et séminaires organisés par l’Inspection publique sur ce problème - est moins satisfaisante, et certains projets, sur le plan de l'échelle et du concept, ne « s'intègrent pas au tissu historique traditionnel et à la disposition des rues ».

En réponse à une préoccupation générale relative à la préservation et à la mise en valeur du patrimoine en bois de Riga, un programme spécial pour l'architecture en bois a été approuvé par les autorités en mars 2008. Le rapport de la mission note que ce programme doit être entièrement mis en œuvre, financé et suivi de manière adéquate.

Le rapport de la mission note la nécessité d’améliorer deux domaines de communication : d’une part, il faut renforcer les échanges utiles existants, la coopération et les consultations entre les représentants de la municipalité, l’Inspection publique et les parties prenantes, y compris les universités, les ONG, les associations / organisations professionnelles, la population locale et les représentants de la société civile ; et d’autre part, il faut sensibiliser en permanence le personnel municipal, des citoyens et des acteurs locaux sur la nature des valeurs de patrimoine mondial de Riga.

b) Le projet de conception de la rive gauche de la Daugava (y compris le plan révisé présenté à la mission Centre du patrimoine / ICOMOS) reste une menace importante ; s'il est réalisé, le projet de conception aura un impact négatif fort sur l'intégrité visuelle du bien du patrimoine mondial

Toutefois, le rapport de la mission, tout en reconnaissant que l’état général de l'administration, de la gestion et de la conservation du bien s'améliore, recommande que le débat sur l'inscription éventuelle du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril soit remis à 2009 pour laisser le temps aux autorités de mettre en œuvre les recommandations de la mission et de réviser complètement le projet de conception de la rive gauche de la Daugava, en particulier dans la partie sud de l'île de Ķīpsala.

En résumé, l’Inspection publique mérite d'être vivement félicitée pour l’efficacité des nombreuses stratégies à long terme, mesures de planification et autres initiatives visant à mieux faire respecter la valeur universelle exceptionnelle de ce bien inscrit au patrimoine mondial. Même si le rapport de l'État partie rend compte d’initiatives mises en place avant la 31e session du Comité du patrimoine mondial plutôt que des nouvelles actions et des engagements qui ont été pris, comme cela avait été demandé, tous les projets inappropriés entrepris sur la rive gauche de la Daugava ont été interrompus selon les informations reçues, sauf ceux qui étaient déjà prévus à Ķīpsala.

Il convient aussi de noter que l'État partie a soumis à l’examen de la mission un nouveau plan d’aménagement de la rive gauche de la Daugava. Le rapport de la mission relève que ce nouveau projet est fondamentalement semblable aux précédents et que les impacts négatifs potentiels sur l'intégrité visuelle du bien du patrimoine mondial constituent des menaces, malgré les arguments qu’avance l'État partie, à savoir que les projets de développement de Ķīpsala étaient en place au moment de l'inscription (1997). L'État partie affirme, en outre, que le Comité du patrimoine mondial n'a nullement évoqué cette question dans les débats ultérieurs et que l'ICOMOS ne l'a pas mise en cause.

Vu tous les efforts remarquables auxquels a consenti l'État partie pour régler les problèmes soulevés par le Comité du patrimoine mondial en ce qui concerne l'aménagement de la rive gauche de la Daugava, il est important d’exiger de l'État partie qu’il renforce son action pour réduire l'impact des projets de développement à Ķīpsala et qu’il en rende compte d'ici un an.

À l'heure actuelle, étant donné les nombreux aspects positifs du rapport de l'État partie et les conclusions de la mission conjointe Centre du patrimoine mondial / ICOMOS, il ne semble pas opportun d'envisager l'inscription du bien du patrimoine mondial sur la Liste du patrimoine mondial en péril. 

Décisions adoptées par le Comité en 2008
32 COM 7B.97
Centre historique de Riga (Lettonie) (C 852)

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-08/32.COM/7B Add.2,

2. Exprimant sa gratitude à l'État partie pour la réussite globale de ses efforts visant à mettre fin à la construction d'immeubles de grande hauteur dans la zone tampon du bien du patrimoine mondial à l'exception du plan d'aménagement de la zone sud de Ķīpsala ;

3. Prenant acte des renseignements fournis par l'État partie concernant de nombreuses mesures effectives prises au cours de la décennie ayant suivi l'inscription pour améliorer la conservation du bien du patrimoine mondial ;

4. Notant la demande de l'État partie que soient approuvés les projets et les plans de développement à Ķīpsala vu qu'ils étaient en place au moment de l'inscription en 1997 et dans les débats ultérieurs du Comité du patrimoine mondial depuis sa 27e session en 2003 (décision 27 COM 7B.69, paragraphe 5),

