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Liste du patrimoine mondial

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49
Biens
Transfrontaliers
72
États parties avec biens sur 196
0
Délistés
En péril
Culturels
Naturels
Mixtes

Afrique du Sud

  • Parc Maloti-Drakensberg *

    Le Parc Maloti-Drakensberg est un bien transnational composé de l’uKhahlamba / Parc national de Drakensberg en Afrique du Sud et du Parc national de Sehlathebe au Lesotho. Le site offre une beauté naturelle exceptionnelle qui s’exprime tant à travers ses contreforts de basalte vertigineux, ses arrière-plans incisifs et spectaculaires et ses remparts de grès dorés que par ses grottes, falaises, piliers et bassins dans la roche. La diversité des habitats du site protège un grand nombre d’espèces de plantes endémiques et capitales au niveau mondial. Le site accueille des espèces menacées tel le vautour du Cap (Gyps coprotheres) et le gypaète barbu (Gypaetus barbatus). Le Parc national de Sehlathebe au Lesotho accueille également le poisson Cyprinidé (Pseudobarbus quathlambae), une espèce de poisson en voie d’extinction vivant exclusivement dans ce parc. Ce bien naturel spectaculaire compte également de nombreuses grottes et abris rocheux où l’on trouve le plus important et le plus dense groupe de peintures rupestres d’Afrique, au sud du Sahara. Ces peintures représentent la vie spirituelle du peuple San, qui a vécu sur ces terres pendant plus de quatre millénaires.

Albanie

  • Patrimoine naturel et culturel de la région d’Ohrid * 1

    Phénomène naturel exceptionnel, le lac d’Ohrid sert de refuge à de nombreuses espèces endémiques de faune et de flore d’eau douce datant du Tertiaire. Édifiée au bord du lac, la ville d’Ohrid est l’un des plus anciens établissements humains d’Europe. Elle a été essentiellement construite entre le VIIe and le XIXe siècle et abrite le plus ancien monastère slave (consacré à saint Pantaléon) ainsi que 800 icônes de style byzantin réalisées entre le XIe et la fin du XIVe siècle. Dans les eaux peu profondes près des rives du lac, trois sites témoignent de la présence d’habitations sur pilotis préhistoriques, et sur la petite péninsule de Lin se trouvent les vestiges d’une chapelle chrétienne fondée au milieu du VIe siècle.

  • Forêts primaires et anciennes de hêtres des Carpates et d’autres régions d’Europe *

    Ce bien transnational, composé de 93 éléments constitutifs, s’étend sur 18 pays. Depuis la fin de la dernière période glaciaire, le hêtre d’Europe s’est répandu à partir de quelques refuges isolés dans les Alpes, les Carpates, les Dinarides, la Méditerranée et les Pyrénées, en l’espace de quelques milliers d’années, un processus qui se poursuit encore aujourd’hui. Le succès de la progression du hêtre s’explique par son adaptabilité et sa tolérance à différentes conditions climatiques, géographiques et physiques.

Allemagne

  • Frontières de l’Empire romain * 2

    Le « limes romain » représente la ligne frontière de l’Empire romain à son apogée au IIe siècle apr. J.-C. Le limes s’étendait sur 5 000 km depuis la côte atlantique au nord de la Grande-Bretagne, traversant l’Europe jusqu’à la mer Noire et, de là, jusqu’à la mer Rouge et l’Afrique du Nord, pour revenir à la côte atlantique. Il s’agit de vestiges de murs bâtis, de fossés, de forts, de forteresses, de tours de guet et d’habitations civiles. Certains éléments de la ligne ont été découverts lors de fouilles, d’autres reconstruits et quelques-uns détruits. Les deux tronçons du limes en Allemagne couvrent une distance de 550 km depuis le nord-ouest de l’Allemagne jusqu’au Danube au sud-est du pays. Le mur d’Hadrien (Royaume Uni), long de 118 km, a été construit sous les ordres de l’empereur Hadrien en 122 apr. J.-C., à l’extrémité nord des frontières de la province romaine Britannia. C’est un exemple remarquable d’organisation d’une zone militaire qui illustre les techniques défensives et les stratégies géopolitiques de la Rome ancienne. Le mur d’Antonin, une fortification de 60 km de long située en Ecosse, fut commencé sous l’empereur Antonius Pius en 142 apr. J.-C. comme une défense contre les « barbares » venus du Nord. Il représente le tronçon situé le plus au nord-ouest du « limes romain ».

  • Parc de Muskau / Parc Mużakowski *

    Ce parc paysager de 559,90 ha, situé de part et d’autre de la Neisse et de la frontière germano-polonaise, a été créé par le prince Hermann von Pückler-Muskau entre 1815 et 1844. S’inscrivant harmonieusement dans le paysage agricole environnant, ce parc inaugura de nouvelles conceptions paysagères et influença le développement de l’architecture paysagère en Europe et en Amérique. Conçu comme un « tableau de verdure », il ne cherchait pas à évoquer un paysage classique, une image de l’Éden ou quelque perfection perdue, mais exploitait la flore locale pour exalter les qualités intrinsèques du paysage existant. Ce paysage intégré se prolonge jusqu’à la ville de Muskau, avec des zones de verdure constituant des parcs urbains qui encadraient les zones urbanisées. La ville devenait ainsi une des composantes d’un paysage utopique. Le site comprend également un château reconstruit, des ponts et un arboretum.

  • Forêts primaires et anciennes de hêtres des Carpates et d’autres régions d’Europe *

    Ce bien transnational, composé de 93 éléments constitutifs, s’étend sur 18 pays. Depuis la fin de la dernière période glaciaire, le hêtre d’Europe s’est répandu à partir de quelques refuges isolés dans les Alpes, les Carpates, les Dinarides, la Méditerranée et les Pyrénées, en l’espace de quelques milliers d’années, un processus qui se poursuit encore aujourd’hui. Le succès de la progression du hêtre s’explique par son adaptabilité et sa tolérance à différentes conditions climatiques, géographiques et physiques.

  • La mer des Wadden *

    La mer des Wadden est considérée comme le plus grand système mondial ininterrompu de vasières et de bancs de sable à marée. Le site comprend l’aire de conservation de la mer des Wadden néerlandaise, les parcs nationaux allemands de la mer des Wadden de Basse-Saxe et Schleswig-Holstein et la majeure partie de l’aire de conservation de la mer des Wadden danoise. Cet écosystème tempéré de zones humides côtières est le fruit d’interactions particulièrement complexes entre des facteurs physiques et biologiques. On y trouve une multitude d’habitats de transition : chenaux à marée, bancs de sable, prairies d’herbe marines, moulières, barres de sable, vasières, marais salés, estuaires, plages et dunes. L’endroit héberge de nombreuses espèces de plantes et d’animaux, dont des mammifères marins comme le phoque commun, le phoque gris et le marsouin commun. Le site est un des derniers écosystèmes intertidaux naturels à grande échelle où les processus naturels se poursuivent de manière quasi non perturbée.

  • Sites palafittiques préhistoriques autour des Alpes *

    Ce bien en série regroupe 111 sites où se trouvent des vestiges d'établissements préhistoriques palafittiques (sur pilotis) dans et autour des Alpes. Datant d'environ 5 000 à environ 500 av. J.-C., ils sont situés sur les bords de lacs, de rivières ou de terres marécageuses. Seul un petit nombre ont été fouillés mais ils ont fourni des éléments qui donnent un aperçu de la vie quotidienne dans l'Europe alpine du Néolithique et de l'Age de bronze, ainsi que des informations sur la façon dont les communautés interagissaient avec leur environnement. Cinquante-six sites se trouvent en Suisse. Ces établissements constituent un groupe unique de sites archéologiques particulièrement riches et très bien conservés ; ils représentent des sources importantes pour l'étude des premières sociétés agraires de la région.

  • Colonies de l’Église morave *

    Les Colonies de l’Église morave sont une extension transnationale en série de Christiansfeld, une colonie de l’Église morave (Danemark), déjà inscrit sur la Liste du patrimoine mondial. L’extension comprend trois municipalités fondées au XVIIIe siècle : Herrnhut (Allemagne), Bethléem (États-Unis d’Amérique) et Gracehill (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord). Chaque colonie a son propre caractère architectural, basé sur les idéaux de l’Église morave, mais adapté aux conditions locales. Ces bâtiments représentent ensemble la dimension et la cohérence transnationales de la communauté morave internationale en tant que réseau mondial. De nos jours, une congrégation est active dans chaque élément constitutif, où des traditions sont perpétuées et constituent un héritage morave vivant.

  • L’Œuvre architecturale de Le Corbusier, une contribution exceptionnelle au Mouvement Moderne *

    Choisis parmi l’œuvre de Le Corbusier, les 17 sites qui composent ce bien en série transnational, réparti sur sept pays, témoignent de l’invention d’un nouveau langage architectural en rupture avec le passé. Ils ont été réalisés sur un demi-siècle, tout au long de ce que Le Corbusier a nommé une « recherche patiente ». Le Complexe du Capitole à Chandigarh (Inde), le Musée national des Beaux-arts de l’Occident à Tokyo (Japon), la Maison du Docteur Curutchet à La Plata (Argentine) ou encore l’Unité d’habitation de Marseille (France) reflètent les solutions que le Mouvement Moderne a cherché à apporter, au cours du XXe siècle, aux enjeux de renouvellement des techniques architecturales, afin de répondre aux besoins de la société. Ces chefs-d'œuvre du génie humain attestent également de l’internationalisation de la pratique architecturale à l’échelle de la planète.

  • Région minière Erzgebirge/Krušnohoří *

    Le bien est situé dans le sud-est de l'Allemagne (Saxe) et le nord-ouest de la Tchéquie. Erzgebirge/Krušnohoří (monts Métallifères) contient une variété de métaux qui donnèrent lieu à une extraction minière dès le Moyen Âge. La région devint la plus importante source de minerai d'argent en Europe de 1460 à 1560. Le secteur minier fut à l'origine d'innovations technologiques scientifiques transférées dans le monde entier. L'étain fut historiquement le deuxième métal à avoir été extrait et traité sur ce site. A la fin du XIXe siècle, la région devint un important producteur mondial d'uranium. Mines, systèmes pionniers de gestion de l'eau, sites de traitement des minerais et de fonderie innovants, villes minières : le paysage culturel des monts Métallifères a été profondément façonné par 800 ans d'exploitation minière presque continue, du XIIe au XXe siècle.

  • Frontières de l’Empire romain – le limes de Germanie inférieure *

    Suivant la rive gauche du Rhin inférieur sur environ 400 km – du Massif rhénan en Allemagne à la côte de la mer du Nord aux Pays-Bas –, ce bien transnational est composé de 102 éléments appartenant à une section des frontières de l’Empire romain qui, au IIe siècle de notre ère, s’étendait sur 7 500 km à travers l’Europe, le Proche-Orient et l’Afrique du Nord. Le bien comprend des sites et des infrastructures militaires et civiles qui ont matérialisé la frontière de la Germanie inférieure du Ier au Ve siècle de notre ère. Les vestiges archéologiques du bien comprennent des camps légionnaires, des forts, des fortins, des tours, des camps temporaires, des routes, des ports, une base navale, un canal et un aqueduc, ainsi que des établissements civils, des villes, des cimetières, des sanctuaires, un amphithéâtre et un palais. La quasi-totalité de ces vestiges archéologiques est enfouie sous terre. Les gisements gorgés d’eau du bien ont permis un haut degré de préservation des matériaux structurels et organiques datant des périodes d’occupation et d’utilisation romaines.

  • Les frontières de l’Empire romain – le limes du Danube (segment occidental) *

    Le segment occidental couvre environ 600km de l’ensemble de la frontière de l’Empire romain formée par le Danube. Ce bien constituait une partie de la frontière beaucoup plus vaste de l’Empire romain qui encerclait la mer Méditerranée. Le limes du Danube témoigne des spécificités de cette partie de la frontière romaine grâce à une sélection de sites qui représentent des éléments clés (voies, forteresses légionnaires et les installations qui y sont associées, petits forts et camps temporaires) et au rapport de ces structures à la topographie locale. 

  • Les grandes villes d’eaux d’Europe *

    Ce bien en série transnational comprend onze villes d’eaux situées dans sept pays européens : Bad Ems ; Baden-Baden ; Bad Kissingen (Allemagne) ; Baden bei Wien (Autriche) ; Spa (Belgique) ; Vichy (France) ; Montecatini Terme (Italie) ; Ville de Bath (Royaume-Uni) ; Františkovy Lázně ; Karlovy Vary ; et Mariânské Lâznë (Tchéquie). Toutes ces villes se sont développées autour de sources d’eau minérale naturelles. Elles témoignent de la culture thermale européenne internationale qui s’est développée du début du XVIIIe siècle aux années 1930, conduisant à l’émergence de grandes stations internationales qui ont influencé la typologie urbaine autour d’ensembles de bâtiments thermaux tels que des bains, des kurhaus et des kursaal (bâtiments et salles dédiés à la cure), des salles de pompage, des halls des sources, des colonnades et des galeries, conçues pour exploiter les ressources naturelles en eau minérale et les utiliser pour les bains et les cures d’eau thermale. Les équipements comprennent des jardins, des salons de réunion, des casinos, des théâtres, des hôtels et villas, ainsi que des infrastructures de soutien spécifiques aux stations thermales. Ces ensembles sont tous intégrés dans un contexte urbain global caractérisé par un environnement thérapeutique et récréatif soigneusement géré dans un paysage pittoresque. Ces sites témoignent collectivement de l’échange d’idées et d’influences dans le cadre du développement de la médecine, des sciences et de la balnéothérapie.

Argentine

  • Missions jésuites des Guaranis : San Ignacio Mini, Santa Ana, Nuestra Señora de Loreto et Santa Maria Mayor (Argentine), ruines de Sao Miguel das Missoes (Brésil) *

    Au cœur de la forêt tropicale, les ruines de São Miguel das Missoes, au Brésil, et celles de San Ignacio Mini, de Santa Ana, de Nuestra Señora de Loreto et de Santa Maria la Mayor, en Argentine, sont les remarquables vestiges de cinq missions jésuites édifiées aux XVIIe et XVIIIe siècles sur le territoire des Guaranis, chacune d’entre elles se caractérisant par ses dispositions particulières et un état de conservation inégal.

  • Qhapaq Ñan, réseau de routes andin *

    Ce grand réseau de routes de communication, de commerce et de défense parcourt plus de 30 000 km. Construit par les Incas sur plusieurs siècles et en partie basé sur une infrastructure préinca, ce réseau extraordinaire traversant l’un des terrains géographiques les plus difficiles du monde relie les sommets enneigés des Andes (à plus de 6 000 m) à la côte en passant par des forêts tropicales humides, des vallées fertiles et des déserts. Le Qhapac Ñan qui a atteint son extension maximale au XVe siècle s’étendait sur toute la longueur et la largeur des Andes. Le bien comprend 273 sites individuels s’étendant sur plus de 6 000 km. Ils ont été choisis pour illustrer les réalisations architecturales, techniques, politiques, sociales du réseau ainsi que son infrastructure associée, destinée au commerce, à l’hébergement et au stockage des marchandises, et des sites d’importance religieuse.

  • L’Œuvre architecturale de Le Corbusier, une contribution exceptionnelle au Mouvement Moderne *

    Choisis parmi l’œuvre de Le Corbusier, les 17 sites qui composent ce bien en série transnational, réparti sur sept pays, témoignent de l’invention d’un nouveau langage architectural en rupture avec le passé. Ils ont été réalisés sur un demi-siècle, tout au long de ce que Le Corbusier a nommé une « recherche patiente ». Le Complexe du Capitole à Chandigarh (Inde), le Musée national des Beaux-arts de l’Occident à Tokyo (Japon), la Maison du Docteur Curutchet à La Plata (Argentine) ou encore l’Unité d’habitation de Marseille (France) reflètent les solutions que le Mouvement Moderne a cherché à apporter, au cours du XXe siècle, aux enjeux de renouvellement des techniques architecturales, afin de répondre aux besoins de la société. Ces chefs-d'œuvre du génie humain attestent également de l’internationalisation de la pratique architecturale à l’échelle de la planète.

Autriche

  • Paysage culturel de Fertö / Neusiedlersee *

    Carrefour culturel depuis huit millénaires comme en atteste la variété de son paysage, le paysage culturel de Fertö/Neusiedlersee est né d’un processus évolutif et symbiotique d’interaction entre l’homme et son environnement physique. La remarquable architecture rurale des villages du pourtour du lac et plusieurs palais datant des XVIIIe et XIXe siècles ajoutent au grand intérêt culturel de ce site.

