Ville coloniale de Saint-Domingue
Facteurs affectant le bien en 1998*
- Habitat
- Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
- Système de gestion/plan de gestion
- Tempêtes
- Autres menaces :
Effondrement de bâtiments dû au manque d'entretien
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Nécessité d'adopter un Plan directeur
- Programme de réhabilitation de logements
- Programme de développement touristique
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1998
Montant total approuvé : 58 000 dollars E.U.
1998 | Emergency measures at the Palacio de Diego de Herrera ... (Approuvé) | 50 000 dollars E.U. |
1990 | Assist the authorities in the revision of the ... (Approuvé) | 8 000 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 1998**
1993: mission de suivi; août 1998: mission d'expert
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1998
22e session extraordinaire du Bureau en 1998 :
A la demande des autorités dominicaines, une mission d'experts a été entreprise en août 1998 pour évaluer l'état de conservation du site du patrimoine mondial de Saint-Domingue. Le rapport indique que, comparé à la précédente mission de suivi en 1993, la situation est stable et ne présente pas de problèmes majeurs. Il insiste toutefois sur la nécessité d'équilibrer les interventions entre la récupération physico-écologique de la zone, le développement du tourisme et le développement socio-économique de la population locale (logements, services, etc.). Il souligne par ailleurs que le contrôle effectif du Bureau du patrimoine culturel dépend beaucoup de l'adoption du plan de gestion de la ville qui crée une zone de protection accrue et des normes pour l'occupation des sols. Il signale également que plusieurs bâtiments de la ville se sont écroulés récemment, non pas en raison de catastrophes naturelles mais par manque d'entretien.Le 22 septembre 1998, l'ouragan Georges a causé de sérieux dégâts en République dominicaine. Le Centre du patrimoine mondial et le Bureau de l'UNESCO dans le pays ont immédiatement demandé des informations sur les dégâts et informé les autorités des possibilités d'assistance en application de la Convention du patrimoine mondial.
Le 5 octobre 1998, le Secrétariat a reçu un bref rapport du Bureau du patrimoine culturel de la République dominicaine sur les dégâts occasionnés au patrimoine culturel du pays. Pour ce qui est du site du patrimoine mondial de Saint-Domingue, le rapport indique que :
- un grand nombre de maisons particulières (pour la plupart du XVIe siècle) ont été touchées et plusieurs d'entre elles sont sur le point de s'écrouler ;
- plusieurs églises ont été touchées, dont l'église Santa Barbara très sérieusement ;
- les dégâts les plus sérieux sont survenus à la Casa de Juan de Herrera située sur la Plaza de Colon, en centre ville : la galerie de la façade principale s'est effondrée ;
- un appui urgent est nécessaire pour assurer au moins la consolidation des bâtiments les plus menacés.
Action requise
Le Bureau pourrait souhaiter transmettre le rapport ci-dessus au Comité pour étude et recommander l'adoption du texte suivant :
"Le Comité se déclare préoccupé des dégâts causés par l'ouragan Georges au site du patrimoine mondial de Saint-Domingue et incite les autorités nationales à prendre les mesures nécessaires pour la consolidation et la sauvegarde des bâtiments endommagés.
Il se déclare prêt à appuyer la prise de mesures d'urgence pour la consolidation et la récupération des bâtiments endommagés.
En même temps, le Comité note qu'une partie des dégâts n'ont pu se produire qu'en raison du manque d'entretien et de mesures préventives. Il souligne la nécessité d'une préparation préalable aux risques, d'une planification préventive et de mesures de conservation, en particulier dans les régions sujettes aux ouragans, comme c'est le cas pour les Caraïbes. Il recommande fermement aux autorités de mettre au point un plan de préparation préalable aux risques pour la ville de Saint-Domingue et de prêter une très grande attention à l'entretien et aux mesures préventives.
Le Comité demande aux autorités de présenter, avant le 15 avril 1999, un rapport d'avancement sur les mesures prises en réponse au rapport de la mission de suivi d'août 1998 et aux dégâts causés par l'ouragan Georges.
Le Comité demande au Secrétariat d'étudier les possibilités de mise au point d'activités spécifiquement destinées aux Caraïbes afin de favoriser la création et la mise en oeuvre de programmes de préparation préalable aux risques."
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1998
A la demande des autorités dominicaines, une mission d'experts a été entreprise en août 1998 pour évaluer l'état de conservation du site du patrimoine mondial de Saint-Domingue. Le rapport indique que, comparée à la précédente mission de suivi en 1993, la situation est stable et ne présente pas de problèmes majeurs. Il insiste toutefois sur la nécessité d'équilibrer les interventions entre la récupération physico-écologique de la zone, le développement du tourisme et le développement socio-économique de la population locale (logements, services, etc.). Il souligne par ailleurs que le contrôle effectif du Bureau du patrimoine culturel dépend beaucoup de l'adoption du plan de gestion de la ville qui crée une zone de protection accrue et des normes pour l'occupation des sols. Il signale également que plusieurs bâtiments de la ville se sont écroulés récemment, non pas en raison de catastrophes naturelles mais par manque d'entretien.
