Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

i
ii
iii
iv
v
vi
vii
viii
ix
x

Sites rupestres du Tadrart Acacus

Libye
Facteurs affectant le bien en 2016*
  • Activités illégales
  • Destruction délibérée du patrimoine
  • Ressources humaines
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Vandalisme
  • Destruction délibérée du patrimoine
  • Ressources humaines
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2016
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2016**

Janvier 2011 : mission de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2016

L’État partie n’a pas fourni de rapport sur l’avancement réalisé dans la mise en œuvre des recommandations adoptées dans la décision 39 COM 7B.57, tel que demandé par le Comité à sa 39e session (Bonn, 2015).

Du 9 au 11 mai 2016, une Réunion internationale d’experts sur la sauvegarde du patrimoine culturel libyen – organisée par l’UNESCO et l’ICCROM en collaboration avec l’Ambassade des États-Unis d’Amérique en Libye, ainsi que par le Ministère libyen de la Culture – s’est tenue à Tunis (Tunisie). Cette réunion a permis au Centre du patrimoine mondial de réunir certaines informations sur l’état de conservation du site lors d’échanges avec les participants libyens, notamment pendant la séance du groupe de travail sur les sites archéologiques et lors d’une réunion parallèle bilatérale consacrée spécialement à ce bien. Les professionnels du patrimoine libyen qui assistaient à la réunion ont informé les représentants du Centre du patrimoine mondial que l’on n’avait signalé aucun signe de vandalisme sur le site depuis les dommages causés aux peintures pariétales en 2009. Ils ont toutefois exprimé leur préoccupation quant au fait que le massif de l’Acacus est devenu un point de passage pour un certain nombre de migrants venus d’Afrique subsaharienne et que cette forte augmentation de la présence humaine constitue une menace pour le site. À titre de mesure préliminaire, on pourrait limiter l’accès au site à deux points d’entrée, l’un situé du côté ouest de la montagne et l’autre du côté est. Ils ont également souligné que les gardiens du site n’ont pas les moyens d’agir, que leurs abris sont régulièrement vandalisés et que l’engagement de la communauté locale touareg est insuffisant. Enfin, les professionnels du patrimoine libyen ont confirmé qu’aucune des mesures recommandées par la mission de suivi réactif de 2011 n’a été mise en œuvre à ce jour.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2016

Les informations fournies par les professionnels du patrimoine libyen lors de la Réunion internationale d’experts sur la sauvegarde du patrimoine culturel libyen concernant la situation sur le site sont très préoccupantes.

Il est essentiel que l’État partie informe le Centre du patrimoine mondial, dès que cela sera techniquement possible, de la situation sur le site et qu’il confirme quand pourra commencer – si cela est même possible – la mise en œuvre des mesures essentielles de conservation et de sauvetage définies par la mission de suivi réactif de 2011. Il serait souhaitable de disposer d’informations actualisées sur la situation et les conséquences des actes de vandalisme commis en 2009, afin de pouvoir mieux définir les actions à venir. D’ici là, les autorités responsables devraient s’abstenir d’entreprendre toute mesure corrective non recommandée par la mission de suivi réactif de 2011.

Il serait souhaitable d’envoyer une nouvelle mission conjointe de suivi réactif UNESCO/ICOMOS sur le site, dès que les conditions de sécurité le permettront. D’ici-là, les autorités responsables devraient tenir régulièrement le Centre du patrimoine mondial au courant de la situation sur le terrain et mettre en oeuvre, dans la mesure du possible, les recommandations et demandes du Comité figurant dans ses précédentes décisions.

Décisions adoptées par le Comité en 2016
40 COM 7B.106
Biens du patrimoine mondial de Libye

