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Vieille ville de Jérusalem et ses remparts

Jérusalem (site proposé par la Jordanie)
Facteurs affectant le bien en 2017*
  • Activités de gestion
  • Activités de recherche / de suivi à fort impact
  • Effets liés à l’utilisation des Infrastructures de transport
  • Gouvernance
  • Habitat
  • Identité, cohésion sociale, modifications de la population locale / des communautés
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Autres menaces :

    Facteurs de risques naturels ; Détérioration des monuments

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Facteurs de risques naturels
  • Absence de processus de planification, de gouvernance et de gestion
  • Altération du tissu urbain et social
  • Impact des fouilles archéologiques
  • Détérioration des monuments
  • Environnement urbain et intégrité visuelle
  • Trafic, accès et circulation
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

(cf. document CLT 82/CH/CONF.015/8)

« […]la situation de ce bien correspond aux critères mentionnés dans l’avis de l’ICOMOS, et, en particulier, aux critères (e) (perte significative de l’authenticité historique) et (f) (dénaturation grave de la signification culturelle) du cas de « péril prouvé » et aux critères (a) modification du statut juridique du bien, de nature à diminuer le degré de protection), (b) (carence d’une politique de conservation) et (d) (menaces du fait du plan d’urbanisme) du cas de « mise en péril ». […] » 

Mesures correctives pour le bien

Pas encore identifiées

Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Pas encore identifié
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2017

Montant total accordé : environ 5 000 000 dollars EU (depuis 1988)

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2017
Demandes approuvées : 1 (de 1982-1982)
Montant total approuvé : 100 000 dollars E.U.
1982 32-month expert services to undertake an architectural ... (Approuvé)   100 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2017**

Février-mars 2004 : mission Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM ; de septembre 2005 à mai 2008 : 6 missions d’experts dans le cadre de l’élaboration du Plan d’action pour la sauvegarde du patrimoine culturel de la Vieille ville de Jérusalem ; février-mars 2007 : mission spéciale Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM dépêchée par le Directeur général de l’UNESCO pour la question de la Rampe des Maghrébins ; août 2007, janvier et février 2008 : missions concernant l’application du mécanisme de suivi renforcé ; mars et décembre 2009 : missions du Centre du patrimoine mondial ; décembre 2013, octobre 2014, février 2015 et juin 2015 : mission liée à un projet

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2017

La Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) a été inscrite sur la Liste du patrimoine mondial en 1981 comme ville sainte pour le judaïsme, le christianisme et l’islam. Elle figure par ailleurs sur la Liste du patrimoine mondial en péril depuis 1982.

Un rapport a été soumis au Centre du patrimoine mondial par la Délégation permanente d’Israël auprès de l’UNESCO le 6 février 2017. Un rapport conjoint a été soumis à l’UNESCO par les Délégations permanentes de la Jordanie et de la Palestine le 16 mai 2017. Ces rapports sont disponibles à https://whc.unesco.org/fr/list/148/documents/

I.  Rapport des autorités israéliennes

Il convient de noter que, depuis 1967, la Vieille ville de Jérusalem est administrée de facto par les autorités israéliennes. Le rapport soumis le 6 février 2017 précise qu’il ne concerne que les nouvelles actions entreprises ou les procédures en cours dans les secteurs situés dans l’enceinte des remparts de la Vieille ville de Jérusalem –sites intra muros. Le rapport rend compte d’un large éventail d’activités. La plupart sont identiques à celles mentionnées dans le rapport de 2016 et les activités relevées dans les précédents rapports ne figurent donc pas dans le présent document. Les mises à jour se résument comme suit :

a) Plans d’ensemble et aménagement

S’agissant de la planification urbaine, le rapport fait état de plans détaillés dans la Vieille ville et, en particulier, d’un plan local relatif à la construction du bâtiment administratif de la Fondation du patrimoine du Mur occidental dont la validation a été obtenue en 2016.

