Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7B,
- Rappelant la décision 41 COM 7B.51, adoptée à sa 41e session (Cracovie, 2017),
- Accueille favorablement les informations relatives à l’adoption de la protection légale de la zone tampon du bien ;
- Demande à l’État partie de soumettre la version révisée du plan de gestion, dès qu’elle sera disponible, au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives ;
- Demande également à l’État partie d’inclure au sein du plan de gestion révisé un exposé sommaire sur l’efficacité de l’ensemble des mesures visant à assurer la protection intégrée du bien ; en particulier, de fournir une explication claire sur l’efficacité de mesures particulières, spécialement la zone de transition et d’interaction et la loi forestière, afin de protéger la Valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
- Demande en outre à l’État partie de clarifier, au sein du plan de gestion révisé, l’attribution de protection sur l’ensemble de la zone tampon, en particulier s’agissant des zones qui semblent ne bénéficier actuellement d’aucune attribution de protection ;
- Prend note des informations sur la non-approbation, par le Conseil régional de conservation, du projet de téléphérique et demande par ailleurs à l’État partie de tenir le Centre du patrimoine mondial informé de tout développement concernant ce projet, et de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, les détails et conclusions de l’évaluation d’impact sur le patrimoine (EIP), y compris une partie sur les impacts potentiels de toute proposition de projet nouvellement soumise sur le bien, avant que toute décision irrévocable soit prise sur ce projet ;
- Demande de plus à l’État partie de transmettre toutes les informations pertinentes relatives au projet de modernisation et de réhabilitation des entrées des deux portes, y compris une évaluation d’impact sur le patrimoine, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives.