Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7B.Add,
- Rappelant la décision 41 COM 7B.50, adoptée à sa 41e session (Cracovie, 2017),
- Prend note du travail effectué par l'État partie pour réhabiliter et protéger le bien et sa zone tampon; mais regrette cependant que les travaux de reconstruction aient commencé avant que la mission ait eu lieu et que ses conclusions soient connues et avant que les études d'impact sur le patrimoine (EIP) soient réalisées pour tous les projets et soumises pour examen aux Organisations consultatives ;
- Demande que tous les projets qui pourraient affecter la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien soient suspendus jusqu'à ce que les recommandations de la mission de suivi réactif soient connues et adoptées par le Comité ;
- Prend également note que le Plan de conservation du bien de 2012 a été modifié et en conséquence demande également à l'État partie de suspendre la mise en œuvre du Plan de conservation de 2016 et de revenir au Plan de conservation de 2012 jusqu'à ce que le plan de conservation révisé ait été soumis au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives, pour examen ;
- Réitère sa demande à l'État partie de réaliser des EIP pour les projets d'aménagement urbain, paysager et d'infrastructures susceptibles d'avoir un impact sur la VUE du bien, conformément aux Orientations de l'ICOMOS sur les EIP pour le patrimoine mondial culturel, avant que ces projets ne soient mis en œuvre ;
- Recommande que la dimension urbaine du bien et de sa zone tampon soit pleinement reflétée dans les politiques, mesures et outils adoptés pour assurer la conservation du bien, en utilisant si nécessaire l'approche adoptée par la Recommandation de l'UNESCO sur les paysages urbains historiques (2011) ;
- Remercie l'État partie d'avoir invité une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS pour évaluer l'état général de conservation du bien ; et prie instamment l'État partie d'informer le Centre du patrimoine mondial des dates possibles pour cette mission ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020.