Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7B.Add,
- Rappelant la décision 40 COM 7B.58, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
- Reconnaît les progrès considérables réalisés dans la restauration du tissu et de l’intérieur de l’église de la Transfiguration, la très grande qualité de l’exécution et la mise en œuvre satisfaisante des précédentes recommandations ;
- Accueille avec satisfaction les révisions apportées au projet de la zone d’entrée ;
- Prend note des recommandations de la mission de conseil de l’ICOMOS, formulées lors de sa visite du bien, relatives aux travaux de restauration de l’église de la Transfiguration, et demande à l’État partie de les mettre en œuvre ;
- Note que la restauration de l’église de l’Intercession est en cours de planification et recommande que les mêmes principes de restauration que ceux appliqués pour le projet de l’église de la Transfiguration soient appliqués pour ce projet, note également que le bois de l’église de l’Intercession est en très mauvais état et qu’une solide méthodologie doit être élaborée afin de limiter au maximum les nouvelles interventions, et demande également que les éléments détaillés des propositions alternatives de restauration soient soumis au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, avant qu’une décision sur la marche à suivre ne soit prise ;
- Note en outre que l’État partie a poursuivi le projet de nouvelle entrée du musée et, afin que l’île dispose d’un hébergement satisfaisant, a prévu de mettre en œuvre plusieurs autres projets d’aménagement et de développement tels que l’ensemble consacré à la restauration et au stockage, la reconstruction de l’entrepôt et le secteur architectural et ethnographique des « Vepses du nord », pour lesquels des évaluations d’impact sur le patrimoine ont été soumises au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’ICOMOS ;
- Demande en outre à l’État partie de n’autoriser aucune nouvelle construction à l’avenir car, avec les plans d’aménagement et de développement pour les zones A et B du projet de nouvelle entrée du musée, le niveau maximum admissible de développement de bâtiments dédiés à l’administration et aux services sera atteint sur l’île ;
- Réitère sa demande auprès de l’État partie afin qu’il mette l’accent sur l’élaboration de mesures de protection suffisantes tant dans la zone tampon qu’à l’extérieur, y compris s’agissant de l’occupation des sols et de la législation relative aux zones constructibles, et qu’il régule strictement la navigation fluviale afin de prévenir tout impact sur la valeur universelle exceptionnelle du bien ;
- Note avec satisfaction les efforts déployés par l’État partie pour réviser le Plan de gestion (2018-2026) et le soumettre à l’approbation du Conseil de coordination pour la gestion du bien du patrimoine mondial « Kizhi Pogost », des parties prenantes et du Gouvernement régional de la république de Carélie, et demande par ailleurs à l’État partie, et au Musée en tant qu’administration en charge de la gestion du bien, de veiller à ce que l’offre de services touristiques aille de pair avec le développement de secteurs de l’économie traditionnelle tels que la culture des terres, l’artisanat traditionnel, etc., dans le but de créer les conditions favorables à un établissement à long terme des habitants ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019.