Tombes des rois du Buganda à Kasubi
Facteurs affectant le bien en 2012*
- Activités de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
Destruction suite à un incendie du Muzibu Azaala Mpanga.
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
Incendie ayant entraîné la destruction d’une partie du bien.
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Adopté, voir page https://whc.unesco.org/fr/decisions/4351
Mesures correctives pour le bien
Adoptées, voir page https://whc.unesco.org/fr/decisions/4351
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2012
2011-2012 : 68 365 dollars EU du Fonds en dépôt japonais pour une mission d’évaluation d’experts pour la reconstruction du Muzibu Azaala Mpanga des tombes des rois du Buganda à Kasubi.
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2012
Montant total approuvé : 111 292 dollars E.U.
2010 | Strategic plan for the reconstruction of burnt Kasubi ... (Approuvé) | 71 342 dollars E.U. |
2005 | Kasubi Tombs, World Heritage Site Uganda, Research ... (Approuvé) | 19 950 dollars E.U. |
1998 | Training for the conservation and maintenance of Kasubi ... (Approuvé) | 20 000 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 2012**
Avril 2010 : mission du Centre du patrimoine mondial ; novembre 2010 : mission de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM ; août 2011 : Centre du patrimoine mondial ; novembre 2011 : Centre du patrimoine mondial ; avril 2012 : Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2012
Un rapport sur l'état de conservation du bien a été remis par l'État partie le 16 février 2012. Du 2 au 9 avril 2012, une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM s'est déroulée comme demandé par le Comité du patrimoine mondial lors de sa 34e session (Brasilia, 2010). Le rapport de mission peut être consulté à l'adresse suivante : https://whc.unesco.org/fr/sessions/36COM.
Dans son rapport, l'État partie donne des informations sur la mise en œuvre des mesures correctives comme suit :
a) Initier un projet de recherche visant à documenter les matériaux et les techniques de construction traditionnels des édifices funéraires ganda
Un projet de recherche sur les pratiques traditionnelles de construction des autres tombes ganda a été lancé. Les conclusions de cette recherche permettront de définir les plans précis pour la reconstruction des tombes de Kasubi. Le projet de recherche comprend des visites d'étude sur les sites, une documentation sur les pratiques et des entretiens avec les ainés qui ont un rôle de gardien des techniques et pratiques, ainsi qu'une recherche complémentaire dans les archives.
La mission a fait état de diverses activités qui ont été menées dans le domaine de la recherche sur l'architecture traditionnelle ganda et ses aspects immatériels, ainsi que de projets pilotes mis en œuvre et de l'application pratique du savoir et des techniques pour la reconstruction des tombes. Elle a remarqué qu'il était nécessaire de consolider le travail existant et la documentation recueillie pour documenter le processus de prise de décision à propos de la reconstruction du bâtiment Muzibu Azaala Mpanga et de renforcer les liens entre les aspects matériels et immatériels de l'architecture royale ganda afin d'aider à sa conservation et à sa gestion. La mission a par ailleurs recommandé une intensification des partenariats de recherche avec l'Université Makarere et d'autres institutions.
b) Processus de documentation et de reconstruction du Muzibu Azaala Mpanga
L'État partie précise que les aspects matériels et immatériels du processus de reconstruction sont recueillis et seront inclus dans un rapport illustré. À ce jour, les aspects du processus qui sont documentés concernent les réunions, les phases de construction et les étapes de la construction physique. Les rapports incluent des dessins, des plans architecturaux, des compte-rendus et des photographies.
La mission a rapporté que les travaux de restauration ont commencé sur les tombes de Wamala en mars 2012, ils constituent le point de départ officiel de la reconstruction à Kasubi. Elle fait également état des travaux mis en œuvre et des problèmes rencontrés avec les aspects techniques, problèmes soulignés par le rapport de mission UNESCO/Japon de 2012. Elle souligne qu'un calendrier doit être défini pour les travaux de Wamala et intégré dans le plan d'action de Kasubi. En ce qui concerne le projet Muzibu Azaala Mpanga, la mission a remarqué que l'échéance définie pour l'achèvement des travaux n'est pas appropriée et doit être modifiée, ce qui ne manquera pas de créer une différence avec les points de référence définis auparavant. Elle a par ailleurs rapporté que les détails des dessins seront définis suite aux résultats du projet de recherche en cours et des travaux de rénovation et de réparation menés à Wamala.
c) Préparer un plan directeur pour l'ensemble du bien
L'État partie rapporte que le Royaume du Buganda a élaboré un plan directeur pour la reconstruction et la conservation du bien. Sur la base des recommandations faites par le Centre du patrimoine mondial, ce plan doit être examiné et un plan de travail doit être défini pour sa mise en œuvre. Aucun calendrier et aucune date d'achèvement ne sont mentionnés.
