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Ville archéologique de Samarra

Iraq
Facteurs affectant le bien en 2017*
  • Guerre
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Guerre
  • Intempéries et manque d’entretien affectant les structures fragiles
  • Situation de conflit dans le pays ne permettant pas aux autorités responsables d’assurer la protection et la gestion du bien
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

La situation de conflit dans le pays ne permet pas aux autorités responsables d’assurer la protection et la gestion du bien

Mesures correctives pour le bien

Pas encore identifiées

Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Pas encore établi
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2017

Montant total accordé : 100 000 dollars EU provenant du Fonds nordique du patrimoine mondial, pour la formation et la documentation en vue de la préparation du dossier de proposition d’inscription.

Montant total accordé (pour tous les sites du patrimoine mondial en Iraq) :

  • 6000 dollars EU du fonds-en-dépôt italien (pour le patrimoine culturel, y compris le patrimoine mondial)
  • 1,5 million de dollars EU par le gouvernement du Japon (pour le patrimoine culturel, y compris le patrimoine mondial)
  • 154 000 dollars EU par le gouvernement de Norvège (pour le patrimoine culturel, y compris le patrimoine mondial)
  • 300 000 euros par le gouvernement de l’Italie (pour le patrimoine culturel, y compris le patrimoine mondial)
  • 35 000 dollars EU par le gouvernement des Pays-Bas (pour le patrimoine culturel, y compris le patrimoine mondial)
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2017
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2017**

Juin 2011 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2017

L'État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien le 31 janvier 2017, disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/276/documents. Les progrès réalisés concernant un certain nombre de problèmes de conservation abordés par le Comité à ses précédentes sessions sont présentés dans le présent rapport, comme suit :

  • Le Département des antiquités de Samarra a documenté les dommages causés aux monuments touchés ;
  • L’armée iraquienne a élevé des barrages fortifiés et creusé des tranchées sur les hauteurs de Sur Ishnas, qui, en raison de sa position élevée, est devenu une cible pour les belligérants ;
  • Les belligérants ont occupé et endommagé le dôme de Salibia ;
  • Des procédures correctives entreprises sur la Grande Mosquée à partir de 2013 ont été annulées par les opérations militaires et les affrontements avec des groupes armés extrémistes.

L’État partie rappelle l’obligation faite à tous les parties en conflit, dans le cadre des accords internationaux, de protéger les biens culturels en cas de conflit armé. Il recommande en outre d’entreprendre une action internationale en faveur d’une campagne immédiate et rapide de conservation initiale des sites qui sont libérés ; d’envoyer des missions de haut niveau évaluer les dommages causés aux sites du patrimoine mondial ; d’encourager les universités et les institutions scientifiques à commencer les travaux de conservation ; et d’amorcer une planification stratégique à long terme en matière de protection et de gestion des sites historiques.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2017

L’UNESCO a réalisé une documentation détaillée sur les monuments du bien, en particulier la Grande Mosquée, son minaret en spirale (al-Malwiyah), le palais al-Ma’shuq et le dôme de Salibia.

La documentation des dommages causés au bien du patrimoine mondial représente une première étape importante dans l’évaluation globale de l’état de conservation du site archéologique de Samara et il est recommandé que l’État partie soit félicité par le Comité pour cette action. En outre, il est recommandé que le Comité demande à l’État partie de soumettre une copie de sa documentation pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les organisations consultatives. Aussitôt que les conditions de sécurité le permettront, et avant que soit entreprise toute mesure corrective, une évaluation complète doit être effectuée en collaboration étroite avec le bureau de l’UNESCO pour l’Irak. Tout travail de stabilisation d’urgence nécessaire devra adhérer au principe d’intervention minimale. Le plan d’action d’intervention d’urgence de 2014 pour la sauvegarde du patrimoine culturel de l’Irak devrait également être pris en considération.

