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Vieille ville de Jérusalem et ses remparts

Jérusalem (site proposé par la Jordanie)
Facteurs affectant le bien en 2021*
  • Activités de gestion
  • Activités de recherche / de suivi à fort impact
  • Effets liés à l’utilisation des Infrastructures de transport
  • Gouvernance
  • Habitat
  • Identité, cohésion sociale, modifications de la population locale / des communautés
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Autres menaces :

    Facteurs de risques naturels ; Détérioration des monuments ; Environnement urbain et intégrité visuelle ; Impact des fouilles archéologiques

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Fort impact des activités de recherche/suivi
  • Logement
  • Facteurs de risques naturels
  • Systèmes / Plan de gestion : absence de processus de planification, de gouvernance et de gestion
  • Altération du tissu urbain et social
  • Impact des fouilles archéologiques
  • Détérioration des monuments
  • Environnement urbain et intégrité visuelle
  • Trafic, accès et circulation ; conséquences de l’utilisation des infrastructures de transport
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

(cf. document CLT 82/CH/CONF.015/8)

« […]la situation de ce bien correspond aux critères mentionnés dans l’avis de l’ICOMOS, et, en particulier, aux critères (e) (perte significative de l’authenticité historique) et (f) (dénaturation grave de la signification culturelle) du cas de « péril prouvé » et aux critères (a) modification du statut juridique du bien, de nature à diminuer le degré de protection), (b) (carence d’une politique de conservation) et (d) (menaces du fait du plan d’urbanisme) du cas de « mise en péril ». […] » 

Mesures correctives pour le bien

Pas encore identifiées

Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Pas encore identifié
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2021

Montant total accordé : environ 5 000 000 dollars EU (depuis 1988)

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2021
Demandes approuvées : 1 (de 1982-1982)
Montant total approuvé : 100 000 dollars E.U.
1982 32-month expert services to undertake an architectural ... (Approuvé)   100 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2021**
Février-mars 2004 : mission Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM ; de septembre 2005 à mai 2008 : 6 missions d’experts dans le cadre de l’élaboration du Plan d’action pour la sauvegarde du patrimoine culturel de la Vieille ville de Jérusalem ; février-mars 2007 : mission spéciale Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM dépêchée par le Directeur général de l’UNESCO pour la question de la Rampe des Maghrébins ; août 2007, janvier et février 2008 : missions concernant l’application du mécanisme de suivi renforcé ; mars et décembre 2009 : missions du Centre du patrimoine mondial ; décembre 2013, octobre 2014, février 2015 et juin 2015 : missions (liées à des projets) non effectuées
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2021

Le 19 février 2020, un rapport conjoint a été transmis au Centre du patrimoine mondial par les États parties de Jordanie et de Palestine, qui est disponible à http://whc.unesco.org/fr/list/148/documents/. Le rapport concerne la période qui va de 2017 au 15 avril 2019, et il communique également des informations antérieures. Il peut être résumé comme suit :

