Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

i
ii
iii
iv
v
vi
vii
viii
ix
x

Réserve de biosphère El Pinacate et le Grand désert d’Altar

Mexique
Facteurs affectant le bien en 2024*
  • Espèces envahissantes/exotiques terrestres
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Infrastructures de transport de surface
  • Autres menaces :

    • Nécessité de sauver l’antilocapre de Sonora d'une éventuelle extinction • Préoccupations environnementales dans les efforts de sécurité le long de la frontière internationale

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Impacts du tourisme/visiteur/loisirs (activités touristiques, véhicules tout-terrain ainsi que problèmes potentiels dérivés de la consommation d'eau liée au tourisme)
  • Espèces terrestres envahissantes/exotiques
  • Infrastructures de transport terrestre (routes proposées)
  • Nécessité de sauver l’antilocapre de Sonora d'une éventuelle extinction
  • Préoccupations environnementales dans les efforts de sécurité le long de la frontière internationale
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2024

Néant

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2024
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2024**

Néant

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2024

Le 31 janvier 2024, l'État partie du Mexique a soumis un rapport sur l'état de conservation du bien, disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/1410/documents/, qui présente les informations suivantes :

  • sur les 140 km de frontière entre le Mexique et les États-Unis d'Amérique le long de la limite nord du bien, le mur frontalier s'étend sur 109 km (selon les chiffres des États-Unis) ou 128,7 km (selon les chiffres du Mexique), les seules discontinuités se situant dans les zones montagneuses ;
  • le mur frontalier est constitué d'un mur en métal plein, d'une clôture parallèle en fil de fer barbelé et de routes parallèles. De petites ouvertures ont été pratiquées pour la faune sauvage le long du monument national Organ Pipe Cactus (Organ Pipe Cactus National Monument) ;
  • Le Plan de récupération de l’antilocapre de Sonora a été élaboré et comprend un programme de reproduction en captivité, un projet d'amélioration de l'approvisionnement en eau et en fourrage, un programme de transfert des antilocapres, un recensement et une surveillance aérienne ;
  • les estimations concernant la population d’antilocapres montrent des tendances qui vont de stable à croissante depuis 2000, avec un certain degré de variation. L'enquête de 2022 a permis d'observer le deuxième plus grand nombre d’antilocapres jamais enregistré (80 spécimens) sur le territoire du bien ;
  • six spécimens d’antilocapres (3 mâles et 3 femelles) ont été récemment relâchés sur le territoire du bien dans le cadre du programme de transfert ;
  • des recherches ont été entreprises pour évaluer les impacts potentiels du développement humain et des caractéristiques environnementales sur l'habitat de l’antilocapre afin de contribuer aux décisions relatives à la gestion de l'espèce, notamment en ce qui concerne les passages à faune, y compris les passerelles au-dessus des routes, et les stratégies visant à améliorer les déplacements de l’antilocapre ;
  • la construction de la centrale photovoltaïque de Puerto Peñasco, située à 7 km à l'est de la zone tampon du bien, a débuté en 2022 avec une sous-station située dans la zone tampon ;
  • le réseau de transmission sera construit sur la route nationale reliant Puerto Peñasco à Golfo de Santa Clara, qui traverse le bien sur 7,75 km ;
  • les conditions d'exploitation ont été décrites, y compris les mesures visant à minimiser les impacts négatifs du projet, ainsi qu'un programme de suivi et d’application des réglementations visant à garantir que tout impact négatif potentiel de la ligne de transmission est identifié et traité ;
  • un accord de collaboration a été signé entre la Commission nationale des aires naturelles protégées (CONANP) et la Commission fédérale de l'électricité (CFE) afin d'établir des mécanismes communs pour le respect des conditions d'exploitation.

Le 31 octobre 2023, l'État partie du Mexique a invité la mission de suivi réactif à se rendre sur place. Cependant, le 19 janvier 2024, la mission a été reportée par l'État partie en raison d'un certain nombre de facteurs, notamment des contraintes de capacités, les conditions environnementales et l'insécurité à proximité du bien. La mission doit être reprogrammée en consultation avec les autorités des États-Unis.

