Mausolée de Khoja Ahmad Yasawi
Facteurs affectant le bien en 2019*
- Habitat
- Installations d’interprétation pour les visiteurs
- Système de gestion/plan de gestion
- Vastes infrastructures et/ou installations touristiques / de loisirs
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Système de gestion/Plan de gestion (Plan directeur récemment élaboré ; Plan de conservation et de gestion)
- Construction et aménagement (Construction urbaine de grande hauteur, changement de ligne d’horizon ; Construction d’une nouvelle mosquée)
- Accueil de visiteurs et infrastructures associées
- Installations d’interprétation pour les visiteurs
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2019
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2019
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2019**
Mai 2018 : Mission de conseil de l’ICOMOSProblèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2019
Une mission de conseil ICOMOS s’est rendue sur le bien en mai 2018. Le rapport de mission est disponible en ligne à : https://whc.unesco.org/fr/list/1103/documents.
Le Centre du patrimoine mondial a reçu en novembre 2018 des informations concernant l’annonce d’un concours d’architecture à Turkestan, qui pourrait avoir un impact sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, et a demandé à l’État partie de fournir des informations détaillées et des précisions.
Le 15 février 2019, à la suite d’une réunion entre l’État partie et le Centre du patrimoine mondial concernant le Plan directeur et les grands projets d’aménagement au sein du bien, le Centre du patrimoine mondial a demandé à l’État partie de soumettre une documentation complète sur ces projets, d’éventuelles évaluations d’impact sur le patrimoine (EIPs) et un rapport sur l’état de conservation pour examen à la présente session.
Le 29 avril 2019, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien, accompagné d’EIP pour les travaux de conservation et de restauration prévus sur les structures historiques situées au sein des zones tampons et d’autres initiatives de développement en dehors des zones tampons. Un résumé de ce rapport est disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/1103/documents/. L’État partie a fourni les informations suivantes :
État du mausolée
- Une équipe d’experts a estimé que le mausolée était en bon état. Le tassement différentiel structurel est maîtrisé et surveillé en permanence ;
- L’infiltration des eaux souterraines et pluviales reste problématique et le carrelage du dôme, installé dans les années 1990, est défectueux. Une proposition de remplacement faisant appel à du carrelage traditionnel fabriqué localement est en cours de perfectionnement technique avant sa mise en œuvre ;
- Les activités de conservation terminées comprenaient l’amélioration du réseau électrique et un nouvel équipement de lutte anti-incendie ;
- Le mausolée fait l’objet d’une surveillance continue et un relevé photogrammétrique en a été réalisé.
Aménagements proposés dans la zone tampon et dans un cadre plus large :
- La ville de Turkestan a été désignée capitale de la province du Turkestan en 2018 et est devenue une zone économique spéciale créée pour stimuler la croissance. Un nouveau Plan directeur de la ville a été approuvé et comprend une nouvelle zone de protection visuelle où la hauteur des bâtiments est limitée à 7 m ;
- Un projet d’urbanisme détaillé (PUD) a été conçu pour la zone qui entoure immédiatement le bien ;
- La soumission de l’État partie comprend des EIP pour :
- La conservation des structures historiques au sein de la zone tampon,
- Le parc archéologique Eski Turkestan, situé au sein de la zone tampon, comportant des allées piétonnes, l’exposition de fouilles, des installations pour les visiteurs et un musée en plein air,
- Le centre spirituel et culturel de Turkestan, qui est directement adjacent à la zone tampon et comprend dix éléments, dont le Musée Khodja Ahmed Yasawi (27,5 m de hauteur, fondations déjà posées), une bibliothèque (15,5 m de hauteur), des bains publics (13 m de hauteur) et un palais des mariages (12 m de hauteur). La construction d’un centre d’interprétation (aucune hauteur indiquée) a également commencé ;
- Les EIP concluent que les aménagements n’auront pas d’impact négatif sur le bien, mais profiteront à la population locale et aux visiteurs.