La mission a fait état de discussions avec l'équipe technique nationale sur les concepts et les contenus que devrait prévoir ce plan directeur ainsi que sur les liens avec les autres outils de planification pour le bien et ses alentours.
d) Mettre en œuvre le plan de gestion
L'État partie signale que le nouveau plan de gestion a été lancé et que sa mise en œuvre a débuté, y compris la nomination d'un gestionnaire de site. La mission a relevé que l'actuel plan de gestion 2011-2015 tient compte des recommandations faites par la mission de novembre 2010 et qu'il adhère à la vision et aux principes définis. Il ne prévoit cependant pas de dispositions pour l'utilisation des terres ou pour les activités nécessaires au soutien de la valeur universelle exceptionnelle du bien. Ces éléments manquants ainsi que l'inventaire détaillé des caractères majeurs, tant matériels qu'immatériels, en relation avec le paysage dans son ensemble, doivent être rajoutés à la version modifiée du plan de gestion afin d'identifier avec précision les actions nécessaires à leur conservation et à leur gestion. Le plan de gestion modifié devra également aborder le problème de la collaboration entre les différents partenaires et acteurs, traiter de problèmes tels que la pression urbaine et l'empiétement et inclure un plan de gestion détaillé des risques.
e) Rôle et profil des gardiens et artisans
En ce qui concerne les gardiens et les veuves qui s'occupent des tombes de Kasubi, l'État partie précise qu'ils ont tous été enregistrés sur la liste du personnel du Royaume du Buganda et sont payés à la fin de chaque mois, il s'agit là d'un geste de reconnaissance de la part du Royaume du Buganda. Le Nalinnya, en tant que chef des gardiens, facilite la fourniture de suppléments d'alimentation toutes les deux semaines.
La mission a confirmé l’implication active des gardiens et de la formation initiée sur site. Elle a aussi recommandé que les gardiens assument un rôle plus actif dans l’équipe de gestion avec des rôles et des responsabilités reconnus.
f) Stratégie de gestion des risques de catastrophes
Le rapport de l'État partie précise que la reconstruction des tombes à Kasubi relève d'un accord tripartite entre le Gouvernement ougandais, le Royaume du Buganda et l'UNESCO. Le Gouvernement ougandais accordera au projet la somme de 700 000 dollars EU, le Royaume de Buganda 150 000 dollars EU. La partie concernant la gestion de la lutte contre les incendies et des risques de catastrophes est traitée par le Gouvernement japonais qui accordera au projet la somme d'environ 650 000 dollars EU par le biais de l'UNESCO. La stratégie de gestion des risques pour les tombes de Kasubi doit être achevée mais les travaux sur les mesures de préparation et d'urgence de protection du bien ont débuté. Le projet UNESCO/Japon ne concernera pas seulement la gestion des risques de catastrophes mais comprendra également un programme de recherche sur la couverture en chaume des tombes royales, programme dirigé par des experts japonais. La pose de la clôture intérieure, destinée à protéger le site principal d'un accès par tous les côtés, est terminée ; l'accès est désormais possible uniquement par la porte d'entrée désignée comme telle.
La mission signale que le gestionnaire de site a reçu une formation sur la gestion des catastrophes en 2011 au Japon et qu'il a défini les bases d'une stratégie qui doit être pleinement développée. En outre, la formation du personnel doit être mise en place et le bien doit être doté de matériel destiné à assurer sa protection.
g) Élaborer une stratégie de renforcement des capacités
Des mesures ont déjà été mises en place afin de renforcer les capacités des artisans et de leur permettre de gérer efficacement les travaux de reconstruction. L'effort entrepris est soutenu par des actions de documentation sur les traditions et les rituels et par la transmission du savoir-faire détenu par leurs porteurs traditionnels dans le Royaume du Buganda.
