Ville archéologique de Samarra
Facteurs affectant le bien en 2024*
- Guerre
- Système de gestion/plan de gestion
- Autres menaces :
Intempéries et manque d’entretien affectant les structures fragiles Empiètement, expansion urbaine et activités de terrassement
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Système de gestion/plan de gestion
- Conflit armé
- Intempéries et manque d’entretien affectant les structures fragiles
- Situation de conflit dans le pays ne permettant pas aux autorités responsables d’assurer la protection et la gestion du bien
- Empiètement, expansion urbaine et activités de terrassement
- Nécessité d’un plan de conservation pour guider les travaux
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
La situation de conflit dans le pays ne permet pas aux autorités responsables d’assurer la protection et la gestion du bien.
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Pas encore rédigé
Mesures correctives pour le bien
Pas encore identifiées
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Pas encore identifié
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2024
Montant total accordé : 100 000 dollars EU provenant du Fonds nordique du patrimoine mondial, pour la formation et la documentation en vue de la préparation du dossier de proposition d’inscription.
Montant total accordé pour tous les sites du patrimoine mondial en Iraq :
- 6 000 dollars EU du fonds-en-dépôt italien (pour le patrimoine culturel, y compris le patrimoine mondial)
- 1,5 million de dollars EU par le gouvernement du Japon (pour le patrimoine culturel, y compris le patrimoine mondial)
- 154 000 dollars EU par le gouvernement de Norvège (pour le patrimoine culturel, y compris le patrimoine mondial)
- 300 000 euros par le gouvernement de l’Italie (pour le patrimoine culturel, y compris le patrimoine mondial)
- 35 000 dollars EU par le gouvernement des Pays-Bas (pour le patrimoine culturel, y compris le patrimoine mondial)
- 100 000 dollars EU du Fonds d’urgence pour le patrimoine – soutien aux biens du patrimoine mondial iraquien
- 35 782 dollars EU du Fonds-en-dépôt néerlandais (pour le renforcement des capacités dans le suivi de l’état de conservation des biens inscrits sur la liste du patrimoine mondial en danger)
- 50,000 dollars EU du Fonds-en-dépôt néerlandais (pour le renforcement des capacités pour la documentation et la conservation des biens iraquiens inscrits sur la liste du patrimoine mondial en péril)
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2024
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2024**
Juin 2011 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; juin 2023 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2024
Le 31 janvier 2024, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien, disponible à l’adresse http://whc.unesco.org/fr/list/276/documents/, qui présente un cadre pour l’établissement d’un état de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSCOR) ainsi que des mesures correctives, à réaliser en trois phases (dans un délai de trois ans, de 2024 à 2026). Le cadre proposé répond aux 17 recommandations de la mission conjointe de suivi réactif du Centre du patrimoine mondial et de l’ICOMOS de 2023.
En dépit de ce qui était demandé dans la décision 45 COM 7A.29, le rapport ne fournit pas d’informations détaillées sur l’état de conservation du bien, ni sur les zones rasées et les empiètements, ni d’engagement à traiter les interventions dans le cadre d’une évaluation globale des dommages et des risques, ni de réponse aux demandes d’adoption d’une approche d’intervention minimale pour les travaux d’urgence, ni de prise en compte des conclusions des études techniques entreprises pour les travaux en cours dans la Grande Mosquée, le Palais califal, Al Hir et Bab al-‘Amma, le projet de reconstruction proposé pour la Grande Mosquée et la construction éventuelle de deux écoles primaires dans la zone tampon du bien.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2024
La mission de suivi réactif de 2023 a reconnu les multiples défis auxquels l’État partie est confronté pour assurer une gestion adéquate, et a donc formulé une série de 17 recommandations. Dans la décision 45 COM 7A.29, le Comité du patrimoine mondial a demandé instamment à l’État partie de mettre en œuvre ces recommandations et de poursuivre l’élaboration d’un plan de conservation complet, l’identification de mesures correctives et l’élaboration d’un DSOCR.