L’ICOMOS a mené en septembre 2017 un examen technique de l’impact potentiel de précédentes versions à ces projets, comme l’a fait la mission consultative de 2018.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2019
Le rapport de l’État partie fournit une analyse détaillée de l’état de conservation du mausolée de Khoja Ahmed Yasawi. Le remplacement du carrelage de la coupole et l’étanchéification des toitures plates s’imposent d’urgence, et l’approvisionnement en carrelage traditionnel fabriqué localement doit être soutenu. Les détails techniques du nouveau dispositif proposé pour le carrelage et l’étanchéité des toitures devraient être soumis au Centre du patrimoine mondial, accompagnés de rapports d’avancement détaillés et d’un rapport de fin de travaux. Les travaux de conservation proposés pour les structures historiques situées au sein de la zone tampon du bien (le musée-réserve « Azret-Sultan ») sont également soutenus, à condition qu’ils soient entrepris sous la direction d’experts et que leur mise en œuvre soit suivie et documentée. Une zone de protection visuelle révisée, basée sur 12 axes visuels, réduit grandement la zone de hauteur limitée du cadre du bien tel que défini lors de l’inscription.
La mission de conseil de l’ICOMOS de 2018 a étudié cette réduction et a conclu qu’elle pourrait avoir des impacts négatifs sur la VUE du bien ; elle a donc recommandé qu’elle soit suspendue jusqu’à ce que des révisions aient été apportées au Plan directeur pour mettre en place une zone de protection visuelle étayée, conforme aux valeurs patrimoniales et soumise pour examen par les Organisations consultatives.
Les 10 projets du centre spirituel et culturel de Turkestan, dans une zone adjacente à la zone tampon, se situent à l’intérieur de la zone d’aménagement urbain telle que délimitée dans le dossier de proposition d’inscription, mais en dehors de la nouvelle zone d’aménagement urbain. Les hauteurs prévues pour les différents éléments dépassent largement la limite de hauteur initiale de 7 m. L’EIP présentée ne donne pas suffisamment de détails sur l’ensemble du projet et n’évalue pas adéquatement les impacts (directs, indirects et cumulatifs) des aménagements proposés sur les attributs de la VUE, mais il est clair que, avec une hauteur comprise entre 12 m et 27,5 m, les nouvelles constructions modifieraient considérablement le cadre du bien et pourraient avoir un impact négatif important sur sa VUE.
Il est recommandé que le Comité demande à l’État partie de suspendre la construction de l’ensemble du projet de centre spirituel et culturel de Turkestan et de veiller à ce qu’aucune démolition n’ait lieu avant que tous les détails aient été fournis. Dans ce contexte, les recommandations précédentes présentées par la table ronde sur la création d’un groupe de conseil pour le suivi et la coordination de tous les projets et l’élaboration d’une stratégie d’aménagement de la ville de Turkestan sont des mesures précieuses pour assurer la préservation adéquate du cadre du mausolée et de la ville de Turkestan. L’État partie devrait également procéder à une évaluation complète de l’impact potentiel du projet sur le bien et sa VUE et déterminer si et comment des mesures d’atténuation pourraient être appliquées. Le nouveau Plan directeur de Turkestan et le PUD devront également être révisés en conséquence.
Le Comité pourrait également s’inquiéter du fait que les dispositions de gouvernance du bien ne permettent pas de soumettre en temps voulu au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, des informations sur les grandes initiatives d’aménagement telles que celles proposées dans la zone tampon et dans un cadre plus large, avant que des décisions difficilement réversibles ne soient prises, conformément au paragraphe 172 des Orientations. Il convient de noter que l’examen technique de l’ICOMOS de septembre 2017 et la mission de 2018 ont tous deux clairement indiqué que de tels examens sont nécessaires avant tout lancement de projet.
Il est suggéré que le plan de gestion du bien soit amendé pour inclure une politique de traitement approprié des propositions d’aménagement, conformément aux conditions requises des Orientations. Il faut également saisir les occasions de renforcer la compréhension des procédures appropriées, en particulier conformément à la Recommandation de l’UNESCO de 2011 sur les paysages urbains historiques (PUH), et des liens entre le bien, sa zone tampon et son cadre plus large eu égard aux projets d’aménagement.
