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Parc national du Simien

Éthiopie
Facteurs affectant le bien en 2017*
  • Identité, cohésion sociale, modifications de la population locale / des communautés
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Infrastructures de transport de surface
  • Modification du régime des sols
  • Production de semences
  • Élevage de bétail / pacage d’animaux domestiques
  • Autres menaces :

    Populations déclinantes de loups d’Ethiopie et bouquetins d'Abyssinie (Walia ibex) ainsi que d'autres espèces de grands mammifères

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Construction d’une route traversant le bien
  • Identité, cohésion sociale, modifications de la population locale et de la communauté
  • Surpâturage provoquant la dégradation des sols et des conflits entre l’homme et la faune sauvage
  • Populations déclinantes de bouquetins d'Abyssinie (Walia ibex), loups d’Éthiopie et autres espèces de grands mammifères
  • Cultures agricoles
  • Empiètement agricole aux limites du bien
  • Impacts et risques associés au tourisme
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
  • Déclin des populations de bouquetins d'Abyssinie (Walia ibex) et de loups d’Ethiopie et d'autres grands mammifères
  • Empiètement agricole aux limites du bien
  • Impacts liés à la construction d'une route traversant le bien
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Pas encore établi
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2017

Montant total accordé : 100 000 dollars EU (2012-2015) pour soutenir le programme de conservation communautaire avec le cofinancement du Fonds pour l'environnement mondial (FEM) et le développement de la stratégie de réduction de la pression du pacage (Fonds-en-dépôt espagnols et Fonds-en-dépôt néerlandais)

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2017
Demandes approuvées : 10 (de 1978-2013)
Montant total approuvé : 323 171 dollars E.U.
2013 Prepare a proposal for a significant boundary ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
2008 Opening Arkuasiye Critical Wildlife Corridor by ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
2005 Assessment of alternative livelihood for settlers ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
1996 Technical workshop on the conservation of Simien ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
1991 Reconstruction of infrastructure and purchase of ... (Approuvé)   50 000 dollars E.U.
1987 Contribution to the publication costs of the management ... (Approuvé)   3 500 dollars E.U.
1982 Expert service and financial contribution for a ... (Approuvé)   21 000 dollars E.U.
1982 In situ training of wardens of Simien National Park (Approuvé)   9 691 dollars E.U.
1981 Equipment for Simien National Park (Approuvé)   113 450 dollars E.U.
1979 Joint mission to prepare a technical cooperation ... (Approuvé)   5 530 dollars E.U.
1978 Simien: request for equipment and specialists services (Non approuvé)   0 dollars E.U.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2017

L’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation le 8 février 2017 en réponse à la décision 40 COM 7A.43 du Comité (Istanbul/UNESCO, 2016). Une mission de suivi réactif UICN s’est rendue sur le bien du 23 au 30 avril 2017. Les deux rapports sont disponibles à https://whc.unesco.org/fr/list/9/documents. L’État partie décrit comme suit les avancées réalisées en matière de mesures correctives :

  • Une modification des limites du bien est en cours de préparation ;
  • La mise en œuvre d’un cadre stratégique consolidé a commencé, qui comprend le plan de gestion général (PGG), un plan touristique directeur, une stratégie de réduction de la pression du pacage et des stratégies d’amélioration des moyens de subsistance ;
  • Le déplacement de la communauté de Gich est terminé, la plupart des mesures individuelles de compensation ayant été accordées, même si quelques procès sont toujours en cours. Les infrastructures, le projet de stratégie et le plan d’action d’amélioration des moyens de subsistance ont été mis sur pied ;
  • La coopération a cours avec divers partenaires comme l’Agence autrichienne de développement, l’African Wildlife Foundation, la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW) et le PNUD s’agissant de la gestion opérationnelle du parc et de l’amélioration des moyens de subsistance des communautés réinstallées ;
  • Une augmentation importante des populations de Walia ibex et de loups d’Éthiopie au cours de la décennie écoulée ;
  • Des retards de construction de la nouvelle route alternative à la route existante qui traverse des zones sensibles au sein du bien. Cette tâche a été transférée à la Defense Construction Company du gouvernement, qui est censée terminer les travaux, actuellement au point mort ;
  • L’engagement est pris de réaligner la ligne électrique le long de la nouvelle route susmentionnée ;
  • L’augmentation des activités touristiques, avec un intérêt signalé pour développer davantage le secteur.