Le 22 septembre 1998, l'ouragan Georges a causé de sérieux dégâts en République dominicaine. Le Secrétariat a reçu des rapports du Bureau du patrimoine culturel de la République dominicaine et du Comité national de l'ICOMOS par l'intermédiaire du vice-Président de l'ICOMOS pour l'Amérique latine et les Caraïbes. Il a été signalé qu'un grand nombre de bâtiments résidentiels et d'églises, ainsi que la Casa de Juan de Herrera et la Plaza de Colon ont subi de graves dégâts.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 1998
22 COM VII.31/40
SOC : Ville coloniale de Saint-Domingue (République dominicaine)
VII.40 Ville coloniale de Saint-Domingue (République dominicaine)
A la demande des autorités dominicaines, une mission d'experts a été entreprise en août 1998 pour évaluer l'état de conservation du site du patrimoine mondial de Saint-Domingue. Le rapport insiste sur la nécessité d'équilibrer les interventions entre la récupération physico-écologique de la zone, le développement du tourisme et le développement socio-économique de la population locale (logements, services, etc.). Il souligne par ailleurs que le contrôle effectif du Bureau du patrimoine culturel dépend beaucoup de l'adoption du plan directeur de la ville qui crée une zone de protection accrue et des normes pour l'occupation des sols. Il signale également que plusieurs bâtiments de la ville se sont écroulés récemment, non pas en raison de catastrophes naturelles mais par manque d'entretien.
Le 22 septembre 1998, l'ouragan Georges a causé de sérieux dégâts en République dominicaine. Le Secrétariat a reçu des rapports du Bureau du patrimoine culturel de la République dominicaine et du Comité national de l'ICOMOS. Il a été signalé qu'un grand nombre de bâtiments résidentiels et d'églises, ainsi que la Casa de Juan de Herrera et la Plaza de Colon ont été gravement endommagés.
Le Comité s'est déclaré préoccupé des dégâts causés par l'ouragan Georges sur le site du patrimoine mondial de Saint- Domingue et a incité les autorités nationales à prendre les mesures nécessaires pour la consolidation et la sauvegarde des bâtiments endommagés. Il s'est déclaré prêt à appuyer la prise de mesures d'urgence pour la consolidation et la récupération des bâtiments endommagés. Il a noté que le Président avait approuvé l'assistance d'urgence pour la sauvegarde de la Casa de Juan de Herrera.
En même temps, le Comité a noté qu'une partie des dégâts n'ont pu se produire qu'en raison du manque d'entretien et de mesures préventives. Il a souligné la nécessité d'une préparation préalable aux risques, d'une planification préventive et de mesures de conservation, en particulier dans les régions sujettes aux ouragans, comme les Caraïbes.
Le Comité a demandé aux autorités de présenter, avant le 15 avril 1999, un rapport d'avancement sur les mesures prises en réponse au rapport de la mission de suivi d'août 1998 et aux dégâts causés par l'ouragan Georges.
Le Comité a demandé au Secrétariat et aux organismes consultatifs d'étudier les possibilités de mise au point d'activités spécifiquement destinées aux Caraïbes afin de favoriser la création et la mise en oeuvre de programmes de préparation préalable aux risques.
Le Bureau a recommandé au Comité d'adopter le texte suivant :
"Le Comité se déclare préoccupé des dégâts causés par l'ouragan Georges au site du patrimoine mondial de Saint-Domingue et incite les autorités nationales à prendre les mesures nécessaires pour la consolidation et la sauvegarde des bâtiments endommagés. Il se déclare prêt à appuyer la prise de mesures d'urgence pour la consolidation et la récupération des bâtiments endommagés.
En même temps, le Comité note qu'une partie des dégâts n'ont pu se produire qu'en raison du manque d'entretien et de mesures préventives. Il souligne la nécessité d'une préparation préalable aux risques, d'une planification préventive et de mesures de conservation, en particulier dans les régions sujettes aux ouragans, comme c'est le cas pour les Caraïbes. Il recommande fermement aux autorités de mettre au point un plan de préparation préalable aux risques pour la ville de Saint-Domingue et de prêter une très grande attention à l'entretien et aux mesures préventives.
Le Comité demande aux autorités de présenter, avant le 15 avril 1999, un rapport d'avancement sur les mesures prises en réponse au rapport de la mission de suivi d'août 1998 et aux dégâts causés par l'ouragan Georges.
Le Comité demande au Secrétariat et aux organes consultatifs d'étudier les possibilités de mise au point d'activités spécifiquement destinées aux Caraïbes afin de favoriser la création et la mise en œuvre de programmes de préparation préalable aux risques."
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.