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Tombes des rois du Buganda à Kasubi

Ouganda
Facteurs affectant le bien en 2021*
  • Infrastructures de transport de surface
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Autres menaces :

    Incendie

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Destruction suite à un incendie du Muzibu Azaala Mpanga
  • Infrastructures de transport de surface : projet d'élargissement de Masiro Road
  • Système de gestion/plan de gestion : absence d’un plan directeur et d’un plan de gestion complet incluant un plan détaillé pour la gestion des risques de catastrophes et un plan de gestion du tourisme
  • Activités de gestion : structure de gestion
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

Incendie ayant entraîné la destruction d’une partie du bien.

Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2021

Montant total accordé : 2011-2012 : 68 365 dollars EU du fonds-en-dépôt japonais pour une mission d’évaluation d’experts ; 2013-2016 et 2019-2020: 650 000 dollars EU du fonds-en-dépôt japonais pour le projet : assistance technique et financière pour la reconstruction du Muzibu-Azaala-Mpanga, chef-d’œuvre architectural des tombes des rois du Buganda à Kasubi, Ouganda, site du patrimoine mondial en péril ; 2017 : 4 300 dollars EU du Fonds du patrimoine mondial pour une consultation de l’ICOMOS sur la finalisation de l’élaboration du plan directeur ; 75 000 dollars EU de l'aide d'urgence pour l'installation d'équipements de lutte contre l'incendie, 30 000 dollars EU du Fonds d'urgence pour le patrimoine, 100 000 dollars EU en 2021-2022 grâce à la coopération entre l'UNESCO et le gouvernement de la Norvège.

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2021
Demandes approuvées : 5 (de 1998-2020)
Montant total approuvé : 210 363 dollars E.U.
2020 EMERGENCY ASSISTANCE TO TOMBS OF BUGANDA KINGS AT ... (Approuvé)   75 000 dollars E.U.
2018 Restoration of the Bujjakukula (Gate House) at the ... (Approuvé)   24 071 dollars E.U.
2010 Strategic plan for the reconstruction of burnt Kasubi ... (Approuvé)   71 342 dollars E.U.
2005 Kasubi Tombs, World Heritage Site Uganda, Research ... (Approuvé)   19 950 dollars E.U.
1998 Training for the conservation and maintenance of Kasubi ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2021

L’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien le 6 février 2020, disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/1022/documents/, rapport qui communique les informations suivantes relatives à plusieurs problèmes de conservation abordés par le Comité lors de ses sessions précédentes :

  • Certaines des mesures correctives visant à atteindre l’État de conservation souhaité adopté en vue du retrait de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) sont présentées ci-dessous :
  • Achèvement de la reconstruction appropriée du Mazibu-Azaala-Mpanga : la reconstruction progresse avec la pose imminente de la dernière couche de toiture en chaume,
  • Adoption d’un plan directeur global pour le bien : le projet de plan directeur 2018-2028 pour le bien a été achevé et a été soumis au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
  • Existence d’une stratégie de gestion des risques de catastrophes, y compris l’installation d’un système efficace de protection contre les incendies pour l’ensemble du bien : cette stratégie a été élaborée par l’État partie en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et remaniée après examen par les Organisations consultatives. Le soutien du Fonds-en-dépôt japonais (JFIT) pour l’installation de matériel de lutte contre les incendies permettra d’achever l’installation de l’infrastructure ;
  • L’État partie pensait (lors de la soumission) être en mesure d’élaborer un calendrier actualisé pour atteindre le DSOCR d’ici décembre 2020. Mais en raison de la situation liée à la COVID-19, le calendrier a été repoussé à décembre 2021 ;
  • Des orientations en matière d’aménagement et de développement de la zone tampon du bien sont en cours d’élaboration malgré quelques difficultés et grâce à un mécanisme multipartite progressif, lequel comprend une consultation publique. L’État Partie pensait que ce processus serait achevé avant octobre 2020, après quoi, les instruments de planification de la capitale Kampala devraient être modifiés pour tenir compte de ces orientations ;
  • Une documentation détaillée de l’édifice Bujjabukala (maison des gardes), y compris des recherches sur place, ainsi que des dessins architecturaux détaillés en vue de sa restauration, a été annexée au rapport de l’État partie. Le rapport comprend également des protocoles pour la prise de décision en matière de restauration. L’édifice a été stabilisé et protégé contre toute dégradation supplémentaire due aux intempéries.

