Le Bureau a été informé qu’en mai 2000, l’UICN avait entrepris une mission sur le site du Sanctuaire de l’oryx arabe, avec la participation du Centre. Les questions traitées dans le rapport de mission concernent le recensement de la population d’oryx arabes, à propos de quoi le rapport indique que le braconnage a été largement pratiqué de 1996 à 1999, mais qu’il a été stoppé au cours des seize derniers mois, notamment depuis l’intervention des « Forces spéciales du sultan ». Pour ce qui est de l’adéquation du plan de gestion, des délimitations plus précises sont actuellement mises en place et les questions de prospection de pétrole et de gaz, de circulation de véhicules tout terrain et de surpâturage devraient être prises en considération. D’autre part, l’UICN a informé le Bureau que ces questions étaient évoquées plus en détail dans le rapport de la mission. Dans l’ensemble, l’UICN a observé que les efforts actuels représentaient un progrès certain mais qu’il restait encore des problèmes importants à résoudre.
Le Bureau a pris note de la création récente d’un Comité de coordination pour la préservation de l’oryx arabe et de la première réunion qu’il a tenue à Mascate en janvier 2000, réunion au cours de laquelle a été créé un secrétariat qui aura son siège à Abu Dhabi (EAU) et qui traitera du commerce illicite de l’oryx arabe.
L’UICN a également informé le Bureau qu’elle avait contribué à la planification d’un Atelier régional de renforcement des capacités du 24 au 27 septembre 2000 et pour lequel la vingt-deuxième session du Comité avait octroyé une somme de 40.000 dollars des États-Unis en recommandant que ce soit un petit atelier, centré sur les questions principales soulevées dans le rapport de la mission. L’UICN a observé que cet atelier pouvait donner l’occasion à Oman d’adopter et de lancer un plan de gestion pour ce site. Elle a proposé de diffuser le rapport de la mission et de poursuivre le débat lors de la vingt-quatrième session du Comité du patrimoine mondial à Cairns, Australie.
Le Bureau a demandé que le rapport de la mission soit présenté à la vingt-quatrième session extraordinaire du Bureau du patrimoine mondial sous la forme d’un document d’information.