Le concours photo a été organisé dans le cadre du projet : « Vers une gouvernance renforcée du patrimoine naturel et culturel transfrontalier commun de la région du lac Ohrid » financé par l’Union européenne et le gouvernement albanais, et mis en place par l’UNESCO. L’objectif de ce projet est d’améliorer la coopération transfrontalière et de de permettre une gestion efficace pour la protection du patrimoine naturel et culturel de la région du Lac Ohrid.
La campagne « #OurLakeOhrid Photo et histoires » autour de la région du lac Ohrid et de son patrimoine a eu lieu sur Instagram et sur la page Facebook du patrimoine du Lac Ohrid du 7 mars au 7 avril 2016. Près de 450 photos ont été postées sur Facebook et Instagram. Un jury constitué de représentants du Ministère de l’environnement, du Ministère de la culture, de l’Institut des monuments, de l’Agence nationale pour les aires protégées, de l’Union européenne, de l’UNESCO, de l’IUCN et de l’ICOMOS ont sélectionné les 10 photos gagnantes.
Les gagnants
by Stefanija Vidovski @svidovski
Sv stefan Ohrid
by
@MarijanaPipePipileva
Snake in the Lake
by Marko Blazevski @blazevskimarko
The village of Radozda
by Elena Nikolovska @redredvine
My Best Souvenir
by Teodora Krasimirova Koleva
Radozda Struga overlooking Lin, Albania
by Slavica Panova @slavicapanova
Sunset
by Nikola Naumoski @nikolanajk1
Décisions / Résolutions (1)
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7B,
- Rappelant la décision 38 COM 7B.58, adoptée à sa 38e session (Doha, 2014),
- Accueille favorablement les actions entreprises par l’État partie s’agissant de la révision du projet de « l’instauration de l’université de Saint-Clément à Plaoshnik », afin d’en réduire les impacts négatifs sur le bien ;
- Note avec préoccupation que plusieurs projets d’infrastructure de grande ampleur ont été proposés au sein du bien et que les conclusions des évaluations d’impact des projets de station de ski de Galičica, de voie A3, de corridor ferroviaire VIII et de voie express A2 démontrent que lesdits projets seraient susceptibles de causer des impacts potentiels importants à la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, et considère que ces projets semblent représenter un danger potentiel pour le bien, conformément aux paragraphes 179 et 180 des Orientations;
- Demande à l’État partie de préparer de toute urgence une évaluation environnementale stratégique (EES) globale et une évaluation d’impact sur le patrimoine (EIP) qui étudient de manière complète les impacts cumulatifs potentiels de tous les projets d’infrastructure et des autres projets majeurs sur la VUE du bien, en vue de dégager pour ces projets des tracés et des localisations alternatifs afin qu’ils n’impactent pas la VUE, et de soumettre ces évaluations au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, avant d’entreprendre tous travaux ;
- Demande également à l’État partie d’inviter une mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/UICN de suivi réactif sur le bien en 2016 pour évaluer son état de conservation et donner des conseils techniques à l’État partie quant à l’élaboration des EES et EIP susmentionnées ;
- Accueille également favorablement l’approche participative des révisions du plan de gestion pour le bien mais encourage fortement l’État partie à:
- Finaliser le plan de gestion pour le bien ainsi que le plan de protection intégré pour le cœur de la vieille ville d’Ohrid, et soumettre une version électronique et trois exemplaires imprimés du plan de gestion révisé au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, préalablement à la mission de suivi réactif susmentionnée,
- Finaliser les plans d’urbanisme détaillés pour chacun des 19 complexes qui composent l’ensemble monumental, conformément au cadre réglementaire actuel, pour garantir l’application des dispositions et la maîtrise des activités qui pourraient impacter la VUE du bien,
- Appliquer strictement les dispositions légales et réglementaires et établir de toute urgence la commission envisagée pour coordonner les activités liées au patrimoine naturel et culturel en tant que structure de gestion maîtrisant les pressions du développement et les interventions au sein du bien,
- Élaborer un plan d’action complet pour les berges du lac afin de fournir des orientations appropriées sur le type et la portée des développements potentiels par rapport aux attributs de la VUE du bien et de son cadre ;
- Encourage également les États parties d’Albanie et de l’ex-République yougoslave de Macédoine, avec le soutien du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives, à continuer de coopérer dans le cadre du Processus en amont en vue de la préparation d’une extension transfrontalière du bien afin d’y inclure éventuellement la partie albanaise du lac d’Ohrid, et ce, afin de renforcer les valeurs et l’intégrité du bien ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017, afin de considérer, dans le cas de la confirmation d’un péril potentiel ou prouvé pour la valeur universelle exceptionnelle, l’inscription éventuelle du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.