S’agissant des infrastructures physiques, de leur conception et de leur exécution, le rapport dresse une liste de mises à niveau des infrastructures. Il informe notamment que deux des plus vastes projets publics, à savoir le renouvellement des infrastructures publiques et l’amélioration de la physionomie urbaine le long de la rue Hagai (El Wad), ainsi que l’installation d’un système de signalisation facilitant l’interprétation et l’orientation à travers la Vieille ville, ont été conclus en 2016. Le rapport indique également que le lancement des prochains projets d’amélioration générale de l’espace public est prévu en 2017 dans les quartiers chrétien et arménien. Il souligne par ailleurs que les opérations de gestion et de maintenance dans la Vieille ville se sont étendues, de même que les travaux propres à en améliorer l’accessibilité.

b) Archéologie et activités de conservation 

Le rapport fait savoir que les travaux de conservation et de réparation en cours sont menés par le Waqf islamique sous la supervision de l’Autorité des antiquités d’Israël (IAA). A cet égard, le rapport indique que des travaux de préservation et de conservation ont été réalisés sur le Dôme du Rocher en 2016 et informe des travaux de conservation en cours dans les Écuries de Salomon.

Le rapport fait également état d’activités de conservation sur l’esplanade du Mur occidental.

Il donne aussi des informations sur les activités et les travaux de conservation dans la Vieille ville et le long de ses remparts, ce qui inclut les chantiers de rénovation et le nettoyage des graffiti; les fouilles de sauvetage et la rénovation, ainsi que les travaux de préservation dans le quartier juif et à l’église du Saint Sépulcre.

Le rapport fournit également une liste d’autres travaux de conservation dans la Vieille ville, y compris d’opérations de rénovation conduites à l’initiative du Waqf islamique.

Suite au rapport de 2016 décrivant des « fouilles le long des fondations du Mur occidental (…) qui permettront de mieux comprendre les étapes de la construction du Mont du Temple », le rapport de 2017 donne une liste de plusieurs lieux de fouilles archéologiques et de sauvetage signalés dans la Vieille ville et le long des remparts, précisément dans les quartiers arménien et musulman. Certaines des fouilles citées dans le rapport sont qualifiées de « fouilles de sauvegarde », notamment dans le quartier juif et le quartier chrétien.

Enfin, le rapport présente une liste d’événements culturels et touristiques qui ont été organisés. 

 
II.  Rapport des autorités jordaniennes et palestiniennes

Le rapport soumis le 16 mai 2017 contient des informations fondées sur les observations et les rapports de l’Awqaf jordanien de Jérusalem et du Comité national jordanien pour le patrimoine mondial. Il présente les activités de conservation menées par l’Awqaf jordanien de Jérusalem et le Fonds hachémite de restauration de la Mosquée al-Aqsa/al-Haram al-Sharif, ainsi que des informations sur les mesures prises dans la Vieille ville, tout en réexprimant la préoccupation des autorités jordaniennes et palestiniennes vis-à-vis de ces questions.

Le contenu du rapport est résumé ci-dessous :

a) Rénovation et activités de conservation 

Le rapport se réfère à l’obstruction dont il est fait état de permettre à l’Awqaf jordanien de Jérusalem de mener des travaux de rénovation, appliquer des mesures de stabilisation et de restauration d’urgence sur les structures historiques et la rampe d’accès à la Porte des Maghrébins.

En outre, le rapport fournit une liste détaillée des activités et projets mis en œuvre par le Fonds hachémite de restauration de la Mosquée al-Aqsa /al-Haram al-Sharif et le Comité hachémite de restauration, notamment sur le Dôme du Rocher, la Mosquée al-Jame’ al-Aqsa/Qibli, ainsi que dans la Mosquée Marwani.

Le rapport qui contient aussi une liste d’activités de rénovation et de conservation entreprises dans la Vieille ville, observe que certaines d’entre elles ont « cessé » ou ont été « interdites ». Les dommages spécifiques dont il est fait état notamment sur plusieurs édifices et structures, comme les portes en bois d’époque mamelouke de la Mosquée al-Jame’ al-Aqsa/Qibli, ainsi que le Dôme de l’Ascension, sont également consignés dans le rapport.

b) Archéologie et construction 

Le rapport présente une mise à jour sur les constructions, les excavations et le creusement de tunnels intrusifs observés dans et autour de la Vieille ville[1], en particulier dans les secteurs du Mur occidental et à Silwan. Les autorités jordaniennes et palestiniennes se déclarent particulièrement préoccupées  devant les démolitions, les constructions intrusives, le creusement de tunnels et de profondes excavations.

