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Tombes des rois du Buganda à Kasubi

Ouganda
Facteurs affectant le bien en 2015*
  • Activités de gestion
  • Habitat
  • Infrastructures de transport de surface
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

Destruction suite à un incendie du Muzibu Azaala Mpanga.

Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

Incendie ayant entraîné la destruction d’une partie du bien.

Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2015

Montant total accordé : 2011-2012 : 68 365 dollars EU du fonds-en-dépôt japonais pour une mission d’évaluation d’experts ; 2013-2015 : 650 000 dollars EU du fonds-en-dépôt japonais pour le projet : Assistance technique et financière pour la reconstruction du Muzibu Azaala Mpanga,  chef-d’œuvre architectural des tombes des rois du Buganda à Kasubi, Ouganda, site du patrimoine mondial en péril.

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2015
Demandes approuvées : 3 (de 1998-2010)
Montant total approuvé : 111 292 dollars E.U.
2010 Strategic plan for the reconstruction of burnt Kasubi ... (Approuvé)   71 342 dollars E.U.
2005 Kasubi Tombs, World Heritage Site Uganda, Research ... (Approuvé)   19 950 dollars E.U.
1998 Training for the conservation and maintenance of Kasubi ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2015

Le 16 février 2015, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien qui répond aux demandes du Comité. Une mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM de suivi réactif a visité le bien entre les 4 et 6 février 2015. Les deux rapports sont disponibles à https://whc.unesco.org/fr/list/1022/documents.

L’État partie signale les éléments suivants :

  • L’échéancier du projet a été ajusté dans le but de terminer la reconstruction du Muzibu Azaala Mpanga d’ici décembre 2015. L’intégralité du processus est en cours de documentation. Le système de lutte anti-incendie actuel est temporaire et sera remplacé par un système permanent (à l’impact visuel moindre) d’ici à la fin du projet.
  • Le Comité technique national a repris ses réunions et le Comité de reconstruction du Buganda supervise les efforts de reconstruction. Le royaume du Buganda a par ailleurs missionné le Conseil du patrimoine et du tourisme du Buganda pour la gestion des tombes de Kasubi et de tous les autres sites du patrimoine du royaume. Le plan de gestion devra donc faire l’objet d’une nouvelle réflexion. Un projet de plan directeur a été présenté à l’équipe de la mission mais n’a pas encore été étudié par les trois parties prenantes principales (le royaume du Buganda, les gestionnaires traditionnels et l’État partie).
  • Alors qu’il a été nécessaire, pour des raisons de sécurité, de construire un mur d’enceinte pour le bien, la zone d’accès sera réaménagée pour renforcer les liens visuels avec le cadre environnant. Toutes les nouvelles constructions ont été stoppées, sauf le panneau solaire et les projets d’approvisionnement en eau, qui étaient déjà en cours de réalisation. Le déroulement des activités de reconstruction au Muzibu Azaala Mpanga est pris en compte comme les activités qui concernent d’autres édifices situés dans le bien.

Les conclusions de la mission sont résumées comme suit :

  • S’agissant de la reconstruction, les avancées sont lentes mais constantes. La structure métallique est en place, et la peinture ignifuge était sur le point d’être appliquée. La préparation des bottes de chaume destinées à la couverture est en cours. Les principales difficultés sont liées à l’acquisition des végétaux nécessaires à la construction du toit de chaume et aux finitions. La mission a été informée que l’achèvement de la couverture en chaume prendrait 18 mois, voire 2 ans. La mission a en outre constaté que la conception du système anti-incendie doit toujours être revue.
  • Avec l’adjonction du Conseil du patrimoine et du tourisme du Buganda en tant que gestionnaire du site, il faut garantir la continuité d’une bonne communication et d’un processus décisionnel collégial entre les trois parties prenantes principales s’agissant du bien.
  • L’actualisation du plan de gestion est nécessaire afin de rendre compte de la nouvelle structure et organisation du bien, ainsi que de l’élaboration d’un plan de gestion des risques de catastrophes et d’un plan de gestion touristique.
  • La mission a également été préoccupée par l’apparition de plusieurs constructions de circonstance au sein du bien et a indiqué que l’élaboration et la finalisation d’un plan directeur pour le bien revêtaient un caractère urgent avant toute étude d’aménagement supplémentaire.
  • L’équipe de la mission s’est finalement inquiétée quant au projet d’élargissement de Masiro Road, laquelle empièterait alors directement sur un côté du bien.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2015

