Parc national de Phong Nha - Ke Bang
Facteurs affectant le bien en 2023*
- Activités illégales
- Espèces envahissantes/exotiques terrestres
- Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
- Infrastructures de transport de surface
- Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Infrastructures de transport de surface (Impacts négatifs d’un projet de construction routière dans le bien du patrimoine mondial) (problème résolu)
- Activités illégales (Abattage illégal de bois et délits forestiers (braconnage))
- Systèmes de gestion/Plan de gestion (Absence d’un plan de gestion des visiteurs ; plan de développement du tourisme durable inadapté)
- Impacts des activités touristiques/de loisirs des visiteurs (Projet de construction d’un téléphérique pour donner accès à la grotte de Son Doong)
- Espèces envahissantes/exotiques terrestres
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2023
Montant total accordé : 33 000 dollars EU du Fonds-en-dépôts UNESCO/Pays-Bas pour soutenir la consultation des parties prenantes pour la coopération transfrontalière avec la RDP lao (2006)
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2023
Montant total approuvé : 104 040 dollars E.U.
2021 | Proposal for emergency assistance to flood damage in ... (Approuvé) | 74 800 dollars E.U. |
2011 | To repair after the flood at Wildlife Rescue Centre in ... (Approuvé) | 5 000 dollars E.U. |
2005 | Strengthening the protection and management of World ... (Approuvé) | 24 240 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 2023**
Juillet 2018 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2023
Le 31 janvier 2023, l'État partie a soumis un rapport sur l'état de conservation du bien, disponible à l’adresse https://whc.unesco.org/fr/list/951/documents, qui englobe les éléments suivants :
- En 2021-22, la pandémie de COVID-19 a considérablement affecté la conservation du patrimoine, les recettes du tourisme ont été réduites et les activités socio-économiques ont été négativement affectées. Parmi les solutions proposées figurent la poursuite de la protection des forêts, la prévention du piégeage et de la capture d'animaux sauvages, la lutte contre les espèces exotiques envahissantes (EEE) et la promotion de la coopération internationale. Les activités relatives à la conservation et au tourisme ont été relancées au début de l'année 2022 ;
- Le Conseil d'administration a coordonné des activités d'éducation environnementale et de sensibilisation du public à la conservation de la biodiversité, notamment pour contrôler et prévenir les EEE. En 2022, le Comité populaire de la province de Quang Binh (CPP) a publié le Plan (n° 1866/KH-UBND) de mise en œuvre de la stratégie nationale sur le changement climatique à l'horizon 2025 dans la province de Quang Binh, qui comprend un projet sur l’étendue, le caractère envahissant et l'éradication des plantes Merremia boisiana dans le bien, en attente d'approbation par le ministère des Ressources naturelles et de l'Environnement (MNRE). Le rapport du projet sur la mise en œuvre de l'éradication expérimentale de M. boisiana est en cours de finalisation et sera bientôt soumis au Centre du patrimoine mondial ;
- Des activités touristiques sont mises en œuvre pour développer l'écotourisme, la recherche sur le tourisme et le suivi régulier des impacts environnementaux sur les sites touristiques par le biais de rapports périodiques d'évaluation de l'impact sur l'environnement (EIE). Des études menées en collaboration avec l'Académie des sciences du Viêt Nam ont été approuvées pour évaluer l'état d'exploitation des grottes dans la province de Quang Binh ainsi que la capacité touristique des grottes présentes dans le bien, afin de proposer une exploitation plus efficace et un tourisme durable. Un projet sur « le tourisme écologique, la villégiature et le divertissement » contribuera à développer un tourisme durable dans le bien. Il est prévu de réévaluer les 18 itinéraires et sites de tourisme écologique existants dans le bien afin d'améliorer la qualité du tourisme dans les grottes et de réduire la pression sur l'environnement ;
