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Parc national du Simien

Éthiopie
Facteurs affectant le bien en 1997*
  • Identité, cohésion sociale, modifications de la population locale / des communautés
  • Infrastructures de transport de surface
  • Modification du régime des sols
  • Autres menaces :

    Perte de biodiversité

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Présence de groupes armés
  • Perte de la biodiversité
  • Empiétements à l'intérieur des limites du site
  • Construction d'une route
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1997
Demandes approuvées : 7 (de 1978-1996)
Montant total approuvé : 233 171 dollars E.U.
1996 Technical workshop on the conservation of Simien ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
1991 Reconstruction of infrastructure and purchase of ... (Approuvé)   50 000 dollars E.U.
1987 Contribution to the publication costs of the management ... (Approuvé)   3 500 dollars E.U.
1982 Expert service and financial contribution for a ... (Approuvé)   21 000 dollars E.U.
1982 In situ training of wardens of Simien National Park (Approuvé)   9 691 dollars E.U.
1981 Equipment for Simien National Park (Approuvé)   113 450 dollars E.U.
1979 Joint mission to prepare a technical cooperation ... (Approuvé)   5 530 dollars E.U.
1978 Simien: request for equipment and specialists services (Non approuvé)   0 dollars E.U.
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1997

A sa dernière session (Mérida, 1996), le Comité a pris note du rapport de la mission technique sur le site (2-9 novembre 1996), qui a signalé une détérioration de la population de Walia ibex, une perte de la biodiversité, des empiétements à l'intérieur des limites du site et des impacts de la construction d'une route dans le Parc. Il a également noté la position de l'UICN indiquant que toutes les conditions pour l'inscription du Simen sur la Liste du patrimoine mondial en péril, stipulées au paragraphe 79 des Orientations, étaient remplies. En conséquence, le Comité a décidé d'inscrire le Parc national du Simen sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Le directeur du Bureau de l'agriculture de la région de Bahir Dar, le Dr Belay Demissie, par lettre du 24 mars 1997, a fait part au Centre du désaccord de son gouvernement régional quant à la décision du Comité d'inclure le Parc national du Simen sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Le Dr Demissie a attiré l'attention du Centre sur le fait que bien que le Simen ait été négligé durant le régime précédent, il faisait maintenant l'objet d'une grande attention et d'une protection efficace ; le gouvernement central et le gouvernement régional mettent en œuvre un programme de réhabilitation pour restaurer l'infrastructure du Parc et lui faire retrouver son état initial. Le Dr Demissie signale "une augmentation du nombre de Walia ibex suite à une bonne protection du Parc". De plus, il a indiqué que les autorités régionales n'acceptaient pas la déclaration suivante figurant à la page 24 du rapport de la mission technique entreprise en novembre 1996 au Simen : "Une majorité de participants a souscrit à la recommandation selon laquelle le Parc national de la montagne du Simen devrait figurer sur la Liste du patrimoine mondial en péril". Selon le Dr Demissie, cette déclaration reflétait l'opinion des consultants.

Etant donné qu'elles n'approuvent pas la décision du Comité de faire figurer le Simen sur la Liste du patrimoine mondial en péril, les autorités régionales de Bahir Dar ont décidé de ne pas organiser l'atelier technique initialement prévu du 10 au 18 avril 1997 et pour lequel le Comité a approuvé une somme de 30.000 dollars E.U. à sa dernière session (Mérida, 1996). Elles ont demandé au Gouvernement central éthiopien de coopérer avec les institutions nationales et régionales concernées pour organiser un forum de discussion avec l'UNESCO afin d'inverser la décision prise par le Comité. Selon elles, l'atelier technique qui devait se tenir en avril 1997, avait pour but d'être un forum de sensibilisation des partenaires et donateurs internationaux à la nécessité de préparer et de lancer un programme à composantes multiples de conservation durable et de développement, et non pour planifier des mesures de réhabilitation du Simen en raison de son nouveau statut de "site du patrimoine mondial en péril".