  • Concernant la mosquée Al-Aqsa/Al-Haram Al-Sharif et ses environs, un certain nombre de préoccupations sont exprimées dans le rapport, notamment le nombre accru d’intrusions entre 2017 et 2018, l’absence de coordination avec l’Awqaf jordanien de Jérusalem, les restrictions d'accès, l'empêchement des travaux de conservation et de rénovation entrepris par l’Awqaf jordanien de Jérusalem, la fermeture de bâtiments et les dommages causés à la structure et au mobilier de la mosquée Al-Aqsa/Al-Haram Al-Sharif ;
  • Le rapport fait le point sur les fouilles et le creusement de tunnels autour de la mosquée Al-Aqsa/Al-Haram Al-Sharif, en se concentrant principalement sur les travaux souterrains dans la zone située entre Silwan et le Mur occidental. Selon le rapport, les creusements ont également eu un impact sur les palais omeyyades au sud de la mosquée Al-Aqsa/Al-Haram Al-Sharif, sur la zone de Bab Al-Amoud/Porte de Damas dans le périmètre du bien, ainsi que sur la zone du bâtiment Qishla et de Bab Al-Khalil/Porte de Jaffa ;
  • Le rapport donne également des exemples de violations contre des églises et des lieux saints chrétiens depuis 1967, en se concentrant tout particulièrement aux incidents de ces dernières années. Il présente également des informations sur les transformations et les changements relatifs aux rues, aux sites et aux bâtiments, ainsi que sur les projets touristiques prévus ou en cours, notamment le projet de téléphérique, les démolitions et les projets de construction, en particulier sur la place Al-Buraq ;
  • Entre 2016 et 2019, plusieurs projets et activités ont été mis en œuvre par l'Awqaf jordanien de Jérusalem et le Fonds hachémite pour la restauration d'Al-Aqsa. Il s'agit notamment de travaux de conservation, de restauration et de rénovation de plusieurs caractéristiques et éléments de la mosquée Al-Aqsa/Al-Haram Al-Sharif, en particulier le Dôme du Rocher, la mosquée Qibli, la mosquée Marwani, Sabil Qaitbai, Sabil Qasem Basha, Bab Al-Silsileh Mutawada' et l'échelle extérieure du Dôme du Rocher ;
  • En vertu de l’accord conclu entre l’UNESCO et le Gouvernement norvégien en décembre 2011, relatif au projet intitulé « Assurer la durabilité du Centre pour la restauration des manuscrits islamiques du Haram al-Sharif à Jérusalem », l’UNESCO a prêté son concours au Centre de restauration du musée afin de renforcer les capacités de son personnel en matière de préservation des manuscrits islamiques. Depuis le lancement du projet en 2011, 14 modules d’apprentissage ont été mis en œuvre et plus de 1 538 heures de formation aux techniques de conservation et de restauration ont été dispensées, en plus des visites de centres de restauration organisées à Amman, Paris et Florence en 2013. La Jordanie a offert un poste permanent à 10 membres du personnel du Centre. Le Centre dispose actuellement d’un laboratoire de restauration et de conservation doté d’équipements, d’installations et de matériels essentiels qui ont été fournis dans le cadre du projet. L’UNESCO a en outre mené sept missions de suivi et de consultation pendant la période de mise en œuvre du projet, entre 2011 et 2015, contribuant ainsi à sa mise en œuvre effective et efficace. Résolu à assurer la viabilité à long terme du Centre et à consolider les compétences acquises, le Gouvernement norvégien a réitéré son soutien à l’UNESCO en 2020 pour une nouvelle phase du projet visant à rendre le Centre pleinement opérationnel et autonome grâce à la restauration des locaux et à l’élaboration d’une stratégie de conservation et de gestion à long terme. Les modalités de mise en œuvre sont en cours de finalisation. Le rapport formule également des recommandations, notamment l’établissement d’un mécanisme de suivi qui documente les menaces pesant sur le bien du patrimoine mondial et sensibilise à celles-ci.

Depuis la 43e session du Comité du patrimoine mondial, le Secrétariat a reçu plusieurs lettres des Délégations permanentes de la Jordanie et de la Palestine auprès de l'UNESCO (2 juillet 2019), de l'ICOMOS Palestine (3 juillet 2019), du Groupe des États arabes auprès de l'UNESCO (5 juillet 2019), de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) (9 juillet 2019) et de l'Organisation arabe pour l'éducation, la culture et la science (ALECSO) (9 juillet 2019) concernant des projets de fouilles et de creusement de tunnels qui pourraient avoir un impact sur l'intégrité du bien du patrimoine mondial de la Vieille ville de Jérusalem et ses remparts. Le Secrétariat a invité l'État partie d'Israël à communiquer des informations, et a déclaré que si ces projets étaient avérés, il serait de la plus haute importance d'analyser leurs impacts potentiels et leurs conséquences sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE), l'intégrité et l'authenticité du site du patrimoine mondial.