- Afin d'intégrer la gestion, la conservation et la promotion des valeurs du patrimoine dans le plan global de développement et de gestion (2020-2040), le CPP a demandé aux autorités de mettre en œuvre le « Plan directeur pour le développement de la zone touristique nationale de Phong Nha-Ke Bang à l'horizon 2030 », de finaliser le « Plan de développement du tourisme dans le Plan directeur de la province de Quang Binh pour la période 2021-2030, vision à l'horizon 2050 », d'investir dans la construction et le développement de la zone urbaine touristique et d'élaborer un projet de tourisme écologique pour le bien ;
- Aucune infrastructure ne sera approuvée à l'intérieur ou à proximité des grottes afin d'éviter tout impact sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien. Des études d'impact seront réalisées pour les projets de construction et les projets touristiques à grande échelle susceptibles d'avoir un impact sur la VUE, et celles-ci seront soumises au Centre du patrimoine mondial ;
- La coordination inter-agences pour la protection des forêts et la prévention des incendies a été renforcée. Un projet financé par l'USAID jusqu'en 2025 permettra de mettre en place 11 équipes de patrouille communautaires chargées de l'enlèvement des pièges. Les outils de suivi comprennent la cartographie SIG, l'outil de suivi spatial et de rapportage (SMART) et les pièges photographiques qui permettent d'identifier et de protéger les zones à forte biodiversité et de lancer des alertes précoces en cas de catastrophe. Un suivi annuel des principales espèces a été mis en place ;
- L'engagement des parties prenantes englobe le renforcement de l'engagement des communautés dans les activités relatives à l'écotourisme et à la protection des forêts. Des activités sont actuellement mises en œuvre pour améliorer les moyens de subsistance dans la zone tampon.
- Le zonage fonctionnel du bien comprend trois subdivisions avec des mécanismes de gestion différents (service administratif, restauration écologique, protection stricte) mais avec les mêmes objectifs et exigences en matière de gestion ;
- Une collaboration transfrontalière étroite se poursuit dans le cadre d'un programme de travail 2022 visant à coordonner les activités relatives à la protection des forêts, le suivi et la gestion des ressources naturelles dans la zone adjacente à la frontière entre les provinces de Quang Binh (Viêt Nam) et de Khammouane (République démocratique populaire lao - RDPL). La collaboration se poursuit sur la préparation d'un dossier de proposition d’inscription pour le Parc national de Hin Nam No (RDPL), avec un protocole d'accord qui devrait être signé début 2023 et un cadre de gestion transfrontalière ;
- La réorganisation potentielle de la gestion du patrimoine en vertu du décret 01/2019/ND-CP publié par le Premier ministre sur la protection des forêts aurait pour conséquence que les gardes forestiers ne seraient plus sous la direction du Conseil de gestion.
Le 20 mai 2022, l'État partie a soumis un rapport final sur l’activation du fonds d’aide d'urgence à la suite des inondations survenues dans le bien, qui englobe un rapport d'évaluation des dommages causés par les inondations, la mise en œuvre d'un système d'alerte aux catastrophes (feux de forêt, inondations, glissements de terrain) et l'élaboration d'un plan d'action pour la réponse aux catastrophes naturelles.
Le 13 avril 2023, le Centre du patrimoine mondial a transmis à l'État partie les préoccupations d'une tierce partie concernant le pâturage à l'intérieur du bien. L'État partie a répondu le 6 juin 2023, confirmant que le pâturage signalé dans le village de Doong, qui existait déjà avant la création du Parc national et qui est actuellement situé dans une subdivision strictement protégée du bien, est basé sur la subsistance et non sur des fins commerciales, et que la zone de pâturage est clôturée par des barbelés depuis avril 2023 afin de prévenir la pollution causée par le bétail. L'État partie a également assuré que le pâturage dans le village était géré conformément au plan n° 04/PA-NP publié par le Conseil de gestion, qui continuera à surveiller l'ensemble de la zone forestière pour lutter contre le pâturage illégal.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2023
L'engagement continu de l'État partie à respecter les décisions du Comité et les recommandations de la mission conjointe de suivi réactif du Centre du patrimoine mondial/UICN de 2018 est apprécié.