L’État partie a également transmis une carte montrant la localisation des écolodges existants et prévus, indiquant qu’ils sont « presque [tous situés] sur la ligne de limite (au sein de la zone tampon) » du parc national des montagnes du Simien (SMNP).

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2017

La mission de 2017 a confirmé que la difficulté fondamentale pour ce bien de taille relativement modeste provient de la croissance démographique humaine à ses abords immédiats et dans une moindre mesure en son sein, cette population s’appuyant sur les ressources naturelles du bien. L’État partie a réalisé des avancées considérables en répondant aux demandes du Comité mais des efforts accrus sont nécessaires pour réduire le surpâturage, pour mieux gérer le tourisme et les infrastructures et promouvoir des moyens de subsistance alternatifs. Le PGG 2009-2019 donne un bon cadre à la gestion du bien, mais sa mise en œuvre est actuellement limitée. La mise sur pied d’un nouveau PGG donne une occasion réelle de prendre en compte les préoccupations exprimées ci-dessus et d’étendre le périmètre géographique du PGG pour traduire les limites nouvellement définies.

La réinstallation volontaire de la communauté de Gich réduit la pression du pacage et de l’agriculture non durables sur une zone centrale de grande valeur située au sein du bien. Une grande attention devrait être apportée au respect des engagements nécessaires relatifs à la réinstallation, y compris le paiement des compensations restantes et la mise en œuvre de la stratégie en matière de moyens de subsistance, conformément aux lois nationales et aux politiques et orientations internationales.

Tout en notant la difficulté à estimer le nombre de Walia ibex et de loups d’Éthiopie, il semble que l’on ait une indication encourageante quant à leur augmentation ou au moins leur stabilisation, remplissant ainsi les indicateurs écologiques de l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR). Toutefois, un protocole de suivi plus précis des populations de Walia ibex, de loups d’Éthiopie et de géladas est nécessaire pour établir assurément leur nombre et les tendances démographiques de ces trois espèces emblématiques du bien.

Le tourisme pourrait favoriser de nouveaux emplois et apporter une source de revenus, mais il est également accompagné d’impacts et de risques qui doivent être compris et appréhendés. Malgré la transmission d’une carte et la description de l’État partie, l’emplacement des écolodges actuels et prévus reste flou, particulièrement quant au fait de savoir si les lodges sont à l’intérieur ou à l’extérieur des limites du SMNP. L’État partie se réfère à une zone tampon du bien qui n’a pas encore été définie, mais cela devrait être encouragé. On notera également qu’aucun état d’avancement des évaluations d’impact environnemental (EIE) n’est communiqué pour ces projets d’aménagement afin d’en évaluer les impacts possibles sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, comme demandé par le Comité dans la décision 40 COM 7A.43.

Si l’on peut déplorer le retard pris dans la construction de la route qui vise à réduire les nuisances au sein d’importants habitats afro-alpins, l’engagement renouvelé de l’État partie pour terminer ce projet est encourageant. Comme l’indique l’État partie, la nouvelle route traversera une autre partie du SMNP. Une EIE devrait être menée conformément à la Note consultative de l’UICN sur le patrimoine mondial : l’évaluation environnementale, afin d’atténuer les impacts de la nouvelle route.

La mission fait part de la forte implication et des mesures de gestion de l’État partie à tous les niveaux officiels., Les accords relatifs au zonage et aux usagers qui établissent des droits et devoirs en matière d’utilisation locale des ressources naturelles à des fins de subsistance font partie des instruments prometteurs pour accentuer la lutte contre le surpâturage tout en soutenant les moyens de subsistance, comme proposé par la stratégie de réduction de la pression du pacage. La mission recommande que l’indicateur DSOCR sur le pacage soit actualisé pour qu’il mesure l’aspect facilitateur du cadre plutôt que d’être un indicateur quantitatif. Il est important de noter que la prise en compte des conflits entre les besoins de subsistance locaux et les objectifs de conservation sont des conditions requises de gestion constantes et fondamentales. Malgré les investissements importants effectués à ce jour, des investissements supplémentaires majeurs sont nécessaires et les partenaires extérieurs gouvernementaux et non gouvernementaux sont vivement encouragés à se coordonner étroitement avec l’État partie.