Lors de la préparation du présent document, le Centre, en coopération avec l'UICN, communique avec les autorités éthiopiennes, y compris avec les autorités régionales à Bahir Dar, afin de clarifier les points de vue contradictoires de la mission technique de novembre 1996 et du Dr Demissie concernant le statut des populations de Walia ibex. Le Centre cherche également des informations complémentaires sur le programme de réhabilitation de l'infrastructure du Parc qui, selon le Dr Demissie, est mis en œuvre par le gouvernement central et le gouvernement régional dans le Parc national du Simen. 

Action requise

Le Bureau, à la lumière des informations complémentaires qui pourraient être disponibles lors de sa réunion, pourrait étudier le désaccord manifesté par les autorités régionales de Bahir Dar quant à la décision du Comité d'inclure le Simen sur la Liste du patrimoine mondial en péril, et proposer des mesures spécifiques que le Centre pourrait prendre pour résoudre cette question avant la vingt et unième session du Comité (décembre 1997).

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1997

Le Comité à sa dernière session (Mérida, 1996), a inscrit ce site sur la Liste du patrimoine mondial en péril, en se fondant sur les conclusions d'une mission technique dans le site et des rapports de l'UICN. Il a approuvé l'allocation d'une somme de 30.000 dollars E.U. pour une réunion avec les partenaires et les donateurs, prévue pour avril 1997. Le Bureau, à sa 21e session en juin 1997, a appris que les autorités régionales de Bahir Dar, où est situé le Parc national du Simien, étaient en désaccord avec la décision du Comité de déclarer le Simien site du patrimoine mondial en péril ; elles avaient donc repoussé pour une durée indéterminée la réunion des partenaires et donateurs et demandé au Gouvernement central d'Addis-Abeba d'organiser un forum de discussion avec l'UNESCO afin d'inverser la décision prise par le Comité. Le Bureau a reconnu la possibilité que les points de vue du gouvernement régional de Bahir Dar aient pu ne pas être fidèlement reflétés lorsque le Comité a décidé d'inclure le Parc national du Simien sur la Liste du patrimoine mondial en péril. A la demande du Bureau, le Centre a débattu de cette question avec l'Ambassadeur d'Ethiopie en France, Son Exc. M. Mulugeta Eteffa, et lui a demandé son appui pour inciter les autorités éthiopiennes à considérer la décision du Comité de manière positive et reprendre l'organisation de la réunion des partenaires et donateurs. L'Ambassadeur Eteffa a convenu du fait qu'il fallait considérer la décision du Comité de manière positive et il a accepté de discuter de la question avec les autorités compétentes au cours de sa visite en Ethiopie en septembre-octobre 1997.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 1997

Le Comité pourrait souhaiter étudier les nouvelles informations qui pourraient être disponibles lors de sa session et décider si le Simien devait ou non être maintenu sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Décisions adoptées par le Comité en 1997
21 BUR IV.A.6
Parc national du Simen (Ethiopie)

Le Bureau a rappelé que le Comité à sa vingtième session avait pris note du rapport de la mission technique sur le site (2-9 novembre 1996), qui a signalé une détérioration de la population de Walia ibex, une perte de la biodiversité, des empiétements à l'intérieur des limites du site et des impacts de la construction d'une route dans le Parc et que, conformément au paragraphe 79 des Orientations, il avait inclus le Parc national du Simen sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Le Bureau a été informé que le directeur du Bureau de l'agriculture de la région de Bahir Dar, où est situé le Parc national du Simen, avait informé le Centre du désaccord de son gouvernement régional quant à la décision du Comité d'inclure le Parc national du Simen sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Il a attiré l'attention du Centre sur le fait que bien que le Simen ait été négligé durant le régime précédent, il faisait maintenant l'objet d'une grande attention et d'une protection efficace. La population de Walia ibex avait augmenté suite à une bonne protection du Parc et le gouvernement central comme le gouvernement régional mettaient en oeuvre un programme de réhabilitation pour restaurer l'infrastructure du Parc et lui faire retrouver son état initial. De plus, il a signalé une augmentation du nombre de Walia ibex suite à bonne protection du Parc. De plus, il a indiqué que les autorités régionales n'acceptaient pas la déclaration suivante figurant à la page 24 du rapport de la mission technique entreprise en novembre 1996 au Simen : "Une majorité de participants a souscrit à la recommandation selon laquelle le Parc national de la montagne du Simen devrait figurer sur la Liste du patrimoine mondial en péril". A la suite de la décision du Comité d'inclure le Parc national du Simen sur la Liste du patrimoine mondial en péril, les autorités régionales de Bahir Dar avaient décidé de ne pas organiser l'atelier technique initialement prévu du 10 au 18 avril 1997 et pour lequel le Comité a approuvé une somme de 30.000 dollars E.U. à sa dernière session. Elles ont demandé au Gouvernement central éthiopien de coopérer avec les institutions nationales et régionales concernées pour organiser un forum de discussion avec l'UNESCO afin d'inverser la décision prise par le Comité.