Les avancées effectuées s’agissant des efforts de reconstruction du Muzibu Azaala Mpanga sont prises en compte et les travaux qui viennent de commencer pour la première partie du processus de couverture en chaume (bottelage du chaume) sont accueillis favorablement. Toutefois, on peut estimer que l’échéancier établi pour finir les travaux est trop contraint. Il serait préférable de consacrer le temps nécessaire (jusqu’à 24 mois) à la couverture de chaume plutôt que d’en presser l’exécution, ce qui pourrait se traduire par une moindre qualité des travaux.

On peut aussi être préoccupé par l’actuelle mise en œuvre d’aménagements non planifiés dans le bien. En l’absence de plan directeur, il est impossible de garantir que ces aménagements de circonstance divers seront sans effets sur la Valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien. Il est par conséquent recommandé que le Comité prie instamment l’État partie de mettre un terme à tous les travaux liés à ces aménagements de circonstance jusqu’à ce qu’un plan directeur soit finalisé et examiné par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives. Un tel plan doit s’appuyer sur une étude de toutes les structures du bien, dont des informations précises sur leur histoire et leur restauration. Il serait regrettable que la restauration importante du Muzibu Azaala Mpanga ne soit pas complétée par une conservation et une revitalisation plus large du bien dans son ensemble.

La conduite d’études archéologiques devrait également faire partie intégrante de la conception et des processus de mise en œuvre des projets d’aménagement. Une nouvelle étude de la zone d’accès au bien devra également avoir lieu pour prendre en compte le mur de sécurité qui enclot le bien. L’architecte est en train d’étudier des projets visant à amoindrir les effets du mur à l’entrée.

Par ailleurs, l’élargissement de Masiro Road est préoccupant car il pourrait être cause d’empiètement sur le bien. Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives recommandent que l’État partie collabore avec les ministères appropriés pour garantir un nouveau projet d’alignement de la route dénué d’impact négatif sur le bien. Conformément au paragraphe 172 des Orientations, l’État partie devra nécessairement informer le Comité du patrimoine mondial de tout projet d’aménagement important qui pourrait avoir un impact sur la VUE du bien.

Des sujets de préoccupation subsistent quant à la gestion du bien. Dans la mesure où le système traditionnel de gestion était l’un des attributs de la VUE au moment de l’inscription, il est nécessaire de s’assurer que les gestionnaires traditionnels du site auront leur voix au processus décisionnel s’agissant du bien. L’organe représentant l’État partie (le Département des musées et des monuments) doit aussi être impliqué. La désignation du Conseil du patrimoine et du tourisme du Buganda récemment constitué en tant que gestionnaire du site pourrait être une action positive pour le bien, mais il faudra être très attentif pour s’assurer que la sauvegarde de la VUE l’emporte sur des considérations liées au tourisme. À cette fin, il pourrait s’avérer nécessaire d’instituer un programme de renforcement des capacités pour le personnel du Conseil du patrimoine et du tourisme du Buganda. Par ailleurs, il sera très important de revoir le plan de gestion pour s’assurer qu’il prenne en compte la nouvelle organisation de gestion, et aussi pour garantir le fait qu’il sera avant tout consacré à la sauvegarde de la VUE.