Les actions continues pour lutter contre les EEE, y compris la sensibilisation de la communauté et le projet de contrôle des M. boisiana, sont notées avec satisfaction. Toutefois, compte tenu du fait que les résultats demandés du projet pilote relatif aux plantes M. boisiana n'ont toujours pas été fournis, que la COVID-19 aurait retardé la poursuite des recherches et que le plan d'action visant à lutter contre les 14 EEE précédemment identifiées n'a pas encore été élaboré, il est important que les actions se poursuivent, en s'appuyant sur l'élaboration d'un plan d'action clair visant à lutter contre les EEE, conformément aux recommandations de la mission de 2018. Il est recommandé à l'État partie de mettre en œuvre le nouveau projet et d'en rendre compte lorsqu'il aura été approuvé par le MNRE, et d'élaborer une stratégie et un plan d'action clairs, dotés de ressources suffisantes, pour lutter contre la menace que représentent les 14 espèces envahissantes identifiées au sein du bien et précédemment signalées, comme le demande la Décision 44 COM 7B.189.
Rappelant l'importance du tourisme et la nécessité de gérer efficacement la pression touristique sur la VUE, il est positif que des recherches soient menées pour évaluer la capacité touristique du bien et l'efficacité des activités touristiques existantes, et que des plans soient élaborés pour développer un tourisme écologique et durable dans les grottes. Il est toutefois difficile de définir avec précision la façon dont les différents plans liés au tourisme mentionnés ci-dessus font partie d'une stratégie touristique globale, et il est recommandé de réitérer la recommandation de la mission de 2018 de veiller à l'intégration d'un plan touristique révisé et mis à jour avec d'autres outils clés de gestion du bien, ainsi que de veiller à ce que le nombre de visiteurs dans les grottes ne dépasse pas le niveau record enregistré en 2019-2020 avant la COVID, et que le développement futur du tourisme se base sur la capacité d'accueil. L'engagement selon lequel aucun projet d'infrastructure ne sera approuvé à l'intérieur ou à proximité des grottes est positif. Pour toutes les futures propositions de projet, il importe de demander à l'État partie de réaliser des évaluations d'impact conformément au nouveau Guide et boîte à outils pour les évaluations d'impact dans un contexte de patrimoine mondial, qui s'applique aux attributs tant culturels que naturels.
Les différentes mesures de gestion visant à renforcer l'application de la loi, limiter l'empiètement, lutter contre le braconnage et mettre en place des études sur la faune permettant d'identifier les zones de conservation hautement prioritaires sont accueillies avec satisfaction et doivent être poursuivies afin d'éclairer les décisions de gestion pour la protection de la VUE. Le suivi annuel des principales espèces fournira des données importantes à cet égard. Il est pris note de la confirmation par l'État partie que le pâturage signalé au sein du bien n'est pas destiné à des fins commerciales mais bien de subsistance, et que des mesures de gestion (à savoir la clôture de la zone) ont été mises en place pour prévenir les impacts négatifs. Compte tenu de son emplacement dans une partie strictement protégée du bien, il convient de demander à l'État partie de continuer à surveiller les activités de pâturage conformément au plan susmentionné, tout en veillant à interdire tout pâturage illégal à l'intérieur du bien.
La coordination transfrontalière en cours sur les activités de suivi et de gestion entre les provinces frontalières du Viêt Nam et de la RDPL reste importante pour la protection de la zone adjacente à la frontière, et une extension transfrontalière potentielle du bien pour inclure le Parc national de Hin Nam No devrait être davantage encouragée.
Étant donné la réorganisation potentielle du personnel chargé de la gestion du patrimoine dans le cadre d'un décret de 2019, il est important de souligner que l'État partie devrait maintenir une capacité de personnel suffisante pour assurer la protection et la gestion continues du bien.