La mission a remarqué que des progrès ont été accomplis dans la formation des chaumiers et dans la sensibilisation générale mais qu'une stratégie à part entière de renforcement des capacités n'est pas en place. Bien que le plan de gestion prévoit certaines activités, celles-ci n'incluent pas une stratégie globale de renforcement de capacités qui nécessite donc d'être développée globalement, à savoir en y incluant des composantes telles que l'entretien, la gestion des ressources, la formation à la documentation sur la conservation...
h) Autres problèmes
L'État partie donne également des informations sur les conclusions des missions d'août et d'octobre 2011. Il fait état d'actions mises en œuvre afin de gérer les déchets, de replanter des figuiers et une haie de roseaux afin d'en faire une clôture pour empêcher l'accès au bien et le dépôt d'ordures. La mission a relevé que la plantation d'arbres est une solution durable et que ces actions doivent être accompagnées par d'autres actions du même type afin d'empêcher l'empiétement.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2012
Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives prennent note des progrès accomplis dans l'amélioration de l'état de conservation du bien et dans la mise en œuvre des mesures correctives adoptées pour le bien. Ils prennent également note qu'outre les problèmes liés à la stratégie de reconstruction, les problèmes de l'empiétement et de l'aménagement urbain incontrôlé devraient être soulignés. Ils peuvent effectivement constituer une menace supplémentaire pour le bien, menace qui doit être correctement gérée en définissant et en faisant appliquer des réglementations et des orientations, une gestion adaptée du paysage et une meilleure collaboration entre les diverses entités responsables de ces problèmes. L'interprétation et la présentation du bien sont également des aspects qui doivent être abordés. Enfin, ils recommandent que le Comité accueille avec satisfaction l'aide à la reconstruction du Muzibu Azaala Mpanga, accordée par le Gouvernement japonais par le biais de l'UNESCO.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 2012
36 COM 7A.18
Tombes des rois du Buganda à Kasubi (Ouganda) (C 1022)
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-12/36.COM/7A.Add,
2. Rappelant la décision 35 COM 7A.17, adoptée à sa 35e session (UNESCO, 2011),
3. Accueille avec satisfaction les progrès accomplis par l'État partie dans la mise en œuvre des mesures correctives adoptées et en particulier dans la reconstruction du Muzibu Azaala Mpanga et le prie instamment de poursuivre les efforts entrepris en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
4. Accueille également avec satisfaction l'aide accordée par le Gouvernement japonais, par le biais de l'UNESCO, au traitement concernant la gestion des risques de catastrophes et d'incendies du processus de reconstruction du Muzibu Azaala Mpanga ainsi qu'à la recherche sur les techniques traditionnelles de couverture en chaume des tombes royales ;
5. Prend note avec satisfaction des importantes contributions accordées par le Gouvernement ougandais et le Royaume du Buganda à la reconstruction du Muzibu Azaala Mpanga ;
6. Prend également note des résultats de la mission de suivi réactif et encourage l'État partie à mettre en œuvre ses recommandations, en particulier :
a) poursuivre le projet de recherche, en intensifiant les partenariats avec les universités et institutions de recherche, et mettre en œuvre des actions qui sont le reflet du savoir architectural traditionnel et le témoin des traditions, telles que la reconstruction de la maison des gardiens ou les plans du centre d'interprétation,
b) définir une stratégie globale de renforcement de capacités et identifier les ressources capables de combler les lacunes de la capacité technique qui constituent un obstacle à la mise en œuvre de la stratégie de reconstruction, y compris la documentation, la gestion des visiteurs, la gestion des risques, entre autres,
c) donner la priorité au développement du plan directeur afin qu'il traite les problèmes critiques tels que la gestion du paysage, la pression urbaine, l'application des mesures réglementaires et la collaboration accrue entre les différents niveaux d'autorités et les partenaires et parties prenantes,
d) finaliser le processus de définition de la stratégie de gestion des risques et former le personnel aux mesures de gestion des risques de catastrophe,
e) établir un programme global d'interprétation et de sensibilisation du public ;
7. Demande à l'État partie de remettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2013, un rapport actualisé sur l'état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus évoqués, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 37e session en 2013 ;
8. Décide de maintenir les tombes des rois du Buganda à Kasubi (Ouganda) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
36 COM 8C.2
Établissement de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Faisant suite à l’examen des rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC-12/36.COM/7A et WHC-12/36.COM/7A.Add),
