Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7B,
- Rappelant les décisions 33 COM 7B.115 et 40 COM 7B.55, adoptées respectivement lors des 33e (Séville, 2009) et 40e (Istanbul/UNESCO, 2016) sessions,
- Félicite l’État partie pour la remise de la stratégie de conservation et la mise en oeuvre suivant les normes et standards internationaux de projets de conservation d’urgence ainsi que l’a demandé le Comité (décision 40 COM 7B.55) ;
- Félicite également l’État partie pour la décision prise sur les conditions environnementales de limitation des impacts visuels, accoustiques et archéologiques de réalisation du projet de voie express S-1 et rocade sud d’Oświęcim et la qualité des mesures envisagées, notamment en ce qui concerne d’éventuels restes humains, ainsi que la planification générale du projet intégrant l’établissement de l’EIP tel que requis par le Comité ;
- Recommande à l’État partie de continuer le dialogue instauré avec les autorités et les communautés locales afin d’expliquer la valeur historique des éléments du paysage culturel entourant le bien inscrit, notamment par le moyen de médiation et de matériel éducatif approprié, afin de permettre l’établissement à terme d’une zone tampon du bien garantissant l’usage approprié du bien et de ses environs ;
- Demande à l’État partie de poursuivre ses efforts en vue de l’achèvement du plan de gestion et de son adoption par toutes les parties prenantes et recommande également pour cela de s’appuyer sur la Déclaration rétrospective de valeur universelle exceptionnelle récemment adoptée et de renforcer et d’étendre le dispositif de gouvernance à l’ensemble des parties prenantes, notamment les autorités et communautés locales ;
- Réitère sa demande à l’État partie d’inviter une mission de conseil Centre du patrmoine mondial/ICOMOS sur le bien et recommande en outre à l’État partie de faire coïncider la mission avec une réunion du groupe d’experts permettant notamment de développer une programme de sensibilisation, d’explication et de reconversion à but éducatif et social des structures historiques de la zone de protection ;
- Recommande par ailleurs à l’État partie de poursuivre la mise en œuvre des recommandations du groupe d’expert de 2013 ;
- Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020.