Dans des lettres, les Délégations permanentes de la Jordanie et de la Palestine auprès de l'UNESCO ont exprimé leurs préoccupations concernant les avancées dans la construction d'un téléphérique (18 décembre 2019), l'installation d'échafaudages et les fouilles en cours sur le territoire du bien (22 janvier 2020), les plans de construction d'un ascenseur et d'un tunnel menant à la mosquée Al-Aqsa/Al Haram Al Sharif (10 juillet 2020), et la destruction signalée de l'escalier historique et des murs du cimetière islamique Al-Yousifieh, situé à côté du bien (9 février 2021). En outre, la Délégation permanente de la Palestine auprès de l'UNESCO a exprimé ses préoccupations quant aux plans d'installation d'une grande roue surplombant la Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (21 juillet 2020). Le Secrétariat a assuré le suivi avec l'État partie d'Israël en demandant les informations pertinentes.

À la suite de rapports ultérieurs concernant l'approbation et le début de forages expérimentaux liés à la construction d'une ligne de train et d'une station de métro à proximité de la Vieille ville de Jérusalem et ses remparts, le Secrétariat a adressé deux courriers à l'État partie d'Israël les 10 mars et 22 mai 2020, qui abordaient à la fois les projets de train et de téléphérique. Dans ces correspondances, il était souligné que, si ces projets étaient avérés, il serait de la plus haute importance d'analyser leurs conséquences et effets potentiels sur la VUE, l'intégrité et l'authenticité du bien, et il était instamment demandé à l'État partie d'Israël de s'abstenir entre-temps de toute action susceptible d’avoir un impact sur la VUE du bien. Le 17 juin 2020, Israël a fourni une réponse selon laquelle, afin de sauvegarder le bien du patrimoine mondial, les plans provisoires d'un projet d'accès à la vieille ville de Jérusalem par voie ferrée étaient suspendus. S'agissant du projet de construction d'un téléphérique au-dessus de la vieille ville de Jérusalem, il a été signalé qu'un arrêt nisi avait été rendu par la Haute Cour de justice d'Israël le 23 février 2021, obligeant l'État à fournir des explications sur une série de questions liées à ce projet. 

Le 18 mars 2021, un courrier a été reçu d'Israël concernant le site du patrimoine mondial « Vieille ville de Jérusalem et ses remparts », en réponse à la demande du Secrétariat concernant les fouilles qui auraient été entreprises par les autorités israéliennes sur la place Al-Buraq et près de la porte des Maghrébins de la mosquée Al-Aqsa/Al-Haram Al-Sharif. Israël a informé le Secrétariat que, selon son Autorité des antiquités, aucun creusement n'avait été effectué près de la porte des Maghrébins et que, par conséquent, les fondations de la mosquée Al-Aqsa étaient sûres et intactes.

Par ailleurs, en mai 2021, des courriers ont été reçus du Président du Groupe des États arabes auprès de l’UNESCO (11 et 31 mai 2021) et de la Délégation permanente de la Palestine auprès de l’UNESCO (11 et 17 mai 2021) à propos de la situation à Jérusalem-Est, notamment la mosquée Al-Aqsa/Al-Hamram Al-Sharif. Le Secrétariat a assuré le suivi avec l’État Partie d’Israël en demandant les informations pertinentes. En réponse à la demande du Secrétariat, une lettre a été reçue d'Israël le 11 juillet 2021 à propos de la situation à Jérusalem-Est, notamment la mosquée Al-Aqsa/Al-Haram Al-Sharif.

