Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

i
ii
iii
iv
v
vi
vii
viii
ix
x

Centre historique de la ville de Yaroslavl

Fédération de Russie
Facteurs affectant le bien en 2014*
  • Activités de gestion
  • Cadre juridique
  • Habitat
  • Infrastructures de transport de surface
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Vastes infrastructures et/ou installations touristiques / de loisirs
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Changements progressifs du tissu urbain : projets de construction et de restauration ;
  • Développement urbain inapproprié ;
  • Modifications majeures apportées à la ligne d’horizon urbaine du bien par la construction de la nouvelle cathédrale de l’Assomption ;
  • Projets de constructions de grande hauteur ;
  • Absence d’un système de gestion approprié.
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2014
Demandes approuvées : 1 (de 2002-2002)
Montant total approuvé : 9 348 dollars E.U.
2002 Preparatory assistance for two nominations "Historical ... (Approuvé)   9 348 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2014**

Mai 2009, 2012 : mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2014

Le 20 janvier 2014, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation. Un résumé de ce rapport est disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/1170/documents. Il apporte des réponses aux préoccupations exprimées dans les décisions 36 COM 7B.84 et 37 COM 7B.81 et dans le rapport de la mission de suivi réactif de 2012.

L’État partie présente des informations mises à jour sur la protection juridique et la réglementation du bien et de sa zone tampon tant au niveau national que régional, telles que l’adoption de l’ordonnance du Gouvernement fédéral de 2012 qui désigne le bien comme « site remarquable » d’importance fédérale, la préparation d’une nouvelle législation qui restreindra l’occupation des sols et les aménagements sur le territoire du bien, l’adoption des limites du bien et de la zone tampon et l’élaboration de la réglementation sur la zone de protection du bien du patrimoine mondial de la ville de Yaroslavl.

L’État partie souligne que les mécanismes de planification et de gestion du bien, répartis entre trois différents ministères, tant régionaux que fédéraux, doivent être améliorés. Il reconnaît que les faiblesses observées dans le contrôle de projets de développement de grande envergure résultent de cette situation et qu’un plan de gestion et une stratégie de conservation ainsi qu’une structure de gestion doivent être mis en place. C’est dans cette optique que l’État partie a organisé des séminaires sur les mécanismes de gestion du patrimoine mondial et a demandé l’aide du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives pour élaborer le plan de gestion.

L’État partie signale que le clocher prévu pour la cathédrale de l’Assomption, qui vient d’être reconstruite, n’a pas encore été édifié et que des vestiges archéologiques ont été conservés. L’État partie confirme que le projet hôtelier sur la berge de la Volga, qui a été jugé inapproprié en hauteur et en style, fait actuellement l’objet d’un appel.

L’État partie a remis des informations selon lesquelles, outre les deux nouveaux ponts construits en 2010 sur la Volga et la Kotorosl, l’aménagement d’autres infrastructures est prévu d’ici 2026 comme il est précisé dans le plan directeur urbain. Ces infrastructures sont, entre autres, une rocade, deux ponts et un échangeur.

L’État partie confirme que toutes les informations pertinentes concernant tout nouveau projet de construction sur le territoire du bien et de sa zone tampon seront transmises au Centre du patrimoine mondial pour examen. L’État partie présente également l’état d’avancement de projets de conservation récemment entrepris sur le territoire du bien et de sa zone tampon.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2014

L’État partie a accompli des progrès dans le renforcement du contrôle législatif du bien et dans la préparation d’une nouvelle législation. Cependant, le contrôle, tant en matière de législation que de gestion, doit encore être amélioré de toute urgence. Il est recommandé que le Comité du patrimoine mondial prie instamment l’État partie d’adopter, de manière urgente, un document juridique qui reconnaisse la valeur universelle exceptionnelle du bien inscrit pour son importance en matière d’architecture, de planification urbaine et de relations spatiales entre les bâtiments, son cadre particulier ainsi que ses principales vues et axes d’intervisibilité. Ce texte doit limiter l’occupation des sols et les aménagements sur le territoire du bien et mettre tout particulièrement l’accent sur la définition de zones non constructibles et sur la mise en place de strictes limites aux droits d’aménagement. Cet instrument législatif doit être opérationnel, y compris pour des projets qui ont déjà été adoptés dans le cadre de l’actuel plan directeur urbain et sans consultation du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives.