  • Forêts primaires et anciennes de hêtres des Carpates et d’autres régions d’Europe *

    Ce bien transnational, composé de 93 éléments constitutifs, s’étend sur 18 pays. Depuis la fin de la dernière période glaciaire, le hêtre d’Europe s’est répandu à partir de quelques refuges isolés dans les Alpes, les Carpates, les Dinarides, la Méditerranée et les Pyrénées, en l’espace de quelques milliers d’années, un processus qui se poursuit encore aujourd’hui. Le succès de la progression du hêtre s’explique par son adaptabilité et sa tolérance à différentes conditions climatiques, géographiques et physiques.

  • Sites palafittiques préhistoriques autour des Alpes *

    Ce bien en série regroupe 111 sites où se trouvent des vestiges d'établissements préhistoriques palafittiques (sur pilotis) dans et autour des Alpes. Datant d'environ 5 000 à environ 500 av. J.-C., ils sont situés sur les bords de lacs, de rivières ou de terres marécageuses. Seul un petit nombre ont été fouillés mais ils ont fourni des éléments qui donnent un aperçu de la vie quotidienne dans l'Europe alpine du Néolithique et de l'Age de bronze, ainsi que des informations sur la façon dont les communautés interagissaient avec leur environnement. Cinquante-six sites se trouvent en Suisse. Ces établissements constituent un groupe unique de sites archéologiques particulièrement riches et très bien conservés ; ils représentent des sources importantes pour l'étude des premières sociétés agraires de la région.

  • Les frontières de l’Empire romain – le limes du Danube (segment occidental) *

    Le segment occidental couvre environ 600km de l’ensemble de la frontière de l’Empire romain formée par le Danube. Ce bien constituait une partie de la frontière beaucoup plus vaste de l’Empire romain qui encerclait la mer Méditerranée. Le limes du Danube témoigne des spécificités de cette partie de la frontière romaine grâce à une sélection de sites qui représentent des éléments clés (voies, forteresses légionnaires et les installations qui y sont associées, petits forts et camps temporaires) et au rapport de ces structures à la topographie locale. 

  • Les grandes villes d’eaux d’Europe *

    Ce bien en série transnational comprend onze villes d’eaux situées dans sept pays européens : Bad Ems ; Baden-Baden ; Bad Kissingen (Allemagne) ; Baden bei Wien (Autriche) ; Spa (Belgique) ; Vichy (France) ; Montecatini Terme (Italie) ; Ville de Bath (Royaume-Uni) ; Františkovy Lázně ; Karlovy Vary ; et Mariânské Lâznë (Tchéquie). Toutes ces villes se sont développées autour de sources d’eau minérale naturelles. Elles témoignent de la culture thermale européenne internationale qui s’est développée du début du XVIIIe siècle aux années 1930, conduisant à l’émergence de grandes stations internationales qui ont influencé la typologie urbaine autour d’ensembles de bâtiments thermaux tels que des bains, des kurhaus et des kursaal (bâtiments et salles dédiés à la cure), des salles de pompage, des halls des sources, des colonnades et des galeries, conçues pour exploiter les ressources naturelles en eau minérale et les utiliser pour les bains et les cures d’eau thermale. Les équipements comprennent des jardins, des salons de réunion, des casinos, des théâtres, des hôtels et villas, ainsi que des infrastructures de soutien spécifiques aux stations thermales. Ces ensembles sont tous intégrés dans un contexte urbain global caractérisé par un environnement thérapeutique et récréatif soigneusement géré dans un paysage pittoresque. Ces sites témoignent collectivement de l’échange d’idées et d’influences dans le cadre du développement de la médecine, des sciences et de la balnéothérapie.

Azerbaïdjan

  • Forêts hyrcaniennes *

    Les forêts hyrcaniennes forment un massif forestier unique qui s'étend le long de la mer Caspienne en Azerbaïdjan et en Iran. L'histoire de ces forêts de feuillus remonte à 25 à 50 millions d'années, époque à laquelle elles couvraient la majeure partie de cette région tempérée du Nord. Leur biodiversité floristique est remarquable, avec plus de 3 200 espèces de plantes vasculaires documentées. À ce jour, 180 espèces d'oiseaux typiques des forêts tempérées à feuilles larges et 58 espèces de mammifères ont été recensées. Les éléments du bien comprennent des écosystèmes complets, y compris les principaux prédateurs tels que le léopard, le loup et l'ours brun, et la forêt compte un grand nombre d'espèces d'arbres rares et endémiques. Les arbres les plus anciens vus ici ont entre 300 et 400 ans, certains pouvant même avoir jusqu'à 500 ans.

Bélarus

  • Forêt Bialowieza *

    Le site du patrimoine mondial de la Forêt Bialowieża, sur la frontière entre la Pologne et la Bélarusse, est un vaste massif de forêt ancienne comprenant à la fois des conifères et des feuillus d’une superficie totale de 141 885 ha. Situé sur la ligne de partage des eaux entre la mer Baltique et la mer Noire, ce bien transfrontalier apparaît comme une région irremplaçable pour la conservation de la biodiversité. On y trouve la plus grande population de bisons d’Europe, l’espèce emblématique du bien.

  • Arc géodésique de Struve *

    L’arc de Struve est un réseau de triangulations qui s’étend de Hammerfest en Norvège jusqu’à la mer Noire et traverse 10 pays sur plus de 2 820 km. L’arc est formé par les points d’une triangulation réalisée entre 1816 et 1855 par l’astronome Friedrich Georg Wilhelm Struve et représentant la première mesure exacte d’un long segment de méridien. Cette triangulation a contribué à définir et mesurer la taille et la forme exactes de la Terre ; elle a joué un rôle essentiel dans le développement des sciences de la Terre et l’établissement de cartes topographiques précises. C’est un formidable exemple de collaboration scientifique entre chercheurs de différents pays et de coopération entre des monarques pour une cause scientifique. À l’origine, l’arc était constitué de 258 triangles principaux et de 265 points fixes principaux. Le site inscrit sur la liste comprend 34 des points fixes d’origine, avec différents marquages – trous percés dans la roche, croix en fer, cairns ou obélisques.

Belgique

  • Beffrois de Belgique et de France * 3

    Vingt-trois beffrois, situés dans le nord de la France, et le beffroi de Gembloux, en Belgique, ont été inscrits en 2005, comme une extension des 32 beffrois belges inscrits en 1999 sous le nom de Beffrois de Flandre et de Wallonie. Construits entre le XIe et le XVIIe siècle, ils illustrent les styles architecturaux roman, gothique, Renaissance et baroque. Ils constituent des symboles hautement significatifs de la conquête des libertés civiques. À une époque où la plupart des villes italiennes, allemandes et anglaises s’attachaient surtout à construire des hôtels de ville, dans une partie de l’Europe nord-occidentale, l’accent était mis sur l’édification de beffrois. Par opposition au donjon (symbole des seigneurs) et au clocher (symbole de l’Église), le beffroi, troisième tour du paysage urbain, représentait le pouvoir des échevins. Au fil des siècles, il est devenu le symbole de la puissance et de la prospérité des communes.

  • Forêts primaires et anciennes de hêtres des Carpates et d’autres régions d’Europe *

    Ce bien transnational, composé de 93 éléments constitutifs, s’étend sur 18 pays. Depuis la fin de la dernière période glaciaire, le hêtre d’Europe s’est répandu à partir de quelques refuges isolés dans les Alpes, les Carpates, les Dinarides, la Méditerranée et les Pyrénées, en l’espace de quelques milliers d’années, un processus qui se poursuit encore aujourd’hui. Le succès de la progression du hêtre s’explique par son adaptabilité et sa tolérance à différentes conditions climatiques, géographiques et physiques.

  • L’Œuvre architecturale de Le Corbusier, une contribution exceptionnelle au Mouvement Moderne *

    Choisis parmi l’œuvre de Le Corbusier, les 17 sites qui composent ce bien en série transnational, réparti sur sept pays, témoignent de l’invention d’un nouveau langage architectural en rupture avec le passé. Ils ont été réalisés sur un demi-siècle, tout au long de ce que Le Corbusier a nommé une « recherche patiente ». Le Complexe du Capitole à Chandigarh (Inde), le Musée national des Beaux-arts de l’Occident à Tokyo (Japon), la Maison du Docteur Curutchet à La Plata (Argentine) ou encore l’Unité d’habitation de Marseille (France) reflètent les solutions que le Mouvement Moderne a cherché à apporter, au cours du XXe siècle, aux enjeux de renouvellement des techniques architecturales, afin de répondre aux besoins de la société. Ces chefs-d'œuvre du génie humain attestent également de l’internationalisation de la pratique architecturale à l’échelle de la planète.

  • Colonies de bienfaisance *

    Ce site transnational en série est une expérience en matière de réforme sociale inspirée des Lumières. Ces paysages culturels illustrent un modèle innovant et très influent du XIXe siècle de réduction de la misère ainsi qu’un phénomène de colonie de peuplement, connu aujourd'hui sous le nom de colonie agricole domestique. Le bien comprend quatre Colonies de bienfaisance en trois éléments constitutifs : Frederiksoord-Wilhelminaoord et Veenhuizen aux Pays-Bas, et Wortel en Belgique. Ils témoignent d’une expérience de réforme sociale menée au XIXe siècle, qui visait à réduire la pauvreté urbaine en établissant des colonies agricoles dans des endroits reculés. Fondée en 1818, Frederiksoord (Pays-Bas) est la plus ancienne de ces colonies et abrite le siège initial de la Société de Bienfaisance, association qui visait à réduire la pauvreté au niveau national. Les autres éléments ont été construits entre 1820 et 1823. À Frederiksoord-Wilhelminaoord, de petites fermes le long d'avenues plantées ont été construites pour les familles et cette colonie était qualifiée de « libre ». Wortel est une colonie hybride, d'abord construite pour les familles et appelée « libre », puis habitée par des mendiants et des vagabonds et cataloguée comme « forcée ». À Veenhuizen, de grandes structures de dortoirs et de grandes fermes centralisées le long d'avenues plantées ont été construites pour les orphelins, les mendiants et les vagabonds qui travaillaient sous la surveillance de gardiens. Cette colonie était appelée « forcée ». Chaque élément constitutif a un caractère spatial distinctif, lié au groupe cible pour lequel il a été construit, et une organisation spécifique du travail, avec soit des exploitations familiales soit des institutions avec des fermes de travail pour des groupes d'individus. Les colonies étaient conçues comme des établissements panoptiques selon un maillage orthogonal. On y trouve des édifices résidentiels, des fermes, des églises et d’autres équipements collectifs. Au plus fort de leur activité au milieu de XIXe siècle, plus de 11 000 personnes vivaient dans les colonies néerlandaises. En Belgique, le pic s’est établi en 1910 avec 6 000 résidents.

  • Les grandes villes d’eaux d’Europe *

    Ce bien en série transnational comprend onze villes d’eaux situées dans sept pays européens : Bad Ems ; Baden-Baden ; Bad Kissingen (Allemagne) ; Baden bei Wien (Autriche) ; Spa (Belgique) ; Vichy (France) ; Montecatini Terme (Italie) ; Ville de Bath (Royaume-Uni) ; Františkovy Lázně ; Karlovy Vary ; et Mariânské Lâznë (Tchéquie). Toutes ces villes se sont développées autour de sources d’eau minérale naturelles. Elles témoignent de la culture thermale européenne internationale qui s’est développée du début du XVIIIe siècle aux années 1930, conduisant à l’émergence de grandes stations internationales qui ont influencé la typologie urbaine autour d’ensembles de bâtiments thermaux tels que des bains, des kurhaus et des kursaal (bâtiments et salles dédiés à la cure), des salles de pompage, des halls des sources, des colonnades et des galeries, conçues pour exploiter les ressources naturelles en eau minérale et les utiliser pour les bains et les cures d’eau thermale. Les équipements comprennent des jardins, des salons de réunion, des casinos, des théâtres, des hôtels et villas, ainsi que des infrastructures de soutien spécifiques aux stations thermales. Ces ensembles sont tous intégrés dans un contexte urbain global caractérisé par un environnement thérapeutique et récréatif soigneusement géré dans un paysage pittoresque. Ces sites témoignent collectivement de l’échange d’idées et d’influences dans le cadre du développement de la médecine, des sciences et de la balnéothérapie.

  • Sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre mondiale (Front Ouest) *

    Tout au long du Front Ouest de la Première Guerre mondiale, qui s’étend sur quelques 700 km de la mer du Nord à la frontière franco-suisse, un ensemble de 139 sites funéraires et mémoriels témoignent de la volonté commune aux diverses parties prenantes au conflit d’honorer leurs enfants qui sont tombés au combat. Cet objectif se matérialise par des sépultures individuelles et/ou de mémoriaux énumérant les noms des disparus. Des lieux dédiés au recueillement, au souvenir et aux hommages sont créés spécialement. Par-delà la diversité de taille, de choix de localisation, de conception, se révèle la volonté de créer des espaces à la hauteur du sacrifice consenti. Cela se traduit par le choix de matériaux nobles, appels à des architectes, botanistes, paysagistes, artistes de renom qui conçoivent des sites d’une qualité architecturale, artistique et paysagère exceptionnelle. Ces sites sont quotidiennement fréquentés par des pèlerins, des visiteurs individuels, des délégations officielles, des groupes scolaires, des représentants des communautés locales ou de descendants. Ils témoignent de pratiques funéraires et mémorielles toujours d’actualité puisque les dépouilles découvertes fortuitement ou à l’occasion de campagne de fouilles archéologiques y sont toujours inhumées avec les honneurs. Ces lieux de commémoration représentent donc un patrimoine appartenant presque littéralement au monde entier, porteur d’un message toujours très actuel de réconciliation.

Bénin

  • Complexe W-Arly-Pendjari *

    Cette extension transnationale (Bénin, Burkina Faso) au Parc national du W au Niger, inscrit en 1996 sur la Liste du patrimoine mondial, couvre une vaste étendue de savane soudano-sahélienne intacte, avec des types de végétation comme les prairies, les brousses arbustives, les savanes boisées ou les vastes forêts-galeries. Il s’agit du plus grand et du plus important continuum d’écosystèmes terrestres, semi-aquatiques et aquatiques de la ceinture de savanes d’Afrique de l’Ouest. Le bien sert de refuge à des espèces animales qui ont disparu ailleurs en Afrique de l’Ouest ou sont très menacées. Il accueille notamment la plus grande population d’éléphants d’Afrique de l’Ouest et la plupart des grands mammifères typiques de la région, comme le lamantin d’Afrique, le guépard, le lion ou le léopard. Il abrite aussi la seule population viable de lions de la région.

  • Koutammakou, le pays des Batammariba *

    Le paysage du Koutammakou, dans le nord-est du Togo et le Bénin voisin, abrite les Batammariba, dont les remarquables maisons-tours en terre sont connues sous le nom de takienta (sikien au pluriel). Ici, la nature est fortement associée aux rituels et aux croyances de la société. Le paysage est exceptionnel en raison de l'architecture des maisons-tours qui reflètent la structure sociale, de ses terres agricoles et de ses forêts, et des associations entre les gens et le paysage. Les bâtiments sont regroupés en villages, qui comprennent également des espaces cérémoniels, des sources, des rochers sacrés et des sites réservés aux cérémonies d'initiation.

Bolivie (État plurinational de)

  • Qhapaq Ñan, réseau de routes andin *

    Ce grand réseau de routes de communication, de commerce et de défense parcourt plus de 30 000 km. Construit par les Incas sur plusieurs siècles et en partie basé sur une infrastructure préinca, ce réseau extraordinaire traversant l’un des terrains géographiques les plus difficiles du monde relie les sommets enneigés des Andes (à plus de 6 000 m) à la côte en passant par des forêts tropicales humides, des vallées fertiles et des déserts. Le Qhapac Ñan qui a atteint son extension maximale au XVe siècle s’étendait sur toute la longueur et la largeur des Andes. Le bien comprend 273 sites individuels s’étendant sur plus de 6 000 km. Ils ont été choisis pour illustrer les réalisations architecturales, techniques, politiques, sociales du réseau ainsi que son infrastructure associée, destinée au commerce, à l’hébergement et au stockage des marchandises, et des sites d’importance religieuse.

Bosnie-Herzégovine

  • Forêts primaires et anciennes de hêtres des Carpates et d’autres régions d’Europe *

    Ce bien transnational, composé de 93 éléments constitutifs, s’étend sur 18 pays. Depuis la fin de la dernière période glaciaire, le hêtre d’Europe s’est répandu à partir de quelques refuges isolés dans les Alpes, les Carpates, les Dinarides, la Méditerranée et les Pyrénées, en l’espace de quelques milliers d’années, un processus qui se poursuit encore aujourd’hui. Le succès de la progression du hêtre s’explique par son adaptabilité et sa tolérance à différentes conditions climatiques, géographiques et physiques.

