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Sites rupestres du Tadrart Acacus

Libye
Facteurs affectant le bien en 2024*
  • Activités illégales
  • Destruction délibérée du patrimoine
  • Guerre
  • Ressources humaines
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Vandalisme
  • Destruction délibérée du patrimoine
  • Ressources humaines
  • Situation de conflit régnant dans le pays
  • Activités illégales
  • Système de gestion/Plan de gestion : absence de plan de gestion
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

Situation de conflit régnant dans le pays

Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

Pas encore rédigé

Mesures correctives pour le bien

Pas encore identifiées

Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives

Pas encore identifié

Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2024

Montant total accordé : juin 2020 : Fonds-en-dépôt néerlandais : 49 620 dollars EU pour le renforcement des capacités nationales en vue de l’élaboration de mesures correctives pour les biens libyens du patrimoine mondial.

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2024
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2024**

Janvier 2011 : mission de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2024

L’État partie n’a pas soumis le rapport sur l’état de conservation du bien demandé par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session élargie (Riyad, 2023). Aucune information récente sur l’état de conservation du bien n’est disponible.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2024

Étant donné l'absence d'informations actualisées depuis le dernier rapport sur l'état de conservation soumis par l'État partie en février 2020, il est recommandé au Comité d’exprimer sa préoccupation devant l’absence d'informations pertinentes et de réitérer ses demandes précédentes à l'État partie, en l'exhortant notamment à poursuivre les efforts de conservation du bien et de sa valeur universelle exceptionnelle (VUE), et en fournissant, par l'intermédiaire du Centre du patrimoine mondial, des informations sur tout grand projet de restauration ou de conservation à venir, susceptible d'affecter la VUE du bien, y compris des informations plus précises sur la réhabilitation du fort d'Alawenat, conformément au paragraphe 172 des Orientations.

L'absence de Plan de gestion global reste préoccupante. Il est important que l'État partie soit vivement encouragé à poursuivre cette tâche et à rechercher le soutien technique et financier nécessaire à cette fin.

La mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS demandée par le Comité lors des sessions précédentes, et précédemment invitée par l'État partie, reste indispensable et doit être effectuée dès que les conditions le permettront, afin d’évaluer l'état de conservation du bien. Dans cette attente, il est essentiel que l'État partie lance le processus d'élaboration de l'État de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), accompagné d’un ensemble de mesures correctives, en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives.

Il est également recommandé que l'État partie, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et l'ICOMOS, initie l'élaboration de la Déclaration rétrospective de VUE, pour examen par le Comité du patrimoine mondial.

Le Comité pourrait souhaiter réitérer son appel à une mobilisation accrue de la communauté internationale pour apporter un soutien financier et technique à l'État partie afin de poursuivre les activités de conservation urgentes et de coopérer à la lutte contre le trafic illicite de biens culturels libyens.

Compte tenu de ce qui précède, il est recommandé que le Comité maintienne le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Décisions adoptées par le Comité en 2024
Projet de décision : 46 COM 7A.24

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/24/46.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 45 COM 7A.37, adoptée à sa 45e session élargie (Riyad, 2023),
  3. Regrette que l'État partie n'ait pas soumis de rapport sur l'état de conservation du bien, comme l'avait demandé le Comité lors de sa 45e session élargie, et se déclare préoccupé par l'absence d'informations pertinentes actualisées ;
  4. Prie de nouveau instamment l'État partie de poursuivre ses efforts pour la conservation du bien et de sa valeur universelle exceptionnelle (VUE), en étroite coordination avec les communautés locales et la société civile ;
  5. Réitère sa demande à l'État partie de tenir le Centre du patrimoine mondial informé de l'évolution de la situation du bien et de tout projet futur de restauration majeure ou de nouveaux projets de construction qui pourraient affecter la VUE du bien et de fournir également des informations précises sur la réhabilitation du fort d'Alawenat, conformément au paragraphe172 des Orientations ;
  6. Invite de nouveau l'État partie à poursuivre l'élaboration d'un plan de gestion du bien, en recherchant le soutien technique et financier nécessaire à sa réalisation, et en affectant les ressources nécessaires à sa mise en œuvre ;
  7. Rappelle l'invitation de l'État partie à la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS sur le bien et encourage sa tenue dès que les conditions le permettront ;
  8. Prie également instamment l'État partie d’initier le processus d'élaboration d'un ensemble de mesures correctives et d'un calendrier de mise en œuvre, ainsi que de l'État de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
  9. Prie en outre instamment l'État partie d’élaborer, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, un projet de Déclaration rétrospective de VUE, pour examen par le Comité du patrimoine mondial ;
  10. Continue d'appeler à une mobilisation accrue de la communauté internationale pour apporter un soutien financier et technique à l'État partie, y compris par le biais du Fonds d'urgence de l'UNESCO pour le patrimoine ;
  11. Réitère son appel à tous les États parties pour qu'ils coopèrent à la lutte contre le trafic illicite de biens culturels en provenance de Libye, conformément à la résolution 2347 du Conseil de sécurité des Nations Unies de mars 2017 et à la Convention de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels ;
  12. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2025, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session;
  13. Décide de maintenir Sites rupestres du Tadrart Acacus (Libye) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2024
Libye
Date d'inscription : 1985
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)
Liste en péril (dates) : 2016-présent
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 46COM (2024)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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