De plus, un plan de gestion des risques de catastrophes complet doit être élaboré, qui ne sera pas uniquement consacré aux incendies, mais aussi aux autres risques possibles. Un plan de gestion touristique serait également utile pour maîtriser le développement de ce secteur d’activités. Ces plans devraient toutefois être fermement coordonnés avec le plan de gestion pour garantir leur harmonisation. Le Comité technique national devrait également être réactivé pour s’assurer que toutes les parties prenantes contribuent au processus décisionnel s’agissant de la gestion. Le Comité technique national devra aussi jouer un rôle de conseil important sur place et le comité pour la reconstruction devra rester actif tant que les opérations de reconstruction auront lieu.

Décisions adoptées par le Comité en 2015
39 COM 7A.23
Tombes des rois du Buganda à Kasubi (Ouganda) (C 1022)
Le Comité du patrimoine mondial,
  1. Ayant examiné le document WHC-15/39.COM/7A.Add,
  2. Rappelant la décision 38 COM 7A.26, adoptée à sa 38e session (Doha, 2014),
  3. Note les avancées effectuées s’agissant de la reconstruction du Muzibu Azaala Mpanga et félicite l’État partie pour son engagement continu en ce sens ;
  4. Exprime sa préoccupation quant au fait que les échéanciers fournis dans le rapport sur l’état de conservation au sujet de la reconstruction du Muzibu Azaala Mpanga sont excessivement optimistes, et afin de mieux rendre compte du travail minutieux nécessaire de couverture en chaume qui doit être mené, ainsi que de la nouvelle conception et installation d’un système anti-incendie, demande que l’État partie fournisse un échéancier de reconstruction révisé, réaliste et comportant des points de référence établis avec précision ;
  5. Exprime également sa vive préoccupation quant au fait que des aménagements de circonstance au sein du bien pourraient avoir un impact négatif sur la Valeur universelle exceptionnelle (VUE) de celui-ci ;
  6. Demande également à l’État partie de :
    1. mettre un terme aux travaux de mise en place d’un réservoir et d’un système anti-incendie, aux modifications apportées à l’entrée, à la mise en œuvre d’une route touristique ou à l’aménagement d’équipements touristiques tels que des restaurants, jusqu’à ce qu’un plan directeur coordonné soit finalisé et soumis au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, comme demandé par le Comité depuis 2012,
    2. préparer, afin de guider l’élaboration du plan directeur, un plan du site complet qui montre toutes les structures présentes au sein du bien et indique leur date de construction quand cela est vérifiable, et de soumettre ce plan au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
  7. Exprime en outre sa préoccupation quant au projet d’élargissement de Masiro Road, qui se traduirait par un empiètement sur un côté du bien, et demande en outre à l’État partie de s’assurer que ce projet fasse l’objet d’un nouveau tracé qui évitera tout impact négatif sur la VUE du bien, et de soumettre les plans révisés au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives ;
  8. Demande par ailleurs à l’État partie de réviser le plan de gestion du bien pour prendre en compte la nouvelle structure de gestion de celui-ci et en particulier, de s’assurer que la sauvegarde de la VUE du bien soit le principe fondamental des décisions de gestion, et de soumettre ce plan au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives ;
  9. Demande enfin qu’un plan de gestion des risques de catastrophes complet et qu’un plan de gestion touristique soient élaborés et incorporés au plan de gestion ;
  10. Demande de plus à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2016, un rapport actualisé, incluant un résumé analytique d’une page, sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016 ;
  11. Décide de maintenir les Tombes des rois du Buganda à Kasubi (Ouganda) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
39 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC-15/39.COM/7A et WHC-15/39.COM/7A.Add),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 39 COM 7A.38)
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 39 COM 7A.39)
  • Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 39 COM 7A.18)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosi (décision 39 COM 7A.44)
  • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 39 COM 7A.45)
  • Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé (décision 39 COM 7A.2)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 39 COM 7A.3)
  • Égypte, Abou Mena (décision 39 COM 7A.24)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 39 COM 7A.17)
  • Éthiopie, Parc national du Simien (décision 39 COM 7A.10)
  • Géorgie, Cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati (décision 39 COM 7A.40)
  • Géorgie, Monuments historiques de Mtskheta (décision 39 COM 7A.41)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 39 COM 7A.20)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 39 COM 7A.16)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 39 COM 7A.15)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 39 COM 7A.2)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 39 COM 7A.25)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 39 COM 7A.27)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 39 COM 7A.11)
  • Mali, Tombouctou (décision 39 COM 7A.21)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 39 COM 7A.22)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 39 COM 7A.12)
  • Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 39 COM 7A.28)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 39 COM 7A.29)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo – San Lorenzo (décision 39 COM 7A.46)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 39 COM 7A.47)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 39 COM 7A.30)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 39 COM 7A.31)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 39 COM 7A.32)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 39 COM 7A.33)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 39 COM 7A.34)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 39 COM 7A.35)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 39 COM 7A.1)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 39 COM 7A.4)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 39 COM 7A.5)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 39 COM 7A.6)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 39 COM 7A.7)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 39 COM 7A.8)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 39 COM 7A.95)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 39 COM 7A.13)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 39 COM 7A.42)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 39 COM 7A.23)
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 39 COM 7A.43)
  • Venezuela, Coro et son port (décision 39 COM 7A.48)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 39 COM 7A.37)
Projet de décision : 39 COM 7A.23