  • Cimetières de tombes médiévales stećci *

    Ce bien en série regroupe 28 sites, situés en Bosnie-Herzégovine, à l’ouest de la Serbie, à l’ouest du Monténégro, ainsi qu'au centre et au sud de la Croatie, qui représentent des cimetières et des tombes médiévales, ou stećci, propres à ces régions. Ces cimetières, qui datent du XIIe siècle au XVIe siècle, sont organisés en rangées, comme c’était la coutume en Europe depuis le Moyen Âge. Les stećci sont pour la plupart sculptés en pierre calcaire. Ils comportent une grande diversité de motifs décoratifs et d’inscriptions qui témoignent des continuités iconographiques dans l’Europe médiévale et de traditions locales particulières.

Brésil

Bulgarie

  • Forêts primaires et anciennes de hêtres des Carpates et d’autres régions d’Europe *

    Ce bien transnational, composé de 93 éléments constitutifs, s’étend sur 18 pays. Depuis la fin de la dernière période glaciaire, le hêtre d’Europe s’est répandu à partir de quelques refuges isolés dans les Alpes, les Carpates, les Dinarides, la Méditerranée et les Pyrénées, en l’espace de quelques milliers d’années, un processus qui se poursuit encore aujourd’hui. Le succès de la progression du hêtre s’explique par son adaptabilité et sa tolérance à différentes conditions climatiques, géographiques et physiques.

Burkina Faso

  • Complexe W-Arly-Pendjari *

    Cette extension transnationale (Bénin, Burkina Faso) au Parc national du W au Niger, inscrit en 1996 sur la Liste du patrimoine mondial, couvre une vaste étendue de savane soudano-sahélienne intacte, avec des types de végétation comme les prairies, les brousses arbustives, les savanes boisées ou les vastes forêts-galeries. Il s’agit du plus grand et du plus important continuum d’écosystèmes terrestres, semi-aquatiques et aquatiques de la ceinture de savanes d’Afrique de l’Ouest. Le bien sert de refuge à des espèces animales qui ont disparu ailleurs en Afrique de l’Ouest ou sont très menacées. Il accueille notamment la plus grande population d’éléphants d’Afrique de l’Ouest et la plupart des grands mammifères typiques de la région, comme le lamantin d’Afrique, le guépard, le lion ou le léopard. Il abrite aussi la seule population viable de lions de la région.

Cameroun

  • Trinational de la Sangha *

    Situé dans le nord-ouest du bassin du Congo, au point de rencontre du Cameroun, du Congo et de la République centrafricaine, le site comprend trois parcs nationaux contigus, couvrant une superficie totale de 750 000 hectares, très peu affectés par l’activité humaine. On y trouve l’ensemble du spectre des écosystèmes de forêts tropicales humides. Les riches faune et flore comprennent notamment des crocodiles du Nil et des poissons-tigres Goliath, grands prédateurs. Les clairières offrent des espèces herbacées et la Sangha abrite des populations considérables d’éléphants de forêt, ainsi que des gorilles des plaines de l’ouest (en danger critique d’extinction) et des chimpanzés (en danger). L’environnement du site a permis la poursuite des processus écologiques et évolutionnaires sur une large échelle, ainsi que le maintien d’une grande biodiversité, comprenant de nombreuses espèces en danger.

Canada

  • Kluane / Wrangell-St. Elias / Glacier Bay / Tatshenshini-Alsek # * 4

    Cet ensemble impressionnant de glaciers et de hauts sommets, situé de part et d'autre de la frontière entre le Canada (territoire du Yukon et Colombie-Britannique) et les États-Unis d'Amérique (Alaska), constitue l'un des paysages naturels les plus spectaculaires du monde. Il abrite de nombreux grizzlis, caribous et mouflons de Dall et contient le champ de glace non polaire le plus vaste du monde.

  • Parc international de la paix Waterton-Glacier *

    En 1932, le parc national des Lacs-Waterton (Alberta, Canada) et le Glacier National Park (Montana, États-Unis d'Amérique) ont été réunis pour former le premier « parc international de la paix » du monde. Situé de part et d'autre de la frontière entre les deux pays, il offre des paysages d'une beauté exceptionnelle. Il est particulièrement riche en espèces végétales et en mammifères ainsi qu'en prairies, forêts, éléments alpins et glaciers.

Chili

  • Qhapaq Ñan, réseau de routes andin *

    Ce grand réseau de routes de communication, de commerce et de défense parcourt plus de 30 000 km. Construit par les Incas sur plusieurs siècles et en partie basé sur une infrastructure préinca, ce réseau extraordinaire traversant l’un des terrains géographiques les plus difficiles du monde relie les sommets enneigés des Andes (à plus de 6 000 m) à la côte en passant par des forêts tropicales humides, des vallées fertiles et des déserts. Le Qhapac Ñan qui a atteint son extension maximale au XVe siècle s’étendait sur toute la longueur et la largeur des Andes. Le bien comprend 273 sites individuels s’étendant sur plus de 6 000 km. Ils ont été choisis pour illustrer les réalisations architecturales, techniques, politiques, sociales du réseau ainsi que son infrastructure associée, destinée au commerce, à l’hébergement et au stockage des marchandises, et des sites d’importance religieuse.

Chine

  • Routes de la soie : le réseau de routes du corridor de Chang’an-Tian-shan *

    Cette section des Routes de la soie s’étend sur 5 000 km, de Chang’an/Luoyang, capitale centrale de la Chine sous les dynasties Han et Tang, jusqu’à la région de Jetyssou, en Asie centrale. Ce corridor a pris forme entre le IIe siècle av. J.-C. et le Ier siècle apr. J.-C. ; il a été utilisé jusqu’au XVIe siècle, reliant de nombreuses civilisations et facilitant des échanges à longue distance en matière de commerce mais aussi de croyances religieuses, de connaissances scientifiques, d’innovations technologiques, de pratiques culturelles et artistiques. Parmi les 33 sites inclus dans la nomination figurent d’importants ensembles de villes/palais de différents empires ou royaumes de khans, des établissements de commerce, des temples de grottes bouddhistes, des voies antiques, des relais de poste, des cols, des tours balises, des parties de la Grand Muraille, des fortifications, des tombes et des édifices religieux.

Colombie

  • Qhapaq Ñan, réseau de routes andin *

    Ce grand réseau de routes de communication, de commerce et de défense parcourt plus de 30 000 km. Construit par les Incas sur plusieurs siècles et en partie basé sur une infrastructure préinca, ce réseau extraordinaire traversant l’un des terrains géographiques les plus difficiles du monde relie les sommets enneigés des Andes (à plus de 6 000 m) à la côte en passant par des forêts tropicales humides, des vallées fertiles et des déserts. Le Qhapac Ñan qui a atteint son extension maximale au XVe siècle s’étendait sur toute la longueur et la largeur des Andes. Le bien comprend 273 sites individuels s’étendant sur plus de 6 000 km. Ils ont été choisis pour illustrer les réalisations architecturales, techniques, politiques, sociales du réseau ainsi que son infrastructure associée, destinée au commerce, à l’hébergement et au stockage des marchandises, et des sites d’importance religieuse.

Congo

  • Trinational de la Sangha *

    Situé dans le nord-ouest du bassin du Congo, au point de rencontre du Cameroun, du Congo et de la République centrafricaine, le site comprend trois parcs nationaux contigus, couvrant une superficie totale de 750 000 hectares, très peu affectés par l’activité humaine. On y trouve l’ensemble du spectre des écosystèmes de forêts tropicales humides. Les riches faune et flore comprennent notamment des crocodiles du Nil et des poissons-tigres Goliath, grands prédateurs. Les clairières offrent des espèces herbacées et la Sangha abrite des populations considérables d’éléphants de forêt, ainsi que des gorilles des plaines de l’ouest (en danger critique d’extinction) et des chimpanzés (en danger). L’environnement du site a permis la poursuite des processus écologiques et évolutionnaires sur une large échelle, ainsi que le maintien d’une grande biodiversité, comprenant de nombreuses espèces en danger.

Costa Rica

  • Réserves de la cordillère de Talamanca-La Amistad / Parc national La Amistad *

    Dans cet unique endroit de l'Amérique centrale où les glaciations du quaternaire ont laissé leur marque, une situation géographique particulière a permis des échanges génétiques entre la faune et la flore de l'Amérique du Nord et celles de l'Amérique du Sud. Des forêts tropicales couvrent la plus grande partie du site. Quatre tribus indiennes différentes habitent ce site, qui bénéficie d'une étroite coopération entre le Costa Rica et le Panamá.

Côte d'Ivoire

  • Réserve naturelle intégrale du mont Nimba *

    Situé aux confins de la Guinée, du Liberia et de la Côte d’Ivoire, le mont Nimba domine les savanes environnantes. Ses pentes, couvertes d’une forêt dense au pied d’alpages de graminées, recèlent une flore et une faune particulièrement riches, avec des espèces endémiques comme le crapaud vivipare ou les chimpanzés qui se servent de pierres comme d’outils.

Croatie

  • Forêts primaires et anciennes de hêtres des Carpates et d’autres régions d’Europe *

    Ce bien transnational, composé de 93 éléments constitutifs, s’étend sur 18 pays. Depuis la fin de la dernière période glaciaire, le hêtre d’Europe s’est répandu à partir de quelques refuges isolés dans les Alpes, les Carpates, les Dinarides, la Méditerranée et les Pyrénées, en l’espace de quelques milliers d’années, un processus qui se poursuit encore aujourd’hui. Le succès de la progression du hêtre s’explique par son adaptabilité et sa tolérance à différentes conditions climatiques, géographiques et physiques.

  • Cimetières de tombes médiévales stećci *

    Ce bien en série regroupe 28 sites, situés en Bosnie-Herzégovine, à l’ouest de la Serbie, à l’ouest du Monténégro, ainsi qu'au centre et au sud de la Croatie, qui représentent des cimetières et des tombes médiévales, ou stećci, propres à ces régions. Ces cimetières, qui datent du XIIe siècle au XVIe siècle, sont organisés en rangées, comme c’était la coutume en Europe depuis le Moyen Âge. Les stećci sont pour la plupart sculptés en pierre calcaire. Ils comportent une grande diversité de motifs décoratifs et d’inscriptions qui témoignent des continuités iconographiques dans l’Europe médiévale et de traditions locales particulières.

  • Ouvrages de défense vénitiens du XVIe au XVIIe siècle : Stato da Terra - Stato da Mar occidental *

    Ce bien consiste en 6 éléments d’ouvrage de défense situés en Italie, en Croatie et au Monténégro, qui se répartissent sur plus de 1 000 km entre la région lombarde, en Italie, et la côte orientale de l’Adriatique. Les fortifications du Stato da Terra protégeaient la République de Venise, au nord-ouest, des autres puissances européennes, et celles du Stato da Mar, les routes maritimes et les ports de la mer Adriatique vers le Levant. Elles furent nécessaires pour soutenir l’expansion et le pouvoir de la Sérénissime. L’introduction de la poudre à canon entraîna d’importants changements dans les techniques et l’architecture militaires qui se reflètent dans la conception des fortifications alla moderna (ou bastionnées) qui allaient se répandre dans toute l’Europe.

Danemark

  • La mer des Wadden *

    La mer des Wadden est considérée comme le plus grand système mondial ininterrompu de vasières et de bancs de sable à marée. Le site comprend l’aire de conservation de la mer des Wadden néerlandaise, les parcs nationaux allemands de la mer des Wadden de Basse-Saxe et Schleswig-Holstein et la majeure partie de l’aire de conservation de la mer des Wadden danoise. Cet écosystème tempéré de zones humides côtières est le fruit d’interactions particulièrement complexes entre des facteurs physiques et biologiques. On y trouve une multitude d’habitats de transition : chenaux à marée, bancs de sable, prairies d’herbe marines, moulières, barres de sable, vasières, marais salés, estuaires, plages et dunes. L’endroit héberge de nombreuses espèces de plantes et d’animaux, dont des mammifères marins comme le phoque commun, le phoque gris et le marsouin commun. Le site est un des derniers écosystèmes intertidaux naturels à grande échelle où les processus naturels se poursuivent de manière quasi non perturbée.

  • Colonies de l’Église morave *

    Les Colonies de l’Église morave sont une extension transnationale en série de Christiansfeld, une colonie de l’Église morave (Danemark), déjà inscrit sur la Liste du patrimoine mondial. L’extension comprend trois municipalités fondées au XVIIIe siècle : Herrnhut (Allemagne), Bethléem (États-Unis d’Amérique) et Gracehill (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord). Chaque colonie a son propre caractère architectural, basé sur les idéaux de l’Église morave, mais adapté aux conditions locales. Ces bâtiments représentent ensemble la dimension et la cohérence transnationales de la communauté morave internationale en tant que réseau mondial. De nos jours, une congrégation est active dans chaque élément constitutif, où des traditions sont perpétuées et constituent un héritage morave vivant.

Équateur

  • Qhapaq Ñan, réseau de routes andin *

    Ce grand réseau de routes de communication, de commerce et de défense parcourt plus de 30 000 km. Construit par les Incas sur plusieurs siècles et en partie basé sur une infrastructure préinca, ce réseau extraordinaire traversant l’un des terrains géographiques les plus difficiles du monde relie les sommets enneigés des Andes (à plus de 6 000 m) à la côte en passant par des forêts tropicales humides, des vallées fertiles et des déserts. Le Qhapac Ñan qui a atteint son extension maximale au XVe siècle s’étendait sur toute la longueur et la largeur des Andes. Le bien comprend 273 sites individuels s’étendant sur plus de 6 000 km. Ils ont été choisis pour illustrer les réalisations architecturales, techniques, politiques, sociales du réseau ainsi que son infrastructure associée, destinée au commerce, à l’hébergement et au stockage des marchandises, et des sites d’importance religieuse.

Espagne

  • Pyrénées - Mont Perdu *

    Ce paysage de montagne exceptionnel, qui rayonne des deux côtés des frontières nationales actuelles de France et d'Espagne, est centré sur le pic du Mont-Perdu, massif calcaire qui culmine à 3 352 m. Le site, d'une superficie totale de 30 639 ha, comprend deux des canyons les plus grands et les plus profonds d'Europe sur le versant sud, du côté espagnol, et trois cirques importants sur le versant nord, plus abrupt, du côté français – formes géologiques terrestres classiques. Ce site est également un paysage pastoral qui reflète un mode de vie agricole autrefois répandu dans les régions montagneuses d'Europe. Il est resté inchangé au XXe siècle en ce seul endroit des Pyrénées, et présente des témoignages inestimables sur la société européenne d'autrefois à travers son paysage de villages, de fermes, de champs, de hauts pâturages et de routes de montagne.

  • Sites d’art rupestre préhistorique de la vallée de Côa et de Siega Verde *

    Les sites d'art rupestre préhistorique de la vallée de Côa (Portugal) et de Siega Verde (Espagne) se trouvent sur les berges escarpées des rivières Côa et Agueda, deux affluents du Douro, documentant une occupation humaine continue depuis la fin du Paléolithique. Des centaines de parois ont été gravées de  milliers de figures animales par l'homme durant plusieurs millénaires (5 000 à Côa, environ 440 à Siega Verde) représentant l'ensemble d'art paléolithique en plein air le plus remarquable de la Péninsule Ibérique.

    Les Vallées de Côa et de Siega Verde offrent la meilleure illustration des thèmes iconographiques et de l'organisation de l'art rupestre Paléolithique, qui adopta les mêmes modes d'expression dans les grottes et en plein air. Elles contribuent ainsi à une meilleure compréhension de ce phénomène artistique, formant ensemble un lieu unique de l'ère préhistorique, riche en témoignages matériels d'occupation au paléolithique supérieur.

  • Forêts primaires et anciennes de hêtres des Carpates et d’autres régions d’Europe *

    Ce bien transnational, composé de 93 éléments constitutifs, s’étend sur 18 pays. Depuis la fin de la dernière période glaciaire, le hêtre d’Europe s’est répandu à partir de quelques refuges isolés dans les Alpes, les Carpates, les Dinarides, la Méditerranée et les Pyrénées, en l’espace de quelques milliers d’années, un processus qui se poursuit encore aujourd’hui. Le succès de la progression du hêtre s’explique par son adaptabilité et sa tolérance à différentes conditions climatiques, géographiques et physiques.

