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Liverpool – Port marchand

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord
Facteurs affectant le bien en 2016*
  • Activités de recherche / de suivi à fort impact
  • Cadre juridique
  • Développement commercial
  • Gouvernance
  • Habitat
  • Installations d’interprétation pour les visiteurs
  • Modifications des valeurs associées à ce patrimoine
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Gouvernance : absence de gestion d’ensemble des nouveaux projets d’aménagement
  • Activités de recherche / de suivi à fort impact : absence d'analyse et de description des caractéristiques du paysage urbain associées à la valeur universelle exceptionnelle du bien et des perspectives remarquables associées au bien et à sa zone tampon 
  • Cadre juridique : absence de hauteurs maximales clairement établies pour les nouvelles constructions, que ce soit aux alentours des zones du patrimoine mondial ou le long des quais 
  • Utilisations sociétales / culturelles du patrimoine : modifications des valeurs associées à ce patrimoine, absence de prise de conscience par les promoteurs, les professionnels du bâtiment et le grand public du bien du patrimoine mondial, de sa valeur universelle exceptionnelle et des exigences de la Convention du patrimoine mondial 
  • Habitat et Développement : développement commercial, habitat et installations d’interprétation pour les visiteurs
  • Absence de système de gestion / plan de gestion
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

Projet d’aménagement « Liverpool Waters »

Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

En cours.

Mesures correctives pour le bien

En cours de rédaction

Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
En cours de rédaction
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2016
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2016**

Octobre 2006 : mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial / ICOMOS ; novembre 2011 : mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial / ICOMOS ; février 2015 : mission de conseil conjointe Centre du patrimoine mondial / ICOMOS

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2016

L’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation le 29 janvier 2016, disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/1150/documents/. Ce rapport répond aux points soulevés par le Comité du patrimoine mondial à l’égard du projet d’aménagement « Liverpool Waters » et confirme l’engagement de l’ensemble des autorités impliquées et du promoteur du projet à protéger la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et mettre en place des mesures qui apportent des éléments de réponse aux questions soulevées par le Comité. Le rapport résume les progrès accomplis à l’égard de la révision du plan de gestion et du plan local, destinée à actualiser les politiques nécessaires à la protection de la VUE.

Le rapport note la nécessité de clarifier certains des points soulevés par la mission de conseil conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS des 24 et 25 février 2015 (rapport disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/1150/documents) pour veiller à ce que l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) soit élaboré conformément aux constatations de la mission et aux demandes du Comité du patrimoine mondial, afin d’intégrer le projet de développement dans le système de gestion.

L’État partie propose d’élaborer l’État de conservation souhaité (DSOCR) de concert avec la révision  de la gestion du site, la révision des plans d’urbanisme complémentaire et l’approbation du plan local. Ces documents seront soumis en 2017, pour approbation par l’État partie en 2018. Une consultation publique débutera en 2016. L’État de conservation souhaité (DSOCR) comprendra les mesures identifiées en 2015, incluant les plans directeurs locaux détaillés et les « points réservés ». L’État partie estime qu’il sera plus efficace de se concentrer sur le processus de planification que de définir une nouvelle conception de « Liverpool Waters », susceptible de changer d’ici l’expiration de l’autorisation actuelle en 2042.

Par ailleurs, le rapport indique qu’un moratoire est en place pour les Central Docks de Liverpool mais laisse entendre que le Comité a mal compris l’accord conclu lors de la mission de conseil pour un moratoire sur les aménagements du quartier des Central Docks uniquement et non sur l’ensemble du bien du patrimoine mondial. Par conséquent, des décisions d’aménagement ont continué d’être prises pour des « utilisations temporaires » et des projets de rénovation et réemploi des édifices historiques. Le rapport a donné l’assurance que les décisions prises ne portaient pas atteinte à la VUE.

Le rapport résume également les progrès accomplis vis-à-vis de l’amélioration de l’état de conservation du bien grâce à la rénovation et au réemploi d’un certain nombre d’édifices historiques précédemment menacés, et les efforts faits pour promouvoir une meilleure compréhension du bien. Il décrit enfin la coopération internationale au sein du réseau URBACT, piloté par Naples, pour le partage de bonnes pratiques.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2016

Le rapport soumis par l’État partie confirme que la vive inquiétude exprimée par le Comité du patrimoine mondial à l’égard de la menace que pourrait représenter le projet d’aménagement « Liverpool Waters » sur la VUE est reconnue par l’ensemble des autorités et parties prenantes.

