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Parc national de Keoladeo

Inde
Facteurs affectant le bien en 2016*
  • Espèces envahissantes / exotiques d’eau douce
  • Espèces envahissantes/exotiques terrestres
  • Exploitation hydraulique
  • Infrastructures hydrauliques
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Déclin de la population de grues de Sibérie (problème résolu)
  • Apport en eau insuffisant et rivalité avec les communautés voisines pour obtenir de l'eau
  • Piètre gestion de l'eau (qualité et quantité)
  • Espèces envahissantes (Prosopis, Eichhornia, Paspalum) (déjà un problème dans le passé)  
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2016

Montant total accordé au bien : 80 000 dollars EU (projet « Mise en valeur de notre patrimoine » sur l'évaluation de l'efficacité de la gestion). En 2008, la Fondation des Nations Unies a alloué au programme de l’Inde sur le patrimoine mondial un financement dont a bénéficié le projet a ( en vue d’améliorer l’efficacité de la gestion et de renforcer les compétences du personnel ; d’accroître l’engagement des communautés locales dans la gestion du site et de promouvoir le développement durable ; et de sensibiliser par la communication et le plaidoyer)

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2016
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2016**

Mars 2005 : Visite du Centre du patrimoine mondial sur le site ; mars 2008 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN 

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2016

Le 8 décembre 2016, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien. Un résumé (en anglais) de ce rapport faisant état de ce qui suit est disponible sur https://whc.unesco.org/fr/list/340/documents/ :

  • Des données chronologiques sur les apports en eau montrent qu’en 2015 le bien a reçu 390 millions de pieds cubes (mpc) d’eau, ce qui est moins que l’apport minimum recommandé de 550 mpc ;
  • Des études sur les oiseaux aquatiques réalisées au moyen de méthodes standard ont permis d’identifier 72 espèces et 14 780 individus en 2015 ;
  • Un projet de notification qui déclare une zone de 500 mètres autour des limites du bien «zone écosensible» a été publié le 13 octobre 2015 afin de réglementer le développement aux abords immédiats du bien ;
  • Plus de 40 000 poissons-chats africains (Clarias gariepinus), une espèce invasive, ont été retirés du bien lors d’une opération menée entre mai et juillet 2015. 

Aucun progrès sur l’élaboration du plan de gestion révisé n’est rapporté.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2016

Il est recommandé au Comité d’accueillir avec satisfaction la publication d’un projet de notification qui déclare «zone écosensible» une bande de 500 mètres autour des limites du bien afin de réglementer le développement à ses abords immédiats. Etant entendu que cette initiative prévoit des restrictions sur l’occupation des sols et les infrastructures touristiques, et réglemente la pollution tout en prévoyant la restauration des zones terrestres et la conservation des zones aquatiques. Prenant en considération la nécessité d’élaborer le Schéma directeur de zonage dans une période n’excédant pas deux ans après la publication de la notification finale dans le Journal officiel, il est recommandé au Comité de demander à l’État partie de veiller à ce qu’une procédure complète de consultation, à laquelle toutes les parties prenantes prendront part, soit organisée avant que la notification finale ne soit publiée et pendant l’élaboration du Schéma directeur de zonage.

Il est noté avec la plus vive préoccupation que l’apport en eau du bien reste à un niveau insuffisant pour assurer les quantités d’eau adéquates, il faut rappeler que la quantité minimum de 550 millions de pieds cubes (mpc) a été recommandée par la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN de 2008 afin de conserver les valeurs des terres humides du bien. Il semble que la voie d’écoulement de Govardhan, prévue initialement pour fournir 350 mpc d’eau, n’ait fourni en 2015 que 290 mpc d’eau. Afin de protéger la valeur universelle exceptionnelle du bien, il est essentiel que l’apport en eau soit augmenté, ainsi que la qualité de l’eau. Prenant note avec une vive inquiétude de l’absence d’apport en eau en provenance du barrage de Panchana au cours des deux dernières années, et rappelant la décision 35 COM 7B.14, il est recommandé au Comité de prier instamment l’État partie de garantir des niveaux annuels de lâcher d’eau du barrage de Panchana afin d’augmenter l’apport en eau du bien.

Les données sur les comptages d’oiseaux aquatiques sont appréciées mais ces données brutes ne fournissent pas une analyse détaillée approfondie permettant d’évaluer les causes potentielles des fluctuations en fonction des espèces. Contrairement à ce qui était demandé dans la décision 38 COM 7B.66, les méthodologies utilisées ne sont pas précisées. Par conséquent, il est recommandé au Comité de réitérer sa demande auprès de l’État partie afin qu’il communique des données et des analyses claires et précises sur les comptages d’oiseaux, mais aussi des informations détaillées sur les méthodologies utilisées, et ce, afin de démontrer la reconstitution durable des populations d’oiseaux.