Étant donné les impacts négatifs potentiels du projet de centre spirituel et culturel de Turkestan, le Comité pourrait souhaiter demander à l’État partie d’inviter d’urgence une mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS pour entreprendre une évaluation de tous les projets proposés, du nouveau Plan directeur et de la zone d’aménagement urbain révisée, et de faire des recommandations sur la manière dont les projets d’aménagement pourraient soutenir plutôt que mettre en péril le bien et sa VUE. Cette mission devrait également évaluer le fait de savoir si le bien fait face à un danger potentiel ou avéré, conformément au paragraphe 179 des Orientations.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 2019
43 COM 7B.67
Mausolée de Khoja Ahmad Yasawi (Kazakhstan) (C 1103)
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7B.Add.2,
- Rappelant la décision 38 COM 7B.16, adoptée à sa 38e session (Doha, 2014),
- Note l’analyse détaillée, le suivi de l’état technique du mausolée de Khoja Ahmed Yasawi et le projet de remise en état du carrelage des coupoles et d’étanchéification des toits, prend note des travaux de conservation prévus pour les structures historiques dans la zone tampon et de l’évaluation d’impact sur le patrimoine correspondante (EIP), prenant en compte le rapport de la mission de conseil ICOMOS de 2018, et demande que l’État partie soumette un rapport de fin de travaux concernant ces interventions au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives ;
- Reconnaît les progrès réalisés par l’État partie et l’encourage à poursuivre l’amélioration de la gestion, le renforcement des capacités et la participation des parties prenantes ;
- Prend acte en outre de la proposition et de l’EIP du parc archéologique Eski Turkestan, situé dans la zone tampon du bien et devant inclure des allées piétonnes, l’exposition de fouilles, des installations pour les visiteurs et un musée en plein air, conformément aux Orientations de Salalah, produites par l’ICOMOS, pour la gestion des sites archéologiques ouverts au public (2017) et demande également que les détails sur les évolutions de ce projet soient soumis par l’État partie au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives ;
- Note que suite à la déclaration de Turkestan en tant que capitale de l’oblast (province) du Turkestan et zone économique spéciale, un nouveau Plan directeur de la ville approuvé devrait être soumis au Centre du patrimoine mondial, comprenant une zone de protection visuelle basée sur une analyse des preuves des axes visuels ;
- Note également que le projet proposé pour le centre spirituel et culturel de Turkestan, situé à l’extérieur de la zone tampon, qui comprend dix éléments a été transmis au Centre du patrimoine mondial avec les EIP correspondantes ;
- Note en outre que les dispositions de gouvernance du bien doivent permettre de soumettre en temps voulu au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, des informations sur tous les aménagements susceptibles d’avoir un impact sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien avant que des décisions difficilement réversibles ne soient prises, et encourage vivement l’État partie à organiser un atelier de renforcement des capacités afin de résoudre cette question ;
- Prie instamment l’État partie d’élaborer un plan de gestion actualisé du bien, et de le soumettre au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
- Demande à l’État partie de soumettre tout autre projet relatif au projet de centre spirituel et culturel de Turkestan au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives ;
- Recommande que l’État partie continue de travailler en étroite collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et l’ICOMOS afin d’analyser les projets d’aménagement pour garantir la protection de la VUE du bien ;
- Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020.
43 COM 8D
Clarifications des limites et des superficies des biens par les États parties
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/8D,
- Rappelant la décision 42 COM 8D, adoptée lors de sa 42e session (Manama, 2018),
- Reconnaît l’excellent travail accompli par les États parties pour la clarification des limites de leurs biens du patrimoine mondial et les remercie pour leurs efforts visant à améliorer la crédibilité de la Liste du patrimoine mondial ;
- Rappelle que le Centre du patrimoine mondial ainsi que les Organisations consultatives ne seront pas en mesure d’examiner des propositions de modifications mineures ou importantes des limites pour les biens du patrimoine mondial dont les limites à l’époque de l’inscription n’ont pas encore été clarifiées ;
- Prend note des clarifications des limites et des superficies fournies par les États parties pour les biens suivants et telles que présentées en Annexe du Document WHC/19/43.COM/8D :
AMÉRIQUE LATINE ET CARAÏBES
- Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí
- Équateur, Ville de Quito
ASIE ET PACIFIQUE
- Kazakhstan, Mausolée de Khoja Ahmad Yasawi
ÉTATS arabes
- Jordanie, Quseir Amra
EUROPE ET AMÉRIQUE DU NORD
- Allemagne, Monastère de Maulbronn
- Fédération de Russie, Citadelle, vieille ville et forteresse de Derbent
- Italie, Venise et sa lagune ;
- Demande aux États parties n’ayant pas encore répondu aux questions soulevées dans le cadre de l’Inventaire rétrospectif de bien vouloir fournir toutes les clarifications ainsi que la documentation le plus rapidement possible, et avant le 1er décembre 2019 au plus tard, afin de les soumettre, si les conditions techniques sont remplies, à la 44e session du Comité du patrimoine mondial en 2020.
