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Monastère de Ghélati

Géorgie
Facteurs affectant le bien en 2016*
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Autres menaces :

    Travaux de conservation nécessaires à l’intérieur et à l’extérieur des monuments

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Travaux de conservation nécessaires à l’intérieur et à l’extérieur des monuments 
  • Réhabilitation inappropriée de la cathédrale de Bagrati et caractère incomplet de l’examen approfondi des limites pour retirer la cathédrale de Bagrati du bien
  • Coordination insuffisante entre l’Église géorgienne et les autorités nationales (problème résolu) 
  • Absence de système de gestion coordonné (problème résolu)
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

Interventions irréversibles dans le cadre de la reconstruction majeure de la structure de la cathédrale de Bagrati 

Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2016
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2016**

Novembre 2003, juin 2008, mars 2010 et avril 2012 : missions conjointes de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; octobre 2014 : mission d’évaluation technique de l’ICOMOS au monastère de Ghélati ; janvier 2015 : mission de conseil de l’ICOMOS.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2016

Le 1er février 2016, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien qui est disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/710/documents/ et rend compte des progrès accomplis dans la mise en œuvre de la décision 39 COM 7A.39 du Comité, y compris des avancées d’un certain nombre de mesures mises sur pied concernant le monastère de Ghélati, l’une des composantes du bien :

  • Achèvement du plan de gestion du monastère de Ghélati, incluant le programme de développement touristique et le programme de gestion des visiteurs, ainsi que la préparation du plan directeur de conservation du monastère de Ghélati qui permet de fournir des orientations sur la mise en œuvre et la planification de la réhabilitation et de la conservation de l’élément constitutif du bien. Le plan de gestion est le fruit d’un travail interdisciplinaire intensif et d’une étroite collaboration avec les différents acteurs aux niveaux local, national et international. Par ailleurs, un plan d’action quinquennal a aussi été préparé pour les zones archéologiquement sensibles du complexe du monastère de Ghélati. En 2015, plusieurs projets de conservation/réhabilitation du monastère de Ghélati ont été mis en œuvre en étroite consultation avec l’ICOMOS et avec le soutien financier de la Banque mondiale. Les travaux de renforcement de la base du tambour du dôme du monastère de Ghélati, élaborés selon les recommandations de la mission de conseil conjointe ICOMOS/Banque mondiale de 2015 ont démarré en 2015 et devraient s’achever en 2016 grâce au projet de développement régional d’Imereti ;
  • Élaboration d’un projet de code sur le patrimoine culturel (CPC) : l’identification de lacunes dans la législation géorgienne actuelle, ainsi que l’analyse des accords internationaux et des conventions dans le domaine du patrimoine culturel ont été mises en œuvre. Le CPC comprendra un chapitre spécial consacré à la protection et à la gestion du patrimoine mondial en Géorgie. Ce chapitre servira aussi de base à l’approbation officielle du plan de gestion du monastère de Ghélati et à sa mise en œuvre effective avec l’engagement de toutes les parties prenantes ;
  • Lancement, en étroite collaboration avec l’ICCROM, du projet à long terme sur l’établissement de la plateforme de formation dans le domaine du patrimoine culturel en Géorgie. Fondé sur le mémorandum d’accord Géorgie/ICCROM (en date du 21 mai 2015), le projet vise à créer une plateforme pluridisciplinaire pour le développement des perspectives d’emploi à travers l’amélioration du système existant et les politiques en matière de conservation et de gestion du patrimoine culturel en Géorgie, avec une attention particulière accordée au patrimoine mondial.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2016