  • Patrimoine du mercure. Almadén et Idrija *

    Le bien inclut les sites miniers d'Almadén (Espagne), où le mercure (vif-argent) a été extrait depuis l'Antiquité, et d’Idrija (Slovénie), où du mercure a été trouvé pour la première fois en 1490 après J.-C. La partie espagnole du bien comprend des bâtiments liés à l'histoire minière du site, notamment le château Retamar, des édifices religieux et des puits traditionnels. Le site d'Idrija présente notamment des entrepôts de mercure et des infrastructures, ainsi que des cités de mineurs et un théâtre des mineurs. Le site témoigne du commerce intercontinental du mercure qui a généré d'importants échanges entre l'Europe et l'Amérique pendant des siècles. Les deux sites sont les deux plus grandes mines de mercure au monde et sont restés en fonctionnement jusqu'à une période récente.

Estonie

  • Arc géodésique de Struve *

    L’arc de Struve est un réseau de triangulations qui s’étend de Hammerfest en Norvège jusqu’à la mer Noire et traverse 10 pays sur plus de 2 820 km. L’arc est formé par les points d’une triangulation réalisée entre 1816 et 1855 par l’astronome Friedrich Georg Wilhelm Struve et représentant la première mesure exacte d’un long segment de méridien. Cette triangulation a contribué à définir et mesurer la taille et la forme exactes de la Terre ; elle a joué un rôle essentiel dans le développement des sciences de la Terre et l’établissement de cartes topographiques précises. C’est un formidable exemple de collaboration scientifique entre chercheurs de différents pays et de coopération entre des monarques pour une cause scientifique. À l’origine, l’arc était constitué de 258 triangles principaux et de 265 points fixes principaux. Le site inscrit sur la liste comprend 34 des points fixes d’origine, avec différents marquages – trous percés dans la roche, croix en fer, cairns ou obélisques.

États-Unis d'Amérique

  • Kluane / Wrangell-St. Elias / Glacier Bay / Tatshenshini-Alsek # * 5

    Cet ensemble impressionnant de glaciers et de hauts sommets, situé de part et d'autre de la frontière entre le Canada (territoire du Yukon et Colombie-Britannique) et les États-Unis d'Amérique (Alaska), constitue l'un des paysages naturels les plus spectaculaires du monde. Il abrite de nombreux grizzlis, caribous et mouflons de Dall et contient le champ de glace non polaire le plus vaste du monde.

  • Parc international de la paix Waterton-Glacier *

    En 1932, le parc national des Lacs-Waterton (Alberta, Canada) et le Glacier National Park (Montana, États-Unis d'Amérique) ont été réunis pour former le premier « parc international de la paix » du monde. Situé de part et d'autre de la frontière entre les deux pays, il offre des paysages d'une beauté exceptionnelle. Il est particulièrement riche en espèces végétales et en mammifères ainsi qu'en prairies, forêts, éléments alpins et glaciers.

  • Colonies de l’Église morave *

    Les Colonies de l’Église morave sont une extension transnationale en série de Christiansfeld, une colonie de l’Église morave (Danemark), déjà inscrit sur la Liste du patrimoine mondial. L’extension comprend trois municipalités fondées au XVIIIe siècle : Herrnhut (Allemagne), Bethléem (États-Unis d’Amérique) et Gracehill (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord). Chaque colonie a son propre caractère architectural, basé sur les idéaux de l’Église morave, mais adapté aux conditions locales. Ces bâtiments représentent ensemble la dimension et la cohérence transnationales de la communauté morave internationale en tant que réseau mondial. De nos jours, une congrégation est active dans chaque élément constitutif, où des traditions sont perpétuées et constituent un héritage morave vivant.

Fédération de Russie

  • Isthme de Courlande *

    L'occupation humaine de cette étroite péninsule de dunes de sable, longue de 98 km et large de 0,4 à 4 km, remonte aux temps préhistoriques. Depuis cette période, elle a été sous la menace des forces naturelles du vent et des vagues. Elle ne doit sa préservation actuelle qu'aux efforts incessants des habitants pour combattre l'érosion de l'isthme, efforts remarquablement illustrés par les projets continus de stabilisation et de reboisement.

  • Bassin d’Ubs Nuur *

    Le Bassin d’Ubs Nuur, qui couvre une surface de plus de un million d’hectares, est le bassin fermé le plus septentrional d’Asie centrale. Il tire son nom de l’Ubs Nuur, un grand lac peu profond et très salé, qui joue un rôle important dans la vie des oiseaux migrateurs, tant aquatiques que marins. Le site, divisé en douze aires protégées, comprend une vaste gamme d’écosystèmes qui représentent les principaux biomes de l’Eurasie orientale. L’écosystème steppique entretient une riche diversité d’oiseaux et le désert un certain nombre de gerbilles, gerboises et putois marbrés rares. Les montagnes sont d’importants refuges pour le léopard des neiges (une espèce menacée), l’argali et le bouquetin d’Asie.

  • Arc géodésique de Struve *

    L’arc de Struve est un réseau de triangulations qui s’étend de Hammerfest en Norvège jusqu’à la mer Noire et traverse 10 pays sur plus de 2 820 km. L’arc est formé par les points d’une triangulation réalisée entre 1816 et 1855 par l’astronome Friedrich Georg Wilhelm Struve et représentant la première mesure exacte d’un long segment de méridien. Cette triangulation a contribué à définir et mesurer la taille et la forme exactes de la Terre ; elle a joué un rôle essentiel dans le développement des sciences de la Terre et l’établissement de cartes topographiques précises. C’est un formidable exemple de collaboration scientifique entre chercheurs de différents pays et de coopération entre des monarques pour une cause scientifique. À l’origine, l’arc était constitué de 258 triangles principaux et de 265 points fixes principaux. Le site inscrit sur la liste comprend 34 des points fixes d’origine, avec différents marquages – trous percés dans la roche, croix en fer, cairns ou obélisques.

  • Paysages de la Dauria *

    Partagé entre la Fédération de Russie et la Mongolie, ce site est un exemple exceptionnel de l’écorégion de la steppe daourienne, qui s’étend de l’est de la Mongolie jusqu’à la Sibérie russe et au nord-est de la Chine. Les changements cycliques de climat, avec des périodes sèches et humides marquées, favorisent une grande diversité d’espèces et d’écosystèmes d’importance mondiale. Les différents types d'écosystèmes steppiques représentés, comme les prairies et les forêts, ainsi que les lacs et les marécages, servent d’habitats à des espèces de faune rares, telles que la grue à cou blanc, l’outarde barbue, la mouette relique et le l’oie cygnoïde, ainsi qu’à des millions d’oiseaux migrateurs vulnérables, en danger ou menacés. C’est également un site important sur la route migratoire transfrontalière de la gazelle de Daourie.

Finlande

  • Haute Côte / Archipel de Kvarken *

    L’archipel de Kvarken (Finlande) et la Haute côte (Suède) sont situés dans le golfe de Botnie, qui prolonge la mer Baltique vers le nord. Les 5 600 îles et îlots se singularisent principalement par les curieuses moraines à crête bosselées, ou moraines de Geer, formées par la fonte de la nappe de glace continentale composées il y a entre 10 000 et 24 000 ans. L’archipel de Kvarken s’élève de manière continue du niveau de la mer du fait d’un relèvement glacio-isostatique rapide, lorsqu’une terre précédemment comprimée par le poids d’un glacier se relève après la disparition de ce dernier, fait de ce taux de relèvement dans la région l’un des plus élevés au monde. Du fait de l’avancée du littoral, des îles apparaissent et s’unissent, des péninsules grandissent, des lacs se forment depuis les baies et deviennent des marais et des fagnes tourbeuses. La Haute côte a aussi été largement façonnée par l’association de processus de glaciation, de recul des glaciers et d''émergence de nouvelles terres. Depuis le retrait final des glaces de la Haute côte, il y a 9 600 ans, le relèvement est de l''ordre de 285 m, ce qui correspond au « rebond » manifeste le plus important jamais observé. La Haute côte est un site exceptionnel pour la compréhension des processus importants qui ont formé les glaciers et les zones de relèvement de la surface de la Terre.

  • Arc géodésique de Struve *

    L’arc de Struve est un réseau de triangulations qui s’étend de Hammerfest en Norvège jusqu’à la mer Noire et traverse 10 pays sur plus de 2 820 km. L’arc est formé par les points d’une triangulation réalisée entre 1816 et 1855 par l’astronome Friedrich Georg Wilhelm Struve et représentant la première mesure exacte d’un long segment de méridien. Cette triangulation a contribué à définir et mesurer la taille et la forme exactes de la Terre ; elle a joué un rôle essentiel dans le développement des sciences de la Terre et l’établissement de cartes topographiques précises. C’est un formidable exemple de collaboration scientifique entre chercheurs de différents pays et de coopération entre des monarques pour une cause scientifique. À l’origine, l’arc était constitué de 258 triangles principaux et de 265 points fixes principaux. Le site inscrit sur la liste comprend 34 des points fixes d’origine, avec différents marquages – trous percés dans la roche, croix en fer, cairns ou obélisques.

France

  • Pyrénées - Mont Perdu *

    Ce paysage de montagne exceptionnel, qui rayonne des deux côtés des frontières nationales actuelles de France et d'Espagne, est centré sur le pic du Mont-Perdu, massif calcaire qui culmine à 3 352 m. Le site, d'une superficie totale de 30 639 ha, comprend deux des canyons les plus grands et les plus profonds d'Europe sur le versant sud, du côté espagnol, et trois cirques importants sur le versant nord, plus abrupt, du côté français – formes géologiques terrestres classiques. Ce site est également un paysage pastoral qui reflète un mode de vie agricole autrefois répandu dans les régions montagneuses d'Europe. Il est resté inchangé au XXe siècle en ce seul endroit des Pyrénées, et présente des témoignages inestimables sur la société européenne d'autrefois à travers son paysage de villages, de fermes, de champs, de hauts pâturages et de routes de montagne.

  • Beffrois de Belgique et de France * 6

    Vingt-trois beffrois, situés dans le nord de la France, et le beffroi de Gembloux, en Belgique, ont été inscrits en 2005, comme une extension des 32 beffrois belges inscrits en 1999 sous le nom de Beffrois de Flandre et de Wallonie. Construits entre le XIe et le XVIIe siècle, ils illustrent les styles architecturaux roman, gothique, Renaissance et baroque. Ils constituent des symboles hautement significatifs de la conquête des libertés civiques. À une époque où la plupart des villes italiennes, allemandes et anglaises s’attachaient surtout à construire des hôtels de ville, dans une partie de l’Europe nord-occidentale, l’accent était mis sur l’édification de beffrois. Par opposition au donjon (symbole des seigneurs) et au clocher (symbole de l’Église), le beffroi, troisième tour du paysage urbain, représentait le pouvoir des échevins. Au fil des siècles, il est devenu le symbole de la puissance et de la prospérité des communes.

  • Forêts primaires et anciennes de hêtres des Carpates et d’autres régions d’Europe *

    Ce bien transnational, composé de 93 éléments constitutifs, s’étend sur 18 pays. Depuis la fin de la dernière période glaciaire, le hêtre d’Europe s’est répandu à partir de quelques refuges isolés dans les Alpes, les Carpates, les Dinarides, la Méditerranée et les Pyrénées, en l’espace de quelques milliers d’années, un processus qui se poursuit encore aujourd’hui. Le succès de la progression du hêtre s’explique par son adaptabilité et sa tolérance à différentes conditions climatiques, géographiques et physiques.

  • Sites palafittiques préhistoriques autour des Alpes *

    Ce bien en série regroupe 111 sites où se trouvent des vestiges d'établissements préhistoriques palafittiques (sur pilotis) dans et autour des Alpes. Datant d'environ 5 000 à environ 500 av. J.-C., ils sont situés sur les bords de lacs, de rivières ou de terres marécageuses. Seul un petit nombre ont été fouillés mais ils ont fourni des éléments qui donnent un aperçu de la vie quotidienne dans l'Europe alpine du Néolithique et de l'Age de bronze, ainsi que des informations sur la façon dont les communautés interagissaient avec leur environnement. Cinquante-six sites se trouvent en Suisse. Ces établissements constituent un groupe unique de sites archéologiques particulièrement riches et très bien conservés ; ils représentent des sources importantes pour l'étude des premières sociétés agraires de la région.

  • L’Œuvre architecturale de Le Corbusier, une contribution exceptionnelle au Mouvement Moderne *

    Choisis parmi l’œuvre de Le Corbusier, les 17 sites qui composent ce bien en série transnational, réparti sur sept pays, témoignent de l’invention d’un nouveau langage architectural en rupture avec le passé. Ils ont été réalisés sur un demi-siècle, tout au long de ce que Le Corbusier a nommé une « recherche patiente ». Le Complexe du Capitole à Chandigarh (Inde), le Musée national des Beaux-arts de l’Occident à Tokyo (Japon), la Maison du Docteur Curutchet à La Plata (Argentine) ou encore l’Unité d’habitation de Marseille (France) reflètent les solutions que le Mouvement Moderne a cherché à apporter, au cours du XXe siècle, aux enjeux de renouvellement des techniques architecturales, afin de répondre aux besoins de la société. Ces chefs-d'œuvre du génie humain attestent également de l’internationalisation de la pratique architecturale à l’échelle de la planète.

  • Les grandes villes d’eaux d’Europe *

    Ce bien en série transnational comprend onze villes d’eaux situées dans sept pays européens : Bad Ems ; Baden-Baden ; Bad Kissingen (Allemagne) ; Baden bei Wien (Autriche) ; Spa (Belgique) ; Vichy (France) ; Montecatini Terme (Italie) ; Ville de Bath (Royaume-Uni) ; Františkovy Lázně ; Karlovy Vary ; et Mariânské Lâznë (Tchéquie). Toutes ces villes se sont développées autour de sources d’eau minérale naturelles. Elles témoignent de la culture thermale européenne internationale qui s’est développée du début du XVIIIe siècle aux années 1930, conduisant à l’émergence de grandes stations internationales qui ont influencé la typologie urbaine autour d’ensembles de bâtiments thermaux tels que des bains, des kurhaus et des kursaal (bâtiments et salles dédiés à la cure), des salles de pompage, des halls des sources, des colonnades et des galeries, conçues pour exploiter les ressources naturelles en eau minérale et les utiliser pour les bains et les cures d’eau thermale. Les équipements comprennent des jardins, des salons de réunion, des casinos, des théâtres, des hôtels et villas, ainsi que des infrastructures de soutien spécifiques aux stations thermales. Ces ensembles sont tous intégrés dans un contexte urbain global caractérisé par un environnement thérapeutique et récréatif soigneusement géré dans un paysage pittoresque. Ces sites témoignent collectivement de l’échange d’idées et d’influences dans le cadre du développement de la médecine, des sciences et de la balnéothérapie.

  • Sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre mondiale (Front Ouest) *

    Tout au long du Front Ouest de la Première Guerre mondiale, qui s’étend sur quelques 700 km de la mer du Nord à la frontière franco-suisse, un ensemble de 139 sites funéraires et mémoriels témoignent de la volonté commune aux diverses parties prenantes au conflit d’honorer leurs enfants qui sont tombés au combat. Cet objectif se matérialise par des sépultures individuelles et/ou de mémoriaux énumérant les noms des disparus. Des lieux dédiés au recueillement, au souvenir et aux hommages sont créés spécialement. Par-delà la diversité de taille, de choix de localisation, de conception, se révèle la volonté de créer des espaces à la hauteur du sacrifice consenti. Cela se traduit par le choix de matériaux nobles, appels à des architectes, botanistes, paysagistes, artistes de renom qui conçoivent des sites d’une qualité architecturale, artistique et paysagère exceptionnelle. Ces sites sont quotidiennement fréquentés par des pèlerins, des visiteurs individuels, des délégations officielles, des groupes scolaires, des représentants des communautés locales ou de descendants. Ils témoignent de pratiques funéraires et mémorielles toujours d’actualité puisque les dépouilles découvertes fortuitement ou à l’occasion de campagne de fouilles archéologiques y sont toujours inhumées avec les honneurs. Ces lieux de commémoration représentent donc un patrimoine appartenant presque littéralement au monde entier, porteur d’un message toujours très actuel de réconciliation.

Gambie

  • Cercles mégalithiques de Sénégambie *

    Ces quatre grands groupes de cercles mégalithiques constituent une concentration extraordinaire - plus de 1 000 monuments - sur une bande de 100 km de large qui longe sur 350 km le fleuve Gambie. Les quatre groupes, Sine Ngayène, Wanar, Wassu et Kerbatch rassemblent 93 cercles et de nombreux tumuli, monticules funéraires. Certains ont été fouillés et ont révélé un matériel archéologique que l’on peut dater entre le IIIe siècle av. J.-C et le XVIe siècle de notre ère. Les cercles de pierres de latérite soigneusement taillées et leurs tumuli associés présentent un vaste paysage sacré qui s’est constitué sur plus de 1 500 ans et rendent compte d’une société prospère, pérenne et hautement organisée.