L’opération menée pour supprimer les poissons-chats africains, une espèce envahissante, de certaines zones sélectionnées du bien est appréciée, toutefois aucune mise à jour n’est fournie sur l’état actuel et l’éradication d’autres espèces invasives précédemment identifiées, à savoir la jacinthe d’eau et le Prosopis juliflora. On estime qu’une procédure de suivi de toutes les espèces invasives est nécessaire et il est rappelé qu’une stratégie de lutte et d’éradication des espèces envahissantes ayant de fortes capacités d’adaptation devrait être encouragée dans le cadre de la mise à jour du plan de gestion. Un exemplaire de la version révisée du plan de gestion, qui s’achève en 2016, n’a toujours pas été soumis et il est recommandé que le Comité réitère sa demande à l’État partie de soumettre un exemplaire au Centre du patrimoine mondial et à l’UICN, pour examen.

Décisions adoptées par le Comité en 2016
40 COM 7B.87
Parc national de Keoladeo (Inde) (N 340)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 38 COM 7B.66, adoptée à sa 38e session (Doha, 2014),
  3. Accueille avec satisfaction la publication d’un projet de notification qui déclare «zone écosensible» une bande de terrain de 500 mètres autour des limites du bien afin de réglementer le développement aux abords immédiats du bien, et demande à l’État partie de veiller à ce qu’une procédure complète de consultation des parties prenantes soit organisée avant la publication de la notification finale et pendant l’élaboration du Schéma directeur de zonage qui devrait suivre la publication de la notification finale dans le Journal officiel ;
  4. Note avec la plus vive préoccupation que l’apport en eau du bien demeure insuffisant pour garantir des niveaux d’eau adéquats, rappelant qu’au moins 550 millions de pieds cubes (mpc) étaient recommandés par la mission de 2008 afin de conserver les valeurs des zones humides du bien, et prie instamment l’État partie d’augmenter l’apport en eau par la voie d’écoulement de Govardhan et de garantir des niveaux annuels de lâcher d’eau du barrage de Panchana afin d’augmenter l’approvisionnement en eau du bien ;
  5. Réitère sa demande à l’État partie de communiquer des données claires et précises sur les comptages d’oiseaux, avec notamment des informations détaillées sur les méthodologies utilisées, et ce, afin de démontrer la reconstitution durable des populations d’oiseaux ;
  6. Se félicite de l’opération menée pour supprimer l’espèce invasive des poissons-chats africains de certaines zones du bien, et demande également à l’État partie d’élaborer une stratégie de lutte et d’éradication des espèces envahissantes ayant de grandes capacités d’adaptation, notamment la jacinthe d’eau et le Prosopis juliflora, qui sera intégrée dans la version révisée du plan de gestion ;
  7. Réitère également sa demande à l’État partie de soumettre une version électronique et trois exemplaires imprimés du projet de plan de gestion révisé au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l’UICN ;
  8. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018.
Projet de décision : 40 COM 7B.87

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 38 COM 7B.66, adoptée à sa 38e session (Doha, 2014),
  3. Accueille avec satisfaction la publication d’un projet de notification qui déclare «zone écosensible» une bande de terrain de 500 mètres autour des limites du bien afin de réglementer le développement aux abords immédiats du bien, et demande à l’État partie de veiller à ce qu’une procédure complète de consultation des parties prenantes soit organisée avant la publication de la notification finale et pendant l’élaboration du Schéma directeur de zonage qui devrait suivre la publication de la notification finale dans le Journal officiel ;
  4. Note avec la plus vive préoccupation que l’apport en eau du bien demeure insuffisant pour garantir des niveaux d’eau adéquats, rappelant qu’au moins 550 millions de pieds cubes (mpc) étaient recommandés par la mission de 2008 afin de conserver les valeurs des zones humides du bien, et prie instamment l’État partie d’augmenter l’apport en eau par la voie d’écoulement de Govardhan et de garantir des niveaux annuels de lâcher d’eau du barrage de Panchana afin d’augmenter l’approvisionnement en eau du bien ;
  5. Réitère sa demande à l’État partie de communiquer des données claires et précises sur les comptages d’oiseaux, avec notamment des informations détaillées sur les méthodologies utilisées, et ce, afin de démontrer la reconstitution durable des populations d’oiseaux ;
  6. Se félicite de l’opération menée pour supprimer l’espèce invasive des poissons-chats africains de certaines zones du bien, et demande également à l’État partie d’élaborer une stratégie de lutte et d’éradication des espèces envahissantes ayant de grandes capacités d’adaptation, notamment la jacinthe d’eau et le Prosopis juliflora, qui sera intégrée dans la version révisée du plan de gestion ;
  7. Réitère également sa demande à l’État partie de soumettre une version électronique et trois exemplaires imprimés du projet de plan de gestion révisé au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l’UICN ;
  8. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018.
Année du rapport : 2016
Inde
Date d'inscription : 1985
Catégorie : Naturel
Critères : (x)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2015) .pdf
arrow_circle_right 40COM (2016)
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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