L’État partie a répondu à presque toutes les questions soulevées par le Comité du patrimoine mondial dans ses précédentes décisions et a communiqué des informations sur la mise en œuvre des mesures correctives adoptées par le Comité du patrimoine mondial concernant le monastère de Ghélati, l’un des éléments constitutifs du bien. Il a également traité les questions posées dans la décision 39 COM 8B.35 quand la demande de modification importante des limites pour le retrait de la cathédrale de Bagrati avait été renvoyée à l’État partie afin de lui permettre de clarifier les procédures et les responsabilités de gestion, fournir des précisions sur la manière dont un niveau d’engagement supérieur pourrait être mis en place par les principales parties prenantes pour assurer une protection et une gestion du bien appropriées ; soumettre le projet de plan de gestion révisé pour examen ; fournir un calendrier précisant quand la protection physique et visuelle de la zone tampon sera formalisée et quand des directives et des orientations claires seront mises en place pour la gestion et tout aménagement à l’intérieur de la zone tampon.

Il convient de noter, en particulier, les progrès de l’État partie pour ce qui est du plan de gestion du monastère de Ghélati qui a été finalisé et présenté au Centre du patrimoine mondial le 1er juillet 2015. L’ICOMOS a entrepris une étude technique et considère que le plan est pragmatique et repose sur une analyse très sensible et pertinente de la situation actuelle du bien. L’ICOMOS a quelques questions mineures dans son étude au sujet de la zone tampon et de ses utilisations, et formule également des recommandations sur la gestion du tourisme par rapport au développement des offres d’emploi, tout en assurant la durabilité socio-économique, puisque cela est défini comme l’un des enjeux fondamentaux du plan de gestion.

Les compétences et les responsabilités des autorités publiques et de l’Église (aux niveaux supérieur et local) sont bien établies en ce qui concerne la préservation et la protection du site.

Il convient aussi de remarquer les progrès accomplis dans l’élaboration d’un projet de code sur le patrimoine culturel, ainsi que la création de la plateforme de formation dans le domaine du patrimoine culturel en Géorgie.

Bien que le rapport sur l’état de conservation soumis par l’État partie contienne des réponses à la décision 39 COM 8B.35 du Comité en ce qui concerne la modification des limites du bien, il convient de noter que l’État partie n’a pas de nouveau présenté la modification importante des limites du bien au Centre du patrimoine mondial, conformément au paragraphe 159 des Orientations, pour examen par le Comité du patrimoine mondial, à la suite de son renvoi par le Comité.