Guinée

  • Réserve naturelle intégrale du mont Nimba *

    Situé aux confins de la Guinée, du Liberia et de la Côte d’Ivoire, le mont Nimba domine les savanes environnantes. Ses pentes, couvertes d’une forêt dense au pied d’alpages de graminées, recèlent une flore et une faune particulièrement riches, avec des espèces endémiques comme le crapaud vivipare ou les chimpanzés qui se servent de pierres comme d’outils.

Hongrie

  • Grottes du karst d'Aggtelek et du karst de Slovaquie *

    La variété de leurs formes et leur concentration dans une aire restreinte font des 712 grottes actuellement identifiées un système karstique typique de la zone tempérée. Présentant une combinaison extrêmement rare d'effets climatiques tropicaux et glaciaires, elles permettent d'étudier l'histoire géologique sur plusieurs dizaines de millions d'années.

  • Paysage culturel de Fertö / Neusiedlersee *

    Carrefour culturel depuis huit millénaires comme en atteste la variété de son paysage, le paysage culturel de Fertö/Neusiedlersee est né d’un processus évolutif et symbiotique d’interaction entre l’homme et son environnement physique. La remarquable architecture rurale des villages du pourtour du lac et plusieurs palais datant des XVIIIe et XIXe siècles ajoutent au grand intérêt culturel de ce site.

Inde

  • L’Œuvre architecturale de Le Corbusier, une contribution exceptionnelle au Mouvement Moderne *

    Choisis parmi l’œuvre de Le Corbusier, les 17 sites qui composent ce bien en série transnational, réparti sur sept pays, témoignent de l’invention d’un nouveau langage architectural en rupture avec le passé. Ils ont été réalisés sur un demi-siècle, tout au long de ce que Le Corbusier a nommé une « recherche patiente ». Le Complexe du Capitole à Chandigarh (Inde), le Musée national des Beaux-arts de l’Occident à Tokyo (Japon), la Maison du Docteur Curutchet à La Plata (Argentine) ou encore l’Unité d’habitation de Marseille (France) reflètent les solutions que le Mouvement Moderne a cherché à apporter, au cours du XXe siècle, aux enjeux de renouvellement des techniques architecturales, afin de répondre aux besoins de la société. Ces chefs-d'œuvre du génie humain attestent également de l’internationalisation de la pratique architecturale à l’échelle de la planète.

Iran (République islamique d')

  • Forêts hyrcaniennes *

    Les forêts hyrcaniennes forment un massif forestier unique qui s'étend le long de la mer Caspienne en Azerbaïdjan et en Iran. L'histoire de ces forêts de feuillus remonte à 25 à 50 millions d'années, époque à laquelle elles couvraient la majeure partie de cette région tempérée du Nord. Leur biodiversité floristique est remarquable, avec plus de 3 200 espèces de plantes vasculaires documentées. À ce jour, 180 espèces d'oiseaux typiques des forêts tempérées à feuilles larges et 58 espèces de mammifères ont été recensées. Les éléments du bien comprennent des écosystèmes complets, y compris les principaux prédateurs tels que le léopard, le loup et l'ours brun, et la forêt compte un grand nombre d'espèces d'arbres rares et endémiques. Les arbres les plus anciens vus ici ont entre 300 et 400 ans, certains pouvant même avoir jusqu'à 500 ans.

Italie

  • Centre historique de Rome, les biens du Saint-Siège situés dans cette ville bénéficiant des droits d'extra-territorialité et Saint-Paul-hors-les-Murs * 7

    Fondée selon la légende par Romulus et Remus en 753 av. J.-C., la ville de Rome a d’abord été le centre de la République romaine, puis de l’Empire romain, et enfin la capitale du monde chrétien au IVe siècle. Le site du patrimoine mondial, étendu en 1990 jusqu’aux murs d’Urbain VIII, comporte quelques-uns des principaux monuments de l’Antiquité tels que les forums et le mausolée d’Auguste, les colonnes de Trajan et de Marc Aurèle, le mausolée d’Hadrien, le Panthéon, ainsi que les édifices religieux et publics de la Rome papale.

  • Monte San Giorgio *

    La montagne boisée, de forme pyramidale, du Monte San Giorgio, près du lac de Lugano, est considérée comme le meilleur témoin de la vie marine du Trias (il y a 245 à 230 millions d’années). La séquence témoigne de la vie dans un lagon tropical abrité et en partie séparé de la haute mer par un récif. Des formes de vie marine diverses ont prospéré dans ce lagon, notamment des reptiles, des poissons, des bivalves, des ammonites, des échinodermes et des crustacés. Comme le lagon était proche de la terre, on trouve aussi quelques fossiles terrestres de reptiles, d’insectes et de plantes, notamment. Il en résulte une ressource fossilifère très riche.

  • Forêts primaires et anciennes de hêtres des Carpates et d’autres régions d’Europe *

    Ce bien transnational, composé de 93 éléments constitutifs, s’étend sur 18 pays. Depuis la fin de la dernière période glaciaire, le hêtre d’Europe s’est répandu à partir de quelques refuges isolés dans les Alpes, les Carpates, les Dinarides, la Méditerranée et les Pyrénées, en l’espace de quelques milliers d’années, un processus qui se poursuit encore aujourd’hui. Le succès de la progression du hêtre s’explique par son adaptabilité et sa tolérance à différentes conditions climatiques, géographiques et physiques.

  • Chemin de fer rhétique dans les paysages de l’Albula et de la Bernina *

    Le chemin de fer rhétique dans le paysage de l’Albula et de la Bernina rassemble deux lignes ferroviaires historiques qui traversent les Alpes suisses par deux cols. Ouverte en 1904, la ligne de l’Albula, dans le nord de la partie nord-ouest du site, fait 67 km de long. Elle comporte un ensemble impressionnant d’ouvrages avec 42 tunnels et galeries couvertes et 144 viaducs et ponts. Les 61 km de la ligne de la Bernina totalisent 13 tunnels et galeries ainsi que 52 viaducs et ponts. Le bien montre une utilisation exemplaire du chemin de fer pour désenclaver les Alpes centrales au début du XXème siècle; ces deux lignes ferroviaires ont eu un impact socio-économique durable sur la vie en montagne. Les deux lignes présentent un ensemble technique, architectural et environnemental exceptionnel. Elles incarnent des réalisations architecturales et de génie civil en harmonie avec les paysages qu’elles traversent.

  • Sites palafittiques préhistoriques autour des Alpes *

    Ce bien en série regroupe 111 sites où se trouvent des vestiges d'établissements préhistoriques palafittiques (sur pilotis) dans et autour des Alpes. Datant d'environ 5 000 à environ 500 av. J.-C., ils sont situés sur les bords de lacs, de rivières ou de terres marécageuses. Seul un petit nombre ont été fouillés mais ils ont fourni des éléments qui donnent un aperçu de la vie quotidienne dans l'Europe alpine du Néolithique et de l'Age de bronze, ainsi que des informations sur la façon dont les communautés interagissaient avec leur environnement. Cinquante-six sites se trouvent en Suisse. Ces établissements constituent un groupe unique de sites archéologiques particulièrement riches et très bien conservés ; ils représentent des sources importantes pour l'étude des premières sociétés agraires de la région.

  • Ouvrages de défense vénitiens du XVIe au XVIIe siècle : Stato da Terra - Stato da Mar occidental *

    Ce bien consiste en 6 éléments d’ouvrage de défense situés en Italie, en Croatie et au Monténégro, qui se répartissent sur plus de 1 000 km entre la région lombarde, en Italie, et la côte orientale de l’Adriatique. Les fortifications du Stato da Terra protégeaient la République de Venise, au nord-ouest, des autres puissances européennes, et celles du Stato da Mar, les routes maritimes et les ports de la mer Adriatique vers le Levant. Elles furent nécessaires pour soutenir l’expansion et le pouvoir de la Sérénissime. L’introduction de la poudre à canon entraîna d’importants changements dans les techniques et l’architecture militaires qui se reflètent dans la conception des fortifications alla moderna (ou bastionnées) qui allaient se répandre dans toute l’Europe.

  • Les grandes villes d’eaux d’Europe *

    Ce bien en série transnational comprend onze villes d’eaux situées dans sept pays européens : Bad Ems ; Baden-Baden ; Bad Kissingen (Allemagne) ; Baden bei Wien (Autriche) ; Spa (Belgique) ; Vichy (France) ; Montecatini Terme (Italie) ; Ville de Bath (Royaume-Uni) ; Františkovy Lázně ; Karlovy Vary ; et Mariânské Lâznë (Tchéquie). Toutes ces villes se sont développées autour de sources d’eau minérale naturelles. Elles témoignent de la culture thermale européenne internationale qui s’est développée du début du XVIIIe siècle aux années 1930, conduisant à l’émergence de grandes stations internationales qui ont influencé la typologie urbaine autour d’ensembles de bâtiments thermaux tels que des bains, des kurhaus et des kursaal (bâtiments et salles dédiés à la cure), des salles de pompage, des halls des sources, des colonnades et des galeries, conçues pour exploiter les ressources naturelles en eau minérale et les utiliser pour les bains et les cures d’eau thermale. Les équipements comprennent des jardins, des salons de réunion, des casinos, des théâtres, des hôtels et villas, ainsi que des infrastructures de soutien spécifiques aux stations thermales. Ces ensembles sont tous intégrés dans un contexte urbain global caractérisé par un environnement thérapeutique et récréatif soigneusement géré dans un paysage pittoresque. Ces sites témoignent collectivement de l’échange d’idées et d’influences dans le cadre du développement de la médecine, des sciences et de la balnéothérapie.

Japon

  • L’Œuvre architecturale de Le Corbusier, une contribution exceptionnelle au Mouvement Moderne *

    Choisis parmi l’œuvre de Le Corbusier, les 17 sites qui composent ce bien en série transnational, réparti sur sept pays, témoignent de l’invention d’un nouveau langage architectural en rupture avec le passé. Ils ont été réalisés sur un demi-siècle, tout au long de ce que Le Corbusier a nommé une « recherche patiente ». Le Complexe du Capitole à Chandigarh (Inde), le Musée national des Beaux-arts de l’Occident à Tokyo (Japon), la Maison du Docteur Curutchet à La Plata (Argentine) ou encore l’Unité d’habitation de Marseille (France) reflètent les solutions que le Mouvement Moderne a cherché à apporter, au cours du XXe siècle, aux enjeux de renouvellement des techniques architecturales, afin de répondre aux besoins de la société. Ces chefs-d'œuvre du génie humain attestent également de l’internationalisation de la pratique architecturale à l’échelle de la planète.

Kazakhstan

  • Routes de la soie : le réseau de routes du corridor de Chang’an-Tian-shan *

    Cette section des Routes de la soie s’étend sur 5 000 km, de Chang’an/Luoyang, capitale centrale de la Chine sous les dynasties Han et Tang, jusqu’à la région de Jetyssou, en Asie centrale. Ce corridor a pris forme entre le IIe siècle av. J.-C. et le Ier siècle apr. J.-C. ; il a été utilisé jusqu’au XVIe siècle, reliant de nombreuses civilisations et facilitant des échanges à longue distance en matière de commerce mais aussi de croyances religieuses, de connaissances scientifiques, d’innovations technologiques, de pratiques culturelles et artistiques. Parmi les 33 sites inclus dans la nomination figurent d’importants ensembles de villes/palais de différents empires ou royaumes de khans, des établissements de commerce, des temples de grottes bouddhistes, des voies antiques, des relais de poste, des cols, des tours balises, des parties de la Grand Muraille, des fortifications, des tombes et des édifices religieux.

  • Tien Shan occidental *

    Ce bien transnational se trouve dans le système de montagnes du Tien Shan, l'une des plus grandes chaînes de montagnes du monde. Le Tien Shan occidental varie en altitude de 700 à 4 503 m. Ce site comprend une grande diversité de paysages qui abritent une biodiversité́ exceptionnellement riche. Il est important au plan mondial comme centre d’origine d’un certain nombre d’espèces d’arbres fruitiers cultivés, et pour sa grande diversité de types de forêts et d’associations uniques de communautés de plantes.

  • Déserts turaniens à hiver froid *

    Ce bien en série transnational comprend quatorze éléments constitutifs, distribués à travers les zones arides de la zone tempérée de l’Asie centrale, entre la mer Caspienne et les hautes montagnes turaniennes. La zone est sujette à des conditions climatiques extrêmes avec des hivers très froids et des étés chauds, et possède une flore et une faune exceptionnellement diverses qui se sont adaptées à ces conditions rigoureuses. Le bien représente aussi une diversité considérable d’écosystèmes de désert, s’étendant sur plus de 1 500 kilomètres d’est en ouest. Les éléments constitutifs se complètent du point de vue de la biodiversité, des types de déserts et des processus écologiques.

Kirghizistan

  • Routes de la soie : le réseau de routes du corridor de Chang’an-Tian-shan *

    Cette section des Routes de la soie s’étend sur 5 000 km, de Chang’an/Luoyang, capitale centrale de la Chine sous les dynasties Han et Tang, jusqu’à la région de Jetyssou, en Asie centrale. Ce corridor a pris forme entre le IIe siècle av. J.-C. et le Ier siècle apr. J.-C. ; il a été utilisé jusqu’au XVIe siècle, reliant de nombreuses civilisations et facilitant des échanges à longue distance en matière de commerce mais aussi de croyances religieuses, de connaissances scientifiques, d’innovations technologiques, de pratiques culturelles et artistiques. Parmi les 33 sites inclus dans la nomination figurent d’importants ensembles de villes/palais de différents empires ou royaumes de khans, des établissements de commerce, des temples de grottes bouddhistes, des voies antiques, des relais de poste, des cols, des tours balises, des parties de la Grand Muraille, des fortifications, des tombes et des édifices religieux.

  • Tien Shan occidental *

    Ce bien transnational se trouve dans le système de montagnes du Tien Shan, l'une des plus grandes chaînes de montagnes du monde. Le Tien Shan occidental varie en altitude de 700 à 4 503 m. Ce site comprend une grande diversité de paysages qui abritent une biodiversité́ exceptionnellement riche. Il est important au plan mondial comme centre d’origine d’un certain nombre d’espèces d’arbres fruitiers cultivés, et pour sa grande diversité de types de forêts et d’associations uniques de communautés de plantes.

Lesotho

  • Parc Maloti-Drakensberg *

    Le Parc Maloti-Drakensberg est un bien transnational composé de l’uKhahlamba / Parc national de Drakensberg en Afrique du Sud et du Parc national de Sehlathebe au Lesotho. Le site offre une beauté naturelle exceptionnelle qui s’exprime tant à travers ses contreforts de basalte vertigineux, ses arrière-plans incisifs et spectaculaires et ses remparts de grès dorés que par ses grottes, falaises, piliers et bassins dans la roche. La diversité des habitats du site protège un grand nombre d’espèces de plantes endémiques et capitales au niveau mondial. Le site accueille des espèces menacées tel le vautour du Cap (Gyps coprotheres) et le gypaète barbu (Gypaetus barbatus). Le Parc national de Sehlathebe au Lesotho accueille également le poisson Cyprinidé (Pseudobarbus quathlambae), une espèce de poisson en voie d’extinction vivant exclusivement dans ce parc. Ce bien naturel spectaculaire compte également de nombreuses grottes et abris rocheux où l’on trouve le plus important et le plus dense groupe de peintures rupestres d’Afrique, au sud du Sahara. Ces peintures représentent la vie spirituelle du peuple San, qui a vécu sur ces terres pendant plus de quatre millénaires.

Lettonie

  • Arc géodésique de Struve *

    L’arc de Struve est un réseau de triangulations qui s’étend de Hammerfest en Norvège jusqu’à la mer Noire et traverse 10 pays sur plus de 2 820 km. L’arc est formé par les points d’une triangulation réalisée entre 1816 et 1855 par l’astronome Friedrich Georg Wilhelm Struve et représentant la première mesure exacte d’un long segment de méridien. Cette triangulation a contribué à définir et mesurer la taille et la forme exactes de la Terre ; elle a joué un rôle essentiel dans le développement des sciences de la Terre et l’établissement de cartes topographiques précises. C’est un formidable exemple de collaboration scientifique entre chercheurs de différents pays et de coopération entre des monarques pour une cause scientifique. À l’origine, l’arc était constitué de 258 triangles principaux et de 265 points fixes principaux. Le site inscrit sur la liste comprend 34 des points fixes d’origine, avec différents marquages – trous percés dans la roche, croix en fer, cairns ou obélisques.