Décisions adoptées par le Comité en 2017
41 COM 7A.35
Ville archéologique de Samarra (Iraq) (C 276rev)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A.Add,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7A.12, adoptée à sa 40e session (Istamboul/UNESCO, 2016),
  3. Félicite l’État partie d’avoir documenté les dommages causés aux monuments touchés et demande à l’État partie de soumettre une copie de cette documentation pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les organisations consultatives ;
  4. Encourage l’État partie à poursuivre ses efforts pour assurer la protection du bien malgré la situation difficile qui règne sur le terrain ;
  5. Exprime sa vive inquiétude concernant le manque persistant d’informations sur l’état de conservation du bien et demande également à l’État partie de tenir le Centre du patrimoine mondial informé de la situation sur le terrain ;
  6. Prie instamment toutes les parties associées à la situation en Irak de s’abstenir de toute action susceptible de causer d’autres dommages au patrimoine culturel du pays et de remplir leurs obligations dans le cadre de la loi internationale en prenant toutes les mesures possibles de protection du patrimoine ;
  7. Lance un appel à tous les État membres de l’UNESCO de coopérer à la lutte contre le trafic illicite du patrimoine culturel en provenance de l’Iraq en application de la résolution 2199 du Conseil de sécurité des Nations Unies de février 2015, 2253 de décembre 2015 et 2347 de mars 2017;
  8. Appelle tous les État membres de l’UNESCO à soutenir les mesures de sauvegarde d’urgence, y compris par l’intermédiaire du Fonds d’urgence du patrimoine mondial ;
  9. Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  10. Décide de maintenir la Ville archéologique de Samarra (Iraq) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
41 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)
Le Comité du patrimoine mondial,
  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/17/41.COM/7A, WHC/17/41.COM/7A.Add et WHC/17/41.COM/7A.Add.2),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
    • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 41 COM 7A.54)
    • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 41 COM 7A.55)
    • Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 41 COM 7A.2)
    • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 41 COM 7A.23)
    • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 41 COM 7A.24)
    • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 41 COM 7A.6)
    • Égypte, Abou Mena (décision 41 COM 7A.32)
    • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 41 COM 7A.1)
    • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 41 COM 7A.3)
    • Îles Salomon, Rennell Est (décision 41 COM 7A.19)
    • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 41 COM 7A.18)
    • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 41 COM 7A.33)
    • Iraq, Hatra (décision 41 COM 7A.34)
    • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 41 COM 7A.35)
    • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 41 COM 7A.36)
    • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 41 COM 7A.40)
    • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 41 COM 7A.37)
    • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 41 COM 7A.38)
    • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 41 COM 7A.39)
    • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 41 COM 7A.41)
    • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 41 COM 7A.14)
    • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 41 COM 7A.28)
    • Mali, Tombouctou (décision 41 COM 7A.29)
    • Mali, Tombeau des Askia (décision 41 COM 7A.30)
    • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 41 COM 7A.56)
    • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 41 COM 7A.15)
    • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 41 COM 7A.31)
    • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 41 COM 7A.57)
    • Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 41 COM 7A.42)
    • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 41 COM 7A.43)
    • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 41 COM 7A.25)
    • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 41 COM 7A.26)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 41 COM 7A.44)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 41 COM 7A.45)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 41 COM 7A.46)
    • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 41 COM 7A.47)
    • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 41 COM 7A.48)
    • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 41 COM 7A.49)
    • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 41 COM 7A.4)
    • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 41 COM 7A.7)
    • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 41 COM 7A.8)
    • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 41 COM 7A.9)
    • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 41 COM 7A.10)
    • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 41 COM 7A.11)
    • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 41 COM 7A.17)
    • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 41 COM 7A.16)
    • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 41 COM 7A.21)
    • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 41 COM 7A.22)
    • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 41 COM 7A.27)
    • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 41 COM 7A.51)
    • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 41 COM 7A.52)
    • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 41 COM 7A.53)
         Projet de décision : 41 COM 7A.35

        Le Comité du patrimoine mondial,

        1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A.Add,
        2. Rappelant la décision 40 COM 7A.12, adoptée à sa 40e session (Istamboul/UNESCO, 2016),
        3. Félicite l’État partie d’avoir documenté les dommages causés aux monuments touchés et demande à l’État partie de soumettre une copie de cette documentation pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les organisations consultatives ;
        4. Encourage l’État partie à poursuivre ses efforts pour assurer la protection du bien malgré la situation difficile qui règne sur le terrain ;
        5. Exprime sa vive inquiétude concernant le manque persistant d’informations sur l’état de conservation du bien et demande également à l’État partie de tenir le Centre du patrimoine mondial informé de la situation sur le terrain ;
        6. Prie instamment toutes les parties associées à la situation en Irak de s’abstenir de toute action susceptible de causer d’autres dommages au patrimoine culturel du pays et de remplir leurs obligations dans le cadre de la loi internationale en prenant toutes les mesures possibles de protection du patrimoine ;
        7. Lance un appel à tous les État membres de l’UNESCO de coopérer à la lutte contre le trafic illicite du patrimoine culturel en provenance de l’Iraq en application de la résolution 2199 du Conseil de sécurité des Nations Unies de février 2015, 2253 de décembre 2015 et 2347 de mars 2017;
        8. Appelle tous les État membres de l’UNESCO à soutenir les mesures de sauvegarde d’urgence, y compris par l’intermédiaire du Fonds d’urgence du patrimoine mondial ;
        9. Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
        10. Décide de maintenir la Ville archéologique de Samarra (Iraq) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
        Année du rapport : 2017
        Iraq
        Date d'inscription : 2007
        Catégorie : Culturel
        Critères : (ii)(iii)(iv)
        Liste en péril (dates) : 2007-présent
        Documents examinés par le Comité
        Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
        Rapport (2017) .pdf
        arrow_circle_right 41COM (2017)
        Exports

        * : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

        ** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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