Il est positif que la mise en œuvre de mesures d'urgence pour lutter contre les impacts des glissements de terrain et des inondations en octobre 2020 ait permis à l'État partie d'évaluer les impacts des dommages causés par les inondations et de mettre en œuvre des mesures préventives pour répondre aux événements futurs grâce au système d'alerte et au plan d'action en cas de catastrophe.
Décisions adoptées par le Comité en 2023
45 COM 7B.90
Parc national de Phong Nha - Ke Bang (Viet Nam) (N 951bis)
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B.Add,
- Rappelant la Décision 44 COM 7B.189, adoptée à sa 44e session élargie (Fuzhou / en ligne, 2021),
- Se félicite des efforts continus de l'État partie pour mettre en œuvre les recommandations de la mission conjointe de suivi réactif du Centre du patrimoine mondial/UICN de 2018 ;
- Note avec satisfaction les mesures en cours pour lutter contre les espèces exotiques envahissantes (EEE), y compris un projet proposé pour évaluer la plante envahissante Merremia boisiana, et réitère sa demande d’élaborer une stratégie et un plan d'action clairs, basés sur les résultats du projet pilote et dotés de ressources suffisantes pour aborder la menace posée par les 14 espèces envahissantes identifiées dans le bien et signalées précédemment, et de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l'UICN, la stratégie et le plan d'action ;
- Prend note de l'évaluation en cours des activités touristiques existantes et de la capacité d’accueil des grottes du bien et de l'ensemble de la province, demande également à l’État partie de s'assurer que tout projet touristique futur se base sur la capacité d'accueil du bien, et réitère également ses demandes à l'État partie de réviser et de mettre à jour le Plan de développement du tourisme durable 2010-2020 et son intégration avec d'autres outils de gestion clés, et de renforcer la gouvernance sur la base des principes généraux de soutien et de préservation de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien en accordant une attention particulière à l'équilibre entre le développement du tourisme et la conservation de la biodiversité, ainsi qu'à un meilleur partage des bénéfices entre les parties prenantes ;
- Note également avec satisfaction la confirmation qu'aucun projet d'infrastructure ne sera approuvé à l'intérieur ou à proximité des grottes du bien afin d’éviter tout impact sur la VUE, et que des évaluations d'impact seront menées pour les projets de construction et les projets touristiques à grande échelle susceptibles d'avoir un impact sur la VUE, et demande en outre d’évaluer l’impact potentiel de tous les développements potentiels conformément au Guide et boîte à outils pour les évaluations d'impact dans un contexte de patrimoine mondial, avant de prendre toute décision qui serait difficilement réversible ;
- Accueille avec satisfaction les mesures de gestion visant notamment à renforcer l'application de la loi, limiter l'empiètement, lutter contre le braconnage et réaliser des études sur la faune sauvage afin d'identifier les zones de conservation hautement prioritaires, et demande en outre que ces mesures soient poursuivies afin d'informer les actions de gestion prioritaires pour le bien, et de maintenir une capacité en personnel suffisante pour assurer la protection et la gestion continues du bien ;
- Réitère en outre sa demande que l'État partie mette pleinement en œuvre les recommandations de la mission 2018, notamment en intégrant et en harmonisant les différents plans et outils de gestion et de conservation dans le cadre d'une vision concertée de la gouvernance ;
- Se félicite en outre de la coopération continue avec l'État partie de la République démocratique populaire lao (RDPL) pour la conservation de la biodiversité dans la zone protégée transfrontalière, et continue d’encourager la soumission d'une proposition d'inscription pour une modification importante des limites transfrontalières afin d'étendre le bien et d'inclure le Parc national de Hin Nam No (RDPL) ;
- Note en outre avec satisfaction la confirmation par l'État partie que le pâturage signalé dans le bien se base sur la subsistance et que des mesures de gestion sont en place pour prévenir les impacts négatifs sur la VUE, mais notant sa localisation dans une partie strictement protégée du bien, demande en outre à l'État partie de continuer à surveiller les activités de pâturage pour prévenir les impacts négatifs sur la VUE du bien tout en s'assurant qu'aucun pâturage illégal n'ait lieu à l'intérieur du bien ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session.
