Avec 13 720 km2, la Réserve de faune à okapis dispose d’une riche biodiversité et écosystème forestier avec une importance culturelle et économique pour les chasseurs pygmées nomades traditionnels Mbuti et Efe qui habiteraient ces forêts depuis environ 40 000 ans.
Bien que la réserve soit protégée, elle a été confrontée, en particulier le long de sa frontière ouest, à une escalade rapide des menaces causées par l'insécurité, le braconnage et le trafic illégal d'espèces sauvages, aggravés par une économie minière illégale impliquant des groupes armés et des acteurs clandestins.
La Réserve de faune à okapis a été inscrite sur la Liste du patrimoine mondial en 1996 et sur la Liste du patrimoine mondial en péril depuis 1997.
Située au nord-est de la RDC, la Réserve de faune à okapis occupe environ un cinquième de la forêt de l'Ituri au nord-est de la République démocratique du Congo. Le bassin du fleuve Congo, dont le bien et la forêt font partie, est l'un des plus grands systèmes de drainage en Afrique. La réserve contient des espèces menacées de primates et d'oiseaux et environ le sixième des populations d’okapis vivant à l’état naturel. L’okapi, endémique à la RDC, est une espèce protégée par les lois nationales.
Conformément à la décision 43 COM 7A.9 adoptée par le Comité du patrimoine mondial lors sa 43e session (Bakou, 2019), le projet vise spécifiquement à:
Faciliter la démarcation des limites ouest du bien pour résoudre les conflits liés à l’utilisation des ressources naturelles
Améliorer l’efficacité de la gestion du bien en contribuant à l’autonomisation des communautés et en assurant leur implication dans les activités de gestion et développement.
Objectifs de développement durable (ODD) visés par le projet : 11.4 et 15.1
Wildlife Conservation Society (WCS) et Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN)
Ce projet est rendu possible grâce au soutien financier du gouvernement de la Norvège.
Le Comité du patrimoine mondial,