Bien que des progrès soient constatés, à ce jour le Conseil municipal n’a pas encore pris de mesures globales pour éliminer les menaces pesant sur la VUE. En particulier, la question des édifices de moyenne et grande hauteurs doit encore être résolue pour le projet d’aménagement « Liverpool Waters », ou pour divers autres projets d’aménagement au sein du bien. Le décalage entre l’obligation faite à l’État partie à protéger la VUE et la mise en œuvre par le Conseil municipal de Liverpool de mécanismes de planification appropriés intégrant la protection de la VUE doit encore être traité. En l’état actuel du processus de planification, cela ne peut être réglé que par des négociations proactives entre les trois principales parties prenantes (le Conseil municipal de Liverpool, le promoteur et English Heritage).

L’État partie devrait être félicité pour le moratoire qu’il a mis en place dans le quartier des Central Docks, même si cela ne couvre pas l’intégralité de la zone centrale. Il est en outre noté que l’État partie fait des efforts pour instaurer de solides mécanismes de contrôle des aménagements ainsi que pour rechercher une continuité et une approche liant la vision stratégique de développement à un plan d’urbanisme règlementaire, qui donne des prescriptions réglementaires précises pour protéger la VUE du bien. Cette approche devrait prendre en compte la forme, la syntaxe et les vues urbaines et définir un gabarit et velum prescriptifs indiquant des hauteurs minimales et maximales, ce qui aiderait les promoteurs à concevoir leurs projets en conséquence. La Recommandation concernant  le paysage urbain historique (2011) pourrait être utilisée dans l’élaboration de cette approche.

Le moratoire au sein des Central Docks devrait être maintenu jusqu’à ce que l’État de conservation souhaité (DSOCR), y compris les mesures correctives, ait été adopté par le Comité. Qui plus est, les travaux au sein du reste du bien et de la zone tampon susceptibles d’affecter la VUE devraient être strictement limités aux rénovations, réemplois et entretiens, en plus des projets de petite envergure, jusqu’à cette adoption.

Il est recommandé au Comité de rappeler à l’État partie que l’État de conservation souhaité (DSOCR) est un document cadre qui définit l’état de conservation qu’un bien doit atteindre afin de prouver qu’il n’est plus menacé et peut être retiré de la Liste du patrimoine mondial en péril. Les mesures correctives sont des étapes nécessaires pour atteindre l’État de conservation souhaité (DSOCR) et peuvent contenir des mesures d’amélioration des processus de planification. L’État de conservation souhaité (DSOCR) devrait être utilisé pour guider la mise en œuvre des mesures correctives convenues.

Par conséquent, la soumission du projet final de l’État de conservation souhaité (DSOCR) par l’État partie devrait avoir lieu avant la finalisation et l’approbation des outils de planification et du cadre règlementaire nécessaires, dans la mesure où ces derniers devraient faire partie des mesures correctives (l’échéance de 2018 pour l’approbation du plan local et du plan de gestion révisé devrait alors faire partie du plan validé de mise en œuvre des mesures correctives). L’État de conservation souhaité (DSOCR) devrait être fondé sur la note du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives d’avril 2013 et sur la réponse de l’État partie d’avril 2014, et devrait reprendre les mesures telles qu’indiquées dans la décision 39 COM 7A.43. Il est par conséquent recommandé au Comité de prier l’État partie de finaliser l’état de conservation souhaité d’ici le 1er décembre 2016, comme demandé dans la décision 39 COM 7A.43.