La proposition de l’État partie d’un cadre pour la réalisation d’un DSOCR, qui aborde la mise en œuvre des recommandations de la mission en trois phases, est reconnue. La première phase proposée comprend une approche stratégique pour 2024 établissant l’état actuel et comprenant des enquêtes ainsi que des études pour identifier les menaces, la planification de l’établissement d’une « unité patrimoniale sur site », et la réalisation d’études et de documentation sur des éléments sélectionnés du bien. La deuxième phase présente une approche stratégique pour 2025 qui comprend la préparation du plan de conservation complet précédemment demandé, la mise en œuvre d’activités de gestion durable, la planification de la conservation pour la ville de Samarra et la zone tampon du bien, et le lancement de projets de conservation fondés sur les principes d’intervention minimale. La troisième phase propose quant à elle une approche stratégique pour 2026 qui comprend la mise en œuvre du plan de conservation, le développement de partenariats, la mise en œuvre d’un plan d’interprétation dans le cadre d’un plan de développement touristique, l’irrigation des espaces verts tout en protégeant les vestiges archéologiques, et la soumission de la documentation requise pour les actions entreprises qui répondraient au DSOCR et, par conséquent, soutiendraient le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril.
Les actions susmentionnées, qui ouvrent la voie à la mise en œuvre des recommandations de la mission et soutiennent la conservation et la gestion du bien, sont les bienvenues. Par conséquent, il est recommandé que le Comité exprime son appréciation pour ce plan d’action et encourage l’État partie à poursuivre sa mise en œuvre dès que possible, en particulier en ce qui concerne les enquêtes, la documentation, les évaluations, la planification de la conservation et la mise en place d’une unité de gestion sur le site. Toutefois, certains éléments du cadre présenté, tels que l’objectif et les exigences de l’évaluation de l’impact sur le patrimoine, doivent être clarifiés. Il faut également reconnaître que les questions abordées dans le rapport de la mission couvrent des aspects de l’état de conservation du bien qui ne sont pas liés aux raisons pour lesquelles il a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Concernant l’élaboration d’un DSOCR et de mesures correctives correspondantes, il est important de rappeler que le bien figure sur la Liste du monde en péril depuis 2007 en raison de « l’état de conflit qui ne permet pas aux autorités responsables d’assurer la protection et la gestion du bien ». Il est recommandé que le Comité demande à l’État partie de consulter le Centre du patrimoine mondial et les organisations consultatives concernant l’établissement du DSOCR, accompagné de mesures correctives correspondantes et d’un calendrier de mise en œuvre, comme demandé précédemment par le Comité.
L’État partie n’a pas fourni d’informations sur les projets déjà planifiés ou en cours pour lesquels des études techniques ont été entreprises par l’ICOMOS. Le Comité pourrait souhaiter réitérer sa demande à l’État partie de ne procéder que conformément aux conclusions et recommandations de ces études techniques, et de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, des informations détaillées sur tous les projets prévus ou en cours qui pourraient avoir un impact sur la valeur universelle exceptionnelle du bien avant de prendre toute décision sur laquelle il serait difficile de revenir, conformément au paragraphe 172 des Orientations. Concernant les grands projets, les informations doivent inclure les évaluations d’impact sur le patrimoine, préparées conformément au Guide et à la boîte à outils pour les évaluations d’impact dans le contexte du patrimoine mondial. Le Comité pourra également souhaiter rappeler à l’État partie la nécessité d’aborder et de rendre compte de chacune de ses décisions.