Décisions adoptées par le Comité en 2016
40 COM 7A.28
Cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati (Géorgie) (C 710)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7A,
  2. Rappelant les décisions 39 COM 7A.40 et 39 COM 8B.35, adoptées à sa 39e session (Bonn, 2015),
  3. Se félicite des progrès accomplis par l’État partie dans la mise en œuvre des mesures correctives concernant le monastère de Ghélati, l’un des éléments constitutifs du bien ;
  4. Prend note des informations fournies par l’État partie, notamment en réponse à la décision 39 COM 8B.95, en ce qui concerne la modification importante des limites du bien et, en particulier :
    1. les procédures et responsabilités de gestion des différentes agences et organisations impliquées clarifiées,
    2. les détails sur l’instauration de mesures par les principales parties prenantes, y compris l’élaboration du projet de code sur le patrimoine culturel, pour assurer une protection et une gestion du bien appropriées,
    3. le projet de plan de gestion révisé soumis, examiné ensuite par l’ICOMOS,
    4. la zone tampon étendue du monastère de Ghélati préparée et légalement adoptée,
    5. les ressources adéquates mobilisées pour des programmes à long terme de restauration du tissu du monastère et de ses peintures murales,
    6. le système de documentation établi pour le travail de conservation et de restauration,
    7. les détails sur la construction du centre d’accueil des visiteurs à l’extérieur du monastère de Ghélati coordonnée à une stratégie de gestion des visiteurs lancée en 2015, en conformité avec les recommandations de l’étude de l’ICOMOS de juin 2013 ;
  5. Prie instamment l’État partie de présenter de nouveau au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, la modification importante des limites du bien, conformément au paragraphe 159 des Orientations, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017 ;
  6. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017 ;
  7. Décide de maintenir la Cathédrale de Bagrati et le monastère de Ghélati (Géorgie) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
40 COM 8C.2
Mise a jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/16/40.COM/7A, WHC/16/40.COM/7A.Add et WHC/16/40.COM/7A.Add.2),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 40 COM 7A.26)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 40 COM 7A.27)
  • Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 40 COM 7A.32)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 40 COM 7A.1)
  • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 40 COM 7A.2)
  • Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé (décision 40 COM 7A.35)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 40 COM 7A.36)
  • Égypte, Abou Mena (décision 40 COM 7A.9)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 40 COM 7A.50)
  • Éthiopie, Parc national du Simien (décision 40 COM 7A.43)
  • Géorgie, Cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati (décision 40 COM 7A.28)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 40 COM 7A.33)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 40 COM 7A.49)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 40 COM 7A.48)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 40 COM 7A.10)
  • Iraq, Hatra (décision 40 COM 7A.11)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 40 COM 7A.12)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 40 COM 7A.13)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 40 COM 7A.44)
  • Mali, Tombouctou (décision 40 COM 7A.6)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 40 COM 7A.7)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 40 COM 7A.45)
  • Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 40 COM 7A.14)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 40 COM 7A.15)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo – San Lorenzo (décision 40 COM 7A.3)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 40 COM 7A.4)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 40 COM 7A.16)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 40 COM 7A.17)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 40 COM 7A.18)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 40 COM 7A.19)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 40 COM 7A.20)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 40 COM 7A.21)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 40 COM 7A.34)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 40 COM 7A.37)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 40 COM 7A.38)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 40 COM 7A.39)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 40 COM 7A.40)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 40 COM 7A.41)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 40 COM 7A.47)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 40 COM 7A.46)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 40 COM 7A.30)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 40 COM 7A.8)
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 40 COM 7A.31)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 40 COM 7A.5)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 40 COM 7A.23)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 40 COM 7A.24)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 40 COM 7A.25).
Projet de décision : 40 COM 7A.28

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7A,
  2. Rappelant les décisions 39 COM 7A.40 et 39 COM 8B.35, adoptées à sa 39e session (Bonn, 2015),
  3. Se félicite des progrès accomplis par l’État partie dans la mise en œuvre des mesures correctives concernant le monastère de Ghélati, l’un des éléments constitutifs du bien ;
  4. Prend note des informations fournies par l’État partie, notamment en réponse à la décision 39 COM 8B.95, en ce qui concerne la modification importante des limites du bien et, en particulier :
    1. les procédures et responsabilités de gestion des différentes agences et organisations impliquées clarifiées,
    2. les détails sur l’instauration de mesures par les principales parties prenantes, y compris l’élaboration du projet de code sur le patrimoine culturel, pour assurer une protection et une gestion du bien appropriées,
    3. le projet de plan de gestion révisé soumis, examiné ensuite par l’ICOMOS,
    4. la zone tampon étendue du monastère de Ghélati préparée et légalement adoptée,
    5. les ressources adéquates mobilisées pour des programmes à long terme de restauration du tissu du monastère et de ses peintures murales,
    6. le système de documentation établi pour le travail de conservation et de restauration,
    7. les détails sur la construction du centre d’accueil des visiteurs à l’extérieur du monastère de Ghélati coordonnée à une stratégie de gestion des visiteurs lancée en 2015, en conformité avec les recommandations de l’étude de l’ICOMOS de juin 2013 ;
  5. Prie instamment l’État partie de présenter de nouveau au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, la modification importante des limites du bien, conformément au paragraphe 159 des Orientations, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017 ;
  6. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017 ;
  7. Décide de maintenir la Cathédrale de Bagrati et le monastère de Ghélati (Géorgie) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2016
Géorgie
Date d'inscription : 1994
Catégorie : Culturel
Critères : (iv)
Liste en péril (dates) : 2010-2017
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2016) .pdf
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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