5. Prenant également note du nouveau projet d'aménagement de la rive gauche de la Daugava présenté à la mission conjointe Centre du patrimoine mondial / ICOMOS de mars 2008, regretteque ce plan ne diffère guère des précédentes propositions et ait des impacts négatifs notoires sur la valeur universelle exceptionnelle du bien du patrimoine mondial ;

6. Regrette également que la construction d'une nouvelle tour de 20 étages à Ķīpsala soit maintenant en cours ;

7. Note les conclusions de la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial / ICOMOS de 2008, approuve ses recommandations et demande à l'État partie de les mettre en oeuvre ;

8. Décide que l'état de conservation du bien n'est pas préoccupant au point d'envisager à ce stade son inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril ;

9. Demande également à l'État partie de multiplier ses efforts pour réduire l'impact des projets immobiliers envisagés à Ķīpsala, notamment en limitant considérablement la hauteur des toutes les nouvelles constructions en cours ou prévues, et de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2009, un rapport détaillé sur les mesures prises, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 33e session en 2009.

32 COM 8D
Clarifications des limites et des superficies des biens par les Etats parties suite à l’inventaire rétrospectif

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le Document WHC-08/32.COM/8D,

2. Rappelant les décisions 30 COM 11A.2 et 31 COM 11A.2, adoptées respectivement lors de ses 30e (Vilnius, 2006) et 31e (Christchurch, 2007) sessions,

3. Rappelle que, comme il a été décidé lors de sa 31e session (Christchurch, 2007) par la décision 31 COM 11A.2, le Centre du patrimoine mondial ainsi que les organisations consultatives ne seront pas en mesure d'examiner des propositions de modifications mineures ou importantes des limites pour les biens du patrimoine mondial dont les limites à l'époque de l'inscription ne sont pas claires ;

4. Félicite les États parties dans la région de l'Europe ainsi que les États parties de l'Egypte, du Maroc et de la Tunisie pour l'excellent travail accompli dans la clarification de la délimitation de leurs biens du patrimoine mondial et les remercie pour leurs efforts visant à améliorer la crédibilité de la Liste du patrimoine mondial ;

5. Prend note des clarifications des limites et des superficies de biens fournies par les États parties suivants dans les régions européenne et arabe en réponse à l'Inventaire rétrospectif, telles que présentées dans l'annexe du document WHC-08/32.COM/8D :

