Après une présentation de l’état de conservation du bien et des résultats des missions régulières de spécialistes de CRATerre et du Centre du patrimoine mondial, un débat a eu lieu sur les techniques utilisées dans la restauration du Fort. Les délégués de la Grèce et de la Finlande ont voulu savoir s’il ne s’agissait pas d’une reconstruction du site plutôt que d’une restauration. A la suite de ce débat qui a porté principalement sur la restauration de bâtiments en terre crue, il a été suggéré la tenue en Oman d’un séminaire international sur la construction en terre crue et sa restauration, avec la participation de l'ICCROM et de l'ICOMOS, ce qui permettrait de mieux faire connaître les efforts que déploie le Sultanat pour son patrimoine et d’échanger des expériences. Le représentant de l’ICCROM a salué l’idée d’un séminaire et a proposé de participer à son organisation afin de créer une stratégie de formation. Cette proposition a été acceptée par l’observateur du Sultanat d’Oman.
Le Bureau a félicité les autorités omanaises pour le travail entrepris et les a encouragé à produire rapidement un plan de gestion du Fort et de l’oasis de Bahla et à le présenter au Centre du patrimoine mondial pour soumission au Bureau à sa vingt-cinquième session. Enfin, le Bureau a remercié les autorités omanaises d’avoir accepté d’accueillir un séminaire international sur les constructions en terre crue en 2001. Le Bureau a exprimé le souhait de pouvoir prochainement recommander au Comité le retrait du site de la Liste du patrimoine en péril.