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Dôme de Vredefort

Afrique du Sud
Facteurs affectant le bien en 2013*
  • Activités illégales
  • Destruction délibérée du patrimoine
  • Pollution des eaux de surface
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Vols et vandalisme;
  • Pollution de la rivière Vaal ;
  • Insuffisance de la gestion touristique, en particulier du contrôle de l'accès.
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2013
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2013**

Avril 2008 et septembre 2010 : mission conjointes de suivi réactif du Centre du patrimoine mondial/UICN.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2013

Le 31 janvier 2013, un rapport sur l’état de conservation du Dôme de Vredefort a été soumis par l’État partie. Le rapport est une vue d’ensemble de la mise en œuvre constante des recommandations de la mission de suivi réactif de 2008 mais ne fait pas état des recommandations complémentaires de la mission de 2010.

a)  Déclaration du bien dans le cadre de la législation nationale et création d’une autorité en charge de la gestion

L’État partie fait part de grands progrès accomplis depuis son précédent rapport en 2011. La procédure de médiation, dirigée par l’Université de Stellenbosch, entre le Ministère de l’eau et des affaires environnementales et les propriétaires privés a débouché sur un accord sur une déclaration nationale du bien du patrimoine mondial à venir, qui s’est concrétisé par la signature d’un protocole d’entente. L’État partie précise que des documents ont été rédigés et que la déclaration sera officiellement publiée sous peu.

L’État partie rappelle que la création d’une autorité en charge de la gestion du bien est liée à la déclaration du bien dans le cadre de la législation nationale et n’a pu être finalisée avant la signature du protocole d’entente. Il est fait état de progrès accomplis dans la création de cette autorité, des terrains pour l’installation de ses services ont été réservés et un plan d’activités ainsi que des réglementations sont en cours d’élaboration. Le rapport précise que jusqu’à la création de l’autorité, la gestion est assurée par l’État-Libre et la Province du Nord-Ouest et qu’une approche de gestion intégrée du bien est encouragée par l’établissement d’un Comité directeur gouvernemental provisoire auquel participent tous les services concernés.

b)  Définition et démarcation physique des limites légales des trois composantes satellites du bien

L’État partie signale qu’il a décidé de ne pas procéder à la démarcation physique des sites des trois composantes satellites du bien afin de mieux les protéger. Il précise que leur excellent état de conservation est dû à cette absence de localisation précise reconnue. L’État partie ne précise cependant pas si les limites des trois composantes ont été définies d’un point de vue légal. Par ailleurs, l’État partie signale qu’en ce qui concerne l’alignement des limites de la zone tampon sur le cadastre agricole, il envisage de soumettre à l’avenir une proposition de modification mineure des limites.

c)  Autres problèmes : pollution de la rivière Vaal et aménagements touristiques

L’État partie fait part d’une évaluation de l’état de la rivière Vaal, du suivi et de travaux d’amélioration de l’usine de traitement des eaux usées de Ngwathe, et, de travaux dans l’usine de traitement des eaux usées de Parys. Ces travaux seront à l’origine de l’amélioration de la qualité des eaux de la rivière Vaal.

 

Un cadre de gestion environnementale (outil de planification spatiale) vient d’être mis en place. Il permettra de contrôler l’affectation des territoires du bien et des terres avoisinantes, ce qui devrait aider à la protection de la valeur universelle exceptionnelle du bien. L’affectation des territoires à certaines activités, y compris à des équipements touristiques, devra se faire en conformité avec ce nouveau cadre. Par ailleurs, l’État partie élabore actuellement des réglementations qui définiront la gestion de l’occupation des terres et les activités et aménagements autorisés sur le territoire du bien. La surveillance par les autorités gouvernementales a été accrue afin de contrôler les aménagements touristiques non autorisés.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2013

Le Centre du patrimoine mondial et l’UICN recommandent que le Comité félicite l’État partie pour les grands progrès accomplis dans la mise en place d’une protection légale du bien et dans l’obtention d’un accord avec toutes les parties prenantes sur la déclaration du bien du patrimoine dans le cadre de la législation nationale. Ils recommandent que le Comité encourage l’État partie à finaliser en priorité cette procédure et à tenir le Comité informé de son achèvement.

Décisions adoptées par le Comité en 2013
37 COM 7B.6
Dôme de Vredefort (Afrique du Sud) (N 1162)

Le Comité du patrimoine mondial,

1.  Ayant examiné le document WHC-13/37.COM/7B,

2.  Rappelant les décisions 33 COM 7B.5 et 35 COM 7B.5 , adoptées respectivement lors de ses 33e (Séville, 2009) et 35e (UNESCO, 2011) sessions,

3.  Félicite l’État partie pour les progrès accomplis dans l’obtention du soutien de toutes les parties prenantes à la déclaration du bien dans le cadre de la législation nationale et demande à l’État partie d’achever au plus vite la procédure de déclaration et d’informer le Centre du patrimoine mondial de son achèvement ;

4.  Prend note des efforts entrepris par l’État partie pour répondre aux demandes précédentes de ce Comité et, en particulier, des progrès accomplis en matière de contrôle de l’affectation des terres, de mise en place d’une autorité en charge de la gestion du bien et de préparation de réglementations et d’orientations pour une gestion pratique efficace par l’autorité en charge et demande également à l’État partie de finaliser dès que possible les travaux entrepris en réponse aux précédentes demandes ;

5.  Demande en outre à l’État partie de mettre en œuvre les autres recommandations de la mission conjointe de suivi Centre du patrimoine mondial/UICN de 2010, en particulier les recommandations en matière de présentation du bien du patrimoine aux visiteurs, d’alignement des limites de la zone tampon sur l’actuel cadastre agricole, d’accès des visiteurs et de mécanismes de protection du bien ;

6.  Demande par ailleurs à l’État partie de remettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2015 , un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés. 

Projet de décision :  37 COM 7B.6

Le Comité du patrimoine mondial,

1.  Ayant examiné le document WHC-13/37.COM/7B,

2.  Rappelant les décisions 33 COM 7B.5 et 35 COM 7B.5, adoptées respectivement lors de ses 33e (Séville, 2009) et 35e (UNESCO, 2011) sessions,

3.  Félicite l’État partie pour les progrès accomplis dans l’obtention du soutien de toutes les parties prenantes à la déclaration du bien dans le cadre de la législation nationale et demande à l’État partie d’achever au plus vite la procédure de déclaration et d’informer le Centre du patrimoine mondial de son achèvement ;

4.  Prend note des efforts entrepris par l’État partie pour répondre aux demandes précédentes de ce Comité et, en particulier, des progrès accomplis en matière de contrôle de l’affectation des terres, de mise en place d’une autorité en charge de la gestion du bien et de préparation de réglementations et d’orientations pour une gestion pratique efficace par l’autorité en charge et demande également à l’État partie de finaliser dès que possible les travaux entrepris en réponse aux précédentes demandes ;

5.  Demande en outre à l’État partie de mettre en œuvre les autres recommandations de la mission conjointe de suivi Centre du patrimoine mondial/UICN de 2010, en particulier les recommandations en matière de présentation du bien du patrimoine aux visiteurs, d’alignement des limites de la zone tampon sur l’actuel cadastre agricole, d’accès des visiteurs et de mécanismes de protection du bien ;

6.  Demande par ailleurs à l’État partie de remettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2015, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés. 

Année du rapport : 2013
Afrique du Sud
Date d'inscription : 2005
Catégorie : Naturel
Critères : (viii)
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 37COM (2013)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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