Le 23 février 2024, dans un courrier adressé au Centre du patrimoine mondial, l'État partie des États-Unis d'Amérique a précisé qu'une carte de la barrière frontalière serait prochainement transmise au Centre du patrimoine mondial, avec les précautions nécessaires en raison de son caractère sensible. Le courrier précise en outre que la mission est envisagée pour la fin de l'année 2024. Des mises à jour ont également été fournies sur le Plan de récupération de l’antilocapre de Sonora, qui est mis en œuvre aussi rapidement et efficacement que possible, selon les experts concernés au sein du Service de la pêche et de la faune des États-Unis (US Fish and Wildlife Service). Le Service des parcs nationaux (National Park Service) a lancé une étude qui sera menée par des scientifiques du Service géologique des États-Unis (US Geological Survey) et de l'Université de l'Arizona afin d'évaluer les impacts de la barrière frontalière entre les États-Unis et le Mexique sur les communautés de mammifères dans le désert de Sonora, les premiers résultats étant attendus d'ici 2025 et le rapport final au début de 2026.

Le 22 mars 2024, une réponse a été envoyée aux États parties des États-Unis d'Amérique et du Mexique pour demander quelle serait la période envisageable, au cours de laquelle les conditions climatiques pourraient être considérées comme favorables à la mission, afin que son rapport soit présenté à la 47e session du Comité en 2025. Des détails supplémentaires sur la mise en œuvre du Plan de récupération de l’antilocapre de Sonora et sur l'étude des communautés de mammifères dans le désert de Sonora, y compris ses termes de référence, ont été demandés pour examen et commentaires par l'UICN, le cas échéant.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2024

Il est noté avec inquiétude que le mur frontalier, qui s'étend sur la quasi-totalité de la frontière entre le bien et les zones adjacentes du monument national Organ Pipe Cactus et le refuge national de faune et de flore sauvages Cabeza Prieta (Cabeza Prieta National Wildlife Refuge), a perturbé la connectivité écologique de ce paysage transfrontalier et a bloqué les voies migratoires de l’antilocapre de Sonora, un attribut de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, limitant son accès à des zones essentielles d'alimentation et de reproduction, ce qui aura probablement des conséquences sur la variabilité génétique.

Des mesures d'atténuation sont donc nécessaires de toute urgence pour rétablir la connectivité écologique dans ce paysage transfrontalier. Alors que des études récentes indiquent que la population du troupeau sur le territoire du bien pourrait être stable ou en augmentation, il est impératif que des mesures soient prises pour s'assurer que les impacts négatifs du mur frontalier, parmi d'autres facteurs dont le changement climatique, n'entraînent pas un déclin à long terme de la population d’antilocapres. La surveillance étroite et continue de l’espèce clé et l'adoption d'une approche de gestion adaptative en réponse à tout changement significatif de la taille et de la santé de cette population restent importantes, en particulier compte tenu du niveau de variation observé dans la population du troupeau. L'élaboration et la mise en œuvre du Plan de récupération de l’antilocapre de Sonora sont donc appréciées, et il est essentiel que les activités décrites dans le plan soient effectivement mises en œuvre, notamment le programme de reproduction en captivité, le projet d'amélioration de l'approvisionnement en eau et en fourrage, le programme de transfert de l’antilocapre, le recensement et la surveillance aérienne.

Rappelant la demande du Comité, dans sa décision 45 COM 7B.2, d'élaborer, de financer et de mettre en œuvre un plan d'action urgent pour évaluer et atténuer les impacts du mur frontalier sur le bien et rétablir la connectivité écologique, et de le soumettre au Centre du patrimoine mondial dès que possible et au plus tard le 1er février 2024, il est noté avec inquiétude qu'aucune information n'a été communiquée par les États parties du Mexique et des États-Unis d'Amérique indiquant que le plan d'action a été élaboré. Celui-ci doit être élaboré et mis en œuvre de toute urgence, parallèlement au Plan de récupération de l’antilocapre de Sonora et aux autres mesures de sauvegarde de la VUE du bien, y compris les mesures visant à éviter un nouvel épuisement des rares ressources en eau.

