Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7A.Add,
- Rappelant les décisions 41 COM 7A.9 et 42 COM 7A.49, adoptées respectivement à ses 41e (Cracovie, 2017) et 42e (Manama, 2018) sessions,
- Réitère sa préoccupation face à l'insécurité persistante qui limite la couverture de surveillance du bien, et réitère sa demande à l'État partie de renforcer rapidement le nombre et les capacités des gardes, ainsi que le budget du bien, afin d'étendre la couverture des patrouilles et de prendre progressivement le plein contrôle du bien, et de réduire massivement le braconnage qui affecte la valeur universelle exceptionnelle (VUE) ;
- Se félicite de l'amélioration de la coopération avec les forces armées, qui a permis d'organiser davantage de patrouilles conjointes pour sécuriser le bien et d'évacuer les positions militaires dans le bien, y compris dans les mines à ciel ouvert ;
- Apprécie les mesures prises pour fermer certaines mines artisanales et prie de nouveau instamment l'État partie de prendre des mesures urgentes pour fermer toutes les mines artisanales illégales dans le bien et assurer leur réhabilitation ;
- Réitère également sa demande à l'État partie de mettre à jour les données relatives au nombre d'habitants dans le bien et dans les villages situés le long de la route nationale (RN4) afin d’évaluer les impacts de l'augmentation de la population sur l'utilisation des terres du bien ;
- Note le retard pris dans la mise à jour du Plan d’aménagement et de gestion (PAG) du bien et la validation de la Zone centrale de conservation intégrale, et prie aussi instamment l'État partie d'accélérer la mise à jour du PAG, en intégrant les dispositions relatives aux différentes zones du bien, y compris les zones de subsistance, la Zone centrale de conservation intégrale et les concessions forestières pour les communautés locales, et d'assurer sa mise en œuvre immédiate ;
- Réitère en outre sa demande à l'État partie de fournir les données SMART (Spatial Monitoring and Reporting Tool) collectées, pour permettre une évaluation des activités illégales sur la VUE du bien, et les données relatives aux progrès accomplis par rapport aux indicateurs définis dans l'État de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) ;
- Demande à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2020, un rapport actualisé sur l'état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020 ;
- Décide de continuer à appliquer le mécanisme de suivi renforcé pour le bien ;
- Décide également de maintenir Réserve de faune à okapis (République démocratique du Congo) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.