En outre, le rapport évoque plusieurs exemples de projets de construction dans la Vieille ville de Jérusalem qui exercent une incidence préjudiciable sur la fonction, la vue et la perspective de la Vieille ville, notamment en ce qui concerne le tramway adjacent au Mur nord et l’annonce des plans de construction d’un système de funiculaire du côté sud des remparts. Par ailleurs, le rapport exprime la préoccupation que suscitent les agressions dont il est fait état contre des sites religieux et des lieux de prière.

Le rapport renvoie également aux résolutions et décisions prises à cet égard, notamment par les Nations Unies.

c) Recommandations

Le rapport formule plusieurs recommandations visant précisément à garantir la mise en œuvre des résolutions et décisions prises par UNESCO. 

 
III.  La Rampe des Maghrébins

a) Réunion d’experts

Depuis sa 31e session (Christchurch, 2007), le Comité du patrimoine mondial a demandé à plusieurs reprises au « Centre du patrimoine mondial de faciliter la rencontre professionnelle au niveau technique entre les experts israéliens, jordaniens et ceux du Waqf afin de discuter des propositions détaillées pour la conception finale proposée pour la Rampe des Maghrébins, avant toute décision finale » (décision 31 COM 7A.18). Deux réunions de ce type se sont tenues à Jérusalem les 13 janvier et 24 février 2008.

L’UNESCO a organisé une réunion technique à son Siège en 2012. Toutefois, ni examen, ni discussion permettant de dégager un consensus sur la conception de la Rampe des Maghrébins, n’ont pu se tenir à cette occasion.

Une autre réunion avait été prévue au Centre du patrimoine mondial en mai 2013. Cependant, toutes les parties concernées n’ont pas été en mesure d’y assister. Depuis lors, le Comité du patrimoine mondial a déploré le fait que la réunion d’experts au sujet de la Rampe des Maghrébins n’ait pas eu lieu.

Dans l’éventualité de la tenue d’une telle réunion, le Secrétariat en rendra compte au Comité du patrimoine mondial, soit par un addendum, soit oralement.

b) Conservation

L’information contenue dans le rapport des autorités jordaniennes et palestiniennes fait état de la « démolition systématique de la rampe d’accès à la Porte des Maghrébins (MGP) 2004-2016 ». Le rapport se réfère notamment à « l’agression » massive dont il est fait état « contre la MGP » que représentent les nombreuses constructions, fouilles, démolitions, extensions des lieux de prières, ainsi que le creusement de tunnel sous la MGP.


IV.  Projets opérationnels de l’UNESCO

Le Gouvernement norvégien et l’UNESCO ont signé, en décembre 2011, un accord concernant le projet intitulé « Assurer la pérennité du Centre de restauration des manuscrits islamiques de Haram al-Sharif à Jérusalem », visant à renforcer les capacités du personnel du Centre chargé de la préservation des manuscrits islamiques. Les parties prenantes discutent actuellement d’une prochaine phase éventuelle du projet  dont la mise en œuvre est prévue à partir de 2017.

Le projet intitulé « Sauvegarde, rénovation et revitalisation du Musée islamique du Haram al-Sharif et de ses collections » a débuté en 2008 avec un financement du Royaume d’Arabie saoudite. Le projet est actuellement suspendu car il nécessite des fonds supplémentaires pour achever les étapes muséographiques et scénographiques proposées qui ont été approuvées en mars 2015 par les autorités de l’Awqaf. Une mission de suivi s’est déroulée en juin 2015. La réouverture du musée qui dépend de la mise à disposition des fonds, est prévue au-delà de 2017.

 
V.  Mission de suivi réactif

Le Comité du patrimoine mondial a demandé à ses 34e (Brasilia, 2010), 35e (UNESCO, 2011), 36e (Saint-Pétersbourg, 2012) sessions, respectivement, « l’envoi d’une mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICCROM/ICOMOS sur le bien, comme y font référence les Orientations, afin d’examiner et de fournir un avis consultatif sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre du Plan d’action et, en coopération et en consultation avec les parties concernées, d’identifier les mécanismes opérationnels et financiers appropriés et les modalités visant à renforcer la coopération technique avec toutes les parties concernées dans le cadre du Plan d’action ». Toutefois, aucun accord n’a pu être trouvé entre les parties concernées quant aux termes de référence de la mission qui devait se dérouler en mai 2013.