Les mesures d'atténuation et les conditions d'exploitation de la centrale photovoltaïque tout au long des phases de construction et d'exploitation du projet sont notées, et l'État partie du Mexique devrait veiller à ce que ces conditions soient en cohérence avec la gestion du bien et respectent les normes environnementales les plus strictes, y compris les mesures visant à assurer la conservation de l'importante biodiversité dans le paysage plus large, qui soutient également la VUE du bien.

Notant que la mission de suivi réactif sur le territoire du bien n'a pas encore eu lieu, il est essentiel que l'État partie du Mexique, en étroite coopération avec l'État partie des États-Unis, reprogramme la mission dès que possible. La mission doit évaluer l'impact du mur frontalier sur la VUE du bien et les mesures prises pour garantir la connectivité écologique du bien avec les aires adjacentes de dispersion de la faune sauvage, ainsi que d'autres facteurs susceptibles de porter atteinte à la VUE, en rappelant la position du Comité selon laquelle le bien peut remplir les conditions d'inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril, conformément au paragraphe 180 des Orientations, si la connectivité écologique n'est pas rétablie pour sauvegarder la viabilité des populations clés de faune sauvage.

Décisions adoptées par le Comité en 2024
46 COM 7B.55
Réserve de biosphère d'El Pinacate et du Gran Desierto de Altar (Mexique) (N 1410)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/24/46.COM/7B.Add,
  2. Rappelant la décision 45 COM 7B.2 adoptée à sa 45esession élargie (Riyad, 2023),
  3. Réitère sa préoccupation concernant le mur frontalier construit aux États-Unis d'Amérique, qui s'étend tout le long de la limite entre le bien et les zones adjacentes du monument national Organ Pipe Cactus (Organ Pipe Cactus National Monument) et la majeure partie du refuge national de faune et de flore sauvages Cabeza Prieta (Cabeza Prieta National Wildlife Refuge), à l'exception de deux zones montagneuses ;
  4. Réitère également son point de vue que la présence physique du mur a des impacts négatifs évidents sur l'intégrité du bien et la connectivité écologique élargie, bloquant ainsi le mouvement de populations essentielles de faune sauvage, telles que l’antilocapre de Sonora, qui constituent des attributs importants de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
  5. Encourage la poursuite de la coopération transfrontalière entre les États parties du Mexique et des États-Unis pour évaluer et atténuer les impacts du mur frontalier sur la VUE du bien, y compris l'achèvement de l'étude commandée pour évaluer les impacts du mur frontalier sur les communautés de mammifères du désert de Sonora ;
  6. Note avec satisfaction les mesures prises dans le cadre du Plan de récupération de l’antilocapre de Sonora et réitère également sa demande aux États parties du Mexique et des États-Unis d'accélérer la mise en œuvre du Plan de récupération et des mesures visant à éviter un nouvel épuisement des rares ressources en eau ;
  7. Note avec inquiétude qu'aucune information n'a été communiquée sur l'élaboration d'un plan d'action pour évaluer et atténuer les impacts du mur frontalier sur la VUE du bien et pour rétablir la connectivité écoloqique, comme demandé dans sa décision 45 COM 7B.2, et demande à nouveau à l'État partie des États-Unis, conformément à l'article 6.3 de la Convention, d'élaborer, de financer et de mettre en œuvre ce plan d'action urgent en coopération avec l'État partie du Mexique, et de le soumettre au Centre du patrimoine mondial dès que possible, et au plus tard le 1erfévrier 2025 ;
  8. Réaffirme que si la connectivité écologique n'est pas rétablie pour sauvegarder la viabilité des populations clés de faune sauvage, le bien peut remplir les conditions d'inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril, conformément au paragraphe 180 des Orientations ;
  9. Note les mesures d'atténuation et les conditions d'exploitation du projet photovoltaïque de Puerto Peñasco, y compris le réseau de transmission associé, tout au long des phases de construction et d'exploitation du projet, et demande à l'État partie de veiller à ce que ces conditions soient en cohérence avec la gestion du bien, de suivre de près les impacts potentiels et d'adopter une approche adaptative pour garantir que tout impact négatif sur la VUE du bien est évité et que la conservation de l’importante biodiversité dans le paysage plus large, qui soutient la VUE, est assurée ;
  10. Note que la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN a été reportée et demande en outre à l'État partie du Mexique, en coordination avec l'État partie des États-Unis, de reprogrammer d’urgence la mission de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN sur le territoire du bien afin d’évaluer l'impact du mur frontalier sur la VUE du bien et les mesures prises pour garantir la connectivité écologique du bien avec les aires adjacentes de dispersion de la faune sauvage, ainsi que d'autres facteurs susceptibles de porter atteinte à la VUE ;
  11. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2025, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session, considérant que les besoins urgents de ce bien en matière de conservation nécessitent une large mobilisation pour préserver sa VUE, y compris une possible inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Projet de décision : 46 COM 7B.55