Lituanie

  • Isthme de Courlande *

    L'occupation humaine de cette étroite péninsule de dunes de sable, longue de 98 km et large de 0,4 à 4 km, remonte aux temps préhistoriques. Depuis cette période, elle a été sous la menace des forces naturelles du vent et des vagues. Elle ne doit sa préservation actuelle qu'aux efforts incessants des habitants pour combattre l'érosion de l'isthme, efforts remarquablement illustrés par les projets continus de stabilisation et de reboisement.

  • Arc géodésique de Struve *

    L’arc de Struve est un réseau de triangulations qui s’étend de Hammerfest en Norvège jusqu’à la mer Noire et traverse 10 pays sur plus de 2 820 km. L’arc est formé par les points d’une triangulation réalisée entre 1816 et 1855 par l’astronome Friedrich Georg Wilhelm Struve et représentant la première mesure exacte d’un long segment de méridien. Cette triangulation a contribué à définir et mesurer la taille et la forme exactes de la Terre ; elle a joué un rôle essentiel dans le développement des sciences de la Terre et l’établissement de cartes topographiques précises. C’est un formidable exemple de collaboration scientifique entre chercheurs de différents pays et de coopération entre des monarques pour une cause scientifique. À l’origine, l’arc était constitué de 258 triangles principaux et de 265 points fixes principaux. Le site inscrit sur la liste comprend 34 des points fixes d’origine, avec différents marquages – trous percés dans la roche, croix en fer, cairns ou obélisques.

Macédoine du Nord

  • Patrimoine naturel et culturel de la région d’Ohrid * 8

    Phénomène naturel exceptionnel, le lac d’Ohrid sert de refuge à de nombreuses espèces endémiques de faune et de flore d’eau douce datant du Tertiaire. Édifiée au bord du lac, la ville d’Ohrid est l’un des plus anciens établissements humains d’Europe. Elle a été essentiellement construite entre le VIIe and le XIXe siècle et abrite le plus ancien monastère slave (consacré à saint Pantaléon) ainsi que 800 icônes de style byzantin réalisées entre le XIe et la fin du XIVe siècle. Dans les eaux peu profondes près des rives du lac, trois sites témoignent de la présence d’habitations sur pilotis préhistoriques, et sur la petite péninsule de Lin se trouvent les vestiges d’une chapelle chrétienne fondée au milieu du VIe siècle.

  • Forêts primaires et anciennes de hêtres des Carpates et d’autres régions d’Europe *

    Ce bien transnational, composé de 93 éléments constitutifs, s’étend sur 18 pays. Depuis la fin de la dernière période glaciaire, le hêtre d’Europe s’est répandu à partir de quelques refuges isolés dans les Alpes, les Carpates, les Dinarides, la Méditerranée et les Pyrénées, en l’espace de quelques milliers d’années, un processus qui se poursuit encore aujourd’hui. Le succès de la progression du hêtre s’explique par son adaptabilité et sa tolérance à différentes conditions climatiques, géographiques et physiques.

Mongolie

  • Bassin d’Ubs Nuur *

    Le Bassin d’Ubs Nuur, qui couvre une surface de plus de un million d’hectares, est le bassin fermé le plus septentrional d’Asie centrale. Il tire son nom de l’Ubs Nuur, un grand lac peu profond et très salé, qui joue un rôle important dans la vie des oiseaux migrateurs, tant aquatiques que marins. Le site, divisé en douze aires protégées, comprend une vaste gamme d’écosystèmes qui représentent les principaux biomes de l’Eurasie orientale. L’écosystème steppique entretient une riche diversité d’oiseaux et le désert un certain nombre de gerbilles, gerboises et putois marbrés rares. Les montagnes sont d’importants refuges pour le léopard des neiges (une espèce menacée), l’argali et le bouquetin d’Asie.

  • Paysages de la Dauria *

    Partagé entre la Fédération de Russie et la Mongolie, ce site est un exemple exceptionnel de l’écorégion de la steppe daourienne, qui s’étend de l’est de la Mongolie jusqu’à la Sibérie russe et au nord-est de la Chine. Les changements cycliques de climat, avec des périodes sèches et humides marquées, favorisent une grande diversité d’espèces et d’écosystèmes d’importance mondiale. Les différents types d'écosystèmes steppiques représentés, comme les prairies et les forêts, ainsi que les lacs et les marécages, servent d’habitats à des espèces de faune rares, telles que la grue à cou blanc, l’outarde barbue, la mouette relique et le l’oie cygnoïde, ainsi qu’à des millions d’oiseaux migrateurs vulnérables, en danger ou menacés. C’est également un site important sur la route migratoire transfrontalière de la gazelle de Daourie.

Monténégro

  • Cimetières de tombes médiévales stećci *

    Ce bien en série regroupe 28 sites, situés en Bosnie-Herzégovine, à l’ouest de la Serbie, à l’ouest du Monténégro, ainsi qu'au centre et au sud de la Croatie, qui représentent des cimetières et des tombes médiévales, ou stećci, propres à ces régions. Ces cimetières, qui datent du XIIe siècle au XVIe siècle, sont organisés en rangées, comme c’était la coutume en Europe depuis le Moyen Âge. Les stećci sont pour la plupart sculptés en pierre calcaire. Ils comportent une grande diversité de motifs décoratifs et d’inscriptions qui témoignent des continuités iconographiques dans l’Europe médiévale et de traditions locales particulières.

  • Ouvrages de défense vénitiens du XVIe au XVIIe siècle : Stato da Terra - Stato da Mar occidental *

    Ce bien consiste en 6 éléments d’ouvrage de défense situés en Italie, en Croatie et au Monténégro, qui se répartissent sur plus de 1 000 km entre la région lombarde, en Italie, et la côte orientale de l’Adriatique. Les fortifications du Stato da Terra protégeaient la République de Venise, au nord-ouest, des autres puissances européennes, et celles du Stato da Mar, les routes maritimes et les ports de la mer Adriatique vers le Levant. Elles furent nécessaires pour soutenir l’expansion et le pouvoir de la Sérénissime. L’introduction de la poudre à canon entraîna d’importants changements dans les techniques et l’architecture militaires qui se reflètent dans la conception des fortifications alla moderna (ou bastionnées) qui allaient se répandre dans toute l’Europe.

Niger

  • Complexe W-Arly-Pendjari *

    Cette extension transnationale (Bénin, Burkina Faso) au Parc national du W au Niger, inscrit en 1996 sur la Liste du patrimoine mondial, couvre une vaste étendue de savane soudano-sahélienne intacte, avec des types de végétation comme les prairies, les brousses arbustives, les savanes boisées ou les vastes forêts-galeries. Il s’agit du plus grand et du plus important continuum d’écosystèmes terrestres, semi-aquatiques et aquatiques de la ceinture de savanes d’Afrique de l’Ouest. Le bien sert de refuge à des espèces animales qui ont disparu ailleurs en Afrique de l’Ouest ou sont très menacées. Il accueille notamment la plus grande population d’éléphants d’Afrique de l’Ouest et la plupart des grands mammifères typiques de la région, comme le lamantin d’Afrique, le guépard, le lion ou le léopard. Il abrite aussi la seule population viable de lions de la région.

Norvège

  • Arc géodésique de Struve *

    L’arc de Struve est un réseau de triangulations qui s’étend de Hammerfest en Norvège jusqu’à la mer Noire et traverse 10 pays sur plus de 2 820 km. L’arc est formé par les points d’une triangulation réalisée entre 1816 et 1855 par l’astronome Friedrich Georg Wilhelm Struve et représentant la première mesure exacte d’un long segment de méridien. Cette triangulation a contribué à définir et mesurer la taille et la forme exactes de la Terre ; elle a joué un rôle essentiel dans le développement des sciences de la Terre et l’établissement de cartes topographiques précises. C’est un formidable exemple de collaboration scientifique entre chercheurs de différents pays et de coopération entre des monarques pour une cause scientifique. À l’origine, l’arc était constitué de 258 triangles principaux et de 265 points fixes principaux. Le site inscrit sur la liste comprend 34 des points fixes d’origine, avec différents marquages – trous percés dans la roche, croix en fer, cairns ou obélisques.

Ouzbékistan

  • Tien Shan occidental *

    Ce bien transnational se trouve dans le système de montagnes du Tien Shan, l'une des plus grandes chaînes de montagnes du monde. Le Tien Shan occidental varie en altitude de 700 à 4 503 m. Ce site comprend une grande diversité de paysages qui abritent une biodiversité́ exceptionnellement riche. Il est important au plan mondial comme centre d’origine d’un certain nombre d’espèces d’arbres fruitiers cultivés, et pour sa grande diversité de types de forêts et d’associations uniques de communautés de plantes.

  • Déserts turaniens à hiver froid *

    Ce bien en série transnational comprend quatorze éléments constitutifs, distribués à travers les zones arides de la zone tempérée de l’Asie centrale, entre la mer Caspienne et les hautes montagnes turaniennes. La zone est sujette à des conditions climatiques extrêmes avec des hivers très froids et des étés chauds, et possède une flore et une faune exceptionnellement diverses qui se sont adaptées à ces conditions rigoureuses. Le bien représente aussi une diversité considérable d’écosystèmes de désert, s’étendant sur plus de 1 500 kilomètres d’est en ouest. Les éléments constitutifs se complètent du point de vue de la biodiversité, des types de déserts et des processus écologiques.

  • Routes de la soie : corridor de Zeravchan-Karakoum *

    Le corridor de Zeravchan-Karakoum est un des principaux tronçons des routes de la soie de l’Asie centrale, qui raccorde d’autres corridors venant de toutes les directions. Situé dans des montagnes escarpées, des vallées fluviales fertiles et des déserts inhabités, ce corridor de 866 kilomètres de long part de l’est vers l’ouest en longeant la rivière Zeravchan et continue vers le sud-ouest en suivant l’ancienne route des caravanes, à travers le désert du Karakoum jusqu’à l’oasis de Merv. Les échanges est-ouest étant en grande partie canalisés sur les routes de la soie du IIe siècle avant notre ère au XVIe siècle de notre ère, d’importantes quantités de marchandises furent négociées le long de ce corridor. Des hommes voyagèrent, s’établirent, firent des conquêtes, ou subirent des défaites en cet endroit, le transformant en un creuset mêlant appartenances ethniques, cultures, religions, sciences, et technologies.

Panama

  • Réserves de la cordillère de Talamanca-La Amistad / Parc national La Amistad *

    Dans cet unique endroit de l'Amérique centrale où les glaciations du quaternaire ont laissé leur marque, une situation géographique particulière a permis des échanges génétiques entre la faune et la flore de l'Amérique du Nord et celles de l'Amérique du Sud. Des forêts tropicales couvrent la plus grande partie du site. Quatre tribus indiennes différentes habitent ce site, qui bénéficie d'une étroite coopération entre le Costa Rica et le Panamá.

Pays-Bas (Royaume des)

  • La mer des Wadden *

    La mer des Wadden est considérée comme le plus grand système mondial ininterrompu de vasières et de bancs de sable à marée. Le site comprend l’aire de conservation de la mer des Wadden néerlandaise, les parcs nationaux allemands de la mer des Wadden de Basse-Saxe et Schleswig-Holstein et la majeure partie de l’aire de conservation de la mer des Wadden danoise. Cet écosystème tempéré de zones humides côtières est le fruit d’interactions particulièrement complexes entre des facteurs physiques et biologiques. On y trouve une multitude d’habitats de transition : chenaux à marée, bancs de sable, prairies d’herbe marines, moulières, barres de sable, vasières, marais salés, estuaires, plages et dunes. L’endroit héberge de nombreuses espèces de plantes et d’animaux, dont des mammifères marins comme le phoque commun, le phoque gris et le marsouin commun. Le site est un des derniers écosystèmes intertidaux naturels à grande échelle où les processus naturels se poursuivent de manière quasi non perturbée.

  • Colonies de bienfaisance *

    Ce site transnational en série est une expérience en matière de réforme sociale inspirée des Lumières. Ces paysages culturels illustrent un modèle innovant et très influent du XIXe siècle de réduction de la misère ainsi qu’un phénomène de colonie de peuplement, connu aujourd'hui sous le nom de colonie agricole domestique. Le bien comprend quatre Colonies de bienfaisance en trois éléments constitutifs : Frederiksoord-Wilhelminaoord et Veenhuizen aux Pays-Bas, et Wortel en Belgique. Ils témoignent d’une expérience de réforme sociale menée au XIXe siècle, qui visait à réduire la pauvreté urbaine en établissant des colonies agricoles dans des endroits reculés. Fondée en 1818, Frederiksoord (Pays-Bas) est la plus ancienne de ces colonies et abrite le siège initial de la Société de Bienfaisance, association qui visait à réduire la pauvreté au niveau national. Les autres éléments ont été construits entre 1820 et 1823. À Frederiksoord-Wilhelminaoord, de petites fermes le long d'avenues plantées ont été construites pour les familles et cette colonie était qualifiée de « libre ». Wortel est une colonie hybride, d'abord construite pour les familles et appelée « libre », puis habitée par des mendiants et des vagabonds et cataloguée comme « forcée ». À Veenhuizen, de grandes structures de dortoirs et de grandes fermes centralisées le long d'avenues plantées ont été construites pour les orphelins, les mendiants et les vagabonds qui travaillaient sous la surveillance de gardiens. Cette colonie était appelée « forcée ». Chaque élément constitutif a un caractère spatial distinctif, lié au groupe cible pour lequel il a été construit, et une organisation spécifique du travail, avec soit des exploitations familiales soit des institutions avec des fermes de travail pour des groupes d'individus. Les colonies étaient conçues comme des établissements panoptiques selon un maillage orthogonal. On y trouve des édifices résidentiels, des fermes, des églises et d’autres équipements collectifs. Au plus fort de leur activité au milieu de XIXe siècle, plus de 11 000 personnes vivaient dans les colonies néerlandaises. En Belgique, le pic s’est établi en 1910 avec 6 000 résidents.

  • Frontières de l’Empire romain – le limes de Germanie inférieure *

    Suivant la rive gauche du Rhin inférieur sur environ 400 km – du Massif rhénan en Allemagne à la côte de la mer du Nord aux Pays-Bas –, ce bien transnational est composé de 102 éléments appartenant à une section des frontières de l’Empire romain qui, au IIe siècle de notre ère, s’étendait sur 7 500 km à travers l’Europe, le Proche-Orient et l’Afrique du Nord. Le bien comprend des sites et des infrastructures militaires et civiles qui ont matérialisé la frontière de la Germanie inférieure du Ier au Ve siècle de notre ère. Les vestiges archéologiques du bien comprennent des camps légionnaires, des forts, des fortins, des tours, des camps temporaires, des routes, des ports, une base navale, un canal et un aqueduc, ainsi que des établissements civils, des villes, des cimetières, des sanctuaires, un amphithéâtre et un palais. La quasi-totalité de ces vestiges archéologiques est enfouie sous terre. Les gisements gorgés d’eau du bien ont permis un haut degré de préservation des matériaux structurels et organiques datant des périodes d’occupation et d’utilisation romaines.

Pérou

  • Qhapaq Ñan, réseau de routes andin *

    Ce grand réseau de routes de communication, de commerce et de défense parcourt plus de 30 000 km. Construit par les Incas sur plusieurs siècles et en partie basé sur une infrastructure préinca, ce réseau extraordinaire traversant l’un des terrains géographiques les plus difficiles du monde relie les sommets enneigés des Andes (à plus de 6 000 m) à la côte en passant par des forêts tropicales humides, des vallées fertiles et des déserts. Le Qhapac Ñan qui a atteint son extension maximale au XVe siècle s’étendait sur toute la longueur et la largeur des Andes. Le bien comprend 273 sites individuels s’étendant sur plus de 6 000 km. Ils ont été choisis pour illustrer les réalisations architecturales, techniques, politiques, sociales du réseau ainsi que son infrastructure associée, destinée au commerce, à l’hébergement et au stockage des marchandises, et des sites d’importance religieuse.

Pologne

  • Forêt Bialowieza *

    Le site du patrimoine mondial de la Forêt Bialowieża, sur la frontière entre la Pologne et la Bélarusse, est un vaste massif de forêt ancienne comprenant à la fois des conifères et des feuillus d’une superficie totale de 141 885 ha. Situé sur la ligne de partage des eaux entre la mer Baltique et la mer Noire, ce bien transfrontalier apparaît comme une région irremplaçable pour la conservation de la biodiversité. On y trouve la plus grande population de bisons d’Europe, l’espèce emblématique du bien.