En outre, l’État partie a informé le Centre du patrimoine mondial qu’un incendie au sein du bien survenu le 5 juin 2020 a détruit l’« Enyumba za Balongo », l’une des trois maisons spirituelles situées dans la cour. L’État partie a soumis le 23 juin 2020 un bref rapport sur l’incident au Centre du patrimoine mondial, qui indique qu’un rapport détaillé sera communiqué après que les autorités locales auront mené une enquête complète.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2021

L’État partie a fortement impliqué le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives dans la mise en œuvre des mesures correctives pour atteindre le DSOCR. Cette implication permanente a été très bénéfique pour le bien, comme décrit ci-dessous.

La reconstruction du Mazibu-Azaala-Mpanga arrive à son terme. L’État partie devrait chercher à étoffer la collection d’insignes de pouvoir qui a été récupérée dans le bâtiment après l’incendie de 2010.

Le plan directeur du bien a été élaboré à l’issue de plusieurs réunions et après soumission et examen des données. Le plan directeur, qui a déjà été adopté par les autorités de Kampala, devrait maintenant être mis en œuvre.

La documentation détaillée sur la Bujjabukala soumise par l’État partie fournit une base solide pour prendre des décisions concernant la restauration de cet édifice important et a étayé les dessins architecturaux détaillés présentés. Un examen technique de l'ICOMOS et d'autres discussions entre l'État partie, le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ont conclu que l'État partie devrait élaborer davantage la proposition et soumettre des détails supplémentaires pour examen.

L’élaboration d’orientations d’aménagement et de développement de la zone tampon du bien est une tâche complexe et coûteuse qui fait intervenir de nombreuses parties prenantes et de nombreux domaines d’expertise. La mobilisation du public est un aspect crucial déjà pris en compte par l’État partie. Il est recommandé que le Comité encourage l’État partie à inviter le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives à collaborer dans cette démarche, en s’inspirant de l’approche portée par la Recommandation sur le paysage urbain historique (2011). Les derniers détails concernant la modernisation des infrastructures dans la zone tampon du bien, en particulier des infrastructures de transport, restent en suspens. L'assistance financière accordée dans le cadre de la coopération entre l'UNESCO et le gouvernement de la Norvège apporte un soutien opportun à l'État partie pour relever ce défi. 

L’achèvement de l’installation de lutte contre les incendies est essentiel pour permettre de sauvegarder la structure reconstruite et les autres structures du bien. L'incendie du 5 mai 2020 a pu être circonscrit et les dégâts limités à une seule structure. L'État partie travaille actuellement avec les autorités locales et la police pour déterminer l’origine de l'incendie. Le Centre du patrimoine mondial, le Bureau régional de l'UNESCO en Afrique de l'Est et l'État partie ont élaboré des mesures d'urgence pour protéger le bien d'un autre incendie. Suite à une série d’examens techniques par l'ICOMOS, un accord final sur les détails du système permanent, à l'exception de l'emplacement et de la conception d'une caserne de pompiers, a été conclu avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives en janvier 2021.

L’État partie est en bonne voie d’achever les mesures correctives et d’atteindre le DSOCR. Certains aspects, tels que le rétablissement des clôtures et des arbres de délimitation, peuvent être réalisés à court terme, mais il faudra peut-être plus de temps pour garantir des mesures assurant la vitalité du bien grâce au transfert de connaissances aux générations futures. En collaboration avec le Bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Est, l’État partie a élaboré une matrice indiquant les avancées réalisées dans la mise en œuvre des mesures correctives, qui a été soumise au Centre du patrimoine mondial en avril 2018. Cette matrice doit être actualisée et soumise au Centre du patrimoine mondial en indiquant les avancées réalisées, les sujets en suspens et un plan de travail pour atteindre le DSOCR.