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/24/46.COM/7B.Add,
  2. Rappelant la décision 45 COM 7B.2, adoptée à sa 45esession élargie (Riyad, 2023),
  3. Réitère sa préoccupation concernant le mur frontalier construit aux États-Unis d'Amérique, qui s'étend tout le long de la limite entre le bien et les zones adjacentes du monument national Organ Pipe Cactus (Organ Pipe Cactus National Monument) et la majeure partie du refuge national de faune et de flore sauvages Cabeza Prieta (Cabeza Prieta National Wildlife Refuge), à l'exception de deux zones montagneuses ;
  4. Réitère également son point de vue que la présence physique du mur a des impacts négatifs évidents sur l'intégrité du bien et la connectivité écologique élargie, bloquant ainsi le mouvement de populations essentielles de faune sauvage, telles que l’antilocapre de Sonora, qui constituent des attributs importants de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
  5. Encourage la poursuite de la coopération transfrontalière entre les États parties du Mexique et des États-Unis pour évaluer et atténuer les impacts du mur frontalier sur la VUE du bien, y compris l'achèvement de l'étude commandée pour évaluer les impacts du mur frontalier sur les communautés de mammifères du désert de Sonora ;
  6. Note avec satisfaction les mesures prises dans le cadre du Plan de récupération de l’antilocapre de Sonora et réitère également sa demande aux États parties du Mexique et des États-Unis d'accélérer la mise en œuvre du Plan de récupération et des mesures visant à éviter un nouvel épuisement des rares ressources en eau ;
  7. Note avec inquiétude qu'aucune information n'a été communiquée sur l'élaboration d'un plan d'action pour évaluer et atténuer les impacts du mur frontalier sur la VUE du bien et pour rétablir la connectivité écoloqique, comme demandé dans sa décision 45 COM 7B.2, et demande à nouveau à l'État partie des États-Unis, conformément à l'article 6.3 de la Convention, d'élaborer, de financer et de mettre en œuvre ce plan d'action urgent en coopération avec l'État partie du Mexique, et de le soumettre au Centre du patrimoine mondial dès que possible, et au plus tard le 1erfévrier 2025 ;
  8. Réaffirme que si la connectivité écologique n'est pas rétablie pour sauvegarder la viabilité des populations clés de faune sauvage, le bien peut remplir les conditions d'inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril, conformément au paragraphe 180 des Orientations ;
  9. Note les mesures d'atténuation et les conditions d'exploitation du projet photovoltaïque de Puerto Peñasco, y compris le réseau de transmission associé, tout au long des phases de construction et d'exploitation du projet, et demande à l'État partie de veiller à ce que ces conditions soient en cohérence avec la gestion du bien, de suivre de près les impacts potentiels et d'adopter une approche adaptative pour garantir que tout impact négatif sur la VUE du bien est évité et que la conservation de l’importante biodiversité dans le paysage plus large, qui soutient la VUE, est assurée ;
  10. Note que la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN a été reportée et demande en outre à l'État partie du Mexique, en coordination avec l'État partie des États-Unis, de reprogrammer d’urgence la mission de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN sur le territoire du bien afin d’évaluer l'impact du mur frontalier sur la VUE du bien et les mesures prises pour garantir la connectivité écologique du bien avec les aires adjacentes de dispersion de la faune sauvage, ainsi que d'autres facteurs susceptibles de porter atteinte à la VUE ;
  11. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2025, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session, considérant que les besoins urgents de ce bien en matière de conservation nécessitent une large mobilisation pour préserver sa VUE, y compris une possible inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2024
Mexique
Date d'inscription : 2013
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(viii)(x)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2024) .pdf
arrow_circle_right 46COM (2024)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


top