2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
- Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 36 COM 7A.25)
- Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 36 COM 7A.26)
- Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 36 COM 7A.15)
- Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 36 COM 7A.33)
- Colombie, Parc national de Los Katíos (décision 36 COM 7A.16)
- Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé (décision 36 COM 7A.2)
- Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 36 COM 7A.3)
- Égypte, Abou Mena (décision 36 COM 7A.20)
- États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 36 COM 7A.14)
- Éthiopie, Parc national du Simien (décision 36 COM 7A.9)
- Géorgie, Cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati (décision 36 COM 7A.30)
- Géorgie, Monuments historiques de Mtskheta (décision 36 COM 7A.31)
- Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 36 COM 7A.17)
- Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 36 COM 7A.13)
- Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 36 COM 7A.21)
- Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 36 COM 7A.22)
- Jérusalem, Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (décision 36 COM 7A.23.I)
- Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 36 COM 7A.10)
- Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 36 COM 7A.11)
- Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 36 COM 7A.18)
- Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 36 COM 7A.34)
- République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 36 COM 7A.1)
- République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 36 COM 7A.4)
- République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 36 COM 7A.5)
- République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 36 COM 7A.6)
- République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 36 COM 7A.7)
- République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 36 COM 7A.8)
- République islamique d'Iran, Bam et son paysage culturel (décision 36 COM 7A.27)
- République-Unie de Tanzanie, Ruines de Kilwa Kisiwani et de Songo Mnara (décision 36 COM 7A.19)
- Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 36 COM 7A.12)
- Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 36 COM 7A.32)
- Venezuela, Coro et son port (décision 36 COM 7A.35)
- Yémen, Ville historique de Zabid (décision 36 COM 7A.24)
Projet de décision : 36 COM 7A.18
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-12/36.COM/7A.Add,
2. Rappelant la décision 35 COM 7A.17, adoptée à sa 35e session (UNESCO, 2011),
3. Accueille avec satisfaction les progrès accomplis par L'État partie dans la mise en œuvre des mesures correctives adoptées et en particulier dans la reconstruction du Muzibu Azaala Mpanga et le prie instamment de poursuivre les efforts entrepris en collaborationavec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
4. Accueille également avec satisfaction l'aide accordée par le Gouvernement japonais, par le biais de l'UNESCO, au traitement concernant la gestion des risques de catastrophes et d'incendies du processus de reconstruction du Muzibu Azaala Mpanga ainsi qu'à la recherche sur les techniques traditionnelles de couverture en chaume des tombes royales ;
5. Prend note avec satisfaction des importantes contributions financières accordées par le Gouvernement ougandais et le Royaume du Buganda à la reconstruction du Muzibu Azaala Mpanga ;
6. Prend également note des résultats de la mission de suivi réactif et encourage l'État partie à mettre en œuvre ses recommandations, en particulier :
a) poursuivre le projet de recherche, en intensifiant les partenariats avec les universités et institutions de recherche, et mettre en œuvre des actions qui sont le reflet du savoir architectural traditionnel et le témoin des traditions, telles que la reconstruction de la maison des gardiens ou les plans du centre d'interprétation,
b) définir une stratégie globale de renforcement de capacités et identifier les ressources capables de combler les lacunes de la capacité technique qui constituent un obstacle à la mise en œuvre de la stratégie de reconstruction, y compris la documentation, la gestion des visiteurs, la gestion des risques,
c) donner la priorité au développement du plan directeur afin qu'il traite les problèmes critiques tels que la gestion du paysage, la pression urbaine, l'application des mesures réglementaires et la collaboration accrue entre les différents niveaux d'autorités et les partenaires et acteurs locaux,
d) finaliser le processus de définition de la stratégie de gestion des risques et former le personnel aux mesures de gestion des risques de catastrophe,
e) définir un programme global d'interprétation et de sensibilisation du public ;
7. Demande à l'État partie de remettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2013, un rapport actualisé sur l'état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus évoqués, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 37e session en 2013 ;
8. Décide de maintenir les tombes des rois du Buganda à Kasubi (Ouganda) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.