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les documents WHC/16/40.COM/7B et WHC/16/40.COM/7,
  2. Déplore la situation de conflit régnant dans le pays et la perte de vies humaines ;
  3. Félicite l’État partie pour son engagement ferme en faveur de la conservation de ses biens mais exprime sa plus vive préoccupation en ce qui concerne les dégâts survenus et les menaces pesant sur les cinq biens du patrimoine mondial de la Libye ;
  4. Considère que les conditions optimales requises pour assurer la conservation et la protection de la valeur universelle exceptionnelle de ces biens n’existent plus et que ces derniers sont, par conséquent, à la fois en péril prouvé et potentiel, conformément aux paragraphes 177 à 179 des Orientations ;
  5. Décide, conformément à l’Article 11.4 de la Convention et aux paragraphes 177 et 179 des Orientations, d’inscrire le Site archéologique de Cyrène, le Site archéologique de Leptis Magna, le Site archéologique de Sabratha, les Sites rupestres du Tadrart Acacus et l’Ancienne ville de Ghadamès (Libye) sur la Liste du patrimoine mondial en péril ;
  6. Demande à l’État partie de rassembler de façon systématique, dans la mesure du possible, les informations relatives à tous les dommages causés aux biens du patrimoine mondial afin de documenter l’état de conservation de ces biens ;
  7. Demande également à l’État partie d’inviter le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives à entreprendre une mission en Libye, dès que les conditions de sécurité le permettront, afin d’évaluer l’état de conservation des biens et d’élaborer, en consultation avec l’État partie, un plan d’action pour leur restauration ;
  8. Demande en outre à l’État partie, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, de préparer, dès que la situation le permettra, les mesures correctives ainsi qu’un état de conservation souhaité pour le retrait des biens de la Liste du patrimoine mondial en péril, une fois qu’un retour à la stabilité sera effectif dans le pays ;
  9. Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, un rapport détaillé sur l’état de conservation de chacun des cinq biens du patrimoine mondial de la Libye, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017.
40 COM 7B.25
Sites rupestres du Tadrart Acacus (Libye) (C 287)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7B.Add,
  2. Rappelant la décision 39 COM 7B.57, adoptée à sa 39e session (Bonn, 2015),
  3. Regrette que l’État partie n’ait pas soumis de rapport sur l’état de conservation du bien, comme demandé par le Comité à sa 39e session en 2015 ;
  4. Se déclare extrêmement préoccupé des informations fournies par les professionnels du patrimoine libyen lors de la Réunion internationale d’experts sur la sauvegarde du patrimoine culturel libyen, concernant l’état de conservation du bien compte tenu de la situation actuelle ;
  5. Demande à l’État partie de fournir des informations complémentaires sur l’état de conservation du bien dès que les conditions de sécurité le permettront ;
  6. Décide, conformément à l’Article 11.4 de la Convention et aux paragraphes 177 et 179 des Orientations, d’inscrire les Sites rupestres du Tadrart Acacus (Libye) sur la Liste du patrimoine mondial en péril ;
  7. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017.
40 COM 8C.1
Mise a jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens inscrits)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial (WHC/16/40.COM/7B, WHC/16/40.COM/7B.Add et WHC/16/40.COM/7B.Add.2) et les propositions d'inscription sur la Liste du patrimoine mondial (WHC/16/40.COM/8B et WHC/16/40.COM/8B.Add),
  2. Décide d’inscrire les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 40 COM 7B.106)
  • Libye, Site archéologique de Cyrène (décisions 40 COM 7B.24 et 40 COM 7B.106)
  • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 40 COM 7B.106)
  • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 40 COM 7B.106)
  • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décisions 40 COM 7B.25 et 40 COM 7B.106)
  • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 40 COM 7B.13)
  • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 40 COM 8B.22)
  • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 40 COM 7B.48).
Projet de décision : 40 COM 7B.25

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7B.Add,
  2. Rappelant la décision 39 COM 7B.57, adoptée à sa 39e session (Bonn, 2015),
  3. Regrette que l’État partie n’ait pas soumis de rapport sur l’état de conservation du bien, comme demandé par le Comité à sa 39e session en 2015 ;
  4. Se déclare extrêmement préoccupé des informations fournies par les professionnels du patrimoine libyen lors de la Réunion internationale d’experts sur la sauvegarde du patrimoine culturel libyen, concernant l’état de conservation du bien compte tenu de la situation actuelle ;
  5. Demande à l’État partie de fournir des informations complémentaires sur l’état de conservation du bien dès que les conditions de sécurité le permettront ;
  6. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017.
Année du rapport : 2016
Libye
Date d'inscription : 1985
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)
Liste en péril (dates) : 2016-présent
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 40COM (2016)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


top