Décisions adoptées par le Comité en 2021
44 COM 7A.4
Tombes des rois du Buganda à Kasubi (Ouganda) (C 1022)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 43 COM 7A.56, adoptée à sa 43esession (Bakou, 2019),
  3. Reconnaît l’implication continue, par l’État partie, du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives pour élaborer des instruments et des approches en faveur de la sauvegarde de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
  4. Remercie les gouvernements de la Norvège et du Japon pour le soutien financier qu’ils ont accordé au bien ;
  5. Accueille favorablement les avancées continues de l’État partie en réponse aux précédentes décisions du Comité pour reconstruire le Mazibu-Azaala-Mpanga et restaurer la Bujjabukala (maison des gardes), et pour atteindre l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) à ce jour ;
  6. Exprime sa solidarité avec l’État partie au sujet de l’incendie qui s’est produit au sein du bien le 5 mai 2020, et note avec préoccupation les dommages causés à l’« Enyumba za Balongo », l’une des trois maisons de divinités du bien ;
  7. Note également l’engagement de l’État partie pour élaborer des orientations d’aménagement et de développement de la zone tampon du bien, recommande que l’État partie associe le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives dans cette démarche, guidé par l’approche portée par la Recommandation sur le paysage urbain historique (2011), et encourage l’État partie à mobiliser des financements (par le biais de l’Assistance internationale par exemple) pour faciliter les activités et à soumettre les orientations établies au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
  8. Demande à l’État partie de mettre en œuvre le plan directeur et de modifier le plan d’aménagement et de développement de Kampala pour l’aligner sur le plan directeur du bien et les orientations d’aménagement et de développement de la zone tampon, une fois celles-ci achevées et examinées par les Organisations consultatives ;
  9. Demande également à l’État partie de :
    1. Achever la reconstruction du Mazibu-Azaala-Mpanga et d’envisager d’étoffer la collection d’insignes de pouvoir qui a été récupérée dans le bâtiment après l’incendie de 2010,
    2. Soumettre des éléments détaillés complémentaires sur le projet de restauration de la Bujjabukala (maison des gardes), pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, en particulier s’agissant des détails qui n’ont pas encore été convenus, notamment en ce qui concerne l’inclinaison du toit, l’introduction de technologies et d’infrastructures contemporaines dans la structure,
    3. Installer d’urgence l’infrastructure de lutte contre les incendies du Mazibu-Azaala-Mpanga (cour d’honneur et bâtiments) pour laquelle un accord a déjà été conclu avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, et élaborer également des propositions pour étendre l’infrastructure de lutte contre les incendies afin d’inclure les édifices situés en dehors de la cour et autour du Mazibu-Azaala-Mpanga, et soumettre ces propositions au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives,
    4. Soumettre les derniers détails des orientations d’aménagement et de développement de la zone tampon du bien, ainsi que de tous les projets de modernisation des infrastructures prévus dans la zone tampon du bien, y compris les infrastructures de transport, au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
  10. Demande en outre à l’État partie de soumettre une matrice actualisée, avec un calendrier et un plan de travail pour la mise en œuvre des mesures correctives permettant de parvenir au DSOCR, au Centre du patrimoine mondial pour examen par les organisations consultatives ;
  11. Demande par ailleurs à l'État partie d'inviter une mission de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS à se rendre sur le territoire du bien pour examiner l'état de conservation actuel et évaluer si les conditions du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril sont satisfaites ;
  12. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session ;
  13. Décide de maintenir Tombes des rois du Buganda à Kasubi (Ouganda) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
44 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/21/44.COM/7A, WHC/21/44.COM/7A.Add, WHC/21/44.COM/7A.Add.2, WHC/21/44.COM/7A.Add.2.Add),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 44 COM 7A.28)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 44 COM 7A.29)
  • Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 44 COM 7A.32)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 44 COM 7A.35)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 44 COM 7A.40)
  • Égypte, Abou Mena (décision 44 COM 7A.5)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 44 COM 7A.54)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 44 COM 7A.55)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 44 COM 7A.53)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 44 COM 7A.52)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 44 COM 7A.6)
  • Iraq, Hatra (décision 44 COM 7A.7)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 44 COM 7A.8)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 44 COM 7A.10)
  • Kenya, Parcs nationaux du Lac Turkana (décision 44 COM 7A.47)
  • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 44 COM 7A.14)
  • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 44 COM 7A.11)
  • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 44 COM 7A.12)
  • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 44 COM 7A.13)
  • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 44 COM 7A.15)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 44 COM 7A.48)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 44 COM 7A.3)
  • Mali, Tombouctou (décision 44 COM 7A.2)
  • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 44 COM 7A.1)
  • Mexique, Îles et aires protégées du Golfe de Californie (décision 44 COM 7B.56)
  • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 44 COM 7A.30)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 44 COM 7A.49)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 44 COM 7A.4)
  • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 44 COM 7A.31)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 44 COM 7A.17)
  • Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 44 COM 7A.16)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 44 COM 7A.36)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 44 COM 7A.37)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 44 COM 7A.18)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 44 COM 7A.19)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 44 COM 7A.20)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 44 COM 7A.21)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 44 COM 7A.22)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 44 COM 7A.23)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 44 COM 7A.39)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 44 COM 7A.41)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 44 COM 7A.42)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 44 COM 7A.43)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 44 COM 7A.45)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 44 COM 7A.51)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 44 COM 7A.50)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 44 COM 7A.33)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 44 COM 7A.38)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 44 COM 7A.25)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 44 COM 7A.26)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 44 COM 7A.27)
Projet de décision : 44 COM 7A.4