Alors que les projets de construction de nouvelles infrastructures dans le paysage du bien sont susceptibles de représenter une menace potentielle pour la valeur universelle exceptionnelle du bien, les projets présentés dans le rapport comme étant en attente de mise en chantier n’ont pas été soumis au Centre du patrimoine mondial, ni leurs évaluations d’impact sur le patrimoine.

Il est recommandé que le Comité réitère fermement sa demande auprès de l’État partie de soumettre, conformément au paragraphe 172 des Orientations, les détails de tout projet d’aménagement, y compris les projets présentés dans le rapport et pas encore mis en chantier, susceptible d’avoir un impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle du bien, assortis d’évaluations d’impact sur le patrimoine.

Les projets de conservation continuent à être entrepris en dehors du cadre d’une stratégie de conservation du bien appropriée. La mise en place d’une telle stratégie est prévue lors de l’élaboration du plan de gestion du bien.

Il est recommandé que le Comité réitère également sa demande auprès de l’État partie d’améliorer la structure en charge de la gestion du bien et de sa zone tampon et d’élaborer un plan de gestion.

Décisions adoptées par le Comité en 2014
38 COM 7B.31
Centre historique de la ville de Yaroslavl (Fédération de Russie) (C 1170)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7B,
  2. Rappelant les décisions 36 COM 7B.84 et 37 COM 7B.81 adoptées respectivement à ses 36e (Saint-Pétersbourg, 2012) et 37e (Phnom Penh, 2013) sessions,
  3. Prend note des progrès accomplis par l’État partie dans le renforcement du contrôle législatif et règlementaire visant à améliorer la protection du bien ;
  4. Réitère ses préoccupations quant à la construction et/ou l’aménagement inappropriés d’infrastructures d’échelle, de hauteur et de volume inadaptés, ou l’ajout de matériaux non traditionnels qui constituent une menace pour la valeur universelle exceptionnelle du bien inscrit pour l’importance de son architecture, de son plan urbain et de des relations entre les bâtiments et prie instamment l’État partie de :
    1. finaliser et adopter un instrument juridique qui prenne en considération la valeur universelle exceptionnelle du bien afin de restreindre l’occupation des sols et les aménagements sur le territoire du bien, en s’attachant tout particulièrement à définir des zones non constructibles et à mettre en place des limites strictes aux droits d’aménagement,
    2. s’assurer de la mise en application de cet instrument juridique, y compris pour les projets déjà adoptés dans le cadre de l’actuel plan directeur urbain,
    3. s’assurer que les évaluations d’impact sur le patrimoine deviennent obligatoires avant tout projet d’aménagement ;
  5. Prie aussi instamment l’État partie d’améliorer la structure en charge de la gestion du bien et de soumettre au Centre du patrimoine mondial un plan de gestion ainsi qu’une stratégie de conservation du bien, pour examen par les Organisations consultatives ;
  6. Réitère fermement sa demande auprès de l’État partie de soumettre, conformément au paragraphe 172 des Orientations, les détails de tout projet d’aménagement, y compris les projets présentés dans le rapport et dans l’attente d’une mise en chantier tels que la nouvelle rocade, les ponts et l’échangeur aux alentours du bien, projets susceptibles d’avoir un impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle du bien, assortis d’évaluations d’impact sur le patrimoine ;
  7. Prend également note que les vestiges mis au jour du clocher d’origine de la cathédrale de l’Assomption font actuellement l’objet d’une conservation et demande à l’État partie de confirmer que le projet de reconstruction du clocher a été annulé ;
  8. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2015, un rapport, incluant un résumé exécutif d’une page, sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016.
38 COM 8E
Adoption des Déclarations Rétrospectives de Valeur Universelle Exceptionnelle

