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Site maya de Copán

Honduras
Facteurs affectant le bien en 2007*
  • Infrastructures de transport aérien
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

Construction d'un aéroport envisagée dans la zone archéologique de Río Amarillo, à 17 km de la zone centrale du bien du patrimoine mondial.

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2007
Demandes approuvées : 11 (de 1979-1999)
Montant total approuvé : 226 513 dollars E.U.
1999 Emergency measures for the protection and ... (Approuvé)   43 975 dollars E.U.
1998 Replacement of a protective canopy of the Hieroglyphic ... (Approuvé)   5 000 dollars E.U.
1997 Preparation of a Replica of the Hieroglyphic Stairway ... (Approuvé)   29 613 dollars E.U.
1997 Scientific seminar on the preservation of the ... (Approuvé)   8 800 dollars E.U.
1990 Preservation of mural paintings recently discovered in ... (Approuvé)   7 000 dollars E.U.
1983 Equipment, consultant services and support to training ... (Approuvé)   46 000 dollars E.U.
1982 Technical mission and equipment for Copan Ruins (Approuvé)   24 050 dollars E.U.
1982 Training activities foreseen in the management plan for ... (Approuvé)   28 950 dollars E.U.
1982 Financial contribution to the preparation, publication ... (Approuvé)   3 125 dollars E.U.
1982 2 specialists and equipment for Copan Ruins (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1979 Provision of one expert to prepare a technical ... (Approuvé)   10 000 dollars E.U.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2007

Après avoir transmis à l'État partie la décision duComité 30 COM 7B.95, prise à sa 30e session (Vilnius, 2006), le ministre de la Culture du Honduras a demandé au directeur général d'organiser une réunion avec l'État partie auprès de l'UNESCO à Paris. Cette réunion, qui a eu lieu à l'UNESCO le 27 novembre 2006 en présence de quatre représentants de ministères honduriens et de deux archéologues, a permis à l'État partie de présenter une importante documentation sur le site maya de Copán à l'UNESCO. L'État partie a demandé que ces rapports soient étudiés et portés à l'attention de l'ICOMOS et du Comité du patrimoine mondial et qu'une nouvelle mission d'experts techniques soit envoyée sur le site du patrimoine mondial. Les autorités honduriennes ont informé l'UNESCO que le président de la République du Honduras attachait une importance particulière à la décision prise par le Comité à sa 30e session et ont déclaré qu'il n'entendait pas poursuivre le projet de construction de l'aéroport tant que l'UNESCO et l'ICOMOS n'avaient pas étudié la documentation reçue lors de la réunion.

La décision 30 COM 7B.95 demandait à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, avant le 1er février 2007, un rapport détaillé sur l'état de conservation du bien et sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre de ses autres recommandations, à savoir élaborer une étude d'utilité publique pour le futur parc archéologique de Río Amarillo et continuer à surveiller l'état de conservation de l'escalier hiéroglyphique de Copán. Ce rapport sur l'état de conservation a été reçu par le Centre du patrimoine mondial le 20 mars 2007, et indique au point 6.3.3.2 que “le projet d'un aéroport à Río Amarillo a définitivement été annulé”.

Le rapport de l'État partie précise cependant que l'annulation du projet Río Amarillo a conduit à la suspension du financement de ses projets collatéraux, notamment la création du parc archéologique de Río Amarillo et l'élaboration des plans d'utilisation publique. Toutefois, dans de précédents rapports, des progrès ont été mentionnés à cet égard pour le bien inscrit et devraient être inclus dans le plan de gestion existant. Le rapport indique également que le financement pourrait être rétabli, si le projet d'aéroport sur un autre site, Concepción, est approuvé.

Le Getty Conservation Institute a achevé le plan de conservation de l'escalier hiéroglyphique de Copán et son rapport sur les résultats de l'étude et les propositions de conservation est en cours de publication. Il a été demandé que l'équipement de surveillance reste en place et que la surveillance de l'escalier se poursuive. De plus, l'État partie a préparé un rapport, en coopération avec le bureau mexicain de l'INAH, sur l'état de conservation, jugé convenable, des stucs souterrains de l'ensemble du site.

Dans la mesure où les temples et édifices du site archéologique de Copán sont construits en tuf volcanique, type de pierre dont les mécanismes et facteurs de détérioration n'ont pas été pleinement étudiés, des préoccupations ont été émises sur le fait que la pierre puisse contenir des éléments d'argile expansive susceptibles d'en provoquer une détérioration majeure. Il est crucial qu'une évaluation systématique de l'état du site soit effectuée afin d'élaborer un programme d'interventions global et à long terme.