Compte tenu de la précédente analyse, il est recommandé au Comité du patrimoine mondial de maintenir le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Décisions adoptées par le Comité en 2016
40 COM 7A.31
Liverpool – Port marchand (Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord) (C 1150)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 39 COM 7A.43, adoptée à sa 39e session (Bonn, 2015), ainsi que les décisions 36 COM 7B.93 (Saint-Pétersbourg, 2012), 37 COM 7A.35 (Phnom Penh, 2013) et 38 COM 7A.19 (Doha, 2014),
  3. Note que toutes les parties prenantes reconnaissent les vives inquiétudes du Comité du patrimoine mondial à l’égard de la menace que pourrait représenter le projet d’aménagement « Liverpool Waters » sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
  4. Rappelle les conclusions de la mission de conseil conjointe Centre du patrimoine mondial / ICOMOS de 2015, en particulier la nécessité de réduire la densité urbaine et la hauteur des aménagements proposés par rapport aux hauteurs maximums retenues pour le projet « Liverpool Waters », et note également la nécessité d’une approche globale, liant la vision stratégique de développement à un plan d’urbanisme règlementaire, donnant des prescriptions réglementaires précises pour protéger la VUE du bien et aidant les promoteurs à concevoir leurs projets en conséquence ;
  5. Tout en notant que l’État partie propose d’élaborer l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) de concert avec le plan local et le schéma directeur de Liverpool, et qu’ils ne seront pas approuvés avant 2018, rappelle toutefois que le DSOCR est un outil et un document cadre qui définit l’état de conservation qu’un bien doit atteindre afin de prouver qu’il n’est plus menacé par un danger grave et spécifique avéré ou potentiel et destiné à permettre son retrait de la Liste du patrimoine mondial en péril (la soumission du projet final du DSOCR par l’État partie et son approbation par Comité devrait avoir lieu avant la finalisation et l’approbation des outils de planification et du cadre règlementaire nécessaires) et réitère sa demande à l’État partie de soumettre le projet final de DSOCR au Centre du patrimoine mondial d’ici le 1er décembre 2016, pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives comme demandé dans la décision 39 COM 7A.43, et d’inclure l’approbation du plan local et du plan de gestion révisé dans le plan validé de mise en œuvre des mesures correctives ;
  6. Note enfin la confirmation de l’État partie qu’un moratoire demeure en place pour les Central Docks de Liverpool mais demande à l’État partie de garantir que seuls la rénovation et le réemploi des édifices historiques, les travaux d’entretien et les projets de petite envergure seront autorisés au sein du reste du bien jusqu’à ce que le DSOCR soit finalisé et adopté ;
  7. Note par ailleurs la soumission par l’État partie le 8 juillet 2016 de nouvelles informations concernant deux projets : Princes Reach, Princes Dock, Liverpool et le projet de résidence étudiante de Skelhorne Street, Liverpool, et demande également à l’État partie de s’assurer qu’aucun de ces projets ne soit approuvé avant que le DSCOR n’ait été finalisé et adopté ;
  8. Demande en outre à l’État partie de soumettre le projet de plan local et de schéma directeur au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, avant que chaque document soit considéré pour adoption soit par le Conseil municipal de Liverpool soit par l’État partie, et de soumettre les versions finales du plan local et du schéma directeur au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2018 ;
  9. Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial d’ici le 1er février 2017, un compte rendu d’avancement sur l’élaboration du plan local de Liverpool, pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, étant entendu qu’aucun nouveau plan détaillé affectant le bien ne sera approuvé par le Conseil municipal de Liverpool ni l’État partie avant que le DSOCR ne soit officiellement adopté par le Comité ;
  10. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017 ;
  11. Décide de maintenir Liverpool – Port marchand (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord) sur la Liste du patrimoine mondial en péril, avec la possibilité de retirer le bien de la Liste du patrimoine mondial en l’absence d’une mise en œuvre en temps voulu des recommandations ci-dessus.
40 COM 8C.2
Mise a jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/16/40.COM/7A, WHC/16/40.COM/7A.Add et WHC/16/40.COM/7A.Add.2),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 40 COM 7A.26)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 40 COM 7A.27)
  • Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 40 COM 7A.32)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 40 COM 7A.1)
  • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 40 COM 7A.2)
  • Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé (décision 40 COM 7A.35)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 40 COM 7A.36)
  • Égypte, Abou Mena (décision 40 COM 7A.9)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 40 COM 7A.50)
  • Éthiopie, Parc national du Simien (décision 40 COM 7A.43)
  • Géorgie, Cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati (décision 40 COM 7A.28)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 40 COM 7A.33)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 40 COM 7A.49)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 40 COM 7A.48)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 40 COM 7A.10)
  • Iraq, Hatra (décision 40 COM 7A.11)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 40 COM 7A.12)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 40 COM 7A.13)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 40 COM 7A.44)
  • Mali, Tombouctou (décision 40 COM 7A.6)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 40 COM 7A.7)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 40 COM 7A.45)
  • Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 40 COM 7A.14)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 40 COM 7A.15)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo – San Lorenzo (décision 40 COM 7A.3)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 40 COM 7A.4)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 40 COM 7A.16)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 40 COM 7A.17)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 40 COM 7A.18)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 40 COM 7A.19)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 40 COM 7A.20)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 40 COM 7A.21)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 40 COM 7A.34)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 40 COM 7A.37)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 40 COM 7A.38)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 40 COM 7A.39)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 40 COM 7A.40)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 40 COM 7A.41)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 40 COM 7A.47)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 40 COM 7A.46)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 40 COM 7A.30)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 40 COM 7A.8)
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 40 COM 7A.31)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 40 COM 7A.5)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 40 COM 7A.23)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 40 COM 7A.24)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 40 COM 7A.25).
Projet de décision : 40 COM 7A.31