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-15/39.COM/7A.Add,
  2. Rappelant la décision 38 COM 7A.26, adoptée à sa 38e session (Doha, 2014),
  3. Note les avancées effectuées s’agissant de la reconstruction du Muzibu Azaala Mpanga et félicite l’État partie pour son engagement continu en ce sens ;
  4. Exprime sa préoccupation quant au fait que les échéanciers fournis dans le rapport sur l’état de conservation au sujet de la reconstruction du Muzibu Azaala Mpanga sont excessivement optimistes, et afin de mieux rendre compte du travail minutieux nécessaire de couverture en chaume qui doit être mené, ainsi que de la nouvelle conception et installation d’un système anti-incendie, demande que l’État partie fournisse un échéancier de reconstruction révisé, réaliste et comportant des points de référence établis avec précision ;
  5. Exprime également sa vive préoccupation quant au fait que des aménagements de circonstance au sein du bien pourraient avoir un impact négatif sur la Valeur universelle exceptionnelle (VUE) de celui-ci ;
  6. Demande également à l’État partie de :
    1. mettre un terme aux travaux de mise en place d’un réservoir et d’un système anti-incendie, aux modifications apportées à l’entrée, à la mise en œuvre d’une route touristique ou à l’aménagement d’équipements touristiques tels que des restaurants, jusqu’à ce qu’un plan directeur coordonné soit finalisé et soumis au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, comme demandé par le Comité depuis 2012,
    2. préparer, afin de guider l’élaboration du plan directeur, un plan du site complet qui montre toutes les structures présentes au sein du bien et indique leur date de construction quand cela est vérifiable, et de soumettre ce plan au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
  7. Exprime en outre sa préoccupation quant au projet d’élargissement de Masiro Road, qui se traduirait par un empiètement sur un côté du bien, et demande en outre à l’État partie de s’assurer que ce projet fasse l’objet d’un nouveau tracé qui évitera tout impact négatif sur la VUE du bien, et de soumettre les plans révisés au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives ;
  8. Demande par ailleurs à l’État partie de réviser le plan de gestion du bien pour prendre en compte la nouvelle structure de gestion de celui-ci et en particulier, de s’assurer que la sauvegarde de la VUE du bien soit le principe fondamental des décisions de gestion, et de soumettre ce plan au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives ;
  9. Demande enfin qu’un plan de gestion des risques de catastrophes complet et qu’un plan de gestion touristique soient élaborés et incorporés au plan de gestion ;
  10. Demande de plus à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2016, un rapport actualisé, incluant un résumé analytique d’une page, sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016 ;
  11. Décide de maintenir les Tombes des rois du Buganda à Kasubi (Ouganda) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2015
Ouganda
Date d'inscription : 2001
Catégorie : Culturel
Critères : (i)(iii)(iv)(vi)
Liste en péril (dates) : 2010-2023
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2015) .pdf
arrow_circle_right 39COM (2015)
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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