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 43 COM 7A.56, adoptée à sa 43esession (Bakou, 2019),
  3. Reconnaît l’implication continue, par l’État partie, du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives pour élaborer des instruments et des approches en faveur de la sauvegarde de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
  4. Remercie les gouvernements de la Norvège et du Japon pour le soutien financier qu’ils ont accordé au bien ;
  5. Accueille favorablement les avancées continues de l’État partie en réponse aux précédentes décisions du Comité pour reconstruire le Mazibu-Azaala-Mpanga et restaurer la Bujjabukala (maison des gardes), et pour atteindre l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) à ce jour ;
  6. Exprime sa solidarité avec l’État partie au sujet de l’incendie qui s’est produit au sein du bien le 5 mai 2020, et note avec préoccupation les dommages causés à l’« Enyumba za Balongo », l’une des trois maisons de divinités du bien ;
  7. Note également l’engagement de l’État partie pour élaborer des orientations d’aménagement et de développement de la zone tampon du bien, recommande que l’État partie associe le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives dans cette démarche, guidé par l’approche portée par la Recommandation sur le paysage urbain historique (2011), et encourage l’État partie à mobiliser des financements (par le biais de l’Assistance internationale par exemple) pour faciliter les activités et à soumettre les orientations établies au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
  8. Demande à l’État partie de mettre en œuvre le plan directeur et de modifier le plan d’aménagement et de développement de Kampala pour l’aligner sur le plan directeur du bien et les orientations d’aménagement et de développement de la zone tampon, une fois celles-ci achevées et examinées par les Organisations consultatives ;
  9. Demande également à l’État partie de :
    1. Achever la reconstruction du Mazibu-Azaala-Mpanga et d’envisager d’étoffer la collection d’insignes de pouvoir qui a été récupérée dans le bâtiment après l’incendie de 2010,
    2. Soumettre des éléments détaillés complémentaires sur le projet de restauration de la Bujjabukala (maison des gardes), pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, en particulier s’agissant des détails qui n’ont pas encore été convenus, notamment en ce qui concerne l’inclinaison du toit, l’introduction de technologies et d’infrastructures contemporaines dans la structure,
    3. Installer d’urgence l’infrastructure de lutte contre les incendies du Mazibu-Azaala-Mpanga (cour d’honneur et bâtiments) pour laquelle un accord a déjà été conclu avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, et élaborer également des propositions pour étendre l’infrastructure de lutte contre les incendies afin d’inclure les édifices situés en dehors de la cour et autour du Mazibu-Azaala-Mpanga, et soumettre ces propositions au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives,
    4. Soumettre les derniers détails des orientations d’aménagement et de développement de la zone tampon du bien, ainsi que de tous les projets de modernisation des infrastructures prévus dans la zone tampon du bien, y compris les infrastructures de transport, au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
  10. Demande en outre à l’État partie de soumettre une matrice actualisée, avec un calendrier et un plan de travail pour la mise en œuvre des mesures correctives permettant de parvenir au DSOCR, au Centre du patrimoine mondial pour examen par les organisations consultatives ;
  11. Demande par ailleurs à l'État partie d'inviter une mission de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS à se rendre sur le territoire du bien pour examiner l'état de conservation actuel et évaluer si les conditions du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril sont satisfaites ;
  12. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session en 2022 ;
  13. Décide de maintenir Tombes des rois du Buganda à Kasubi (Ouganda) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2021
Ouganda
Date d'inscription : 2001
Catégorie : Culturel
Critères : (i)(iii)(iv)(vi)
Liste en péril (dates) : 2010-2023
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2020) .pdf
Proposé initialement pour examen en 2020
arrow_circle_right 44COM (2021)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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