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Parc national du banc d'Arguin

Mauritanie
Facteurs affectant le bien en 2021*
  • Activités illégales
  • Effets liés à l’utilisation des Infrastructures de transport
  • Exploitation minière
  • Habitat
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Infrastructures de transport de surface
  • Infrastructures liées aux énergies renouvelables
  • Installations localisées
  • Pétrole/gaz
  • Pêche/collecte de ressources aquatiques
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Système de gestion/plan de gestion : Absence d’un système de gestion/plan de gestion adéquat
  • Ressources humaines et ressources financières : Capacité de gestion et ressources insuffisantes
  • Pêche illégale/collecte de ressources aquatiques : Pêche illégale et ramassage mécanique des coquillages
  • Infrastructures marines
  • Effets liés à l’utilisation des infrastructures de transport : Tourisme et fréquentation accrue avec la nouvelle route Nouadhibou-Nouakchott
  • Impacts des activités touristiques/de loisirs/des visiteurs :
  • Habitat
  • Activités illégales
  • Exploitation minière
  • Pétrole/gaz : Exploitation pétrolière
  • Infrastructures liées aux énergies renouvelables
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2021

Montant total accordé : 150 000 dollars EU dans le cadre du programme marin du patrimoine mondial

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2021
Demandes approuvées : 2 (de 2004-2004)
Montant total approuvé : 35 000 dollars E.U.
2004 Supporting project for the executive authorities of the ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
2004 Detailed evaluation of Woodside environmental impact ... (Approuvé)   15 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2021**

2002, 2003, 2004, 2013 : missions du Centre du patrimoine mondial ; 2014 : Mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2021

Le 27 novembre 2019, l'État partie a soumis un rapport sur l'état de conservation du bien, disponible à http://whc.unesco.org/fr/list/506/documents/, qui fournit des informations comme suit :

  • La gouvernance du bien a été renforcée, notamment avec l’augmentation d’actions et d’infrastructures locales, l’implication du Conseil Scientifique du Banc d’Arguin (CSBA), des populations résidentes et des partenaires techniques et financiers ;
  • La surveillance et la concertation sur la pêche se sont développées. La capture des sélaciens a diminué et l’État partie s’engage à l’interdir d’ici fin 2020;
  • Un tableau de bord d’efficacité de la gestion du Parc national du Banc d’Arguin (PNBA) a été conçu et une première évaluation réalisée ;
  • Des explorations pétrolières sont menées par la société Shell EPM dans les blocs pétroliers marins C10 et C19 à proximité du bien et ont fait l’objet d’une évaluation d’impact environnemental et social (EIES) évaluée par le CSBA. L’État partie s’est engagé à transmettre une nouvelle évaluation d’impact environnemental (EIE) au Centre du patrimoine mondial avant qu’une éventuelle phase d’exploitation ne soit lancée dans le bloc pétrolier C7 ;
  • Concernent l’extension de la mine d’or de Tasiast prévue pour 2021, des études sur l’impact hydrogéologique et sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) des captages d’eau sur le PNBA ont été réalisées et évaluées par le CSBA. Un partenariat entre le PNBA et le gestionnaire de la mine (Tasiast Mauritanie Limited S.A.-TMLSA) a été signé pour préserver la VUE du bien ;
  • Une évaluation environnementale et sociale stratégique (EESS) du développement de la ville de Chami, où se multiplient les activités d’orpaillage, est en cours de finalisation ;
  • La délocalisation des villages menacés par le changment climatique a été abandonnée au profit d’un projet pour le Fonds Vert Climat visant à « l’amélioration de la résilience des populations autochtones et des écosystèmes du Banc d’Arguin » ;
  • Le processus de classement du PNBA en tant que Zone maritime particulièrement sensible (ZMPS) n’a pas connu d’avancée significative mais devrait être relancé ;
  • Une étude sur l’évaluation des services écosystèmiques du PNBA a été publiée ;
  • Un plan d’aménagement et de gestion 2020-2024 est en cours d’élaboration ;
  • Une stratégie sur l’écotourisme au PNBA a été élaborée ;
  • L’État partie souhaite étendre les attributs des critères (ix) et (x) et considérer d’autres critères ;