  • Parc de Muskau / Parc Mużakowski *

    Ce parc paysager de 559,90 ha, situé de part et d’autre de la Neisse et de la frontière germano-polonaise, a été créé par le prince Hermann von Pückler-Muskau entre 1815 et 1844. S’inscrivant harmonieusement dans le paysage agricole environnant, ce parc inaugura de nouvelles conceptions paysagères et influença le développement de l’architecture paysagère en Europe et en Amérique. Conçu comme un « tableau de verdure », il ne cherchait pas à évoquer un paysage classique, une image de l’Éden ou quelque perfection perdue, mais exploitait la flore locale pour exalter les qualités intrinsèques du paysage existant. Ce paysage intégré se prolonge jusqu’à la ville de Muskau, avec des zones de verdure constituant des parcs urbains qui encadraient les zones urbanisées. La ville devenait ainsi une des composantes d’un paysage utopique. Le site comprend également un château reconstruit, des ponts et un arboretum.

  • Forêts primaires et anciennes de hêtres des Carpates et d’autres régions d’Europe *

    Ce bien transnational, composé de 93 éléments constitutifs, s’étend sur 18 pays. Depuis la fin de la dernière période glaciaire, le hêtre d’Europe s’est répandu à partir de quelques refuges isolés dans les Alpes, les Carpates, les Dinarides, la Méditerranée et les Pyrénées, en l’espace de quelques milliers d’années, un processus qui se poursuit encore aujourd’hui. Le succès de la progression du hêtre s’explique par son adaptabilité et sa tolérance à différentes conditions climatiques, géographiques et physiques.

  • Tserkvas en bois de la région des Carpates en Pologne et en Ukraine *

    Situé aux confins orientaux de l’Europe centrale, ce bien transnational se compose d’une sélection de 16 tserkvas (églises). Elles ont été construites en rondins de bois disposés horizontalement entre le XVIe et le XIXe siècle par des communautés de confessions orthodoxe et grecque-catholique. Les tsverkvas témoignent d’une tradition de construction distincte  ancrée dans la tradition ecclésiastique de l’Eglise orthodoxe imbriquées avec des éléments de la tradition locale et des références symboliques à la cosmogonie de leurs communautés. Les tserkvas sont construites sur un plan en trois parties surmontées de coupoles et de dômes ouverts sur un espace quadrilatère ou octogonal. Elles se caractérisent également par la présence d’iconostase, de décoration intérieure polychrome ainsi que d’autres éléments de mobilier historique. Certaines comportaient également des clochers en bois,  des enclos paroissiaux, des loges et des cimetières.

Portugal

  • Sites d’art rupestre préhistorique de la vallée de Côa et de Siega Verde *

    Les sites d'art rupestre préhistorique de la vallée de Côa (Portugal) et de Siega Verde (Espagne) se trouvent sur les berges escarpées des rivières Côa et Agueda, deux affluents du Douro, documentant une occupation humaine continue depuis la fin du Paléolithique. Des centaines de parois ont été gravées de  milliers de figures animales par l'homme durant plusieurs millénaires (5 000 à Côa, environ 440 à Siega Verde) représentant l'ensemble d'art paléolithique en plein air le plus remarquable de la Péninsule Ibérique.

    Les Vallées de Côa et de Siega Verde offrent la meilleure illustration des thèmes iconographiques et de l'organisation de l'art rupestre Paléolithique, qui adopta les mêmes modes d'expression dans les grottes et en plein air. Elles contribuent ainsi à une meilleure compréhension de ce phénomène artistique, formant ensemble un lieu unique de l'ère préhistorique, riche en témoignages matériels d'occupation au paléolithique supérieur.

République centrafricaine

  • Trinational de la Sangha *

    Situé dans le nord-ouest du bassin du Congo, au point de rencontre du Cameroun, du Congo et de la République centrafricaine, le site comprend trois parcs nationaux contigus, couvrant une superficie totale de 750 000 hectares, très peu affectés par l’activité humaine. On y trouve l’ensemble du spectre des écosystèmes de forêts tropicales humides. Les riches faune et flore comprennent notamment des crocodiles du Nil et des poissons-tigres Goliath, grands prédateurs. Les clairières offrent des espèces herbacées et la Sangha abrite des populations considérables d’éléphants de forêt, ainsi que des gorilles des plaines de l’ouest (en danger critique d’extinction) et des chimpanzés (en danger). L’environnement du site a permis la poursuite des processus écologiques et évolutionnaires sur une large échelle, ainsi que le maintien d’une grande biodiversité, comprenant de nombreuses espèces en danger.

République de Moldova

  • Arc géodésique de Struve *

    L’arc de Struve est un réseau de triangulations qui s’étend de Hammerfest en Norvège jusqu’à la mer Noire et traverse 10 pays sur plus de 2 820 km. L’arc est formé par les points d’une triangulation réalisée entre 1816 et 1855 par l’astronome Friedrich Georg Wilhelm Struve et représentant la première mesure exacte d’un long segment de méridien. Cette triangulation a contribué à définir et mesurer la taille et la forme exactes de la Terre ; elle a joué un rôle essentiel dans le développement des sciences de la Terre et l’établissement de cartes topographiques précises. C’est un formidable exemple de collaboration scientifique entre chercheurs de différents pays et de coopération entre des monarques pour une cause scientifique. À l’origine, l’arc était constitué de 258 triangles principaux et de 265 points fixes principaux. Le site inscrit sur la liste comprend 34 des points fixes d’origine, avec différents marquages – trous percés dans la roche, croix en fer, cairns ou obélisques.

Roumanie

  • Forêts primaires et anciennes de hêtres des Carpates et d’autres régions d’Europe *

    Ce bien transnational, composé de 93 éléments constitutifs, s’étend sur 18 pays. Depuis la fin de la dernière période glaciaire, le hêtre d’Europe s’est répandu à partir de quelques refuges isolés dans les Alpes, les Carpates, les Dinarides, la Méditerranée et les Pyrénées, en l’espace de quelques milliers d’années, un processus qui se poursuit encore aujourd’hui. Le succès de la progression du hêtre s’explique par son adaptabilité et sa tolérance à différentes conditions climatiques, géographiques et physiques.

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord

  • Frontières de l’Empire romain * 9

    Le « limes romain » représente la ligne frontière de l’Empire romain à son apogée au IIe siècle apr. J.-C. Le limes s’étendait sur 5 000 km depuis la côte atlantique au nord de la Grande-Bretagne, traversant l’Europe jusqu’à la mer Noire et, de là, jusqu’à la mer Rouge et l’Afrique du Nord, pour revenir à la côte atlantique. Il s’agit de vestiges de murs bâtis, de fossés, de forts, de forteresses, de tours de guet et d’habitations civiles. Certains éléments de la ligne ont été découverts lors de fouilles, d’autres reconstruits et quelques-uns détruits. Les deux tronçons du limes en Allemagne couvrent une distance de 550 km depuis le nord-ouest de l’Allemagne jusqu’au Danube au sud-est du pays. Le mur d’Hadrien (Royaume Uni), long de 118 km, a été construit sous les ordres de l’empereur Hadrien en 122 apr. J.-C., à l’extrémité nord des frontières de la province romaine Britannia. C’est un exemple remarquable d’organisation d’une zone militaire qui illustre les techniques défensives et les stratégies géopolitiques de la Rome ancienne. Le mur d’Antonin, une fortification de 60 km de long située en Ecosse, fut commencé sous l’empereur Antonius Pius en 142 apr. J.-C. comme une défense contre les « barbares » venus du Nord. Il représente le tronçon situé le plus au nord-ouest du « limes romain ».

  • Colonies de l’Église morave *

    Les Colonies de l’Église morave sont une extension transnationale en série de Christiansfeld, une colonie de l’Église morave (Danemark), déjà inscrit sur la Liste du patrimoine mondial. L’extension comprend trois municipalités fondées au XVIIIe siècle : Herrnhut (Allemagne), Bethléem (États-Unis d’Amérique) et Gracehill (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord). Chaque colonie a son propre caractère architectural, basé sur les idéaux de l’Église morave, mais adapté aux conditions locales. Ces bâtiments représentent ensemble la dimension et la cohérence transnationales de la communauté morave internationale en tant que réseau mondial. De nos jours, une congrégation est active dans chaque élément constitutif, où des traditions sont perpétuées et constituent un héritage morave vivant.

  • Les grandes villes d’eaux d’Europe *

    Ce bien en série transnational comprend onze villes d’eaux situées dans sept pays européens : Bad Ems ; Baden-Baden ; Bad Kissingen (Allemagne) ; Baden bei Wien (Autriche) ; Spa (Belgique) ; Vichy (France) ; Montecatini Terme (Italie) ; Ville de Bath (Royaume-Uni) ; Františkovy Lázně ; Karlovy Vary ; et Mariânské Lâznë (Tchéquie). Toutes ces villes se sont développées autour de sources d’eau minérale naturelles. Elles témoignent de la culture thermale européenne internationale qui s’est développée du début du XVIIIe siècle aux années 1930, conduisant à l’émergence de grandes stations internationales qui ont influencé la typologie urbaine autour d’ensembles de bâtiments thermaux tels que des bains, des kurhaus et des kursaal (bâtiments et salles dédiés à la cure), des salles de pompage, des halls des sources, des colonnades et des galeries, conçues pour exploiter les ressources naturelles en eau minérale et les utiliser pour les bains et les cures d’eau thermale. Les équipements comprennent des jardins, des salons de réunion, des casinos, des théâtres, des hôtels et villas, ainsi que des infrastructures de soutien spécifiques aux stations thermales. Ces ensembles sont tous intégrés dans un contexte urbain global caractérisé par un environnement thérapeutique et récréatif soigneusement géré dans un paysage pittoresque. Ces sites témoignent collectivement de l’échange d’idées et d’influences dans le cadre du développement de la médecine, des sciences et de la balnéothérapie.

Saint-Siège

Sénégal

  • Cercles mégalithiques de Sénégambie *

    Ces quatre grands groupes de cercles mégalithiques constituent une concentration extraordinaire - plus de 1 000 monuments - sur une bande de 100 km de large qui longe sur 350 km le fleuve Gambie. Les quatre groupes, Sine Ngayène, Wanar, Wassu et Kerbatch rassemblent 93 cercles et de nombreux tumuli, monticules funéraires. Certains ont été fouillés et ont révélé un matériel archéologique que l’on peut dater entre le IIIe siècle av. J.-C et le XVIe siècle de notre ère. Les cercles de pierres de latérite soigneusement taillées et leurs tumuli associés présentent un vaste paysage sacré qui s’est constitué sur plus de 1 500 ans et rendent compte d’une société prospère, pérenne et hautement organisée.

Serbie

  • Cimetières de tombes médiévales stećci *

    Ce bien en série regroupe 28 sites, situés en Bosnie-Herzégovine, à l’ouest de la Serbie, à l’ouest du Monténégro, ainsi qu'au centre et au sud de la Croatie, qui représentent des cimetières et des tombes médiévales, ou stećci, propres à ces régions. Ces cimetières, qui datent du XIIe siècle au XVIe siècle, sont organisés en rangées, comme c’était la coutume en Europe depuis le Moyen Âge. Les stećci sont pour la plupart sculptés en pierre calcaire. Ils comportent une grande diversité de motifs décoratifs et d’inscriptions qui témoignent des continuités iconographiques dans l’Europe médiévale et de traditions locales particulières.

Slovaquie

  • Grottes du karst d'Aggtelek et du karst de Slovaquie *

    La variété de leurs formes et leur concentration dans une aire restreinte font des 712 grottes actuellement identifiées un système karstique typique de la zone tempérée. Présentant une combinaison extrêmement rare d'effets climatiques tropicaux et glaciaires, elles permettent d'étudier l'histoire géologique sur plusieurs dizaines de millions d'années.

  • Forêts primaires et anciennes de hêtres des Carpates et d’autres régions d’Europe *

    Ce bien transnational, composé de 93 éléments constitutifs, s’étend sur 18 pays. Depuis la fin de la dernière période glaciaire, le hêtre d’Europe s’est répandu à partir de quelques refuges isolés dans les Alpes, les Carpates, les Dinarides, la Méditerranée et les Pyrénées, en l’espace de quelques milliers d’années, un processus qui se poursuit encore aujourd’hui. Le succès de la progression du hêtre s’explique par son adaptabilité et sa tolérance à différentes conditions climatiques, géographiques et physiques.

  • Les frontières de l’Empire romain – le limes du Danube (segment occidental) *

    Le segment occidental couvre environ 600km de l’ensemble de la frontière de l’Empire romain formée par le Danube. Ce bien constituait une partie de la frontière beaucoup plus vaste de l’Empire romain qui encerclait la mer Méditerranée. Le limes du Danube témoigne des spécificités de cette partie de la frontière romaine grâce à une sélection de sites qui représentent des éléments clés (voies, forteresses légionnaires et les installations qui y sont associées, petits forts et camps temporaires) et au rapport de ces structures à la topographie locale. 

Slovénie

  • Forêts primaires et anciennes de hêtres des Carpates et d’autres régions d’Europe *

    Ce bien transnational, composé de 93 éléments constitutifs, s’étend sur 18 pays. Depuis la fin de la dernière période glaciaire, le hêtre d’Europe s’est répandu à partir de quelques refuges isolés dans les Alpes, les Carpates, les Dinarides, la Méditerranée et les Pyrénées, en l’espace de quelques milliers d’années, un processus qui se poursuit encore aujourd’hui. Le succès de la progression du hêtre s’explique par son adaptabilité et sa tolérance à différentes conditions climatiques, géographiques et physiques.

  • Sites palafittiques préhistoriques autour des Alpes *

    Ce bien en série regroupe 111 sites où se trouvent des vestiges d'établissements préhistoriques palafittiques (sur pilotis) dans et autour des Alpes. Datant d'environ 5 000 à environ 500 av. J.-C., ils sont situés sur les bords de lacs, de rivières ou de terres marécageuses. Seul un petit nombre ont été fouillés mais ils ont fourni des éléments qui donnent un aperçu de la vie quotidienne dans l'Europe alpine du Néolithique et de l'Age de bronze, ainsi que des informations sur la façon dont les communautés interagissaient avec leur environnement. Cinquante-six sites se trouvent en Suisse. Ces établissements constituent un groupe unique de sites archéologiques particulièrement riches et très bien conservés ; ils représentent des sources importantes pour l'étude des premières sociétés agraires de la région.

  • Patrimoine du mercure. Almadén et Idrija *

    Le bien inclut les sites miniers d'Almadén (Espagne), où le mercure (vif-argent) a été extrait depuis l'Antiquité, et d’Idrija (Slovénie), où du mercure a été trouvé pour la première fois en 1490 après J.-C. La partie espagnole du bien comprend des bâtiments liés à l'histoire minière du site, notamment le château Retamar, des édifices religieux et des puits traditionnels. Le site d'Idrija présente notamment des entrepôts de mercure et des infrastructures, ainsi que des cités de mineurs et un théâtre des mineurs. Le site témoigne du commerce intercontinental du mercure qui a généré d'importants échanges entre l'Europe et l'Amérique pendant des siècles. Les deux sites sont les deux plus grandes mines de mercure au monde et sont restés en fonctionnement jusqu'à une période récente.

Suède

  • Haute Côte / Archipel de Kvarken *

    L’archipel de Kvarken (Finlande) et la Haute côte (Suède) sont situés dans le golfe de Botnie, qui prolonge la mer Baltique vers le nord. Les 5 600 îles et îlots se singularisent principalement par les curieuses moraines à crête bosselées, ou moraines de Geer, formées par la fonte de la nappe de glace continentale composées il y a entre 10 000 et 24 000 ans. L’archipel de Kvarken s’élève de manière continue du niveau de la mer du fait d’un relèvement glacio-isostatique rapide, lorsqu’une terre précédemment comprimée par le poids d’un glacier se relève après la disparition de ce dernier, fait de ce taux de relèvement dans la région l’un des plus élevés au monde. Du fait de l’avancée du littoral, des îles apparaissent et s’unissent, des péninsules grandissent, des lacs se forment depuis les baies et deviennent des marais et des fagnes tourbeuses. La Haute côte a aussi été largement façonnée par l’association de processus de glaciation, de recul des glaciers et d''émergence de nouvelles terres. Depuis le retrait final des glaces de la Haute côte, il y a 9 600 ans, le relèvement est de l''ordre de 285 m, ce qui correspond au « rebond » manifeste le plus important jamais observé. La Haute côte est un site exceptionnel pour la compréhension des processus importants qui ont formé les glaciers et les zones de relèvement de la surface de la Terre.

