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Anciennes cités pyu

Myanmar
Facteurs affectant le bien en 2018*
  • Ressources humaines
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Systèmes de gestion / Plan de gestion (Absence d'un plan de conservation détaillé pour les sites funéraires)
  • Ressources humaines (Nécessité de renforcer les capacités pour la conservation de ces sites particulièrement fragiles et vulnérables)
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2018

Montant total alloué : le bien a bénéficié des 1 892 032 dollars EU du Fonds-en-dépôt UNESCO/Italie pour le projet « Renforcement des capacités pour le patrimoine culturel au Myanmar » (Phases I et II, 2011-2015)

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2018
Demandes approuvées : 1 (de 2012-2012)
Montant total approuvé : 30 000 dollars E.U.
2012 Preparation of Nomination Dossier for Pyu Cities: ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2018**
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2018

Le 3 janvier 2018, l'État partie a soumis un rapport sur l'état de conservation du bien. Un résumé de ce rapport est disponible à http://whc.unesco.org/fr/list/1444/documents/. Le rapport fournit des informations actualisées sur un certain nombre des problèmes de conservation abordés par le Comité à ses sessions précédentes comme suit :

  • La stratégie de prévention des risques pour les anciennes cités pyu a été élaborée et comprend des stratégies d'évaluation des risques, ainsi que de prévention des situations d'urgence et de préparation à celles-ci. L'approbation officielle du Département d'archéologie est a été sollicitée, et son approbation par le Comité stratégique national pour la gestion des catastrophes est attendue ;
  • Dans le cadre du Plan d'action quinquennal (2013-2017), des directives pour le zonage et la gestion des visiteurs pour Sri Ksetra ont été élaborées et sont en cours de mise en œuvre. Ces directives sont une subdivision du plan de gestion du paysage et visent à assurer une bonne gestion du nombre de visiteurs (y compris les pèlerins), tout en soutenant la protection de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du site et sa compréhension par les visiteurs. Des directives pour les villes de Beikthano et Halin sont envisagées dans le Plan d'action pour la période 2018-2022 ;
  • Dans le cadre du projet extrabudgétaire pluriannuel du Fonds-en-dépôt UNESCO/Italie, une évaluation des besoins et des études de faisabilité ont été effectuées pour déterminer la viabilité et la faisabilité de la réhabilitation de l'ancien système hydraulique pyu et de la promotion de pratiques agricoles biologiques. Les premiers résultats confirment que la réhabilitation du réseau de canaux peut profiter aux villages locaux et renforcer la compréhension des systèmes complexes de gestion de l'eau ;
  • Des mesures de conservation ont été mises en œuvre dans les anciennes cités pyu et d'autres mesures sont définies dans le cadre du Plan de gestion, y compris la formation et le renforcement des capacités en collaboration avec la Fondation Lerici, dans le cadre du projet du Fonds-en-dépôt UNESCO/Italie.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2018

Les progrès en cours dans le traitement des questions de conservation et de gestion mises en évidence par le Comité, en particulier l'élaboration de stratégies de préparation aux risques et de gestion du tourisme, sont reconnus. Il est donc important d'assurer rapidement l'adoption formelle de ces stratégies et leur mise en œuvre. Toutefois, le succès de leur mise en œuvre dépend dans une large mesure d'un nombre suffisant de personnes formées et de ressources financières. Il est donc recommandé que le Comité encourage l'État partie à augmenter les capacités techniques et les ressources humaines du Département d'archéologie et des musées, actuellement limitées par les réglementations liées au statut de la fonction publique nationale, et à prévoir des ressources financières adéquates à long terme pour soutenir la mise en œuvre du Plan de gestion.