Compte tenu de ce qui précède, il est recommandé de maintenir le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Décisions adoptées par le Comité en 2024
46 COM 7A.17
Ville archéologique de Samarra (Iraq) (C 276rev)
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/24/46.COM/7A,
- Rappelant les décisions 45 COM 29 et 45 COM 7A.30 adoptées lors de sa 45e session élargie (Riyad, 2023),
- Se félicite de l’établissement d’un cadre pour la mise en œuvre des recommandations de la mission conjointe de suivi réactif du Centre du patrimoine mondial et de l’ICOMOS de 2023, comprenant une approche stratégique en trois phases, et encourage l’État partie à poursuivre sa mise en œuvre dans la mesure du possible, en particulier en ce qui concerne les enquêtes, la documentation, les évaluations, la planification de la conservation et la création d’une unité de gestion sur le site ;
- Rappelle à l’État partie son obligation de répondre et de faire rapport sur les demandes formulées dans les décisions précédentes du Comité ;
- Réitérant sa profonde inquiétude concernant l’état du bien, en particulier en ce qui concerne les dommages et la détérioration dus à l’impact de l’empiètement, de l’extension urbaine et des activités de bulldozer, outre celle du fait de la détérioration naturelle et des intempéries, reconnaît les actions proposées décrites par l’État partie et, conformément à la décision 45 COM 29, prie à nouveau instamment à l’État partie de prioriser les actions liées à la documentation détaillée et à l’évaluation des menaces et des dommages subis par le bien, ainsi qu’à la documentation photographique de tous les monuments affectés, y compris un rapport détaillé sur les zones rasées et les empiètements, pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
- Réitère sa demande à l’État partie d’assurer que les interventions sont abordées dans le cadre d’une évaluation globale des dommages et des risques, et qu’un plan de conservation complet est préparé en pleine consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, tandis qu’entre-temps, tout travail de stabilisation ou de conservation d’urgence devrait adhérer aux principes d’intervention minimale et n’être entrepris que dans les cas critiques où il y a menace d’accélération des dommages et d’effondrements ;
- Demande à l’État partie de consulter le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives concernant l’établissement de l’état de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), avec les mesures correctives correspondantes et le calendrier de mise en œuvre ;
- Réitère également sa demande à l’Etat partie de procéder conformément aux études techniques entreprises pour les travaux réalisés dans la Grande Mosquée, le Palais califal, Al Hir, et Bab al'Amma, et la construction éventuelle de deux écoles primaires dans la zone tampon du bien ;
- Réitère en outre sa demande à l’État partie de continuer à soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les organisations consultatives, des informations détaillées sur tous les travaux prévus et en cours qui pourraient avoir un impact sur la valeur universelle exceptionnelle du bien, y compris des évaluations d’impact sur le patrimoine préparées conformément au Guide et boîte à outils pour les évaluations d’impact dans un contexte de patrimoine mondial pour tous les grands projets, et de le faire avant de prendre des décisions qui seront difficilement réversibles ;
- Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, avant le 1er février 2025, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre de ce qui précède, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session ;
- Décide de maintenir la Ville archéologique de Samarra (Iraq) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
46 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/24/46.COM/7A, WHC/24/46.COM/7A.Add, WHC/24/46.COM/7A.Add.2, WHC/24/46.COM/7A.Add.3 et WHC/24/46.COM/7A.Add.4),
- Décide de maintenir les 55 biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
- Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan
- Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam
- Autriche, Centre historique de Vienne
- Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí
- Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba
- Égypte, Abou Mena
- État de Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir
- État de Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil
- États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades
- Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano
- Îles Salomon, Rennell Est
- Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra
- Iraq, Assour (Qal'at Cherqat)
- Iraq, Hatra
- Iraq, Ville archéologique de Samarra
- Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie)
- Kenya, Parcs nationaux du Lac Turkana
- Liban, Foire internationale Rachid Karameh-Tripoli
- Libye, Ancienne ville de Ghadamès
- Libye, Site archéologique de Cyrène
- Libye, Site archéologique de Leptis Magna
- Libye, Site archéologique de Sabratha
- Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus
- Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana
- Mali, Tombeau des Askia
- Mali, Tombouctou
- Mali, Villes anciennes de Djenné
