Villages antiques du Nord de la Syrie

Avant le conflit :

• Cadre juridique (la politique de protection n’intègre pas de façon adéquate les paysages culturels)
• Ressources financières
• Ressources humaines
• Habitat (projets d’aménagements ou d’infrastructures)
• Système de gestion/Plan de gestion (plan de gestion encore incomplet et absence de plan d’action)

Depuis mars 2011 :

• Conflit armé (destruction et dommages dus au conflit armé)
• Activités illégales (utilisation de pierres anciennes comme matériaux de construction, constructions illégales et fouilles, utilisation des sites par des personnes déplacées)
• Formation militaire (utilisation des sites par des groupes armés)
• Destruction délibérée du patrimoine
• Exploitation de carrières
• Conversion des sols
• Tremblement de terre (séisme de février 2023 et répliques successives)

Destruction et menaces avérées et potentielles à la suite du conflit armé en Syrie qui a démarré en mars 2011

Pas encore rédigé

Pas encore identifiées

Pas encore identifié

Montant total accordé aux six biens syriens du patrimoine mondial : 200 000 euros du Gouvernement italien ; pour le patrimoine bâti, mobilier et le patrimoine immatériel : 2,46 millions d’euros de l’Union européenne, 170 000 dollars EU du Gouvernement flamand, 63 000 euros du Gouvernement autrichien, 200 000 dollars EU du Gouvernement allemand ; pour le patrimoine en conflit : 200 000 dollars EU du Centre régional arabe pour le patrimoine mondial à Bahreïn

Le 11 janvier 2024, l'État partie a soumis des rapports sur l'état de conservation des six biens syriens du patrimoine mondial, disponibles à l'adresse https://whc.unesco.org/fr/list/1348/documents/, et qui comprennent de très brèves informations sur le bien et son état de conservation :

• l'accès au bien reste extrêmement limité et par conséquent, l'étendue des dégâts ne peut être évaluée ;
• les médias ont fait état de dégâts importants dans les bâtiments du monastère et les structures de la forteresse de Qala't Sem'an, dans le parc archéologique de Jebel Sem'an, à la suite du tremblement de terre de février 2023.

Aucune autre information n'est fournie dans le rapport de l'État partie.

L'État partie confirme certaines informations fournies par des tiers l'année dernière concernant les dommages causés à Qal'at Sem'an par le tremblement de terre de février 2023, sans fournir de nouveaux détails.

Les rapports précédemment reçus de tiers comprenaient des photographies de murs et de plafonds effondrés, et de fissures dans les murs des parcs archéologiques de Jebel Zawiye, Jebel al-A'la, Jebel Barisha, Jebel Wastani et Jebel Sem'an, où l'effondrement d'une arche de la basilique occidentale de Qal'at Sem'an avait été initialement signalé.

En raison de l'inaccessibilité du bien et du conflit en cours dans la région, très peu de nouvelles informations substantielles ont été rapportées depuis la 41^e session du Comité en 2017, autres que des rapports sporadiques de tiers et l'examen d'images satellites. Ce manque d'informations vérifiables sur l'état de conservation du bien reste une grande source de préoccupation, qui a été aggravée par le manque d'informations détaillées relatives à l'impact du tremblement de terre de 2023.

Une évaluation complète et détaillée des dommages sur place reste essentielle pour évaluer l'état de conservation général du bien et identifier les mesures nécessaires pour assurer sa conservation et sa protection. Cette évaluation doit être entreprise dès que les conditions de sécurité le permettront. En temps voulu, l'État de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) devra être défini et l'ensemble des mesures correctives associées devra être identifié.

Compte tenu des fouilles illicites précédemment signalées sur le bien, il est recommandé au Comité de réitérer son appel aux États membres de l'UNESCO pour qu'ils remplissent leurs obligations en vertu du droit international, en particulier la résolution 2347 du Conseil de sécurité des Nations Unies de mars 2017.