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Ville archéologique de Samarra

Iraq
Facteurs affectant le bien en 2009*
  • Guerre
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

L’état de guerre dans le pays ne permet pas aux autorités responsables d’assurer la protection et la gestion du bien.

Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

L’état de guerre régnant dans le pays ne permet pas aux autorités responsables d’assurer la protection et la gestion du bien.

Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

Ceci sera défini dès que la situation le permettra. 

Mesures correctives pour le bien

a) Etablissement d’une unité locale de coordination de gestion sur le site ;

b) Préparation et mise en œuvre d’un plan de conservation et de gestion ;

c) Activités d’entretien et de conservation d’urgence.

Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Aucun calendrier précis n’a été établi par le Comité du patrimoine mondial ni l’État partie, cette mesure dépendant de l’évolution de la situation dans le pays.
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2009

Montant total accordé au bien : 100 000 dollars EU provenant du Fonds nordique du patrimoine mondial, pour la formation et la documentation en vue de la préparation du dossier de proposition d’inscription.

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2009
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2009**
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2009

À sa 32e session (Québec, 2008), le Comité du patrimoine mondial a fait part de son inquiétude quant à la destruction des vestiges archéologiques et a invité l’État partie à mettre en œuvre les mesures correctives identifiées, en particulier la création d’une unité locale de gestion sur le site, la préparation et mise en œuvre d’un plan de conservation et de gestion et des activités d’entretien et de conservation d’urgence. Il a également demandé à l’État partie d’inviter, si la situation le permettait, une mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS. Pour des raisons de contraintes sécuritaires, cette mission n’a pas pu avoir lieu.

L’État partie a soumis un rapport, en arabe, daté du 8 mars 2009, soulignant que l’étendue considérable du bien impose de nombreuses contraintes. Le rapport signale que la base militaire implantée au sein du bien n’a pas été démantelée malgré la demande du Conseil national des antiquités. Le rapport signale également des projets d’expansion pour la nouvelle ville qui semblent, jusqu’à présent, ne pas atteindre les limites du bien et dont l’étendue est planifiée en collaboration essentielle avec les autorités du site.

Le rapport donne également des informations, suite à une étude réalisée par le Conseil national des antiquités et du patrimoine, sur l’état de conservation alarmant de certains monuments au sein du bien, affectés par le vieillissement, le manque d’entretien et des faits de guerre (impacts de tir et destruction par armes lourdes), en particulier :

a) La mosquée Al-Malwiya : parties du mur extérieur détruites par l’humidité et la salinité ; place de la mosquée altérée par des barres de fer et du béton armé (restes des travaux d’entretien du précédent régime, qui avait eu l’intention alors de couvrir l’intégralité de la mosquée de béton). Ces travaux ont entraîné la disparition de l’ensemble des sols originaux en briques Farshi ;

b) le minaret Al-Malwiya : aucune restauration de la partie supérieure bombardée en 2006 ; dommages sur l’entrée dus à des tirs d’armes à feu ; fissures dans les escaliers ;

c) le palais Al Khalifa : Bab Al Amma (porte publique) endommagée par l’humidité et la salinité ; fissures dans le corps de l’iwan principal ; chute de tuiles de l’iwan ouest du bassin circulaire.

d) la mosquée Abou Dalaf : chute de tuiles de la voûte de la maison des prières ; dommages dus à des tirs d’armes à feu sur les escaliers du minaret ; bases des murs touchées par l’humidité et la salinité.

 

L’État partie demande l’assistance technique et les conseils scientifiques du Centre du patrimoine mondial “pour sauver les édifices exposés à des facteurs naturels notamment humidité, pluie, eaux souterraines, vent, érosion etc., et savoir comment préserver ces édifices sur une zone géographique étendue et dans des conditions de sécurité anormales.”

Le Centre du patrimoine mondial et les organisations consultatives sont très préoccupés par les dommages signalés sur le bien et recommandent qu’une demande d’assistance internationale soit soumise dès que possible afin que des moyens puissent être trouvés pour apporter l’expertise requise. 