En juin 2020, l’État partie a soumis l’EESS sur le développement de la ville de Chami. Le 11 février 2021, une réunion s'est tenue entre l'État partie, le Centre du patrimoine mondial et l'UICN pour discuter de la stratégie d’écotourisme et du développement de Chami suite aux évaluations du Centre du patrimoine mondial et de l'UICN. Les autorités du PNBA ont également participé à une réunion technique le même jour avec l’État partie du Sénégal et les gestionaires du Parc national du Diawling (PND) organisée par le Centre du patrimoine mondial et d’autres organisations concernant la découverte de foyers de grippe aviaire dans le PND et le Parc National des oiseaux du Djoudj (Sénégal) (PNOD) (voir aussi le rapport sur l’état de conservation du Parc national des oiseaux du Djoudj).

L'État partie a tranmis en février 2021 au Centre du patrimoine mondial les termes de référence d'une EIES pour un projet de prospection (campagne sismique, Échosondeurs multifaisceaux (MBES) et carottage) dans la Zone économique éxclusive mauritanienne.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2021

L’État partie a consenti d’importants efforts pour la conservation du bien et il lui est recommandé de poursuive ces efforts, notamment la finalisation et la mise en œuvre du plan d’aménagement et de gestion 2020-2024.

L’abandon du projet de délocalisation des villages et le projet visant à l’amélioration de la résilience des écosystèmes et des communautés locales sont accueillis favorablement, notamment l’approche inclusive et participative proposée. L’État partie est encouragé à poursuivre le développement de l’écotourisme comme une ressource alternative, en assurant une implication forte des communautés autochtones.

Les mesures prises pour protéger les espèces menacées, et notamment concernent la pêche des sélaciens et la mise en place d’une pêche durable, sont accueillies favorablement. Toutefois, la pêche des autres espèces est en hausse et doit faire l’objet d’un suivi pour assurer sa durabilité. Les impacts directs et indirects de la pêche, comme le développement des ports et leurs effets, doivent être surveillés et gérés efficacement.

Notant les différentes menaces sur la VUE du bien rapportées, il est recommandé que le Comité demande à l’État partie de poursuivre la mise en place des mesures nécessaires pour renforcer leur suivi et leur gestion, y compris d’intensifier les efforts pour la gestion des déchets.

L'EESS sur le développement de la ville de Chami soulève des menaces nombreuses et importantes sur le bien et sa VUE, nécessitant un contrôle strict du développement, la mise en place de mesures d’atténuation ou l’interdiction de certaines activités L’approbation de projets qui pourraient menacer la VUE du bien, doit être empêchée. Il convient de noter avec inquiétude les conclusions du CSBA sur l’activité d’orpaillage à Chami et son impact potentiel sur la VUE du bien et de recommander à l’État partie de mettre en œuvre ses recommandations, notamment sur l'éloignement des sites d'orpaillage des frontières du PNBA et le traitement des boues contaminées.

Concernant la désignation éventuelle du bien en tant que ZMPS, l’État Partie est encouragé à transmettre au plus vite à l’Organisation maritime internationale (OMI) les données nationales sur la navigation afin d’explorer la faisabilité technique d’une éventuelle désignation, préalablement à une candidature. Si toutefois une désignation ZMPS ne pouvait aboutir, il est recommandé que le Comité encourage l’État partie à utiliser tous les outils nationaux pour atténuer tout risque de trafic maritime autour du bien.

Il est regrettable que l’EIES de l’exploration pétrolière du bloc C19 n‘ait pas été transmise avant les opérations menées, conformément au paragraphe 172 des Orientations. Les réserves émises par le CSBA sur l’insuffisance des données environnementales et les risques réels sur la VUE du bien en cas d’exploitation sont à considérer. Aussi est-il crucial qu’une nouvelle EIES soit réalisée en respectant les normes et bonnes pratiques internationales et de la transmettre au Centre du patrimoine mondial pour évaluation avant d’autoriser de passer à une phase d’exploitation, conformément aux Orientations.