Projet de décision : 43 COM 7B.67
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7B.Add.2,
- Rappelant la décision 38 COM 7B.16, adoptée à sa 38esession (Doha, 2014),
- Note l’analyse détaillée, le suivi de l’état technique du mausolée de Khoja Ahmed Yasawi et le projet de remise en état du carrelage des coupoles et d’étanchéification des toits, prend note des travaux de conservation prévus pour les structures historiques dans la zone tampon et de l’évaluation d’impact sur le patrimoine (EIP) correspondante, et demande que l’État partie garantisse une expertise et un suivi de ces projets et que des détails techniques, rapports de suivi et d’avancée complets ainsi qu’un rapport de fin de travaux concernant ces interventions soient soumis au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives ;
- Note également la proposition et l’EIP du parc archéologique Eski Turkestan, situé dans la zone tampon du bien et devant inclure des allées piétonnes, l’exposition de fouilles, des installations pour les visiteurs et un musée en plein air, et demande également que les détails de ce projet soient soumis par l’État partie au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, afin de permettre une compréhension complète de la portée du projet et des données archéologiques qui soutiennent sa conception ;
- Exprime sa grande préoccupation quant au fait que, suite à la déclaration de Turkestan en tant que capitale de l’oblast (province) du Turkestan et zone économique spéciale, un nouveau Plan directeur de la ville a été préparé sans être soumis au Centre du patrimoine mondial, bien qu’il comprenne une zone de protection visuelle révisée, basée sur 12 axes visuels, qui réduit considérablement la zone où s’applique la hauteur maximale autorisée pour les constructions dans le périmètre du bien tel que défini lors de son inscription, et considère cette réduction très nuisible pour la protection immédiate et plus large du cadre du bien ;
- Exprime également sa grande préoccupation quant au projet proposé pour le centre spirituel et culturel de Turkestan, situé immédiatement à l’extérieur de la zone tampon, qui comprend dix éléments, dont beaucoup dépassent la hauteur maximale autorisée en vigueur au moment de l’inscription et qui modifieraient le cadre historique du bien, devenant ainsi susceptibles d’avoir un impact négatif sur sa valeur universelle exceptionnelle (VUE) ; note en outre que, bien qu’une EIP ait été soumise, les informations fournies ne permettent pas de comprendre pleinement la portée ou les incidences de ces projets ; et note avec inquiétude que certains travaux ont déjà commencé ;
- Considère également que les dispositions de gouvernance du bien ne permettent pas de soumettre en temps voulu au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, et avant que des décisions difficilement réversibles ne soient prises, des informations sur les principaux aménagements tels que ceux proposés dans la zone tampon et dans un cadre élargi, et ce, malgré les dispositions du paragraphe 172 des Orientations et les recommandations formulées par l’ICOMOS lors de l’examen technique de septembre 2017 et par la mission de conseil de l’ICOMOS de 2018 au sujet de la nécessité de ces examens avant tout lancement de projet, et encourage vivement l’État partie à organiser un atelier de renforcement des capacités afin de résoudre cette question ;
- Considère en outre que le plan de gestion du bien doit être modifié en conséquence et inclure des mesures qui englobent l’environnement urbain historique, et que le plan de gestion modifié doit être soumis au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
- Prie instamment l’État partie de suspendre tout travail sur le projet de centre spirituel et culturel de Turkestan et toute démolition préliminaire jusqu’à ce que la documentation essentielle ait été fournie au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, et que des commentaires favorables aient été obtenus en retour ;
- Demande également à l’État partie d’inviter, dès que possible, une mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS pour entreprendre une évaluation urgente de tous les projets proposés, du nouveau Plan directeur et de la zone d’aménagement urbain révisée, pour faire des recommandations sur la manière dont les projets d’aménagement pourraient soutenir plutôt que mettre en péril le bien et sa VUE, et pour évaluer si le bien est exposé à un péril prouvé ou potentiel, conformément au paragraphe 179 des Orientations;
- Considère par ailleurs que l’État partie devrait retirer la nouvelle zone de protection visuelle qui est intégrée au Plan directeur de la ville de Turkestan, et réviser le Plan directeur pour y inclure une zone de protection visuelle étayée qui reflète les valeurs patrimoniales du bien et qui fasse l’objet d’un examen favorable par les Organisations consultatives après soumission du Plan directeur révisé ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020.
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.