Parc national de Manú
Facteurs affectant le bien en 1988*
- Pétrole/gaz
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1988
Montant total approuvé : 40 000 dollars E.U.
1988 | Contribution to Smithsonian training programme in Manu ... (Approuvé) | 20 000 dollars E.U. |
1987 | Training course in taxonomy and biological inventories, ... (Approuvé) | 20 000 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 1988**
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1988
Du gaz naturel pouvant faire l'objet d'une exploitation commerciale avait été découvert près du Parc et une exploitation complémentaire était imminente. Ces travaux amèneraient sur les lieux de nombreux ouvriers et des établissements près de la frontière occidentale du parc et pourraient mener à des empiètements sur le parc et à des problèmes connexes. Le Bureau a demandé au Secrétariat de prendre contact avec les autorités péruviennes pour obtenir des informations supplémentaires.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1988
Shell Petroleum et Petroperu ont découvert à proximité du parc un gisement de gaz naturel commercialement exploitable, ce qui va donner lieu à une prospection à grande échelle.
Les routes d'accès et le gazoduc amèneront de nombreux ouvriers et colons à s'installer près de la limite occidentale du site, actuellement dépourvue de poste de garde.
Une lettre devrait être envoyée au siège de la Royal Dutch Shell ainsi qu'aux autorités péruviennes pour demander des précisions à ce sujet.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 1988
12 BUR VII.14
Etat de conservation
14. Le représentant de l'UICN a présenté un rapport sur l'état de conservation de trois sites naturels, dont deux sont inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
Parc national de Manu (Pérou) : Du gaz naturel pouvant faire l'objet d'une exploitation commerciale avait été découvert près du Parc et une exploitation complémentaire était imminente. Ces travaux amèneraient sur les lieux de nombreux ouvriers et des établissements près de la frontière occidentale du parc et pourraient mener à des empiètements sur le parc et à des problèmes connexes. Le Bureau a demandé au Secrétariat de prendre contact avec les autorités péruviennes pour obtenir des informations supplémentaires.
Parc national du Djoudj (Sénégal) : L'arrivée de l'eau au parc, qui avait été modifiée par la construction d'un barrage, était désormais assurée grâce à une écluseconstruite avec l'appui du Fonds du patrimoine mondial. Un plan de gestion était également en préparation à l'aide de fonds du WWF. Bien que la gestion de ce site nécessite encore des améliorations, le Bureau a estimé que les principales menaces étaient prises en compte et il a demandé au Secrétariat de prendre contact avec les autorités sénégalaises dans le but de retirer ce bien de la Liste du patrimoine mondial en péril.
Zone de conservation de Ngorongoro (Tanzanie) : La situation générale de ce site s'était sérieusement améliorée. De l'équipement avait été fourni grâce au Fonds du patrimoine mondial et l'UICN s'occupait actuellement de renforcer les activités concernant la gestion, le développement du site et la formation, avec le Ministère des ressources naturelles et du tourisme. Le Bureau a demandé au Secrétariat de prendre contact avec les autorités tanzaniennes afin de retirer ce site de la Liste du patrimoine mondial en péril.
Pas de projet de décision
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.