En ce qui concerne l’EIES pour un projet de prospection de plusieurs blocs, les termes de référence devraient être révisés pour s'assurer que l'EIES soit conforme aux principes de la Note consultative de l’UICN sur le patrimoine mondial, y compris concernant l'évaluation spécifique des impacts potentiels sur la VUE du bien et la prise en compte des impacts directs, indirects et cumulatifs.

Concernant le champ de puisage pour la mine d’or de Tasiast, les études montrent qu’aucune atteinte à la VUE engendrée par l'extraction d'eau n’a été identifiée. Les réserves du CSBA sur ces études et la demande de limiter les prélèvements d’eau par précaution sont notées. Dans le prolongement de l’accord de coopération entre le PNBA et TMSLA, il est recommandé que l'État partie envisage d'entreprendre une évaluation technique stratégique du système hydrologique plus large par rapport au bien.

La découverte de foyers de grippe aviaire dans le PND et le PNOD est inquiétant. Bien qu’à ce jour, aucun cas n’ait été constaté au sein du bien, il est important d’assurer un suivi rapproché des populations d’oiseaux et d’appliquer les orientations du Groupe de travail scientifique sur la grippe aviaire et les oiseaux sauvages pour circonscrire l’épizootie, en coopération étroite avec les autorités du Sénégal.

Enfin, l’ajout éventuel de nouveaux critères devrait faire l‘objet d’une nouvelle proposition d’inscription, conformément au paragraphe 166 des Orientations. L’État partie est invité à engager un dialogue avec le Centre du patrimoine mondial et l’IUCN en vue de l’intégration potentielle de nouveaux attributs porteurs de VUE.