  • Arménie : Monastères d'Haghbat et de Sanahin ;
  • Autriche : Centre historique de la ville de Salzbourg; Palais et jardins de Schönbrunn ; Paysage culturel de Hallstatt-Dachstein / Salzkammergut ;
  • Belgique : Béguinages flamands ;
  • Bulgarie : Eglise de Boyana; Tombe thrace de Kazanlak ; Monastère de Rila ; Ancienne cité de Nessebar ;
  • Croatie : Vieille ville de Dubrovnik ; Noyau historique de Split avec le palais de Dioclétien ; Ensemble épiscopal de la basilique euphrasienne dans le centre historique de Poreč ;
  • République tchèque : Centre historique de Telč; Eglise Saint-Jean-Népomucène, lieu de pèlerinage à Zelená Hora ; Paysage culturel de Lednice-Valtice; Jardins et château de Kroměříž ;
  • Danemark : Tumulus, pierres runiques et église de Jelling ; Cathédrale de Roskilde ;
  • Egypte : Memphis et sa nécropole - les zones des pyramides de Guizeh à Dahchour ; Thèbes antique et sa nécropole ; Monuments de Nubie d'Abou Simbel à Philae ; Le Caire historique; Abou Mena ; Zone Sainte-Catherine ;
  • Estonie : Centre historique (vieille ville) de Tallinn ;
  • Allemagne : Résidence de Wurtzbourg avec les jardins de la Cour et la place de la Résidence ; Châteaux d'Augustusburg et de Falkenlust à Brühl ; Châteaux et parcs de Potsdam et Berlin ; Ville de Bamberg ;
  • Grèce : Temple d'Apollon Epikourios à Bassae ; Mont Athos ; Ville médiévale de Rhodes ; Site archéologique de Mystras ; Délos ;
  • Hongrie : Budapest, avec les rives du Danube, le quartier du château de Buda et l'avenue Andrássy ; Hollókö, le vieux village et son environnement ; Abbaye bénédictine millénaire de Pannonhalma et son environnement naturel ; Grottes du karst d'Aggtelek et du karst de Slovaquie (présentée conjointement avec la Slovaquie) ;
  • Irlande : Ensemble archéologique de la vallée de la Boyne; Skellig Michael ;
  • Italie : Centre historique de San Gimignano ; Ville de Vicence et les villas de Palladio en Vénétie ; Centre historique de Sienne ; Ferrare, ville de la Renaissance, et son delta du Pô ; Les trulli d'Alberobello ; Monuments paléochrétiens de Ravenne ; Centre historique de la ville de Pienza ; Résidences des Savoie ; Jardin botanique (Orto botanico), Padoue; Portovenere, Cinque Terre et les îles (Palmaria, Tino et Tinetto) ; Côte amalfitaine; Zone archéologique d'Agrigente ; Su Nuraxi de Barumini ; Zone archéologique et basilique patriarcale d'Aquilée ;
  • Lettonie : Centre historique de Riga ;
  • Luxembourg : Ville de Luxembourg : vieux quartiers et fortifications ;
  • Maroc : Médina de Marrakech; Ksar d'Aït-Ben-Haddou ; Site archéologique de Volubilis ;
  • Pologne : Centre historique de Cracovie; Centre historique de Varsovie; Vieille ville de Zamość ; Ville médiévale de Torún ; Château de l'ordre Teutonique de Malbork ;
  • Portugal : Monastère de Batalha ; Paysage culturel de Sintra; Sites d'art rupestre préhistorique de la vallée de Côa ;
  • Roumanie : Delta du Danube ;
  • Slovaquie : Ville historique de Banská Štiavnica et les monuments techniques des environs ; Spišský Hrad et les monuments culturels associés; Vlkolínec ; Grottes du karst d'Aggtelek et du karst de Slovaquie (présentée conjointement avec l'Hongrie) ;
  • Espagne: Parc national de Garajonay;
  • Tunisie : Parc national de l'Ichkeul;
  • Ukraine : Kiev : cathédrale Sainte-Sophie et ensemble des bâtiments monastiques et laure de Kievo-Petchersk ;
  • Royaume-Uni : Cathédrale et château de Durham ; Gorge d'Ironbridge; Stonehenge, Avebury et sites associés; Châteaux forts et enceintes du roi Edouard Ier dans l'ancienne principauté de Gwynedd ; Palais de Westminster, l'abbaye de Westminster et l'église Sainte-Marguerite ; Cathédrale, abbaye Saint-Augustin et église Saint-Martin à Cantorbéry; Maritime Greenwich ;

6. Demande aux États parties européens et arabes n'ayant pas encore répondu aux questions soulevées en 2005, 2006 et 2007 dans le cadre de l'Inventaire rétrospectif de bien vouloir fournir toutes les clarifications ainsi que la documentation demandées le plus rapidement possible et avant le 1er décembre 2008 au plus tard.

Projet de décision : 32 COM 7B.97

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-08/32.COM/7B Add.2,

2. Exprimant sa gratitude à l'État partie pour la réussite globale de ses efforts visant à mettre fin à la construction d'immeubles de grande hauteur dans la zone tampon du bien du patrimoine mondial à l'exception du plan de développement de la zone sud de Ķīpsala ;

3. Prenant acte des renseignements fournis par l'État partie quant aux nombreuses mesures effectives prises au cours de la décennie ayant suivi l'inscription pour améliorer la conservation du bien du patrimoine mondial ;

4. Notant la demande de l'État partie que soient approuvés les projets et les plans de développement à Ķīpsala vu qu'ils étaient en place au moment de l'inscription en 1997 et dans les débats ultérieurs du Comité du patrimoine mondial depuis sa 27e session en 2003 (décision 27 COM 7B.69, paragraphe 5),

5. Prenant également note du nouveau projet de conception de la rive gauche de la Daugava présenté à la mission conjointe Centre du patrimoine mondial / ICOMOS de mars 2008, regrette que ce plan ne diffère guère des précédentes propositions et ait des impacts négatifs notoires sur la valeur universelle exceptionnelle du bien du patrimoine mondial ;

6. Regrette également que la construction d’une nouvelle tour de 20 étages à Ķīpsala soit maintenant en cours ;

7. Note les conclusions de la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial / ICOMOS de 2008, approuve ses recommandations et demande à l'État partie de les mettre en œuvre ;

8. Décide que l'état de conservation du bien n'est pas préoccupant au point d’envisager à ce stade son inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril ;

9. Demande également à l'État partie de multiplier ses efforts pour réduire l'impact des projets immobiliers envisagés à Ķīpsala, notamment en limitant considérablement la hauteur des toutes les nouvelles constructions en cours ou prévues, et de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2009, un rapport détaillé sur les mesures prises, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 33e session en 2009. 

Année du rapport : 2008
Lettonie
Date d'inscription : 1997
Catégorie : Culturel
Critères : (i)(ii)
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 32COM (2008)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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