  • Arc géodésique de Struve *

    L’arc de Struve est un réseau de triangulations qui s’étend de Hammerfest en Norvège jusqu’à la mer Noire et traverse 10 pays sur plus de 2 820 km. L’arc est formé par les points d’une triangulation réalisée entre 1816 et 1855 par l’astronome Friedrich Georg Wilhelm Struve et représentant la première mesure exacte d’un long segment de méridien. Cette triangulation a contribué à définir et mesurer la taille et la forme exactes de la Terre ; elle a joué un rôle essentiel dans le développement des sciences de la Terre et l’établissement de cartes topographiques précises. C’est un formidable exemple de collaboration scientifique entre chercheurs de différents pays et de coopération entre des monarques pour une cause scientifique. À l’origine, l’arc était constitué de 258 triangles principaux et de 265 points fixes principaux. Le site inscrit sur la liste comprend 34 des points fixes d’origine, avec différents marquages – trous percés dans la roche, croix en fer, cairns ou obélisques.

Suisse

  • Monte San Giorgio *

    La montagne boisée, de forme pyramidale, du Monte San Giorgio, près du lac de Lugano, est considérée comme le meilleur témoin de la vie marine du Trias (il y a 245 à 230 millions d’années). La séquence témoigne de la vie dans un lagon tropical abrité et en partie séparé de la haute mer par un récif. Des formes de vie marine diverses ont prospéré dans ce lagon, notamment des reptiles, des poissons, des bivalves, des ammonites, des échinodermes et des crustacés. Comme le lagon était proche de la terre, on trouve aussi quelques fossiles terrestres de reptiles, d’insectes et de plantes, notamment. Il en résulte une ressource fossilifère très riche.

  • Forêts primaires et anciennes de hêtres des Carpates et d’autres régions d’Europe *

    Ce bien transnational, composé de 93 éléments constitutifs, s’étend sur 18 pays. Depuis la fin de la dernière période glaciaire, le hêtre d’Europe s’est répandu à partir de quelques refuges isolés dans les Alpes, les Carpates, les Dinarides, la Méditerranée et les Pyrénées, en l’espace de quelques milliers d’années, un processus qui se poursuit encore aujourd’hui. Le succès de la progression du hêtre s’explique par son adaptabilité et sa tolérance à différentes conditions climatiques, géographiques et physiques.

  • Chemin de fer rhétique dans les paysages de l’Albula et de la Bernina *

    Le chemin de fer rhétique dans le paysage de l’Albula et de la Bernina rassemble deux lignes ferroviaires historiques qui traversent les Alpes suisses par deux cols. Ouverte en 1904, la ligne de l’Albula, dans le nord de la partie nord-ouest du site, fait 67 km de long. Elle comporte un ensemble impressionnant d’ouvrages avec 42 tunnels et galeries couvertes et 144 viaducs et ponts. Les 61 km de la ligne de la Bernina totalisent 13 tunnels et galeries ainsi que 52 viaducs et ponts. Le bien montre une utilisation exemplaire du chemin de fer pour désenclaver les Alpes centrales au début du XXème siècle; ces deux lignes ferroviaires ont eu un impact socio-économique durable sur la vie en montagne. Les deux lignes présentent un ensemble technique, architectural et environnemental exceptionnel. Elles incarnent des réalisations architecturales et de génie civil en harmonie avec les paysages qu’elles traversent.

  • Sites palafittiques préhistoriques autour des Alpes *

    Ce bien en série regroupe 111 sites où se trouvent des vestiges d'établissements préhistoriques palafittiques (sur pilotis) dans et autour des Alpes. Datant d'environ 5 000 à environ 500 av. J.-C., ils sont situés sur les bords de lacs, de rivières ou de terres marécageuses. Seul un petit nombre ont été fouillés mais ils ont fourni des éléments qui donnent un aperçu de la vie quotidienne dans l'Europe alpine du Néolithique et de l'Age de bronze, ainsi que des informations sur la façon dont les communautés interagissaient avec leur environnement. Cinquante-six sites se trouvent en Suisse. Ces établissements constituent un groupe unique de sites archéologiques particulièrement riches et très bien conservés ; ils représentent des sources importantes pour l'étude des premières sociétés agraires de la région.

  • L’Œuvre architecturale de Le Corbusier, une contribution exceptionnelle au Mouvement Moderne *

    Choisis parmi l’œuvre de Le Corbusier, les 17 sites qui composent ce bien en série transnational, réparti sur sept pays, témoignent de l’invention d’un nouveau langage architectural en rupture avec le passé. Ils ont été réalisés sur un demi-siècle, tout au long de ce que Le Corbusier a nommé une « recherche patiente ». Le Complexe du Capitole à Chandigarh (Inde), le Musée national des Beaux-arts de l’Occident à Tokyo (Japon), la Maison du Docteur Curutchet à La Plata (Argentine) ou encore l’Unité d’habitation de Marseille (France) reflètent les solutions que le Mouvement Moderne a cherché à apporter, au cours du XXe siècle, aux enjeux de renouvellement des techniques architecturales, afin de répondre aux besoins de la société. Ces chefs-d'œuvre du génie humain attestent également de l’internationalisation de la pratique architecturale à l’échelle de la planète.

Tadjikistan

  • Routes de la soie : corridor de Zeravchan-Karakoum *

    Le corridor de Zeravchan-Karakoum est un des principaux tronçons des routes de la soie de l’Asie centrale, qui raccorde d’autres corridors venant de toutes les directions. Situé dans des montagnes escarpées, des vallées fluviales fertiles et des déserts inhabités, ce corridor de 866 kilomètres de long part de l’est vers l’ouest en longeant la rivière Zeravchan et continue vers le sud-ouest en suivant l’ancienne route des caravanes, à travers le désert du Karakoum jusqu’à l’oasis de Merv. Les échanges est-ouest étant en grande partie canalisés sur les routes de la soie du IIe siècle avant notre ère au XVIe siècle de notre ère, d’importantes quantités de marchandises furent négociées le long de ce corridor. Des hommes voyagèrent, s’établirent, firent des conquêtes, ou subirent des défaites en cet endroit, le transformant en un creuset mêlant appartenances ethniques, cultures, religions, sciences, et technologies.

Tchéquie

  • Forêts primaires et anciennes de hêtres des Carpates et d’autres régions d’Europe *

    Ce bien transnational, composé de 93 éléments constitutifs, s’étend sur 18 pays. Depuis la fin de la dernière période glaciaire, le hêtre d’Europe s’est répandu à partir de quelques refuges isolés dans les Alpes, les Carpates, les Dinarides, la Méditerranée et les Pyrénées, en l’espace de quelques milliers d’années, un processus qui se poursuit encore aujourd’hui. Le succès de la progression du hêtre s’explique par son adaptabilité et sa tolérance à différentes conditions climatiques, géographiques et physiques.

  • Région minière Erzgebirge/Krušnohoří *

    Le bien est situé dans le sud-est de l'Allemagne (Saxe) et le nord-ouest de la Tchéquie. Erzgebirge/Krušnohoří (monts Métallifères) contient une variété de métaux qui donnèrent lieu à une extraction minière dès le Moyen Âge. La région devint la plus importante source de minerai d'argent en Europe de 1460 à 1560. Le secteur minier fut à l'origine d'innovations technologiques scientifiques transférées dans le monde entier. L'étain fut historiquement le deuxième métal à avoir été extrait et traité sur ce site. A la fin du XIXe siècle, la région devint un important producteur mondial d'uranium. Mines, systèmes pionniers de gestion de l'eau, sites de traitement des minerais et de fonderie innovants, villes minières : le paysage culturel des monts Métallifères a été profondément façonné par 800 ans d'exploitation minière presque continue, du XIIe au XXe siècle.

  • Les grandes villes d’eaux d’Europe *

    Ce bien en série transnational comprend onze villes d’eaux situées dans sept pays européens : Bad Ems ; Baden-Baden ; Bad Kissingen (Allemagne) ; Baden bei Wien (Autriche) ; Spa (Belgique) ; Vichy (France) ; Montecatini Terme (Italie) ; Ville de Bath (Royaume-Uni) ; Františkovy Lázně ; Karlovy Vary ; et Mariânské Lâznë (Tchéquie). Toutes ces villes se sont développées autour de sources d’eau minérale naturelles. Elles témoignent de la culture thermale européenne internationale qui s’est développée du début du XVIIIe siècle aux années 1930, conduisant à l’émergence de grandes stations internationales qui ont influencé la typologie urbaine autour d’ensembles de bâtiments thermaux tels que des bains, des kurhaus et des kursaal (bâtiments et salles dédiés à la cure), des salles de pompage, des halls des sources, des colonnades et des galeries, conçues pour exploiter les ressources naturelles en eau minérale et les utiliser pour les bains et les cures d’eau thermale. Les équipements comprennent des jardins, des salons de réunion, des casinos, des théâtres, des hôtels et villas, ainsi que des infrastructures de soutien spécifiques aux stations thermales. Ces ensembles sont tous intégrés dans un contexte urbain global caractérisé par un environnement thérapeutique et récréatif soigneusement géré dans un paysage pittoresque. Ces sites témoignent collectivement de l’échange d’idées et d’influences dans le cadre du développement de la médecine, des sciences et de la balnéothérapie.

Togo

  • Koutammakou, le pays des Batammariba *

    Le paysage du Koutammakou, dans le nord-est du Togo et le Bénin voisin, abrite les Batammariba, dont les remarquables maisons-tours en terre sont connues sous le nom de takienta (sikien au pluriel). Ici, la nature est fortement associée aux rituels et aux croyances de la société. Le paysage est exceptionnel en raison de l'architecture des maisons-tours qui reflètent la structure sociale, de ses terres agricoles et de ses forêts, et des associations entre les gens et le paysage. Les bâtiments sont regroupés en villages, qui comprennent également des espaces cérémoniels, des sources, des rochers sacrés et des sites réservés aux cérémonies d'initiation.

Turkménistan

  • Déserts turaniens à hiver froid *

    Ce bien en série transnational comprend quatorze éléments constitutifs, distribués à travers les zones arides de la zone tempérée de l’Asie centrale, entre la mer Caspienne et les hautes montagnes turaniennes. La zone est sujette à des conditions climatiques extrêmes avec des hivers très froids et des étés chauds, et possède une flore et une faune exceptionnellement diverses qui se sont adaptées à ces conditions rigoureuses. Le bien représente aussi une diversité considérable d’écosystèmes de désert, s’étendant sur plus de 1 500 kilomètres d’est en ouest. Les éléments constitutifs se complètent du point de vue de la biodiversité, des types de déserts et des processus écologiques.

  • Routes de la soie : corridor de Zeravchan-Karakoum *

    Le corridor de Zeravchan-Karakoum est un des principaux tronçons des routes de la soie de l’Asie centrale, qui raccorde d’autres corridors venant de toutes les directions. Situé dans des montagnes escarpées, des vallées fluviales fertiles et des déserts inhabités, ce corridor de 866 kilomètres de long part de l’est vers l’ouest en longeant la rivière Zeravchan et continue vers le sud-ouest en suivant l’ancienne route des caravanes, à travers le désert du Karakoum jusqu’à l’oasis de Merv. Les échanges est-ouest étant en grande partie canalisés sur les routes de la soie du IIe siècle avant notre ère au XVIe siècle de notre ère, d’importantes quantités de marchandises furent négociées le long de ce corridor. Des hommes voyagèrent, s’établirent, firent des conquêtes, ou subirent des défaites en cet endroit, le transformant en un creuset mêlant appartenances ethniques, cultures, religions, sciences, et technologies.

Ukraine

  • Arc géodésique de Struve *

    L’arc de Struve est un réseau de triangulations qui s’étend de Hammerfest en Norvège jusqu’à la mer Noire et traverse 10 pays sur plus de 2 820 km. L’arc est formé par les points d’une triangulation réalisée entre 1816 et 1855 par l’astronome Friedrich Georg Wilhelm Struve et représentant la première mesure exacte d’un long segment de méridien. Cette triangulation a contribué à définir et mesurer la taille et la forme exactes de la Terre ; elle a joué un rôle essentiel dans le développement des sciences de la Terre et l’établissement de cartes topographiques précises. C’est un formidable exemple de collaboration scientifique entre chercheurs de différents pays et de coopération entre des monarques pour une cause scientifique. À l’origine, l’arc était constitué de 258 triangles principaux et de 265 points fixes principaux. Le site inscrit sur la liste comprend 34 des points fixes d’origine, avec différents marquages – trous percés dans la roche, croix en fer, cairns ou obélisques.

  • Forêts primaires et anciennes de hêtres des Carpates et d’autres régions d’Europe *

    Ce bien transnational, composé de 93 éléments constitutifs, s’étend sur 18 pays. Depuis la fin de la dernière période glaciaire, le hêtre d’Europe s’est répandu à partir de quelques refuges isolés dans les Alpes, les Carpates, les Dinarides, la Méditerranée et les Pyrénées, en l’espace de quelques milliers d’années, un processus qui se poursuit encore aujourd’hui. Le succès de la progression du hêtre s’explique par son adaptabilité et sa tolérance à différentes conditions climatiques, géographiques et physiques.

  • Tserkvas en bois de la région des Carpates en Pologne et en Ukraine *

    Situé aux confins orientaux de l’Europe centrale, ce bien transnational se compose d’une sélection de 16 tserkvas (églises). Elles ont été construites en rondins de bois disposés horizontalement entre le XVIe et le XIXe siècle par des communautés de confessions orthodoxe et grecque-catholique. Les tsverkvas témoignent d’une tradition de construction distincte  ancrée dans la tradition ecclésiastique de l’Eglise orthodoxe imbriquées avec des éléments de la tradition locale et des références symboliques à la cosmogonie de leurs communautés. Les tserkvas sont construites sur un plan en trois parties surmontées de coupoles et de dômes ouverts sur un espace quadrilatère ou octogonal. Elles se caractérisent également par la présence d’iconostase, de décoration intérieure polychrome ainsi que d’autres éléments de mobilier historique. Certaines comportaient également des clochers en bois,  des enclos paroissiaux, des loges et des cimetières.

Zambie

  • Mosi-oa-Tunya / Chutes Victoria # *

    Elles figurent parmi les chutes d'eau les plus spectaculaires du monde. Le Zambèze, large de plus de 2 km à cet endroit, s'engouffre bruyamment dans une série de gorges de basalte, provoquant une brume irisée visible à plus de 20 km de distance.

Zimbabwe

  • Mosi-oa-Tunya / Chutes Victoria # *

    Elles figurent parmi les chutes d'eau les plus spectaculaires du monde. Le Zambèze, large de plus de 2 km à cet endroit, s'engouffre bruyamment dans une série de gorges de basalte, provoquant une brume irisée visible à plus de 20 km de distance.

Notes
  1. En 1979, le Comité a décidé d’inscrire le Lac d’Ohrid sur la Liste du patrimoine mondial au titre du critère naturel (iii). En 1980, ce bien a été étendu afin d’y inclure la zone culturelle et historique et les critères culturels (i)(iii) et (iv) ont été ajoutés.

  2. Le « Mur d'Hadrien », précédemment inscrit sur la Liste du patrimoine mondial, fait partie des « Frontières de l’Empire romain ».

  3. Les « Beffrois de Flandre et de Wallonie », précédemment inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, font partie des « Beffrois de Belgique et de France ».

  4. Extension du bien « Kluane / Wrangell-St Elias / Glacier Bay ».

  5. Extension du bien « Kluane / Wrangell-St Elias / Glacier Bay ».

  6. Les « Beffrois de Flandre et de Wallonie », précédemment inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, font partie des « Beffrois de Belgique et de France ».

  7. Au moment de l'extension du bien, le critère culturel (iv) a également été appliqué.

  8. En 1979, le Comité a décidé d’inscrire le Lac d’Ohrid sur la Liste du patrimoine mondial au titre du critère naturel (iii). En 1980, ce bien a été étendu afin d’y inclure la zone culturelle et historique et les critères culturels (i)(iii) et (iv) ont été ajoutés.

  9. Le « Mur d'Hadrien », précédemment inscrit sur la Liste du patrimoine mondial, fait partie des « Frontières de l’Empire romain ».

  10. Au moment de l'extension du bien, le critère culturel (iv) a également été appliqué.

* : bien transfrontalier

# : Comme pour 19 biens naturels et mixtes inscrits pour leur valeur géologique avant 1994, la numérotation des critères de ce bien a été modifiée. Voir Décision 30.COM 8D.1

Légende
Catégorie du bien

Culturel Naturel Mixte

Bien inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

Culturel Naturel Mixte

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