Décisions adoptées par le Comité en 2021
44 COM 7A.10
Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (C 148rev)
Décision : 44 COM 7A.10

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7A.Add.2 et l’annexe jointe à la présente décision,
  2. Rappelant ses précédentes décisions concernant la Vieille ville de Jérusalem et ses remparts,
  3. Décide que le statut de la Vieille ville de Jérusalem et ses remparts relatif à la Liste du patrimoine mondial reste inchangé, tel que reflété dans les décisions 43 COM 7A.22 et 43 COM 8C.2 de sa dernière session. 

ANNEXE

 

Le Comité du patrimoine mondial

44e session du Comité (44 COM)

 

Point 10 : Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7A.Add.2,
  2. Rappelant les dispositions pertinentes à la protection du patrimoine culturel, y compris les quatre Conventions de Genève (1949), la Convention de La Haye pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé (1954) et ses protocoles y afférents, la Convention concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels (1970), la Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel (1972), la Recommandation UNESCO de New Delhi de 1956 concernant les fouilles entreprises en territoires occupés, l'inscription de la Vieille ville de Jérusalem et ses remparts à la demande de la Jordanie sur la Liste du patrimoine mondial (1981) et sur la Liste du patrimoine mondial en péril (1982) et les recommandations, résolutions et décisions de l'UNESCO afférentes,
  3. Réaffirmant que rien dans la présente décision, qui vise à la sauvegarde de l'authenticité, de l'intégrité et du patrimoine culturel de la Vieille ville de Jérusalem des deux côtés de ses remparts, n'affectera en aucune manière les résolutions et décisions pertinentes des Nations Unies, en particulier les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité sur le statut juridique de Jérusalem, y compris la résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations Unies (2016),
  4. Réaffirmant également l’importance de la Vieille ville de Jérusalem et ses remparts pour les trois religions monothéistes,
  5. Rappelant que toutes les mesures et actions législatives et administratives prises par Israël, la Puissance occupante, qui ont modifié ou visent à modifier le caractère et le statut de la Ville sainte de Jérusalem, en particulier la « loi fondamentale » sur Jérusalem, sont nulles et non avenues et doivent être annulées sans délai,
  6. Rappelant en outre les 20 décisions du Conseil exécutif : 185 EX/décision 14, 187 EX/décision 11, 189 EX/décision 8, 190 EX/décision 13, 192 EX/décision 11, 194 EX/décision 5.D, 195 EX/décision 9, 196 EX/décision 26, 197 EX/décision 32, 199 EX/décision 19.1, 200 EX/décision 25, 201 EX/PX 30.1, 202 EX/décision 38, 204 EX/décision 25, 205 EX/décision 28, 206 EX/décision 32, 207 EX/décision 38, 209 EX/décision 24, 210 EX/décision 36, et 211 EX/décision 33, ainsi que les 10 décisions du Comité du patrimoine mondial : 34 COM 7A.20, 35 COM 7A.22, 36 COM 7A.23, 37 COM 7A.26, 38 COM 7A.4, 39 COM 7A.27, 40 COM 7A.13, 41 COM 7A.36, 42 COM 7A.21 et 43 COM 7A.22,
  7. Regrette que les autorités d'occupation israéliennes ne soient pas parvenues à mettre un terme aux fouilles, creusements de tunnels, travaux, projets et autres pratiques illégales constamment menés dans Jérusalem-Est, en particulier à l'intérieur et aux alentours de la Vieille ville de Jérusalem, qui sont illégales en vertu du droit international, et réitère sa demande auprès d’Israël, la Puissance occupante, afin qu’elle interdise toutes les violations qui sont contraires aux dispositions des conventions, résolutions et décisions pertinentes de l'UNESCO.
  8. Regrette également le refus d’Israël de mettre en œuvre la demande de l'UNESCO adressée à la Directrice générale de nommer un représentant permanent affecté à Jérusalem-Est pour rendre compte régulièrement de tous les aspects relevant des domaines de compétence de l'UNESCO à Jérusalem-Est, et réitère sa demande auprès de la Directrice générale afin qu’elle nomme, dès que possible, le représentant susmentionné ;
