Ville archéologique de Samarra
Facteurs affectant le bien en 2008*
- Guerre
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
L’état de guerre dans le pays ne permet pas aux autorités responsables d’assurer la protection et la gestion du bien.
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
L’état de guerre régnant dans le pays ne permet pas aux autorités responsables d’assurer la protection et la gestion du bien.
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Ceci sera défini dès que la situation le permettra.
Mesures correctives pour le bien
a) Établissement d’une unité locale de coordination de gestion sur le site ;
b) Préparation et mise en œuvre d’un plan de conservation et de gestion ;
c) Activités d’entretien et de conservation d’urgence.
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2008
Montant total accordé au bien : 100 000 dollars EU provenant du Fonds du patrimoine mondial nordique, pour la formation et la documentation visant la préparation du dossier de proposition d’inscription.
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2008
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2008**
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2008
Le 12 février 2008, le Centre du patrimoine mondial a reçu un rapport de l’État partie. La cité archéologique de Samarra demeure une zone militaire dangereuse et par conséquent le personnel archéologique et administratif ne peut effectuer son travail.
Le camp construit entre la maison des ornements (au nord) et le palais du calife (au sud) et la butte de sable construite par les forces miliaires existent toujours (la butte commence à l’entrée de la ville moderne, passe près du palais du calife Al Mu’Atasim, tourne vers l’hippodrome Abbaside et se poursuit jusqu’à la zone résidentielle d’Al Qadisiyah) et exercent un impact grave sur les vestiges importants de la ville ancienne. Les mouvements et la présence de véhicules militaires sur les antiquités en argile de la ville de Samarra provoquent également une profonde inquiétude.
De plus, en raison des problèmes ci-dessus et de l’absence d’entretien périodique, une partie des bâtiments archéologiques du bien sont en grand besoin de protection. Ces bâtiments comprennent la maison des ornements, le palais du calife, le palais Al-Mashuq, le minaret en spirale et la mosquée Abou Dulaf.
Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives restent profondément inquiètes des mouvements continus de véhicules militaires sur les vestiges archéologiques et des autres activités militaires pouvant affecter la valeur universelle exceptionnelle de ce bien.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 2008
32 COM 7A.17
Ville archéologique de Samarra (Iraq) (C 276 rev)
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-08/32.COM/7A,
2. Rappelant la décision 31 COM 8B.23, adoptée à sa 31e session (Christchurch, 2007),
3. Note avec une grande inquiétude la poursuite de la situation difficile en Iraq et déplore les pertes de vies humaines ;
4. Note également avec inquiétude la destruction continue des vestiges archéologiques, notamment à cause des mouvements de véhicules, et demande à l'État partie de veiller à régler ce problème ;
5. Encourage l'État partie, si la situation le permet, à mettre en oeuvre les mesures correctives définies :
a) Création d'une unité de coordination de la gestion locale sur le site ;
b) Préparation et mise en oeuvre d'un plan de conservation et de gestion ;
c) Activités d'entretien et de conservation d'urgence ;
6. Réitère sa demande à l'État partie, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, de développer une proposition d'État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 33e session en 2009 ;
7. Fait appel à la communauté internationale pour assister, par tous les moyens possibles, l'État partie dans la protection de ce bien ; avec les conseils de l'ICOMOS ;
8. Demande à l'État partie, si la situation le permet, d'inviter une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS à Samarra ;
9. Demande également à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2009, un rapport pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 33e session en 2009 ;
10. Décide de maintenir la ville archéologique de Samarra (Iraq) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Projet de décision : 32 COM 7A.17
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-08/32.COM/7A,
2. Rappelant la décision 31 COM 8B.23, adoptée à sa 31e session (Christchurch, 2007),
3. Note avec beaucoup d’inquiétude la poursuite de la situation difficile en Iraq et déplore les pertes de vies humaines ;
4. Demande à l’État partie, si la situation le permet, d’établir une unité de gestion du site et d’entamer la préparation d’un plan de conservation et de gestion pour ce bien ;
5. Réitère sa demande à l’État partie, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, de développer une proposition d’état de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 33e session en 2009;
6. Fait appel à la communauté internationale pour assister l’État partie dans la protection de ce bien;
7. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2009, un rapport pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 33e session en 2009;
8. Décide de maintenir la ville archéologique de Samarra (Iraq) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.