Décisions adoptées par le Comité en 2021
44 COM 7B.87
Parc national du banc d'Arguin (Mauritanie) (N 506)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 42 COM 7B.98, adoptée à sa 42esession (Manama, 2018),
  3. Félicite l’État partie des efforts fournis et lui demande de les poursuivre encore, notamment en finalisant et en mettant en œuvre le plan d’aménagement et de gestion 2020-2024, qui devra être transmis au Centre du patrimoine mondial pour examen;
  4. Accueille favorablement l’abandon du projet de délocalisation des villages menacés par le changement climatique et le développement d’un projet alternatif visant à « l’amélioration de la résilience des populations autochtones et des écosystèmes du Banc d’Arguin », ainsi que les efforts de l’État partie en vue de développer un écotourisme communautaire durable respectant la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
  5. Accueillant favorablement les mesures prises pour protéger les espèces menacées, notamment concernent la pêche des sélaciens et la mise en place d’une pêche durable, et, prenant note néanmoins des différentes atteintes réelles et potentielles à la VUE du bien rapportées par l’État partie, lui demande également de poursuivre et renforcer son suivi et sa gestion, y compris de la pêche, notamment dans le cadre du plan d’aménagement et de gestion 2020-2024 ;
  6. Note avec inquiétude que l’évaluation environnementale et sociale stratégique (EESS) sur le développement de la ville de Chami soulève des menaces nombreuses et importantes potentielles sur le bien et sa VUE, nécessitant un contrôle strict du développement, la mise en place de mesures d’atténuation ou l’interdiction de certaines activités et réitère sa demande à l’État partie d’assurer que tout développement dans la ville de Chami fasse préalablement l’objet d’une étude d’impact environementale (EIE) soumise au Centre du patrimoine mondial, conformément à la Note consultative de l’UICN sur le patrimoine mondial et évaluations environnementales avant toute décision d'approbation ;
  7. Demande en outre à l'État partie de ne pas approuver de développement qui aurait un impact négatif sur la VUE du bien et le prie instamment de suivre les recommandations du Conseil Scientifique du Banc d’Arguin (CSBA), y compris sur l’éloignement des sites d’orpaillage des frontières du Parc national du Banc d’Arguin et sur le traitement des boues et déchets contaminés afin d’éviter leur dissémination dans le bien ;
  8. Regrette que l’État partie n’ait pas encore transmis à l’Organisation maritime internationale (OMI) les données de navigation nationales requises pour envisager une éventuelle désignation de Zone maritime particulièrement sensible (ZMPS), et demande par ailleurs à l’État partie de les transmettre dans les meilleurs délais afin d’explorer la faisabilité technique de l’éventuelle désignation, avant de soumettre un dossier final de candidature ;
  9. Regrette également que l’évaluation d’impact environnemental et social (EIES) du projet d’exploration pétrolière du bloc C19 à proximité du bien n’ait pas été transmise au Centre du patrimoine mondial avant le début des opérations, conformément au paragraphe 172 des Orientations, et demande de plus à l’État partie :
    1. d’assurer la mise en oeuvre des mesures d’atténuation identifiées par le CSBA afin d’éviter tout impact indirect sur la VUE du bien lors de la phase d’exploration,
    2. d’entreprendre une nouvelle EIES en respectant les normes et bonnes pratiques internationales avant d’autoriser de passer à une phase d’exploitation afin d’évaluer les impacts sur la VUE du bien, conformément à la Note consultative de l’UICN sur le patrimoine mondial et évaluations environnementales, et de la soumettre au Centre du patrimoine mondial pour examen, conformément aux Orientations;
    3. d’assurer la prise en compte de l’évaluation de l’UICN en ce qui concerne les termes de référence d'une EIES pour un projet de prospection dans la Zone économique exclusive mauritanienne ;
  10. Considérant l’emplacement du champ de puisage de la mine de Tasiast, les études sur les impacts potentiels hydrogéologiques et sur la VUE du bien et les réserves émises par le CSBA, demande aussi à l’État partie d'entreprendre une évaluation technique stratégique du système hydrologique plus large par rapport au bien ;
  11. Note également avec inquiétude les foyers de grippe aviaire dans le Parc national du Diawling et le Parc National des oiseaux du Djoudj (Sénégal), et demande aussi également à l’État partie d’assurer un suivi rapproché des populations d’oiseaux et d’appliquer les orientations prodiguées par le Groupe de travail scientifique sur la grippe aviaire et les oiseaux sauvages pour circonscrire l’épizootie et éviter tout foyer dans le bien, en coopération étroite avec l'État partie du Sénégal ;
  12. Rappelle que l’ajout de nouveaux critères éventuels nécessiterait la présentation de cette demande comme une nouvelle proposition d’inscription, conformément au paragraphe 166 des Orientations, et l’application de procédures propres à une nouvelle proposition d’inscription, et invite l’État partie à engager un dialogue avec le Centre du patrimoine mondial et l’IUCN sur la question des attributs ;
  13. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e
Projet de décision : 44 COM 7B.87