  9. Souligne à nouveau le besoin urgent de mettre en œuvre la mission de suivi réactif de l'UNESCO dans la Vieille ville de Jérusalem et ses remparts, et invite la Directrice générale et le Centre du patrimoine mondial à ne ménager aucun effort, dans le cadre de leur mandat et conformément aux dispositions des conventions, décisions et résolutions pertinentes de l'UNESCO, pour assurer la mise en œuvre rapide de la mission et, au cas où celle-ci n’aurait pas lieu, de proposer d'éventuelles mesures concrètes pour en assurer la mise en œuvre ;
  10. Décide de maintenir Vieille ville de Jérusalem et ses remparts sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
44 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/21/44.COM/7A, WHC/21/44.COM/7A.Add, WHC/21/44.COM/7A.Add.2, WHC/21/44.COM/7A.Add.2.Add),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 44 COM 7A.28)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 44 COM 7A.29)
  • Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 44 COM 7A.32)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 44 COM 7A.35)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 44 COM 7A.40)
  • Égypte, Abou Mena (décision 44 COM 7A.5)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 44 COM 7A.54)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 44 COM 7A.55)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 44 COM 7A.53)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 44 COM 7A.52)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 44 COM 7A.6)
  • Iraq, Hatra (décision 44 COM 7A.7)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 44 COM 7A.8)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 44 COM 7A.10)
  • Kenya, Parcs nationaux du Lac Turkana (décision 44 COM 7A.47)
  • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 44 COM 7A.14)
  • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 44 COM 7A.11)
  • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 44 COM 7A.12)
  • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 44 COM 7A.13)
  • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 44 COM 7A.15)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 44 COM 7A.48)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 44 COM 7A.3)
  • Mali, Tombouctou (décision 44 COM 7A.2)
  • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 44 COM 7A.1)
  • Mexique, Îles et aires protégées du Golfe de Californie (décision 44 COM 7B.56)
  • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 44 COM 7A.30)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 44 COM 7A.49)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 44 COM 7A.4)
  • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 44 COM 7A.31)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 44 COM 7A.17)
  • Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 44 COM 7A.16)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 44 COM 7A.36)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 44 COM 7A.37)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 44 COM 7A.18)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 44 COM 7A.19)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 44 COM 7A.20)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 44 COM 7A.21)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 44 COM 7A.22)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 44 COM 7A.23)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 44 COM 7A.39)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 44 COM 7A.41)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 44 COM 7A.42)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 44 COM 7A.43)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 44 COM 7A.45)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 44 COM 7A.51)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 44 COM 7A.50)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 44 COM 7A.33)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 44 COM 7A.38)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 44 COM 7A.25)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 44 COM 7A.26)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 44 COM 7A.27)
Projet de décision : 44 COM 7A.10