Depuis lors, le Comité du patrimoine mondial a réitéré la demande d’envoi de la mission. Dans l’hypothèse où celle-ci aurait lieu, le Secrétariat en rendra compte au Comité du patrimoine mondial au moyen d’un addendum ou oralement.

 
VI.  Mécanisme de suivi renforcé

Le « mécanisme de suivi renforcé » demandé par le Conseil exécutif de l’UNESCO à sa 176e session et par le Comité du patrimoine mondial à sa 31e session (Christchurch, 2007) s’applique depuis lors à la Rampe des Maghrébins. En conséquence, neuf rapports ont été rédigés par le Centre du patrimoine mondial et remis aux parties concernées et aux membres du Comité du patrimoine mondial. Lors de sa 35e session (UNESCO, 2011), le Comité du patrimoine mondial a décidé d’étendre le mécanisme à la Vieille ville de Jérusalem tout entière et sept rapports ont ainsi été préparés respectivement en décembre 2011, mars 2012, février 2013, mars 2014, avril 2015, avril 2016, ainsi qu’en mai 2017, et transmis aux membres du Comité du patrimoine mondial et aux parties concernées.



[1] Le problème des fouilles archéologiques entreprises depuis 1967 dans la Vieille ville de Jérusalem fait également l’objet d’un examen par les organes directeurs de l’UNESCO. Ces campagnes archéologiques sont contraires à l’article VI. 32 de la Recommandation définissant les principes internationaux à appliquer en matière de fouilles archéologiques (New Delhi, 1956), concernant les fouilles dans un territoire occupé.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2017
Décisions adoptées par le Comité en 2017
41 COM 7A.36
Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (C 148rev)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-17/41.COM/7A.ADD2,
  2. Rappelant les dispositions pertinentes sur la protection du patrimoine culturel, y compris les quatre Conventions de Genève (1949), la Convention de La Haye pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé (1954) et ses protocoles y afférents, la Convention concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels (1970), la Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel (1972), la recommandation UNESCO de Delhi de 1956 concernant les fouilles en territoire occupé, l’inscription de la Vieille ville de Jérusalem et ses remparts à la demande de la Jordanie sur la Liste du patrimoine mondial (1981) et sur la Liste du patrimoine mondial en péril (1982) et les recommandations, résolutions et décisions de l’UNESCO y afférentes,
  3. Réaffirmant que rien dans la présente décision, qui vise à la sauvegarde de l’authenticité, de l’intégrité et du patrimoine culturel de la Vieille ville de Jérusalem des deux côtés de ses remparts, n’affectera en aucune manière les résolutions et les décisions pertinentes des Nations Unies, en particulier les résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité sur le statut juridique de Jérusalem, y compris la résolution 2334 du Conseil de sécurité de des Nations Unies (2016),
  4. Réaffirmant également l’importance de la Vieille Ville de Jérusalem et de ses remparts pour les trois religions monothéistes,
  5. Rappelant que toute mesure ou action législative ou administrative prise par Israël, la Puissance occupante, ayant pour effet ou objet de modifier le caractère et le statut de la ville sainte de Jérusalem, en particulier la « loi fondamentale » sur Jérusalem, est nulle et non avenue et doit donc être annulée sans délai,
  6. Rappelant en outre les 12 décisions du Conseil exécutif : 185 EX/Décision 14, 187 EX/Décision 11, 189 EX/Décision 8, 190 EX/Décision 13, 192 EX/Décision 11, 194 EX/Décision 5.D, 195 EX/Décision 9, 196 EX/Décision 26, 197 EX/Décision 32, 199 EX/Dec.19.1, 200 EX/Décision 25, 201 EX/PX 30.1 et les sept décisions du Comité du patrimoine mondial : 34 COM/7A.20, 35 COM/7A.22, 36 COM/7A.23, 37 COM/7A.26, 38 COM/7A.4, 39 COM/7A.27, 40 COM/7A.13,
  7. Regrette que les autorités d’occupation israéliennes n’aient pas mis un terme aux fouilles, creusements de tunnels, travaux, projets et autres pratiques illégales constamment menés dans Jérusalem-Est, en particulier à l’intérieur et aux alentours de la Vieille Ville, qui ont un caractère illégal au regard du droit international, et demande de nouveau à Israël, la Puissance occupante, d’interdire toutes les violations qui sont contraires aux dispositions des conventions, résolutions et décisions pertinentes de l’UNESCO ;
  8. Regrette également le refus d’Israël d’accéder à la demande qu’il a adressée à la Directrice générale concernant la nomination d’un représentant permanent qui serait affecté à Jérusalem-Est pour rendre compte périodiquement de tous les aspects relevant des domaines de compétence de l’UNESCO à Jérusalem-Est, et demande de nouveau à la Directrice générale de nommer, dès que possible, le représentant susmentionné ;
  9. Souligne encore une fois que la mission de suivi réactif de l’UNESCO sur le site de la Vieille Ville de Jérusalem et ses remparts doit être mise en œuvre d’urgence, et invite la Directrice générale et le Centre du patrimoine mondial à tout mettre en œuvre, dans le cadre de leur mandat et conformément aux dispositions des conventions, décisions et résolutions pertinentes de l’UNESCO, pour assurer rapidement la mise en œuvre de la mission et, dans le cas où celle-ci n’aurait pas lieu, de proposer d’éventuelles mesures concrètes pour en assurer la mise en œuvre ;