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/8E,
  2. Félicite les États Parties pour l’excellent travail accompli dans l’élaboration de Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle pour les biens du patrimoine mondial dans leurs territoires ;
  3. Adopte les Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle, telles que présentées dans l’Annexe I du Document WHC-14/38.COM/8E, pour les biens du patrimoine mondial suivants :

AMERIQUE LATINE ET CARAIBES :

  • Argentine : Parc national de Los Glaciares; Parcs naturels d’Ischigualasto / Talampaya ; Presqu'île de Valdés ;
  • Belize : Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize ;
  • Bolivie : Ville de Potosí ;
  • Brésil : Brasilia ; Centre historique de la ville de Diamantina ; Centre historique de la ville de Goiás ; Centre historique de la ville d'Olinda ; Centre historique de Salvador de Bahia ; Centre historique de São Luís ; Sanctuaire du Bon Jésus à Congonhas ; Ville historique d'Ouro Preto ;
  • Colombie : Parc national de Los Katíos ;
  • Costa Rica / Panama : Réserves de la cordillère de Talamanca-La Amistad / Parc national La Amistad ;
  • Cuba : Centre historique urbain de Cienfuegos ; Château de San Pedro de la Roca, Santiago de Cuba ; Paysage archéologique des premières plantations de café du sud-est de Cuba ; Vallée de Viñales ;
  • Guatemala : Parc national de Tikal ;
  • Panama : Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo ; Parc national de Coiba et sa zone spéciale de protection marine ;
  • République dominicaine : Ville coloniale de Saint-Domingue ;
  • Suriname : Centre ville historique de Paramaribo ; Réserve naturelle du Suriname central ;

ASIE ET PACIFIQUE :

  • Chine : Région d'intérêt panoramique et historique de Wulingyuan ;
  • Japon : Mémorial de la paix d'Hiroshima (Dôme de Genbaku) ; Monuments historiques de l'ancienne Nara ; Sites Gusuku et biens associés du royaume des Ryukyu ; Villages historiques de Shirakawa-go et Gokayama ;
  • Sri Lanka : Réserve forestière de Sinharaja ;
  • Viet Nam : Ensemble de monuments de Huê ; Vieille ville de Hoi An ;

EUROPE ET AMERIQUE DU NORD :