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 39 COM 7A.43, adoptée à sa 39e session (Bonn, 2015),
  3. Note que toutes les parties prenantes reconnaissent les vives inquiétudes du Comité du patrimoine mondial à l’égard de la menace que pourrait représenter le projet d’aménagement « Liverpool Waters » sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
  4. Rappelle les conclusions de la mission de conseil conjointe Centre du patrimoine mondial / ICOMOS de 2015, en particulier la nécessité de réduire la densité urbaine et la hauteur des aménagements proposés par rapport aux hauteurs maximums retenues pour le projet « Liverpool Waters », et note également la nécessité d’une approche globale, liant la vision stratégique de développement à un plan d’urbanisme règlementaire, donnant des prescriptions réglementaires précises pour protéger la VUE du bien et aidant les promoteurs à concevoir leurs projets en conséquence ;
  5. Tout en notant que l’État partie propose d’élaborer l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) de concert avec le plan local et le schéma directeur de Liverpool, et qu’ils ne seront pas approuvés avant 2018, rappelle toutefois que l’État de conservation souhaité (DSOCR) est un outil et un document cadre qui définit l’état de conservation qu’un bien doit atteindre afin de prouver qu’il n’est plus menacé par un danger grave et spécifique avéré ou potentiel et destiné à permettre son retrait de la Liste du patrimoine mondial en péril (la soumission du projet final de l’État de conservation souhaité (DSOCR) par l’État partie et son approbation par Comité devrait avoir lieu avant la finalisation et l’approbation des outils de planification et du cadre règlementaire nécessaires) et réitère sa demande à l’État partie de soumettre le projet final de l’État de conservation souhaité (DSOCR) au Centre du patrimoine mondial d’ici le 1er décembre 2016, pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives comme demandé dans la décision 39 COM 7A.43, et d’inclure l’approbation du plan local et du plan de gestion révisé dans le plan validé de mise en œuvre des mesures correctives ;
  6. Note enfin la confirmation de l’État partie qu’un moratoire demeure en place pour les Central Docks de Liverpool mais demande à l’État partie de garantir que seuls la rénovation et le réemploi des édifices historiques, les travaux d’entretien et les projets de petite envergure seront autorisés au sein du reste du bien jusqu’à ce que l’État de conservation souhaité (DSOCR) soit finalisé et adopté ;
  7. Demande également à l’État partie de soumettre le projet de plan local et de schéma directeur au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, avant que chaque document soit considéré pour adoption soit par le Conseil municipal de Liverpool soit par l’État partie, et de soumettre les versions finales du plan local et du schéma directeur au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2018 ;
  8. Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial d’ici le 1er février 2017, un compte rendu d’avancement sur l’élaboration du plan local de Liverpool, pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, étant entendu qu’aucun nouveau plan détaillé affectant le bien ne sera approuvé par le Conseil municipal de Liverpool ni l’État partie avant que l’État de conservation souhaité (DSOCR) ne soit officiellement adopté par le Comité ;
  9. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017 ;
  10. Décide de maintenir Liverpool – Port marchand (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2016
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord
Date d'inscription : 2004
Catégorie : Culturel
Critères : (ii)(iii)(iv)
Liste en péril (dates) : 2012-2021
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2016) .pdf
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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