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 42 COM 7B.98, adoptée à sa 42esession (Manama, 2018),
  3. Félicite l’État partie des efforts fournis et lui demande de les poursuivre encore, notamment en finalisant et en mettant en œuvre le plan d’aménagement et de gestion 2020-2024, qui devra être transmis au Centre du patrimoine mondial pour examen;
  4. Accueille favorablement l’abandon du projet de délocalisation des villages menacés par le changement climatique et le développement d’un projet alternatif visant à « l’amélioration de la résilience des populations autochtones et des écosystèmes du Banc d’Arguin », ainsi que les efforts de l’État partie en vue de développer un écotourisme communautaire durable respectant la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
  5. Accueillant favorablement les mesures prises pour protéger les espèces menacées, notamment concernent la pêche des sélaciens et la mise en place d’une pêche durable, et, prenant note néanmoins des différentes atteintes réelles et potentielles à la VUE du bien rapportées par l’État partie, lui demande également de poursuivre et renforcer son suivi et sa gestion, y compris de la pêche, notamment dans le cadre du plan d’aménagement et de gestion 2020-2024 ;
  6. Note avec inquiétude que l’évaluation environnementale et sociale stratégique (EESS) sur le développement de la ville de Chami soulève des menaces nombreuses et importantes potentielles sur le bien et sa VUE, nécessitant un contrôle strict du développement, la mise en place de mesures d’atténuation ou l’interdiction de certaines activités et réitère sa demande à l’État partie d’assurer que tout développement dans la ville de Chami fasse préalablement l’objet d’une étude d’impact environementale (EIE) soumise au Centre du patrimoine mondial, conformément à la Note consultative de l’UICN sur le patrimoine mondial et évaluations environnementales avant toute décision d'approbation ;
  7. Demande en outre à l'État partie de ne pas approuver de développement qui aurait un impact négatif sur la VUE du bien et le prie instamment de suivre les recommandations du Conseil Scientifique du Banc d’Arguin (CSBA), y compris sur l’éloignement des sites d’orpaillage des frontières du Parc national du Banc d’Arguin et sur le traitement des boues et déchets contaminés afin d’éviter leur dissémination dans le bien ;
  8. Regrette que l’État partie n’ait pas encore transmis à l’Organisation maritime internationale (OMI) les données de navigation nationales requises pour envisager une éventuelle désignation de Zone maritime particulièrement sensible (ZMPS), et demande par ailleurs à l’État partie de les transmettre dans les meilleurs délais afin d’explorer la faisabilité technique de l’éventuelle désignation, avant de soumettre un dossier final de candidature ;
  9. Regrette également que l’évaluation d’impact environnemental et social (EIES) du projet d’exploration pétrolière du bloc C19 à proximité du bien n’ait pas été transmise au Centre du patrimoine mondial avant le début des opérations, conformément au paragraphe 172 des Orientations, et demande de plus à l’État partie :
    1. d’assurer la mise en oeuvre des mesures d’atténuation identifiées par le CSBA afin d’éviter tout impact indirect sur la VUE du bien lors de la phase d’exploration,
    2. d’entreprendre une nouvelle EIES en respectant les normes et bonnes pratiques internationales avant d’autoriser de passer à une phase d’exploitation afin d’évaluer les impacts sur la VUE du bien, conformément à la Note consultative de l’UICN sur le patrimoine mondial et évaluations environnementales, et de la soumettre au Centre du patrimoine mondial pour examen, conformement aux Orientations;
    3. d’assurer la prise en compte de l’évaluation de l’UICN en ce qui concerne les termes de référence d'une EIES pour un projet de prospection dans la Zone économique exclusive mauritanienne ;
  10. Considérant l’emplacement du champ de puisage de la mine de Tasiast, les études sur les impacts potentiels hydrogéologiques et sur la VUE du bien et les réserves émises par le CSBA, demande aussi à l’Etat partie d'entreprendre une évaluation technique stratégique du système hydrologique plus large par rapport au bien ;
  11. Note également avec inquiétude les foyers de grippe aviaire dans le Parc national du Diawling et le Parc National des oiseaux du Djoudj (Sénégal), et demande aussi également à l’État partie d’assurer un suivi rapproché des populations d’oiseaux et d’appliquer les orientations prodiguées par le Groupe de travail scientifique sur la grippe aviaire et les oiseaux sauvages pour circonscrire l’épizootie et éviter tout foyer dans le bien, en coopération étroite avec l'État partie du Sénégal ;
  12. Rappelle que l’ajout de nouveaux critères éventuels nécessiterait la présentation de cette demande comme une nouvelle proposition d’inscription, conformément au paragraphe 166 des Orientations, et l’application de procédures propres à une nouvelle proposition d’inscription, et invite l’État partie à engager un dialogue avec le Centre du patrimoine mondial et l’IUCN sur la question des attributs ;
  13. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session en 2022.
Année du rapport : 2021
Mauritanie
Date d'inscription : 1989
Catégorie : Naturel
Critères : (ix)(x)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2019) .pdf
Proposé initialement pour examen en 2020
arrow_circle_right 44COM (2021)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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