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Parc national des Great Smoky Mountains

États-Unis d'Amérique
Facteurs affectant le bien en 2001*
  • Pollution atmosphérique
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2001
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2001**
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2001

En avril 2001, L’Association pour la conservation des Parcs nationaux américains (NPCA) a inclus le Parc national des Great Smoky Mountains – Parc le plus visité du réseau des Parcs nationaux – sur sa liste des dix Parcs américains les plus menacés pour la troisième année consécutive. Ce classement s’est fondé sur la baisse permanente de la qualité de l’air, due en grande partie à la pollution atmosphérique créée par les usines à charbon voisines. Le NPCA indique qu’une clause controversée de non-rétroactivité figurant dans la Loi sur la pureté de l’air exempt les plus anciennes usines à charbon des normes actuelles de protection de l’environnement et permet à ces usines de continuer à polluer à un taux dix fois supérieur à celui des usines plus modernes. Les experts estiment qu’une suppression obligatoire et progressive des plus anciennes usines à charbon diminuerait de 70 % les émissions de dioxyde de soufre dans les Great Smoky Mountains, principal agent polluant responsable des problèmes de brouillard et de visibilité dans le Parc. Un procès a été intenté par le NPCA et le Sierra Club contre la Tennessee Valley Authority pour émission illégale de milliers de tonnes de dioxyde de soufre et d’oxydes d’azote chaque année. Il a été prouvé scientifiquement que cette pollution atmosphérique est associée à de nombreux problèmes de santé, de baisse de vision et de dommages causés à la flore dans les Great Smoky Mountains.

Décisions adoptées par le Comité en 2001
25 COM VIII
Rapports sur l'état de conservation de biens naturels inscrits dont le Comité a pris note

Rapports sur l'état de conservation de biens naturels inscrits sur la Liste du patrimoine mondial dont le Comité a pris note

La Grande Barrière (Australie)

Ile Fraser (Australie)

Les Sundarbans (Bangladesh)

Forêt Belovezhskaya Pushcha / Bialowieza (Bélarus et Pologne)

Parc national du Gros-Morne (Canada)

Pac national Nahanni (Canada)

Parc national de Los Katios (Colombie)

Grottes du karst aggtelek et du karst slovaque (Hongrie et Slovaquie)

Le Comité a noté que les questions soulevées concernaient exclusivement la partie slovaque de ce site transfrontalier.

Parc national des Sundarbans (Inde)

Le Délégué de l'Inde a informé le Comité qu'il n'y a pas de projet de construction de voies navigables prévu ou risquant d'avoir un impact quelconque sur le site.

Parc national de Kaziranga (Inde)

Parc national de Komodo (Indonésie)

Parc national de Lorentz (Indonésie)

L'Observateur de l'Indonésie a remercié les autorités australiennes de leur assistance financière. Il a informé le Comité qu'il serait difficile de respecter la date limite du 1er février et qu'un rapport pourrait être présenté fin mars 2002.

Isole Eolie (Iles Eoliennes) (Italie)

L'Observatrice de l'Italie a confirmé qu'il y avait eu une décision de justice le 4 décembre 2001, qui n'était pas encore publique, mais qu'elle serait disponible prochainement. Elle a informé le Comité qu'il serait difficile de respecter la date limite du 1er février et qu'un rapport pourrait être fourni vers la fin du mois de mars 2002.

Parc national du Gunung Mulu (Malaisie)

Parc national du Banc d'Arguin (Mauritanie)

Le Délégué de l'Egypte a attiré l'attention du Comité sur l'importance de protéger les zones humides qui servent de haltes aux oiseaux migrateurs le long de leurs itinéraires. Il a suggéré que le Centre du patrimoine mondial dispose d'un plan définissant les zones humides importantes pour les oiseaux et qu'il utilise ces informations pour créer des sites « satellites » du patrimoine mondial. Le représentant de l'UICN a évoqué la coopération entre le Centre du patrimoine mondial et la Convention de Ramsar et BirdLife International pour protéger les zones humides. Il a également souligné l'importance des aires qui entourent les aires classées au patrimoine mondial et les liens avec le Programme sur l'Homme et la biosphère pour la protection des sites. Le Secrétariat a donné des détails sur les discussions en cours avec le Secrétariat de la Convention des Espèces Migratrices pour établir un mémorandum d'accord entre ces deux Conventions.

Sian Ka'an (Mexique) 

La Déléguée du Mexique a indiqué que la confirmation du Plan écologique d'utilisation des terres en est actuellement à sa phase finale et elle a donc demandé que la date limite de remise du rapport au Bureau soit fixée au 15 mai 2002 pour examen par la vingt-sixième session du Comité en juin.

Parc national de Royal Chitwan (Népal)

Caucase de l'Ouest (Fédération de Russie)

Montagnes de l'Altaï (Fédération de Russie)

Parc national de Doñana (Espagne)

Réserve forestière de Sinharaja (Sri Lanka)

Baie d'Ha Long (Viet Nam)

Chaussée des Géants et sa côte (Royaume-Uni)

Ile de St Kilda (Royaume-Uni)

Parc national de Serengeti (République-Unie de Tanzanie)

Parc national des Great Smoky Mountains (États-Unis d'Amérique)

Parc national Canaima (Venezuela)

 

Le Bureau pourrait souhaiter adopter la décision suivante :

« Le Bureau demande à l’Etat partie de fournir des informations sur les conséquences de la pollution atmosphérique sur la flore et la faune du site, ainsi que des informations sur les plans prévus pour traiter ce problème, avant 1er février 2002, pour étude par sa vingt-sixième session. »

Année du rapport : 2001
États-Unis d'Amérique
Date d'inscription : 1983
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(viii)(ix)(x)
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 25COM (2001)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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