  10. Décide de maintenir la Vieille ville de Jérusalem et ses remparts sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
41 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)
Le Comité du patrimoine mondial,
  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/17/41.COM/7A, WHC/17/41.COM/7A.Add et WHC/17/41.COM/7A.Add.2),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
    • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 41 COM 7A.54)
    • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 41 COM 7A.55)
    • Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 41 COM 7A.2)
    • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 41 COM 7A.23)
    • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 41 COM 7A.24)
    • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 41 COM 7A.6)
    • Égypte, Abou Mena (décision 41 COM 7A.32)
    • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 41 COM 7A.1)
    • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 41 COM 7A.3)
    • Îles Salomon, Rennell Est (décision 41 COM 7A.19)
    • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 41 COM 7A.18)
    • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 41 COM 7A.33)
    • Iraq, Hatra (décision 41 COM 7A.34)
    • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 41 COM 7A.35)
    • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 41 COM 7A.36)
    • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 41 COM 7A.40)
    • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 41 COM 7A.37)
    • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 41 COM 7A.38)
    • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 41 COM 7A.39)
    • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 41 COM 7A.41)
    • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 41 COM 7A.14)
    • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 41 COM 7A.28)
    • Mali, Tombouctou (décision 41 COM 7A.29)
    • Mali, Tombeau des Askia (décision 41 COM 7A.30)
    • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 41 COM 7A.56)
    • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 41 COM 7A.15)
    • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 41 COM 7A.31)
    • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 41 COM 7A.57)
    • Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 41 COM 7A.42)
    • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 41 COM 7A.43)
    • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 41 COM 7A.25)
    • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 41 COM 7A.26)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 41 COM 7A.44)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 41 COM 7A.45)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 41 COM 7A.46)
    • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 41 COM 7A.47)
    • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 41 COM 7A.48)
    • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 41 COM 7A.49)
    • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 41 COM 7A.4)
    • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 41 COM 7A.7)
    • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 41 COM 7A.8)
    • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 41 COM 7A.9)
    • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 41 COM 7A.10)
    • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 41 COM 7A.11)
    • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 41 COM 7A.17)
    • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 41 COM 7A.16)
    • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 41 COM 7A.21)
    • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 41 COM 7A.22)
    • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 41 COM 7A.27)
    • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 41 COM 7A.51)
    • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 41 COM 7A.52)
    • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 41 COM 7A.53)
        Projet de décision : 41 COM 7A.36

        Le projet de décision sera présenté au Comité du patrimoine mondial durant la session.

        Année du rapport : 2017
        Jérusalem (site proposé par la Jordanie)
        Date d'inscription : 1981
        Catégorie : Culturel
        Critères : (ii)(iii)(vi)
        Liste en péril (dates) : 1982-présent
        Documents examinés par le Comité
        Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
        Rapport (2017) .pdf
        Rapport (2017) .pdf
        Rapport (2017) .pdf
        arrow_circle_right 41COM (2017)
        Exports

        * : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

        ** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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