Décisions adoptées par le Comité en 2009
33 COM 7A.17
Ville archéologique de Samarra (Iraq) (C 276 rev)

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-09/33.COM/7A.Add,

2. Rappelant la décision 32 COM 7A.17, adoptée à sa 32e session (Québec, 2008),

3. Demande à l'État partie, si la situation le permet, de mettre en oeuvre les mesures correctives identifiées :

a) Création d'une unité locale de gestion sur le site,

b) Préparation et mise en oeuvre d'un plan de conservation et de gestion,

c) Activités d'entretien et de conservation d'urgence ;

4. Réitère sa demande à l'État partie d'élaborer, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les organisations consultatives, un projet de Déclaration de valeur universelle exceptionnelle et une proposition d'État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 34e session en 2010 ;

5. Encourage l'État partie à soumettre une demande d'assistance internationale de coopération technique afin de traiter les dommages subis par le bien et de répondre à la nécessité d'élaborer des stratégies correctives prenant en compte l'étendue géographique du bien et ses conditions de sécurité actuelles ;

6. Invite la communauté internationale à fournir toute l'assistance nécessaire à l'État partie pour la protection de ce bien ;

7. Demande également à l'État partie, si les conditions le permettent, d'inviter une mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial / ICOMOS à Samarra afin d'évaluer l'état de conservation du bien ;

8. Demande en outre à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2010, un rapport pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 34e session en 2010 ;

9. Décide de maintenir la ville archéologique de Samarra (Iraq) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

33 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Faisant suite à l'examen des rapports sur l'état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC-09/33.COM/7A et WHC-09/33.COM/7A.Add, WHC-09/33.COM/7A.Add.2 et WHC-09/33.COM/7A.Corr),

2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :

  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision : 33 COM 7A.20)
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision : 33 COM 7A.21)
  • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision : 33 COM 7A.28)
  • Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé (décision : 33 COM 7A.2)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision : 33 COM 7A.3)
  • Égypte, Abou Mena (décision : 33 COM 7A.15)
  • Equateur, Iles Galapagos (décision : 33 COM 7A.13)
  • Ethiopie, Parc national du Simien (décision : 33 COM 7A.9)
  • Inde, Sanctuaire de faune de Manas (décision : 33 COM 7A.12)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision : 33 COM 7A.16)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision : 33 COM 7A.17)
  • Jérusalem, Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (décision : 33 COM 7A.18)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision : 33 COM 7A.10)
  • Pakistan, Fort et jardins de Shalimar à Lahore (décision : 33 COM 7A.23)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision : 33 COM 7A.29)
  • Philippines, Rizières en terrasses des cordillères des Philippines (décision : 33 COM 7A.24)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St. Floris (décision : 33 COM 7A.1)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision : 33 COM 7A.4)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision : 33 COM 7A.5)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision : 33 COM 7A.6)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision : 33 COM 7A.7)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision : 33 COM 7A.8)
  • République islamique d'Iran, Bam et son paysage culturel (décision : 33 COM 7A.22)
  • République-Unie de Tanzanie, Ruines de Kilwa Kisiwani et de Songo Mnara (décision 33 COM 7A.14)
  • Sénégal, Niokolo-Koba (décision : 33 COM 7A.11)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision : 33 COM 7A.27)
  • Venezuela, Coro et son port (décision : 33 COM 7A.30)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision : 33 COM 7A.19
Projet de décision : 33 COM 7A.17

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-09/33.COM/7A.Add,

2. Rappelant la décision 32 COM 7A.17,adoptée à sa 32e session (Québec, 2008),

3. Demande à l’État partie, si la situation le permet, de mettre en œuvre les mesures correctives identifiées :

a) Création d’une unité locale de gestion sur le site,

b) Préparation et mise en œuvre d’un plan de conservation et de gestion,

c) Activités d’entretien et de conservation d’urgence ;

4. Réitère sa demande à l’État partie d’élaborer, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les organisations consultatives, un projet de Déclaration de valeur universelle exceptionnelle et une proposition pour l’Etat de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 34e session en 2010 ;

5. Encourage l’État partie à soumettre une demande d’assistance internationale en vue d’une coopération technique afin de traiter les dommages subis par le bien et de répondre à la nécessité d’élaborer des stratégies correctives prenant en compte l’étendue géographique du bien et ses conditions de sécurité actuelles ;

6. Invite la communauté internationale à assister, de toutes les façons possibles, l’État partie dans la protection de ce bien ;

7. Demande également à l‘État partie, si les conditions le permettent, d’inviter une mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS à Samarra afin d’évaluer l’état de conservation du bien ;

8. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2010, un rapport pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 34e session en 2010 ;

9. Décide de maintenir la ville archéologique de Samarra (Iraq) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Année du rapport : 2009
Iraq
Date d'inscription : 2007
Catégorie : Culturel
Critères : (ii)(iii)(iv)
Liste en péril (dates) : 2007-présent
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 33COM (2009)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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