La mission considère que le bien devrait rester sur la Liste du patrimoine mondial en péril malgré les avancées louables effectuées. Afin d’avancer de manière pragmatique et cohérente, la mission recommande de se concentrer sur la formalisation de la modification importante des limites demandée par le Comité. Étant donné que cette procédure implique la préparation d’une nouvelle proposition d’inscription, cela donne l’occasion à l’État partie de démontrer sa conformité avec les attentes en matière de patrimoine mondial : demandes du Comité, recommandations des missions, y compris les avancées effectuées pour atteindre le DSOCR. Il est simultanément recommandé que l’élaboration du prochain PGG, qui portera sur le SMNP agrandi, commence dès que possible tout en considérant pleinement le statut de patrimoine mondial et ses implications. Il est par conséquent recommandé que le Comité encourage l’État partie pour mettre à profit ces deux démarches en cours en s’efforçant de préciser les politiques et le cadre de gestion en pleine mutation tout en adoptant un plan de mise en œuvre réaliste et finançable.

Décisions adoptées par le Comité en 2017
41 COM 7A.13
Parc national du Simien (Éthiopie) (N 9)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A.Add.2,
  2. Rappelant les décisions 35 COM 7A.9, 39 COM 7A.10 et 40 COM 7A.43 adoptées à ses 35e(UNESCO, 2011), 39e (Bonn, 2015) et 40e (Istanbul/UNESCO, 2016) sessions respectivement,
  3. Félicite l’État partie pour ses efforts de mise en œuvre des mesures correctives et pour avoir atteint l’État souhaité de conservation en vue du retrait de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) ;
  4. Décide de retirer Parc national du Simien (Éthiopie) de la Liste du patrimoine mondial en péril ;
  5. Note l’accroissement des populations de Walia ibex et de loups d’Éthiopie et demande à l’État partie à mettre sur pied des protocoles de suivi clairs et validés pour les populations de Walia ibex, de loups d’Éthiopie et de géladas ;
  6. Note également l’aboutissement du déplacement volontaire de la communauté de Gich et de l’avancement de la mise en place de moyens de subsistance alternatifs et demande également à l’État partie de garantir l’application les normes les plus élevées pour parachever le reste ;
  7. Note avec appréciation l’engagement de l’État partie pour achever la construction de la route alternative qui vise à réduire les nuisances de la route principale existante au sein d’habitats afro-alpins importants, et de réaligner la ligne électrique avec cette nouvelle route, et demande de plus à l’État partie de mener une évaluation d’impact environnemental (EIE) pour la partie de la nouvelle route qui traverse le parc national, conformément à la Note consultative de l’UICN sur le patrimoine mondial : l’évaluation environnementale, et de la soumettre au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’UICN ;
  8. Note également avec appréciation que des partenaires multilatéraux, bilatéraux et non gouvernementaux coopèrent avec l’État partie en faveur de la conservation du bien et encourage vivement les partenaires actuels et futurs à coordonner pleinement leurs efforts sous la houlette de l’État partie ;
  9. Prend note en outre de l’emplacement des projets d’aménagement d’écolodges au sein du parc et demande en outre à l’État partie de soumettre les EIE incluant une évaluation complète des impacts possibles sur la Valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, conformément à la Note consultative de l’UICN sur le patrimoine mondial : l’évaluation environnementale au Centre du patrimoine mondial pour examen, conformément au paragraphe 172 des Orientations;
  10. Demande de plus à l’État partie de mettre en œuvre les autres recommandations de la mission de 2017, lesquelles s’appuient sur les recommandations de missions antérieures, et en particulier de :
    1. Adopter un plan financé clair et réaliste pour gérer et réduire de manière importante le surpâturage au sein du bien à des niveaux qui n’ont pas d’impact négatif sur sa valeur universelle exceptionnelle,
    2. Lancer l’évaluation du plan général de gestion (PGG) actuel (2009-2019), laquelle servira de base au prochain PGG,
    3. Renforcer la participation des communautés locales à la gestion du bien et à terme, à sa gouvernance ;
  11. Réitère sa demande répétée à l’État partie de soumettre une proposition portant sur la modification importante des limites par la préparation d’une nouvelle proposition d’inscription, conformément aux décisions 35 COM 7A.9 et 40 COM 7A.43, afin d’harmoniser les limites du bien avec les nouvelles limites du parc national ;
  12. Demande de plus à l’État partie de lancer l’élaboration d’un nouveau PGG qui portera sur les limites du parc national des montagnes du Simien agrandi et de préciser davantage le cadre politique et de gestion qui a pour objectifs de réduire le surpâturage, de mieux gérer le tourisme et les infrastructures et de promouvoir les modes de subsistance alternatifs ;
  13. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018.
41 COM 8C.3
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens retirés)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/17/41.COM/7A, WHC/17/41.COM/7A.Add et WHC/17/41.COM/7A.Add.2) et les propositions d'inscription sur la Liste du patrimoine mondial (WHC/17/41.COM/8B, WHC/17/41.COM/8B.Add et WHC/17/41.COM/8B.Add.2),
  2. Décide de retirer les biens suivants de la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé (décision 41 COM 7A.5)
  • Éthiopie, Parc national du Simien (décision 41 COM 7A.13)
  • Géorgie, Cathédrale de Bagrati et Monastère de Ghélati (décision 41 COM 7A.20) devenu Monastère de Ghélati (décision 41 COM 8B.31)
Projet de décision : 41 COM 7A.13