Le Bureau a noté qu'une mission au Parc national du Simen avait été entreprise par le FENU (Fonds d'équipement des Nations Unies) du 10 au 25 avril 1997 et qu'un projet de développement de la zone tampon du site était à l'étude.

Le Bureau a reconnu la possibilité que les points de vue du gouvernement régional de Bahir Dar aient pu ne pas être fidèlement reflétés lorsque le Comité a décidé d'inclure le Parc national du Simen sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Néanmoins, le Bureau a demandé aux autorités éthiopiennes d'Addis Abeba et de Bahir Dar de considérer la décision du Comité de manière positive et de reprendre l'organisation de la réunion des partenaires. Le Bureau a en particulier demandé au Directeur du Centre de rencontrer le Délégué permanent de l'Ethiopie auprès de l'UNESCO pour résoudre le problème et expliquer la décision du Comité. Par ailleurs, le Bureau a recommandé que le Centre et l'UICN prennent toutes les mesures nécessaires pour aider les autorités éthiopiennes l'organisation de la réunion de partenaires, et qu'ils présentent un rapport à la vingt et unième session du Comité en décembre 1997, afin de permettre au Comité de revoir le statut du Parc national du Simen en tant que site du patrimoine mondial en péril.

21 COM VII.B.16/18
SOC : Parc national du Si men (Ethiopie)

VII.18 Parc national du Si men (Ethiopie)

Le Comité a rappelé qu'à sa dernière session (Mérida, 1996), il avait inscrit ce site sur la Liste du patrimoine mondial en péril, en se fondant sur les conclusions d'une mission technique dans le site et sur des rapports de l'UICN. Le Comité avait approuvé l'allocation d'une somme de 30.000 dollars EU pour une réunion avec des partenaires et des donateurs, prévue pour avril 1997. Le Bureau, à sa vingt et unième session en juin 1997, a appris que les autorités régionales de Bahr Dar, où est situé le Parc national du Simen, étaient en désaccord avec la décision du Comité de déclarer le Simen site du patrimoine mondial en péril ; elles avaient donc repoussé pour une durée indéterminée la réunion des partenaires et donateurs et demandé au Gouvernement central d'Addis-Abeba d'organiser un forum de discussion avec l'UNESCO afin d'inverser la décision prise par le Comité. Le Centre a discuté de cette question avec l'Ambassadeur d'Ethiopie en France et Délégué permanent de l'Ethiopie auprès de l'UNESCO et lui a demandé son appui pour inciter les autorités éthiopiennes à considérer la décision du Comité de manière positive et reprendre l'organisation de la réunion des partenaires et donateurs. Le Délégué permanent a convenu qu'il fallait considérer la décision du Comité de manière positive et il a accepté de discuter de la question avec les autorités compétentes au cours de sa visite en Ethiopie en septembre-octobre 1997. Le Centre n'a reçu aucune information par écrit. Le Délégué permanent a toutefois informé oralement le Centre que le point de vue du gouvernement de Bahr Dar n'avait toujours pas changé.

En l'absence d'informations complémentaires, le Comité a décidé de maintenir le Parc national du Simen sur la Liste du patrimoine mondial en péril et a engagé le Centre à poursuivre ses efforts pour sortir de cette impasse.

Année du rapport : 1997
Éthiopie
Date d'inscription : 1978
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(x)
Liste en péril (dates) : 1996-2017
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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