Les études entreprises pour évaluer la réhabilitation et la restauration du système hydraulique historique, dans l’objectif de soutenir les pratiques agricoles et d'améliorer le niveau de vie des communautés locales, doivent être saluées. Étant donné la présence possible de vestiges archéologiques enfouis à faible profondeur à Sri Ksetra, il est recommandé au Comité de demander à l'État partie de mener des investigations non-invasives avant toute remise en état d'anciens canaux ou autres plans d'eau. Les travaux entrepris doivent également être documentés au moyen d'études détaillées de l'historique et de l'aménagement de l'ensemble du système hydraulique, et par la documentation des travaux de remise en état effectués. Il est recommandé au Comité de demander également à l'État partie de soumettre cette documentation au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives.

Malgré le soutien continu de la communauté internationale par le biais d'une assistance technique pour le renforcement des capacités en matière de conservation, le manque persistant de personnel suffisamment formé exige des efforts supplémentaires. Une stratégie nationale de formation devrait être élaborée et adoptée, pour mettre notamment à niveau l'École nationale d'archéologie de terrain en y ajoutant une formation aux techniques de gestion et de conservation. Cela pourrait avoir une incidence importante sur le succès futur de la gestion du bien.

Décisions adoptées par le Comité en 2018
42 COM 7B.11
Anciennes cités pyu (Myanmar) (C 1444)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7B.40 adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Reconnaît les efforts de l'État partie pour continuer à traiter les questions de conservation et de gestion, et en particulier l'élaboration de stratégies de prévention des risques et de gestion du tourisme, et encourage l'État partie à assurer leur adoption et leur mise en œuvre rapides ;
  4. Se félicitant des études entreprises pour évaluer la réhabilitation et la restauration des systèmes hydrauliques historiques, dans l’objectif de soutenir le paysage agricole et d'améliorer le niveau de vie des communautés locales, demande à l'État partie de mener des investigations non-invasives avant toute remise en état des canaux ou autres plans d'eau et de documenter les interventions au moyen d’études détaillées de l'historique et de l'aménagement de l’ensemble du système hydraulique et par la documentation des travaux de remise en état effectués ; et demande également à l'État partie de soumettre cette documentation au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
  5. Recommande à l'État partie de remédier au manque de ressources humaines suffisamment qualifiées pour la gestion et la conservation du bien :
    1. en améliorant les capacités techniques et les ressources humaines du Département d'archéologie et des musées, actuellement limitées par les réglementations liées au statut de la fonction publique nationale,
    2. en élaborant et adoptant une stratégie nationale de formation qui comprenne la mise à niveau de l'École nationale d'archéologie de terrain et y ajoute une formation aux techniques de gestion et de conservation ;
  6. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par les Organisations consultatives.
Projet de décision : 42 COM 7B.11

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7B.40 adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Reconnaît les efforts de l'État partie pour continuer à traiter les questions de conservation et de gestion, et en particulier l'élaboration de stratégies de prévention des risques et de gestion du tourisme, et encourage l'État partie à assurer leur adoption et leur mise en œuvre rapides ;
  4. Se félicitant des études entreprises pour évaluer la réhabilitation et la restauration des systèmes hydrauliques historiques, dans l’objectif de soutenir le paysage agricole et d'améliorer le niveau de vie des communautés locales, demande à l'État partie de mener des investigations non-invasives avant toute remise en état des canaux ou autres plans d'eau et de documenter les interventions au moyen d’études détaillées de l'historique et de l'aménagement de l’ensemble du système hydraulique et par la documentation des travaux de remise en état effectués ; et demande également à l'État partie de soumettre cette documentation au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
  5. Recommande à l'État partie de remédier au manque de ressources humaines suffisamment qualifiées pour la gestion et la conservation du bien :
    1. en améliorant les capacités techniques et les ressources humaines du Département d'archéologie et des musées, actuellement limitées par les réglementations liées au statut de la fonction publique nationale,
    2. en élaborant et adoptant une stratégie nationale de formation qui comprenne la mise à niveau de l'École nationale d'archéologie de terrain et y ajoute une formation aux techniques de gestion et de conservation ;
  6. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par les Organisations consultatives.
Année du rapport : 2018
Myanmar
Date d'inscription : 2014
Catégorie : Culturel
Critères : (ii)(iii)(iv)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2017) .pdf
arrow_circle_right 42COM (2018)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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