- Mexique, Îles et aires protégées du Golfe de Californie
- Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale
- Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré
- Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz
- Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo
- Pérou, Zone archéologique de Chan Chan
- République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep
- République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra
- République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas
- République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie
- République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din
- République arabe syrienne, Site de Palmyre
- République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris
- République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba
- République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega
- République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis
- République démocratique du Congo, Parc national des Virunga
- République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous
- Roumanie, Paysage minier de Roșia Montană
- Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo
- Ukraine, Kyiv : Cathédrale Sainte-Sophie et ensemble des bâtiments monastiques et Laure de Kyiv-Petchersk
- Ukraine, Le centre historique d’Odesa
- Ukraine, Lviv – ensemble du centre historique
- Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port
- Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte
- Yémen, Hauts lieux de l'ancien royaume de Saba, Marib
- Yémen, Ville historique de Zabid
- Yémen, Vieille ville de Sana’a
Projet de décision : 46 COM 7A.17
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/24/46.COM/7A,
- Rappelant les décisions 45COM 29 et 45 COM 7A.30 adoptées lors de sa 45e session élargie (Riyad, 2023),
- Se félicite de l’établissement d’un cadre pour la mise en œuvre des recommandations de la mission conjointe de suivi réactif du Centre du patrimoine mondial et de l’ICOMOS de 2023, comprenant une approche stratégique en trois phases, et encourage l’État partie à poursuivre sa mise en œuvre dans la mesure du possible, en particulier en ce qui concerne les enquêtes, la documentation, les évaluations, la planification de la conservation et la création d’une unité de gestion sur le site ;
- Rappelle à l’État partie son obligation de répondre et de faire rapport sur les demandes formulées dans les décisions précédentes du Comité ;
- Réitérant sa profonde inquiétude concernant l’état du bien, en particulier en ce qui concerne les dommages et la détérioration dus à l’impact de l’empiètement, de l’extension urbaine et des activités de bulldozer, outre celle du fait de la détérioration naturelle et des intempéries, reconnaît les actions proposées décrites par l’État partie et, conformément à la décision 45 COM 29, demande à nouveau instamment à l’État partie de prioriser les actions liées à la documentation détaillée et à l’évaluation des menaces et des dommages subis par le bien, ainsi qu’à la documentation photographique de tous les monuments affectés, y compris un rapport détaillé sur les zones rasées et les empiètements, pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
- Réitère sa demande à l’État partie d’assurer que les interventions sont abordées dans le cadre d’une évaluation globale des dommages et des risques, et qu’un plan de conservation complet est préparé en pleine consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, tandis qu’entre-temps, tout travail de stabilisation ou de conservation d’urgence devrait adhérer aux principes d’intervention minimale et n’être entrepris que dans les cas critiques où il y a menace d’accélération des dommages et d’effondrements ;
- Demande à l’État partie de consulter le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives concernant l’établissement de l’état de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), avec les mesures correctives correspondantes et le calendrier de mise en œuvre ;
- Réitère également sa demande à l’Etat partie de procéder conformément aux études techniques entreprises pour les travaux réalisés dans la Grande Mosquée, le Palais califal, Al Hir, et Bab al'Amma, et la construction éventuelle de deux écoles primaires dans la zone tampon du bien ;
- Réitère en outre sa demande à l’État partie de continuer à soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les organisations consultatives, des informations détaillées sur tous les travaux prévus et en cours qui pourraient avoir un impact sur la valeur universelle exceptionnelle du bien, y compris des évaluations d’impact sur le patrimoine préparées conformément au Guide et boîte à outils pour les évaluations d’impact dans un contexte de patrimoine mondial pour tous les grands projets, et de le faire avant de prendre des décisions qui seront difficilement réversibles ;
- Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, avant le 1erfévrier 2025, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre de ce qui précède, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session ;
- Décide de maintenir Ville archéologique de Samarra (Iraq) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.