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7A.Add.2 et l’annexe jointe à la présente décision,
  2. Rappelant ses précédentes décisions concernant la Vieille ville de Jérusalem et ses remparts,
  3. Décide que le statut de la Vieille ville de Jérusalem et ses remparts relatif à la Liste du patrimoine mondial reste inchangé, tel que reflété dans les décisions 43 COM 7A.22 et 43 COM 8C.2 de sa dernière session.

 

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ANNEXE

 

Le Comité du patrimoine mondial

44e session du Comité (44 COM)

 

Point 10 : Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7A.Add.2,
  2. Rappelant les dispositions pertinentes à la protection du patrimoine culturel, y compris les quatre Conventions de Genève (1949), la Convention de La Haye pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé (1954) et ses protocoles y afférents, la Convention concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels (1970), la Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel (1972), la Recommandation UNESCO de New Delhi de 1956 concernant les fouilles entreprises en territoires occupés, l'inscription de la Vieille ville de Jérusalem et ses remparts à la demande de la Jordanie sur la Liste du patrimoine mondial (1981) et sur la Liste du patrimoine mondial en péril (1982) et les recommandations, résolutions et décisions de l'UNESCO afférentes,
  3. Réaffirmant que rien dans la présente décision, qui vise à la sauvegarde de l'authenticité, de l'intégrité et du patrimoine culturel de la Vieille ville de Jérusalem des deux côtés de ses remparts, n'affectera en aucune manière les résolutions et décisions pertinentes des Nations Unies, en particulier les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité sur le statut juridique de Jérusalem, y compris la résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations Unies (2016),
  4. Réaffirmant également l’importance de la Vieille ville de Jérusalem et ses remparts pour les trois religions monothéistes,
  5. Rappelant que toutes les mesures et actions législatives et administratives prises par Israël, la Puissance occupante, qui ont modifié ou visent à modifier le caractère et le statut de la Ville sainte de Jérusalem, en particulier la « loi fondamentale » sur Jérusalem, sont nulles et non avenues et doivent être annulées sans délai,
  6. Rappelant en outre les 20 décisions du Conseil exécutif : 185 EX/décision 14, 187 EX/décision 11, 189 EX/décision 8, 190 EX/décision 13, 192 EX/décision 11, 194 EX/décision 5.D, 195 EX/décision 9, 196 EX/décision 26, 197 EX/décision 32, 199 EX/décision 19.1, 200 EX/décision 25, 201 EX/PX 30.1, 202 EX/décision 38, 204 EX/décision 25, 205 EX/décision 28, 206 EX/décision 32, 207 EX/décision 38, 209 EX/décision 24, 210 EX/décision 36, et 211 EX/décision 33, ainsi que les 10 décisions du Comité du patrimoine mondial : 34 COM 7A.20, 35 COM 7A.22, 36 COM 7A.23, 37 COM 7A.26, 38 COM 7A.4, 39 COM 7A.27, 40 COM 7A.13, 41 COM 7A.36, 42 COM 7A.21 et 43 COM 7A.22,
  7. Regrette que les autorités d'occupation israéliennes ne soient pas parvenues à mettre un terme aux fouilles, creusements de tunnels, travaux, projets et autres pratiques illégales constamment menés dans Jérusalem-Est, en particulier à l'intérieur et aux alentours de la Vieille ville de Jérusalem, qui sont illégales en vertu du droit international, et réitère sa demande auprès d’Israël, la Puissance occupante, afin qu’elle interdise toutes les violations qui sont contraires aux dispositions des conventions, résolutions et décisions pertinentes de l'UNESCO.
  8. Regrette également le refus d’Israël de mettre en œuvre la demande de l'UNESCO adressée à la Directrice générale de nommer un représentant permanent affecté à Jérusalem-Est pour rendre compte régulièrement de tous les aspects relevant des domaines de compétence de l'UNESCO à Jérusalem-Est, et réitère sa demande auprès de la Directrice générale afin qu’elle nomme, dès que possible, le représentant susmentionné ;
  9. Souligne à nouveau le besoin urgent de mettre en œuvre la mission de suivi réactif de l'UNESCO dans la Vieille ville de Jérusalem et ses remparts, et invite la Directrice générale et le Centre du patrimoine mondial à ne ménager aucun effort, dans le cadre de leur mandat et conformément aux dispositions des conventions, décisions et résolutions pertinentes de l'UNESCO, pour assurer la mise en œuvre rapide de la mission et, au cas où celle-ci n’aurait pas lieu, de proposer d'éventuelles mesures concrètes pour en assurer la mise en œuvre ;
  10. Décide de maintenir Vieille ville de Jérusalem et ses remparts sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2021
Jérusalem (site proposé par la Jordanie)
Date d'inscription : 1981
Catégorie : Culturel
Critères : (ii)(iii)(vi)
Liste en péril (dates) : 1982-présent
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2020) .pdf
Proposé initialement pour examen en 2020
arrow_circle_right 44COM (2021)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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