  • Albanie : Butrint ;
  • Allemagne : Abbaye et Altenmünster de Lorsch ; Cathédrale Sainte-Marie et église Saint-Michel d'Hildesheim ; Châteaux d'Augustusburg et de Falkenlust à Brühl ; Châteaux et parcs de Potsdam et Berlin ; Collégiale, château et vielle ville de Quedlinburg ; Complexe industriel de la mine de charbon de Zollverein à Essen ; Église de pèlerinage de Wies ; Île monastique de Reichenau ; La Wartburg ; Le Bauhaus et ses sites à Weimar et Dessau ; Le royaume des jardins de Dessau-Wörlitz ; Monuments commémoratifs de Luther à Eisleben et Wittenberg ; Résidence de Wurtzbourg avec les jardins de la Cour et la place de la Résidence ; Usine sidérurgique de Völklingen ;
  • Allemagne / Pologne : Parc de Muskau / Parc Mużakowski ;
  • Arménie : Monastère de Gherart et la Haute vallée de l’Azat ;
  • Autriche : Ligne de chemin de fer de Semmering ; Paysage culturel de la Wachau ;
  • Azerbaïdjan : Cité fortifiée de Bakou avec le palais des Chahs de Chirvan et la tour de la Vierge ;
  • Belgique : Cathédrale Notre-Dame de Tournai ; Complexe Maison-Ateliers-Musée Plantin-Moretus ; Habitations majeures de l'architecte Victor Horta (Bruxelles) ; Minières néolithiques de silex de Spiennes (Mons) ;
  • Biélorussie / Estonie / Finlande / Lettonie / Lituanie / Moldavie / Norvège / Fédération de Russie / Suède / Ukraine : Arc géodésique de Struve ;
  • Bosnie-Herzégovine : Quartier du Vieux pont de la vieille ville de Mostar ;
  • Chypre : Paphos ;
  • Danemark : Fjord glacé d’Ilulissat ;
  • Espagne : Architecture mudéjare d’Aragon ; Cathédrale de Burgos ; Centre historique de Cordoue ; Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle ; Ensemble archéologique de Mérida ; Monastère de Poblet ; Monastère et site de l'Escurial (Madrid) ; Monastère royal de Santa María de Guadalupe ; Monuments d’Oviedo et du royaume des Asturies ; Œuvres d’Antoni Gaudí ; San Cristóbal de la Laguna ; Vieille ville d'Ávila avec ses églises extra-muros ; Vieille ville de Caceres ; Vieille ville de Saint-Jacques-de-Compostelle ; Vieille ville de Salamanque ; Vieille ville de Ségovie et son aqueduc ;
  • États-Unis d’Amérique : Independence Hall ; La culture chaco ; Monticello et Université de Virginie à Charlottesville ; Parc national de Mesa Verde ; Site historique d'Etat des Cahokia Mounds ; Statue de la Liberté ;
  • Fédération de Russie / Mongolie : Bassin d’Ubs Nuur ;
  • Fédération de Russie : Centre historique de la ville de Yaroslavl ; Église de l'Ascension à Kolomenskoye ; Kizhi Pogost ;
  • Finlande : Ancienne Rauma ; Forteresse de Suomenlinna ; Site funéraire de l'âge du bronze de Sammallahdenmäki ; Usine de traitement du bois et de carton de Verla ; Vieille église de Petäjävesi ;
  • Géorgie : Haut Svaneti ; Monuments historiques de Mtskheta ;
  • Islande : Parc national de Þingvellir ;
  • Italie / Saint-Siège : Centre historique de Rome, les biens du Saint-Siège situés dans cette ville bénéficiant des droits d'extra-territorialité et Saint-Paul-hors-les-Murs ;
  • Italie : Centre historique de Florence ; Centre historique de Naples ; Ferrare, ville de la Renaissance, et son delta du Pô ; Jardin botanique (Orto botanico), Padoue ;
  • Lituanie / Fédération de Russie : Isthme de Courlande ;
  • Lituanie : Site archéologique de Kernavė (Réserve culturelle de Kernavė) ;
  • Malte : Hypogée de Hal Safliéni ; Temples mégalithiques de Malte ; Ville de La Valette ;
  • Monténégro : Contrée naturelle et culturo-historique de Kotor ;
  • Norvège : Fjords de l’Ouest de la Norvège – Geirangerfjord et Nærøyfjord ; Vegaøyan – Archipel de Vega ;
  • Pays-Bas : Zone historique de Willemstad, centre ville et port, Curaçao ;
  • Pologne : Centre historique de Varsovie ; Halle du Centenaire de Wroclaw ;
  • Portugal : Centre historique d'Évora ; Monastère d'Alcobaça ; Monastère des Hiéronymites et tour de Belém à Lisbonne ; Paysage viticole de l’île du Pico ;
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord : Île d'Henderson ; Îles de Gough et Inaccessible ; Ville historique de St George et les fortifications associées, aux Bermudes ;
  • Saint-Siège : Cité du Vatican ;
  • Slovaquie : Réserve de conservation de la ville de Bardejov ; Vlkolínec ;
  • Slovénie : Grottes de Škocjan ;
  • Turquie : Hattousa : la capitale hittite ; Site archéologique de Troie ; Ville de Safranbolu ; Xanthos-Letoon ;
  • Ukraine : Kiev : cathédrale Sainte-Sophie et ensemble des bâtiments monastiques et laure de Kievo-Petchersk ;
4.  Décide que les Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle des biens du patrimoine mondial en péril seront passées en revue par les Organisations consultatives en priorité ;
5.  Décide également que, compte tenu du grand nombre de Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle à examiner, l’ordre dans lequel elles seront passées en revue par les Organisations consultatives suivra le deuxième cycle de soumission de Rapports périodiques, tel que :
  • biens du patrimoine mondial dans les États arabes,
  • biens du patrimoine mondial en Afrique,
  • biens du patrimoine mondial en Asie et Pacifique,
  • biens du patrimoine mondial en Amérique latine et aux Caraïbes,
  • biens du patrimoine mondial en Europe et Amérique du Nord ;
6.  Prend note que le Centre du patrimoine mondial a lancé le processus d'harmonisation de l'ensemble des sous-titres dans les Déclarations adoptées de valeur universelle exceptionnelle et, le cas échéant, reflète les modifications de noms des biens du patrimoine mondial dans le texte des Déclarations comme requis par le Comité lors de sa 37e session, et demande au Centre du patrimoine mondial de mettre à jour également la taille de la propriété et/ou de sa zone tampon, le cas échéant, à la suite des décisions ultérieures du Comité du patrimoine mondial concernant des modifications mineures de limites 
7.  Demande aux États parties de fournir un soutien au Centre du patrimoine mondial pour la traduction des Déclarations adoptées de valeur universelle exceptionnelle vers l’anglais ou le français selon les cas, et demande finalement au Centre de publier les versions dans les deux langues sur son site Internet.
Projet de décision :  38 COM 7B.31