De précédentes fouilles archéologiques explorant les différents niveaux de construction des monuments ont laissé des galeries, dont certaines pourraient être visitées. Cependant ces galeries sont fragiles et il y a un risque d'effondrement. L'État partie rapporte que ces galeries ont été étayées par des renforts métalliques et pourvues de portes métalliques avec trous d'aération. Une étude détaillée de ces galeries doit être entreprise pour juger du caractère opportun de leur ouverture au public et de la nécessité, dans certains cas, de consolider leur structure.

La croissance biologique de ce site tropical a conduit par le passé à l'utilisation de biocides et décapants chimiques, ce qui peut présenter des risques de pollution environnementale. L'utilisation de moyens de lutte biologique doit être étudiée.

Les accords-cadres avec les banques de développement recommandent une approche participative dans la gestion du bien, notamment pour les questions concernant la communauté des ruines de Copán. La Sociedad de Buenos Componedores (Société des bons réparateurs) a été fondée en 2004, par les communautés voisines de la région de Río Amarillo. L'État partie précise que trois réunions ont eu lieu avec cette organisation en 2005 et qu'un accord a été conclu, arrêtant que les droits des propriétaires fonciers, dont les terres sont situées dans les différentes zones du bien du patrimoine, seront conservés, tant que ces derniers respecteront l'utilisation prévue des sols, comme autorisée dans l'étude sur le zonage et l'utilisation des sols. Qui plus est, l'INAH a promis de mettre en place des mécanismes régionaux de communication, afin d'obtenir la participation et la consultation des communautés locales, à savoir les habitants de Copán Ruinas. L'État partie signale que l'INAH est en train d'examiner ces points (point 6.4.1 du rapport de l'État partie).

Le Centre du patrimoine mondial a également demandé à l'État partie de fournir une cartographie claire et précise, montrant les limites officielles du site inscrit. L'État partie indique que la révision prévue sera l'occasion de présenter des cartes claires et précises des limites du bien du patrimoine mondial, ainsi que de l'extension prévue du parc archéologique et de sa zone tampon et du rachat éventuel de terres qui permettrait de relier la zone de Las Sepulturas au site principal de Copán. 

Décisions adoptées par le Comité en 2007
31 COM 7B.126
Site maya de Copán (Honduras)

Le Comité du patrimoine mondial,

1.        Ayant examiné le document WHC-07/31.COM/7B,

2.        Rappelant les décisions 29 COM 7B.90 et 30 COM 7B.95, respectivement adoptées à ses 29e (Durban, 2005) et 30e (Vilnius, 2006) sessions,

3.        Rappelant également les recommandations des missions de suivi antérieures de 1999, 2003 et 2005,

4.        Note avec satisfaction que l'État partie a décidé de ne pas poursuivre la construction prévue d'un aéroport dans la vallée de Río Amarillo, et invite l'État partie à présenter avant le 1er février 2008 les détails du projet envisagé pour l'autre site d'implantation de l'aéroport, pour examen par le Centre du patrimoine mondial et l'ICOMOS ;

5.        Encourage l'État partie à identifier un financement afin de réaliser l'étude d'utilité publique pour la conservation, mise en valeur et gestion du futur parc archéologique de Río Amarillo et pour compléter le plan de gestion existant du site archéologique de Copán, en cours de révision ;

6.        Demande par ailleurs à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, avant le 1er février 2008, un rapport détaillé sur l'état de conservation du bien et sur les progrès accomplis dans la révision du plan de gestion du bien, pour examen par le Comité à sa 32e session en 2008. 

Projet de décision: 31 COM 7B.126

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-07/31.COM/7B,

2. Rappelant les décisions 29 COM 7B.90 et 30 COM 7B.95, respectivement adoptées à ses 29e (Durban, 2005) et 30e (Vilnius, 2006) sessions,

3. Rappelant également les recommandations des missions de suivi antérieures de 1999, 2003 et 2005,

4. Note avec satisfaction que l'État partie a décidé de ne pas poursuivre la construction prévue d'un aéroport dans la vallée de Río Amarillo, et invite l'État partie à présenter avant le 1er février 2008 les détails du projet envisagé pour l'autre site d'implantation de l'aéroport, pour examen par le Centre du patrimoine mondial et l'ICOMOS ;

5. Encourage l'État partie à identifier un financement afin de réaliser l'étude d'utilité publique pour la conservation, mise en valeur et gestion du futur parc archéologique de Río Amarillo et pour compléter le plan de gestion existant du site archéologique de Copán, en cours de révision ;

6. Demande par ailleurs à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, avant le 1er février 2008, un rapport détaillé sur l'état de conservation du bien et sur les progrès accomplis dans la révision du plan de gestion du bien, pour examen par le Comité à sa 32e session en 2008. 

Année du rapport : 2007
Honduras
Date d'inscription : 1980
Catégorie : Culturel
Critères : (iv)(vi)
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 31COM (2007)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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