Projet de décision : 45 COM 7B.90
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B.Add,
- Rappelant la Décision 44 COM 7B.189, adoptée à sa 44e session élargie (Fuzhou / en ligne, 2021),
- Se félicite des efforts continus de l'État partie pour mettre en œuvre les recommandations de la mission conjointe de suivi réactif du Centre du patrimoine mondial/UICN de 2018 ;
- Note avec satisfaction les mesures en cours pour lutter contre les espèces exotiques envahissantes (EEE), y compris un projet proposé pour évaluer la plante envahissante Merremia boisiana, et réitère sa demande d’élaborer une stratégie et un plan d'action clairs, basés sur les résultats du projet pilote et dotés de ressources suffisantes pour aborder la menace posée par les 14 espèces envahissantes identifiées dans le bien et signalées précédemment, et de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l'UICN, la stratégie et le plan d'action ;
- Prend note de l'évaluation en cours des activités touristiques existantes et de la capacité d’accueil des grottes du bien et de l'ensemble de la province, demande également à l’État partie de s'assurer que tout projet touristique futur se base sur la capacité d'accueil du bien, et réitère également ses demandes à l'État partie de réviser et de mettre à jour le Plan de développement du tourisme durable 2010-2020 et son intégration avec d'autres outils de gestion clés, et de renforcer la gouvernance sur la base des principes généraux de soutien et de préservation de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien en accordant une attention particulière à l'équilibre entre le développement du tourisme et la conservation de la biodiversité, ainsi qu'à un meilleur partage des bénéfices entre les parties prenantes ;
- Note également avec satisfaction la confirmation qu'aucun projet d'infrastructure ne sera approuvé à l'intérieur ou à proximité des grottes du bien afin d’éviter tout impact sur la VUE, et que des évaluations d'impact seront menées pour les projets de construction et les projets touristiques à grande échelle susceptibles d'avoir un impact sur la VUE, et demande en outre d’évaluer l’impact potentiel de tous les développements potentiels conformément au Guide et boîte à outils pour les évaluations d'impact dans un contexte de patrimoine mondial, avant de prendre toute décision qui serait difficilement réversible ;
- Accueille avec satisfaction les mesures de gestion visant notamment à renforcer l'application de la loi, limiter l'empiètement, lutter contre le braconnage et réaliser des études sur la faune sauvage afin d'identifier les zones de conservation hautement prioritaires, et demande en outre que ces mesures soient poursuivies afin d'informer les actions de gestion prioritaires pour le bien, et de maintenir une capacité en personnel suffisante pour assurer la protection et la gestion continues du bien ;
- Réitère en outre sa demande que l'État partie mette pleinement en œuvre les recommandations de la mission 2018, notamment en intégrant et en harmonisant les différents plans et outils de gestion et de conservation dans le cadre d'une vision concertée de la gouvernance ;
- Se félicite en outre de la coopération continue avec l'État partie de la République démocratique populaire lao (RDPL) pour la conservation de la biodiversité dans la zone protégée transfrontalière, et continue d’encourager la soumission d'une proposition d'inscription pour une modification importante des limites transfrontalières afin d'étendre le bien et d'inclure le Parc national de Hin Nam No (RDPL) ;
- Note en outre avec satisfaction la confirmation par l'État partie que le pâturage signalé dans le bien se base sur la subsistance et que des mesures de gestion sont en place pour prévenir les impacts négatifs sur la VUE, mais notant sa localisation dans une partie strictement protégée du bien, demande en outre à l'État partie de continuer à surveiller les activités de pâturage pour prévenir les impacts négatifs sur la VUE du bien tout en s'assurant qu'aucun pâturage illégal n'ait lieu à l'intérieur du bien ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session.
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.