Le Comité du patrimoine mondial,

1.  Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7B,

2.  Rappelant les décisions 36 COM 7B.84 et 37 COM 7B.81 adoptées respectivement à ses 36e (Saint-Pétersbourg, 2012) et 37e (Phnom Penh, 2013) sessions,

3.  Prend note des progrès accomplis par l’État partie dans le renforcement du contrôle législatif et règlementaire visant à améliorer la protection du bien ;

4.  Réitère ses préoccupations quant à la construction et/ou l’aménagement inappropriés d’infrastructures d’échelle, de hauteur et de volume inadaptés, ou l’ajout de matériaux non traditionnels qui constituent une menace pour la valeur universelle exceptionnelle du bien inscrit pour l’importance de son architecture, de son plan urbain et de des relations entre les bâtiments et prie instamment l’État partie de :

a)  finaliser et adopter un instrument juridique qui prenne en considération la valeur universelle exceptionnelle du bien afin de restreindre l’occupation des sols et les aménagements sur le territoire du bien, en s’attachant tout particulièrement à définir des zones non constructibles et à mettre en place des limites strictes aux droits d’aménagement,

b)  s’assurer de la mise en application de cet instrument juridique, y compris pour les projets déjà adoptés dans le cadre de l’actuel plan directeur urbain,

c)  s’assurer que les évaluations d’impact sur le patrimoine deviennent obligatoires avant tout projet d’aménagement ;

5.  Prie aussi instamment l’État partie d’améliorer la structure en charge de la gestion du bien et de soumettre au Centre du patrimoine mondial un plan de gestion ainsi qu’une stratégie de conservation du bien, pour examen par les Organisations consultatives ;

6.  Réitère fermement sa demande auprès de l’État partie de soumettre, conformément au paragraphe 172 des Orientations, les détails de tout projet d’aménagement, y compris les projets présentés dans le rapport et dans l’attente d’une mise en chantier tels que la nouvelle rocade, les ponts et l’échangeur aux alentours du bien, projets susceptibles d’avoir un impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle du bien, assortis d’évaluations d’impact sur le patrimoine ;

7.  Prend également note que les vestiges mis au jour du clocher d’origine de la cathédrale de l’Assomption font actuellement l’objet d’une conservation et demande à l’État partie de confirmer que le projet de reconstruction du clocher a été annulé ;

8.  Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2016, un rapport, incluant un résumé exécutif d’une page, sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016.

Année du rapport : 2014
Fédération de Russie
Date d'inscription : 2005
Catégorie : Culturel
Critères : (ii)(iv)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2014) .pdf
arrow_circle_right 38COM (2014)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


top