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A.Add.2,
  2. Rappelant les décisions 35 COM 7A.9, 39 COM 7A.10 et 40 COM 7A.43 adoptées à ses 35e(UNESCO, 2011), 39e (Bonn, 2015) et 40e (Istanbul/UNESCO, 2016) sessions respectivement ;
  3. Accueille favorablement les nouvelles avancées vers l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), y compris :
    1. La précision du cadre politique et de gestion qui a été réalisé,
    2. Les données quant à la stabilité, voire l’augmentation, des populations emblématiques de Walia ibex, de loups d’Éthiopie et de géladas ;
  4. Adopte l’indicateur actualisé du DSOCR sur le pacage, comme recommandé par la mission de suivi réactif UICN de 2017, et demande à l’État partie de mettre en œuvre les autres recommandations de la mission de 2017, lesquelles s’appuient sur les recommandations de missions antérieures, et en particulier de :
    1. Lancer l’évaluation du plan général de gestion (PGG) actuel (2009-2019), laquelle servira de base au prochain PGG,
    2. Renforcer la participation des communautés locales à la gestion du bien et à terme, à sa gouvernance ;
  5. Réitère sa demande répétée à l’État partie de soumettre une proposition de modification importante des limites en préparant une nouvelle proposition d’inscription, conformément aux décisions 35 COM 7A.9 et 40 COM 7A.43, afin d’harmoniser les limites du bien avec les nouvelles limites du parc national, et encourage l’État partie à utiliser cette démarche comme un cadre cohérent pour structurer et coordonner la mise en œuvre des actions visant à atteindre le DSOCR ;
  6. Demande également à l’État partie de lancer l’élaboration d’un nouveau PGG qui portera sur les limites du parc national des montagnes du Simien agrandi et de préciser davantage le cadre politique et de gestion qui a pour objectifs de réduire le surpâturage, de mieux gérer le tourisme et les infrastructures et de promouvoir les modes de subsistance alternatifs ;
  7. Demande en outre à l’État partie de mettre sur pied des protocoles de suivi clairs et validés pour les populations de Walia ibex, de loups d’Éthiopie et de géladas ;
  8. Prend note de l’aboutissement du déplacement volontaire de la communauté de Gich, et demande par ailleurs à l’État partie de garantir l’application des meilleures normes internationales dans la réalisation des engagements restants, y compris en matière de compensation et de mise en place de moyens de subsistance alternatifs ;
  9. Note avec appréciation l’engagement de l’État partie pour achever la construction de la route alternative qui vise à réduire les nuisances de la route principale existante au sein d’habitats afro-alpins importants, et de réaligner la ligne électrique avec cette nouvelle route, et demande de plus à l’État partie de mener une évaluation d’impact environnemental (EIE) pour la partie de la nouvelle route qui traverse le parc national, conformément à la Note consultative de l’UICN sur le patrimoine mondial : l’évaluation environnementale, et de la soumettre au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’UICN ;
  10. Note également avec appréciation que des partenaires multilatéraux, bilatéraux et non gouvernementaux coopèrent avec l’État partie en faveur de la conservation du bien et encourage vivement les partenaires actuels et futurs à coordonner pleinement leurs efforts sous la houlette de l’État partie ;
  11. Réitère également sa demande à l’État partie de préciser l’emplacement des projets d’aménagement d’écolodges au sein du parc, et d’entreprendre des EIE incluant une évaluation complète des impacts possibles sur la Valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, conformément à la Note consultative de l’UICN sur le patrimoine mondial : l’évaluation environnementale, et de soumettre ces EIE au Centre du patrimoine mondial pour examen avant toute prise de décision, conformément au paragraphe 172 des Orientations;
  12. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  13. Décide de maintenir Parc national du Simien (Éthiopie) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2017
Éthiopie
Date d'inscription : 1978
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(x)
Liste en péril (dates) : 1996-2017
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2017) .pdf
arrow_circle_right 41COM (2017)
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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